Ne pas pouvoir s'arrêter de lire, y penser constamment, être prêt à lire de nombreux chapitres en anglais (même si je le comprends bien, j'avais jamais eu cette démarche), tels sont les ressentis, les émotions, et les envies que m'ont procurés Coq de Combat.
Un manga d'une rare violence, aussi bien physique que psychologique, mais qui, de mon point de vue, ne m'a pas choquée. Au contraire, elle pousse à réfléchir, et à chercher les sens de cette débauche d'énergie et de négativité. Qui aurait cru que sous ses abords de mangas de combat ultra violent, la réflexion soit néanmoins présente ?
Les nombreuses techniques de combats présentées sont toutes intéressantes, et donne un côté "quête" et "montée en puissance" du héros. Cependant, cette montée en puissance ne se fait pas sans heurts, sans larmes, sans sang versé, et sans dommages psychologiques. C'est tout l'intérêt du héros de l'histoire, un jeune homme détestable, que l'on voudrait détester, et que l'on fini par respecter.
Je ne saurais que trop vous conseiller cette oeuvre, même si elle s'adresse à un public adulte, car elle offre des dessins fabuleux, couplés à une histoire intéressante, et, surtout, qui offre de manière inattendue, de nombreuses questions et prises de conscience.
Si la violence est un art, Coq de Combat en serait sa Joconde, avec tous les mystères qui l'entoure.