Je trouve que ce titre constitue à lui seul un argument de vente implacable, mais un persistant petit message d'avertissement rouge m'intime d'atteindre les mille caractères réglementaires.
[dub="Duna, qui aime écrire"]Ikuze ttebayo ![/dub]
[sub="Duna, qui a la flemme"]Mendo kuse...[/sub]
Le dessin de Tomo-chan wa onnanoko est minimaliste et plutôt grossier par rapport aux débauches visuelles auxquelles a pu s'accoutumer la portion la plus élitiste - ou non - du public otaku.
L'histoire gravite autour de trois puis quatre protagonistes, peut-être une douzaine de silhouettes et figurants. Sans compter que ces personnages sont des caricatures : le couple tsundere composé de l'amoureuse rouquine et garçon manqué aussi badass que timide, le bogoss gentleman brun et viril qui les fait toutes tomber (presque) sans s'en rendre compte, la beauté froide brune et kuudere, et enfin la mixed-blood blonde faussement cruche à tendance peluche mais carrément yandere. Sans oublier quelques équations sentimentales.
Rassurez-vous, tout ceci n'était aucunement un spoil. Juste une accroche, afin de retenir désespérément le lecteur qui, à ce stade, peut légitimement se dire : Okayyy, ce genre de délire je l'ai lu et vu sous toutes ses formes, à en ger...gamberger, même, NEXT.
ERREUR, mon cher docteur What's On !
Connais-tu ces fins de journées de cours/boulot/recherche des précédents/glandouille un peu moroses ? Hop, hop, hop, une seule réponse possible, et c'est OUI. On en a tous.
V'là la came et la posologie que je te propose. Un petit strip ou deux à grignoter avec une bière et des chips / un hojicha et un onigiri / un verre d'eau et du chocolat / une tisane et de l'air / comme tu veux ça se marie avec tout et même avec rien, sauf la déprime, parce qu'il est en soi un antidépresseur sans additifs mais addictif - ne pas dépasser les doses prescrites sous peine de le regretter ultérieurement.
Des gags que tu n'attends pas, tellement l'auteur(e) joue et se joue des clichés, tellement il en rajoute et pourtant, ça marche. Et il s'améliore de page en page, pour ne rien gâcher. Oui bon, ça n'est pas NON PLUS du Gintama, hein, je vais pas non plus te vendre une Ferrari™ et te refiler une Lamborghini™. Wait ? Nan, je rigole, un outsider aussi génial que ça, n'existe qu'au cinéma ou dans les mangas. O.K., O.K., j'arrête avec la pub outrancière, quasiment mensongère, à ce niveau-là.
Bref. J'ai mis 777 dans le titre, non seulement parce que ça tape dans l’œil et que ça fait pachinko/machine à sous de Pokémon™, mais aussi parce qu'à partir du centième comic strip environ, je n'en ai pas lu un seul sans me marrer.
Et pour tous ces déclenchements de lymphocytes Natural Killer, je mets la note maximale. Même si on aurait voulu un chapitre 872, même si ce choix de fin est tout-à-fait exhonorable. Allez, repose-toi bien les méninges et le poignet, cher(e) auteur(e), mais c'est bien mérité, MERCI à toi. Sache seulement que mes zygomatiques vont s'empâter.
[edit] 82 chapitres de rab. Merci. De bons cliffhangers et une forme de fan-service spécifique à Tomo-chan. Ce fut un pur bonheur.