Les jeux de la licence Zelda se suivent à un rythme régulier depuis pas mal d'années maintenant, mais suscite toujours autant d'intérêt. Cet épisode DS apporte une nouvelle pierre à l'édifice de la série qui ressemble de plus en plus à un palace.

Que cache donc ce Phantom Hourglass? Tout simplement le Zelda le plus fun et le plus accessible de la famille Zelda. En effet, Nintendo a fait le choix de rendre le jeu très abordable par tout à chacun (comprenez par là que le jeu se finit sans trop de difficultés...) et on ne peut que le remercier pour ça.

Se jouant entièrement au stylet et répondant au doigt et à l'oeil, on dirige un Link plus en fort que jamais au travers des mers et des îles que notre héros va devoir traverser. Notons que si cet épisode est la suite directe de Wind Waker sur GameCube, il en efface le principal défaut qui était la navigation en bateau, ici bien plus fun et intuitive grâce à l'écran tactile.

Cette jouabilité tactile est mise à rude épreuve aux travers de divers défis et épreuves, jamais insurmontables mais toujours très amusants. Que les hardcores gamers passent leur chemin, on est très loin de la difficulté d'un Oracle of Ages ou d'un Majora's Mask. Nintendo a clairement misé sur le fun et l'amusement afin que le joueur prenne un maximum de plaisir sans se prendre la tête pendant des heures sur un casse tête. Personnellement, c'est cet attrait qui m'a clairement fait apprécier cet épisode, ne disposant plus actuellement d'autant de temps que dans ma jeunesse (snif!) et préférant m'amuser pendant 20 minutes plutôt que de réfléchir pendant 35 minutes pour parvenir à un même résultat : avancer dans le jeu.

Techniquement, on a droit à une 3D de DS plutôt bien maîtrisée, même si certains cracheront allégrement sur le design SD de cette série. Pourtant l'ensemble reste cohérent de bout et bout, le tout au service d'un scénario toujours aussi banal pour la série mais assez agréable pour être suivi. L'ambiance sonore est typique de la série bien que les musique ne soient pas les meilleures que j'ai entendu pour un Zelda (haaa, les musiques d'Ocarina of Time...).

En terme de durée de vie, comme dit plus haut, le jeu est loin d'être difficile et se finit assez rapidement si vous y passez 4 heures de jeu dessus par jour. Perso j'ai joué la carte des prolongations en étalant mes séances de jeu sur des périodes plus courtes afin d'apprécier plus longtemps l'ensemble. Il y a peu de quêtes annexes (toujours les cartes aux trésors mais plus de quart de coeur...) mais la quête principale est vraiment complète et est toujours pontuée par des défis ingénieux et variés.

Donc, voilà encore un Zelda qui apporte son lot de nouveautés et de fun à une série toujours au sommet de sa forme. Que l'on soit fan ou néophyte, chacun y trouve son compte, du moment que l'on arrive à en apprécier le contenu à sa juste valeure. Un Zelda qui, je l'espère, restera dans les annales.