Un jeu Legend of Zelda, ça a toujours été du tout bon ou presque. Phantom Hourglass n'y fait pas exception... si on ne le considère pas comme partie d'une grande série. Je ne veux pas dire par là qu'il est moins bon que ses prédécesseurs. Mais passons plutôt au test, pour que vous compreniez de quoi je parle.
L'histoire commence lorsqu'un mystérieux navire fantôme enlève Tetra. Link part alors la sauver, et nous voici en route pour de nouvelles aventures. Alors tout d'abord, TLOZ Phantom Hourglass est beau. Les graphismes sont une parfaite alchimie des anciens épisodes portables et du design Wind Waker. On retrouve sur les visages la même expressivité qui avait fait le charme de ce dernier, c'est un point indéniablement fort.
Côté gameplay, l'utilisation de l'écran tactile est réellement parfaite. On ne fait jamais une action que l'on aurait pas voulu, ce qui m'a étonné ! Link est très maniable, très vite. Et faire le rapprochement entre le stylet et l'habituelle fée du jeu, c'est un sacré coup ! Bravo sur ce point. On regrettera simplement une utilisation si ponctuelle du micro qu'il fait l'effet d'une mauvaise QTE dans un mauvais jeu, et qui peut nous bloquer pendant 5 bonnes minutes, car on n'y pense pas !
Mais la bande-son et le background sont clairement à la traîne. On retrouve de purs recyclages de thèmes de Wind Waker et des morceaux aux boucles incroyablement courtes. La qualité son de la DS n'enjolive pas les choses ! Il y a peu de travail d'ambiance, bref, j'ai été vraiment déçu. Les morceaux inédits souffrent de clichés d'harmonie et d'orchestration, c'est dommage. Le background est sans saveur : il n'apporte rien à Wind Waker et se contente d'en distiller les points les plus importants.
Pour être clair, Phantom Hourglass est un excellent jeu, mais qui laisse un sentiment de déjà-vu lorsqu'on a joué à Wind Waker. Les développeurs ont ici opté pour une facilité qui ne fait pas honneur à la série. C'est pourquoi je lui retire quelques points.