J'ai eu la chance de lire cette fin dans la foulée. Ainsi, mon attente n'a pas été aussi forte que les fans de la première heure, et je m'attendais à un dénouement tout bête des fils de l'histoire qui semblaient pourtant inextricables. Après le coup du nœud coulant, l'auteur nous présente une simple pelote de laine et nous dit : "eh bien, voilà, c'était ça le truc..."
Alors, que certains se soient sentis volés comme dans un bois, je le comprends parfaitement.
"I say it’s fine, I say it’s good
Everybody says it’s just like Robin Hood"
Parce que le maître Urasawa, il s'est servi de la technique du "détail qui tue", celui que vous avez eu sous le nez dès le début et qu'à force, vous aviez oublié dans un coin... au même titre que les personnages. Donc en fait, on se sent un peu comme une marionnette. Maniée avec talent et passion, ceci dit.
Rien n'est bâclé, tout reste anti-cliché. Une conclusion qui ne soit ni abrupte ni cul-cul, c'est déjà pas mal, non ?
Comme dit l'adage, "toute bonne chose a une fin".
"Everybody says it’s just like Rock’n’Roll !"