Après avoir regardé (et adoré) l'anime, je me suis laissé tenter par le support papier. Grand bien m'en a pris, car même si les deux versions sont très proches au niveau des gags et du scénario, chacune présente des avantages particuliers: le principal atout du manga étant sans aucun doute qu'on peut lire les strips de quatre cases à son rythme, et ainsi saisir plus facilement les finesses de l'humour assez particulier de la série.
Il est vrai que l'anime comme le manga suivent exactement le même déroulement chronologique, mais quel bonheur de retrouver ces personnages tous plus attachants les uns que les autres, surtout qu'étant donné la densité de l'anime, pas mal de sketchs m'étaient sortis de l'esprit.
Le graphisme est assez épuré, et l'on voit que l'auteur n'a pas cherché la qualité graphique de certaines productions actuelles, préférant aller direct à l'essentiel, à savoir l'humour, encore et toujours, avec également de la tendresse et des sentiments de temps à autre.
En conclusion, ce manga est un très bon investissement, parfait pour se détendre et rire un bon coup. Ce texte est assez court, mais j'avais déjà souligné la plupart des points importants lors de ma critique sur l'anime, qu'on retrouve sans peine sur le papier.
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Infos sur le manga
Azumanga Daioh
À Tokyo, plusieurs jeunes filles rentrent au lycée, parmi elles et dans la même classe, on retrouve : Chiyo, une petite surdouée de 10 ans qui pleure souvent ; Sakaki, une grande taciturne qui cache son attirance pour tout ce qui est mignon ; Tomo, jeune fille énergique qui prend tout avec entrain et exagération ; Yomi, la souffre-douleur de Tomo et obsédée par son poids ; ainsi que Osaka, tout le temps très à côté de la plaque. Tous ces "cas" seront sous la responsabilité de leur prof d'anglais, Yukari Tanizaki, qui n'est pas non plus un professeur très conventionnel. On va suivre tout ce petit monde pendant leurs vies quotidiennes et leurs trois ans au lycée, au travers de situations toutes plus folkloriques les unes que les autres.