Raté, voilà le seul mot qui me vient à l'esprit pour ce manga qui ressemble plus à un gigantesque foutage de gueule.

En premier lieu, il faut avouer que le style ne s'adresse pas au plus de 15 ans. Des blagues mauvaises, des dessins de gamin, une histoire vraiment simplette, ça donne pas envie. Je confesse néanmoins avoir terminé les 15 tomes assez rapidement car je voulais en finir le plus vite possible mais surtout parce qu'il n'y a pas ou peu de dialogues. J'aime surtout les événements qui s'enchainent avec improbabilité. En 5 jours, nos gentils héros combattent, s'entrainent, tout ça sans se reposer. C'est fort non ? Sans parler du classique gosse de 12 ans, doté du Q.I. d'une huitre, qui devient le héros de tout un peuple. Le ridicule ne tue pas et heureusement ^^.

Mais ce que j'ai franchement détesté, c'est le manque de sérieux de l'auteur. En effet, l'auteur de Flame of Recca a repris les mêmes personnages, sans même prendre le soin de les changer. Je n'ai vu dans Mär qu'un mauvais copié-collé pour enfant, en inversant tout de même les rôles, mais gardant les coiffures et les mimiques. Les têtes de gentil restent des gentils mais pour le reste, j'en suis encore baba. Le seul personnage original, Jack, ne ressemble à rien d'humain.

Ginta est énervant au possible, avec sa belle morale de conte de fée et son côté héros de bazar. Son arme lui correspond bien, tout aussi ridicule. Je pourrais faire une longue listes des personnages mais je finirais par dire la même chose : navrants. Bon, j'avoue que seule Dorothy m'a plu. Son passé en fait quelqu'un de mystérieux, je ne dirais pas complexe mais presque. Tantôt folle, tantôt sérieuse et attachante.

Pour le dessin, c'est la 1ère fois que je vois un auteur régresser. La philosophie de Flame of Recca n'est pas développée pour un sou mais le dessin y était au moins correct alors que là, c'est vraiment n'importe quoi. Ginta mesure 1m10, 1m30 avec la mèche. Un grand n'importe quoi.

Ce n'est pas une déception car je n'en attendait rien mais là, c'est grandiose ^^. Il faut lire des merdes pour apprécier les chefs d'œuvre. Et bien, avec Mär, j'ai de quoi voir une centaine de bons mangas. Je mets 2 car ça a eu le mérite de me faire rire ^^.