Troisième et dernier épisode de la période Playstation 1, FF9 tranche radicalement avec ses 2 aînés, en revenant à un background beaucoup plus léger, mignon, sur un fond médiéval assez sympathique où vous incarnerez une fois de plus des personnages qui, s'il ne s'était agi de sauver le monde, ne se seraient jamais retrouvés ensemble.

Techniquement, FF9 est ce qui se faisait de mieux sur notre vieille PSX. Comme avant chaque mort programmée de console, arrivait le jeu Square qui profitait à fond et pour une dernière fois des qualités de la machine (Seiken Densetsu III sur SNES, FFXII sur PS2). Et heureusement, parce qu'à coté des innovations des épisodes 7 et 8, FF9 fait dans le classique. C'est un peu une sorte de best of des autres Final, la qualité technique en plus (certains jeux PS2 ne sont pas aussi beaux).

Classique mais prenant. Comme toujours, Square installe une histoire et une atmosphère immersives, des personnages très attachants et très variés (un voleur simiesque, une princesse magicienne, un sorcier timoré, un chevalier réac, etc), au passé sinueux et mystérieux. Tout dans le gameplay donne une impression de déjà-vu, mais bien utilisé, au service d'un épisode passionnant, aux multiples rebondissements.

Plus épique que dramatique, cet opus saura ravir tout fan de FF. Les innovations sont un peu maigres, mais sans que le jeu en souffre vraiment. C'est un épisode transition, histoire de digérer les avancées proposées par les 2 précédents. Reste une histoire superbe, avec le retour des chocobos et une fin qui file des frissons. Rien à jeter.