Cette critique se basera uniquement sur les 11 premiers chapitres que j'ai pu lire. (A l'heure où j'en suis, il doit y avoir environ 24-25 chapitre sortis)
Alors que dire ? Le style graphique reste le même et est inchangé malgré 7 ans d'arrêt entre les deux séries. Ainsi, nous ne sommes pas du tout dépaysés après la fin du Violinist of Hameln et le début de Shchelkunchik. Mais ce la ne concerne pas que le graphisme mais aussi le genre de l'histoire ! Ainsi, dès le premier chapitre, nous sommes dans le bain. Nageant entre le sérieux et le comique, Shchelkunchik suit la lignée de son grand frère : Nous faire rire tout en nous disant de rester sur nos gardes, nous ne sommes jamais à l'abri de quelque chose de bien plus noir et ténébreux.
Les premières questions arrivent même dès le cinquième chapitre, lorsque l'on apprend que Clarinet semble inquiet au sujet de Shchel et de sa magie qui le lie à Piroro. Ainsi, dès le départ et le premier tome, notre jeune héros sera donc surveillé d'assez près par rapport à ses origines. De l'autre côté, on peut regretter le fait que certains personnages ressemblent aux anciens héros et antagonistes du Violinist of Hameln. Je citerais le cas de Great qui ressemble à Hamel et de Lute qui ressemble à... Lute. (Mais ce n'est pas le même personnage)
Néanmoins, en conclusion, je signalerais que Shchelkunchik est comme son grand frère à l'heure actuelle : Un merveilleux manga qui ne demande qu'à être lu si on fait abstraction du graphisme triangulaire des personnages mais là encore... Ca serait se plaindre pour se plaindre ! (Car les graphismes sont déroutants sans être rebutants. Il faut simplement s'adapter)