Shonan Junai Gumi : OnibakuCombi Le Démon-Explosif
Faut garder en tête, dès le début de la lecture de ce manga, que ce dernier retrace le vécu de notre cher Onizuka avant qu'il ne devienne ce que nous connaissons aujourd'hui. Beaucoup d'éléments avaient déjà été évoqué de manière superficielle dans le manga GTO (et même l'anime). Et la série tient ici lieu d'explication, dans une succession de situations loufoques, ou sanglantes, dans le style tranche de vie.
Le Chara design est faussement vieillot voire un peu abusé, pour accentuer le manque de sérieux par rapport a l'âge adulte. On retrouve tous les plans foireux que l'OnibakuCombi a pu mettre en place pour pouvoir perdre sa virginité (mention spéciale au préservatif périmé dans le portefeuille d'Onizuka qui attend toujours sa première utilisation). Autant dire que la chance ne lui a pas toujours sourit. La manga est léger et violent au début. Du shonen, du bon, du vrai, avec ses interventions musclées qui donnent des frissons et ses phrases cultes de yankee (notamment la réplique "Kesta ? t'es pas jouasse ?!?" d'Onizuka). Mais le scénario se révèle plus profond avec cette guerre de lycée qui dégénère et empiète sur l'amour naissant de Ryuji Danma.
La suite est une démonstration de force, d'influence, d’héroïsme, d'humiliation, de yakuza, le tout sur fond de sujet parfois très actuels comme la drogue, la délinquance, la violence, l'influence, les guerres de territoires propres à la culture collégienne nippone, les relations amoureuses, le Sida, le trafic d'organes et j'en passe.
Bref, de pur moment de rires et de drames, appréciés jusqu'à la dernière page. Des risques, des rires et des larmes qui rappellent à tout un chacun une chose essentielle :
On est jeune qu'une fois.