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2011, l’année de la crise

Publié le 20/02/2012 par dans Editos - 21 commentaires

Chez AK, nous avons un sens aigu civisme. En ces temps de grand froid et pour éviter que des millions de visiteurs ne provoquent un blackout, nous avons repoussé cet article tant attendu. Nous pensons à nos concitoyens qui ont bien besoin de se chauffer et les pelouses qu’il faut dégeler. C’est bien cet accomplissement d’un devoir patriotique qui explique notre retard et non la procrastionation, n’écoutez donc pas notre opposition à bout de souffle.

Marronnier oblige, le staff AK s’est donc penché sur l’année 2011 côté court avec les mangas et côté jardin avec les séries et films d’animation.

Le bilan de Radical Ed Le bilan de Spinster Le bilan de ShiroiRyu
Le bilan de Kuchiki Byakuya Le bilan de Deluxe Fan Le bilan d’Afloplouf

Radical « le Rouge » Ed

En route pour le traditionnel bilan annuel. Donc, que dire de l’année 2011 ? Elle ne fut pas particulièrement remarquable mais j’ai quand même trouvé de nombreux animes satisfaisants, notamment parmi les suites comme les saisons 2 de Kaiji, Baka to Test to Shokanjû ou la saison 3 de Natsume Yuujin-Cho… Toutefois, quand il s’agit de déterminer les animes de 2011 qui sortent du lot, il y a beaucoup moins de candidats et je n’en retiendrai que trois.

Afin de ménager le suspense commençons par les deux dauphins :

En tout premier lieu, Usagi Drop (« Un drôle de Père » dans la langue de Molière) qui a su me toucher à travers ses personnages attachants et les nombreuses scènes chaleureuses que le duo Rin/Daikichi arrive à créer. Cet anime n’est certes qu’une adaptation du manga et le mérite revient donc sûrement au manga d’origine, mais c’est une adaptation que j’ai trouvée réussie grâce à sa simplicité.

Ensuite, la série Steins;Gate a également réussi à me captiver, le voyage temporel étant un sujet que j’aime beaucoup. Je m’étais gardé cette série de côté et je n’ai pas été déçu. Bien que ce sujet ait déjà été maintes fois utilisé par la science fiction, la série comporte de nombreuses idées originales. Les personnages sont plutôt réussis et campent bien leur rôle, le côté harem n’étant pas encombrant comme dans un Chaos;HEAd. L’histoire est bien développée et bien que par moments cela puisse s’avérer répétitif – boucle temporelle oblige – je ne me suis pas ennuyé un seul instant. Enfin, le fanservice avec ses clins d’œil à Retour vers le Futur ne m’a pas laissé indifférent, nom de Zeus !

Et le grand vainqueur de cette année est, sans conteste, Hoshi o Ou Kodomo. Magnifique et magique à la fois, Makoto Shinkai réussi enfin à s’affirmer comme un réalisateur qui compte avec ce long métrage. Comme toujours, ses productions bénéficient d’une image sublime et d’une utilisation impressionnante des CG, mais sur ce film-ci l’animation n’est pas en reste et le dynamisme est permanent. Cependant, l’aspect le plus notable m’a semblé être son évolution au niveau de la réalisation et de l’écriture: les enchainements de scènes m’ont paru bien mieux maîtrisés que dans ses films précédents et il développe et exploite complètement un univers basé sur diverses mythologies. Pour faire court, ce film rivalise avec les meilleures productions du studio Ghibli.

Pour finir ce tour d’horizon de 2011, abordons les déceptions qui m’ont marqué cette année. Pour commencer, j’ai été déçu par la case noitaminA qui a certes proposé des animes originaux mais dont le format de 11 épisodes a fait plus de mal que de bien. Les séries Un-Go et C- Money of Soul and Possibility Control (ouf…), m’ont vraiment intéressé mais le format a bridé leur potentiel ou les scénaristes ne savent pas écrire pour ce format là. Dans tous les cas, ça m’a laissé un goût bien amer.

Et le meilleur pour la fin : je prends acte du « décès » du studio Manglobe qui a réussi à nous proposer Mashiro-Iro Symphony cet automne. Adaptation d’un obscur eroge (aspect qui n’est d’ailleurs pas assumé dans la série, le ecchi y étant minimal), elle débouche sur une histoire plate à en pleurer, des personnages stéréotypés et niais, etc… Au final, un navet de compétition que je n’aurai pas pris la peine d’évoquer si ce n’était pas emblématique de la déchéance de Manglobe.

RadicalEd

Spinster Gonzales

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. En 2010, j’ai suivi je ne sais plus combien de séries, qu’elles soient animé ou sur papier, alors que 2011 fut pour moi une traversé du désert. Outre l’annonce du retour d’Higurashi no Naku Koro Ni pour les dix ans de la franchise et l’acquisition de Judge, le nouveau manga de Tonogai Yoshiki, par Ki-oon, aucune sortie n’a réussi à vraiment attirer ma curiosité.

Gardons le meilleur pour la fin et commençons par Higurashi no Naku Koro Ni Kira (HK) qui fut vécu pour moi comme une véritable trahison de la part des studios Deen. Eux qui ont produit de grands animes comme Ranma 1/2, La fille des enfers ou encore Kenshin, Deen nous sert une série entièrement dédiée au fan-service et aux frustrés sexuels. Oui, vous avez bien lu. Pour moi, HK n’est même pas digne d’avoir mobilisé tant de personnes autour d’un produit suintant l’argent facile. La série, au départ sombre et torturée, a perdu tout ce qui a déclenché chez moi cette flamme d’admiration pour devenir un produit mal animé où tout est prétexte à dévoiler les formes des héroïnes. Les histoires, indépendante au fil des épisodes, ne volent pas plus haut qu’un taupiqueur qui apprend Vol. Le pire dans tout ça, c’est que Deen n’a même pas respecté ce qui s’est passé dans les trois saisons précédentes ! Comme si nous nous trouvions dans un univers parallèle où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde il est en maillot de bain difforme… Même si vous ne connaissez pas la franchise et qu’elle ne vous intéresse pas, allez comparer le premier opening de la série et celui de Kira… ça fait peur hein ? La musique stressante et énigmatique de Eiko Shimamiya est remplacée par une musique niaise d’une idole quelconque qu’on oubliera la semaine prochaine. Et le cauchemar continue car deux autres OAV sont encore prévus ! Mais ne comptez pas sur moi pour voir ça. Autant rester seul avec Pedobear dans une cabane pendant des années que de voir mon anime préféré aux mains des voleurs de rêves que sont devenus les dirigeants de Deen.

Après deux sacrifices de vierges au dieu du bon goût, revenons à ce qui reste une bonne série horrifique : Judge. Comme sa grande soeur, Doubt, Judge nous plonge dans un huit-clos stressant où les victimes sont manipulées par un tiers. Allant plus loin dans la politique incorrecte de Doubt, là ce sont les victimes elles-mêmes, qui ne se connaissent pas, qui décident du prochain mort. Au personnage optimiste voulant sauver tout le monde s’opposent divers profils comme le calculateur, qui fera tout pour sauver sa propre peau ou encore le confus, qui n’a toujours pas trop compris  ce qui se passe. Judge dépeint les divers portraits assez efficacement même s’il est regrettable qu’au bout de trois tomes, l’histoire n’avance pas plus vite et les caractères des personnages restent assez stéréotypés, même si l’action, elle, est assez rythmée entre les débats inter-clans ou les stratégies du groupe minoritaire. Le dessin est au même niveau que Doubt, c’est à dire soigné, et l’auteure a réussi à corriger un défaut que je trouvais assez désagréable : cette étrange qu’en trois cases, on passe d’une action longue à une autre sans trop de cohérence… Bref, j’attends avec impatience la venue du dernier tome !

En conclusion, je n’ai pas vu passer 2011 à travers deux extrêmes. Un anime qui me fait très peur quant à l’avenir de l’animation japonaise et un manga qui me fait garder l’espoir quant à cette industrie… A l’an prochain !

Spinster

ShiroiRyu, l’ami des Patapons tout ronds

2010 est terminé, il est temps alors de faire le bil … Hein ? Quoi ? 2011 ? Oh … Soit. L’année importe peu puisqu’elles se ressemblent toutes. Nous avons le droit à des séries à rallonge, des séries pour les pervers en manque de petites culottes,  ceux qui se prennent pour des otakus trop stylés parce qu’ils regardent un semblant de parodie de magical girl, bref … on pourrait faire une liste très longue mais je suis quelqu’un de bien sympathique et j’ai donc décidé de vous donner la mienne en commençant par l’animé qui m’a le plus marqué cet année.

Cardfight!! Vanguard est un Yu-Gi-Oh-like. Dit de cette façon, on pourrait tout de suite croire que j’estime que Cardfight!! Vanguard est un sous-Yu-Gi-Oh mais ce n’est guère le cas ! Loin de là même ! Contrairement aux apparences, cet animé fut bien plus appréciable que l’on pourrait le croire. Pourtant, l’idée de départ était tout ce qu’il y a de plus basique : un lycéen qui débute dans le jeu de cartes nommé Vanguard, un rival assez classe, une carte maîtresse, bref, tout ce qu’il faut pour jeter cet animé dès les premiers épisodes. Mais voilà, Aichi, le héros, n’est pas n’importe quel héros de shônen basique d’une série à rallonge faite pour promouvoir des goodies dont la série est issue. Aichi, lui, il perd, il perd même un peu trop souvent. Mais alors pourquoi le suivre ? Tout simplement car il ne fait pas que perdre, bien entendu, mais aussi parce que son évolution fut des plus intéressantes à suivre. A partir d’un certain moment, lorsqu’il commence à entendre les paroles issues de ces cartes (ce qui fait un peu penser à Yu-Gi-Oh encore une fois), on aurait pu croire qu’il a perdu son originalité acquise au fil des épisodes. Mais ce n’est pas le cas, ce fameux don que possède notre héros l’invitera peu à peu à sombrer vers le côté « obscur » des cartes. Finie la gentillesse, bonjour l’ironie et les mots qui font mouche ! Il est bien rare de voir que l’on peut faire quelque chose d’original par rapport à une base tout ce qu’il y a de plus commune. L’animé a tellement bien marché qu’à la place des 65 épisodes prévus, une seconde saison a déjà été annoncée ! Il ne manque plus qu’à avoir les cartes en France, sachant que cela est déjà le cas aux Etat-Unis. PS : Kourin est trop belle. (*fin du message subliminal*)

Mais voilà, 2011 ne se résume pas qu’à jouer des cartes, et heureusement, d’autres séries ont aussi un peu de grâce à mes yeux en commençant par Yu-Gi-Oh ZEXAL ! … … … Ben quoi ? Pas de ma faute si j’ai toujours été un « joueur » dans l’âme. Car oui, après la fin de Yu-Gi-Oh 5D’s, il ne fallait pas croire que l’entité allait s’arrêter en si bon chemin. Qui dit nouvelle série dit aussi nouvelles « compétences » de cartes. Et ici, les monstres sont des XYZ. Cela consiste à faire fusionner deux cartes ou plus au même nombre d’étoiles pour avoir un monstre du même nombre d’étoiles mais avec des capacités surpuissantes utilisant les monstres qui ont servi à la fusion comme « munitions ». Bref, que du bonheur car le héros est tête brûlée et un peu loser sur les bords. Je crois que je dois apprécier les héros qui perdent un peu trop souvent, ça me semble plus réaliste. Mais Yu-Gi-Oh ZEXAL, c’est aussi l’apparition de Gagaga Girl, la « réplique » récente de la plus belle carte du jeu : Black Magician Girl ! Bref, cette série, elle aussi, vaut le coup d’œil car de toute façon, difficile d’ignorer son existence puisqu’elle sera présente pour plusieurs années.

Maintenant, place à un peu de comédie sous forme d’une adaptation d’un Yonkoma  et de ce côté, j’ai été aussi plutôt bien servir. Nichijou, bien qu’aux graphismes un peu primaire, avait des personnages haut en couleurs et majoritairement appréciables. Même si je ne suis pas un lolicon, notre petite scientifique accompagnée de son chat qui parle ont eu raison de moi. Et dire qu’au départ, la seule chose qui m’a intéressé, ce fut l’opening chanté par Hyadain, une personne dont j’apprécie beaucoup le travail sur les remakes de nombreuses musiques de jeux vidéo. Mais voilà dans le style comique, il n’y a pas que les tranches de vie qui m’ont marqué mais aussi les tranches de lard ! Et dès qu’il s’agit de parler de nourriture, les héros de Ben-To sont prêts à tout pour l’obtenir deux fois moins cher, quitte à se battre ! Derrière ce résumé un peu bref et confus se trouve un animé tiré d’un light novel qui fut plus que plaisant. Malgré les personnages qui peuvent paraître génétiques, leurs raisons pour se battre, l’exagération et tout ce qui tourne autour fait que cette série fut une belle réussite à mes yeux après la fin de Nichijou.

Et pour terminer, le dernier mais pas le moindre : Tiger & Bunny ! Autant dire, j’étais réticent, très réticent, l’affiche de Sunrise me faisait penser à deux Gundam des plus laids et au final, j’ai eu affaire à une histoire plutôt intéressante mais surtout à un personnage plus que charismatique sous le pseudonyme de Tiger. Comme quoi il ne suffit pas d’avoir une belle gueule de bishônen pour être classe, Tiger nous le montrant parfaitement.  J’aurais voulu terminer par le film de Sora no Otoshimono, retranscrivant au cinéma l’un voire l’arc le plus triste du manga. Néanmoins, il me faut attendre les sorties en DVD/Blu-Ray sortant en début d’année 2012 pour le voir. Vous connaissez donc l’un des animés qui sera dans le bilan de l’année prochaine !

ShiroiRyu

Kuchiki Byakuya, le chevalier de la BDD

2011 s’en va, une autre année arrive. Comme tous les ans en fait. Mais cela permet l’heure des bilans, toujours plaisante.

2012 oblige, commençons par la fin du monde et Hotel. Boichi signe là une œuvre tout à fait en rapport avec l’année qui vient de commencer et l’angoisse qui en découle. Plus qu’un simple one-shot, il s’agit de cinq histoires regroupées dans un même volume. Il serait facile de les voir comme indépendantes mais ce n’est pas vraiment le cas. D’abord à cause de l’axe temporel. Plus on avance dans le volume, plus les années défilent. Avec une petite subtilité : la première histoire qui s’étale sur la durée et englobe donc toutes les autres. Ces cinq histoires ne sont pas vues comme des manières de détruire le monde mais plutôt comme des pièces d’une même catastrophe. Chacune complétant la précédente dans la décomposition de la Terre. Et pas seulement pour le côté « matériel ». Il y a certes la perte de ressources naturelles, thème central de ce one-shot, mais on voit également la perte des valeurs et par extension, celle de l’espoir. Paradoxalement, Hotel n’est pas si noir. Il y a même un peu d’humour, comme pour minimiser cette fin du monde grandissante. Ou plutôt, oublier le côté dramatique de ce qui se joue tous les jours car les thèmes sont très actuels et pourraient survenir à n’importe quel moment. Etrangement, on ressort de cette lecture avec de l’espoir car ce que Boichi montre, c’est que rien n’est écrit et que si l’Homme parvient à dominer ses mauvais penchants (par exemple, chasser un animal jusqu’à le pousser à l’anéantissement), la Terre peut encore être sauver. Cette idée est résumée dans la première histoire, à la fois triste (un monde à l’agonie, vu par un être artificiel) et pleine d’espoir (car malgré les obstacles, la vie reprend ses droits). Hotel est un one-shot à découvrir.

Passons maintenant dans les méandres de l’esprit humain. La noirceur la plus totale pour être plus exact. Vous avez deviné, je parle bien d’Hideout. Véritable descente aux enfers d’un homme dont la vie a basculé. Hideout est noir, sadique, cruel et terrifiant à bien des égards. Seiichi est un homme apparemment sans histoire, jusqu’à ce que son enfant se tue accidentellement. Et de là naîtra un monstre endormi. Dans ce one-shot, il n’y a pas de héros. Chacun des personnages a quelque chose à se reprocher et contribue à réveiller le monstre. D’abord une épouse superficielle et aveugle, qui enfonce son mari, sans tenir compte de ses propres responsabilités. Pire, elle est prête à vendre son corps au Diable pour assouvir ses envies. Ensuite des beaux-parents sans compassion et tout aussi durs que leur fille. On pourrait facilement comprendre le héros sauf qu’il apparaît clair que le mal qui habitait Seiichi était là depuis longtemps et qu’il attendait le moment où il pourrait se libérer des chaînes imposées par la société nippone. À partir de là, commence une descente aux enfers, plus ou moins volontaire. À tel point qu’on se demande tout le temps si la grotte existe réellement ou si elle n’est pas simplement la métaphore morbide de l’état d’esprit du personnage principal. Et c’est sur ce point que Masasumi Kakizaki réussit un coup de maître car les deux visions sont tout aussi crédibles l’une que l’autre. Réalité ou cauchemar ? Qu’importe. Là encore, one-shot de grande qualité à lire de tout urgence, entre Hostel et Saw.

Pour terminer, j’apporterai un peu de douceur (enfin, façon de parler). Je parlerai d’un shojo : Maid Sama, une fois n’est pas coutume. On est loin de l’histoire d’amour assommante et niaise, entre deux lycéens boutonneux, complètement débiles et ignares. Lui, Takumi Usui, est un beau gosse, il le sait, tout le monde le sait. Sauf qu’il s’en fiche. Aucune fille ne trouve grâce à ses yeux, excepté la virile Misaki Ayuzawa. Plus qu’une histoire d’amour, il s’agit plutôt d’un rapport de force, entre deux adolescents qui n’ont pas la même conception de la vie que les autres. Ils n’accordent aucune importance à l’amour et vivent un peu dans leur bulle. Lui parce qu’il s’ennuie, elle parce qu’elle prend son travail de présidente très au sérieux. Tout les oppose mais Usui est curieux de voir Ayuzawa mettre des raclées aux garçons et elle cherche à savoir qui est vraiment ce garçon qui échappe totalement à son contrôle. Cela donne lieu à des situations comiques, presque surréalistes parfois, mais délicieuses à lire. Oui, Maid-Sama se lit comme une comédie car même les sentiments naissants entre eux ne sont que des raisons à d’autres histoires drôles. J’ai hâte de lire la suite car de nouveaux éléments relancent le scénario et peuvent nous emmener sur une nouvelle voie.

De bonnes trouvailles en 2011 et que 2012 semble suivre puisqu’elle sera apparemment l’année des seinen. On croise les doigts.

Kuchiki Byakuya

Deluxe Fan Redux

2011 fut une année noire pour le peuple japonais. Entre crise économique et désastre écologique, rien n’a été épargné à l’archipel nippon. La japanimation reflète-t-elle cette morosité ? C’est l’heure des bilans.

Pour ma part cette année fut riche, en termes de séries vues tout du moins. Car malheureusement, la production s’avère de plus en plus inégale. Sur la bonne centaine d’animes produits cette année, on distingue clairement deux catégories : d’un côté on trouve les blockbusters qui concentrent staff prestigieux, studios expérimentés et gros moyens, et de l’autre on a toute une masse de petites séries, peu ambitieuses et souvent médiocres. Mais même dans la première catégorie – la seule dont je parlerai ici, il faut séparer les animes qui apportent vraiment quelque chose et ceux qui proposent sans aboutir.

Le premier vrai bon anime de cette année est sans doute Mahô Shôjo Madoka Magica. Cet anime se définit comme un magical-girl dont il reprend tous les codes, mais y superpose une ambiance dark très étudiée. Intense et audacieux, cet anime n’est pas sans défauts mais mérite amplement son succès, qui se confirmera peut-être au cinéma. On passe ensuite aux choses sérieuses avec Steins;Gate. La mention « adapté d’un visual novel » peut faire peur, mais cet anime convainc avec son scénario de SF accrocheur, sa galerie de personnages attachants et son humour geek très efficace. Je recommande.
On poursuit avec Nichijou, dernière production du célèbre studio KyoAni. Bien que démarrant sur un pitch convenu – quatre lycéennes qui  vivent leur vie, cet anime surprend par sa direction artistique superbe, sa réalisation sans faille et ses nombreuses idées de mise en scène.

Puis vient Mawaru Penguindrum, réalisé par K. Ikuhara (Utena, Sailor Moon) et le très actif studio Brain’s Base. Très sophistiquée et stylisée, cette série qui court loin des sentiers battus sélectionne sûrement trop son public, mais s’impose comme une référence durable de la japanime post-moderne et symboliste. La fin d’année a vu démarrer quelques autres séries sympathiques quoique techniquement pas au niveau, je pense notamment au nouveau Gundam AGE coproduit avec Level-5 ou encore à Persona 4 The Animation, adaptation du jeu éponyme.

L’année fut aussi riche en longs-métrages de qualité. J’en ai vu trop peu, mais je peux recommander sans problème Redline de Takeshi Koike et La Colline aux coquelicots du studio Ghibli, deux œuvres aux antipodes l’une de l’autre mais réussies chacune dans leur genre.

Bien d’autres animes sont regardables, mais contiennent trop de défauts pour s’imposer. C’est particulièrement vrai avec les animes de la case Noitamina qui s’est définitivement imposée comme une usine à gâcher des séries. Avec le fiasco de Fractale, le naufrage de C-The money of Soul, le bide de Hourou Musuko et l’échec de Guilty Crown entres autres, je crois qu’il est temps d’arrêter les frais pour Fuji TV.

L’année 2011 n’a commencé à fournir de bons animes qu’au bout de plusieurs mois, et s’est finalement terminée sur une assez bonne note. J’espère de tout cœur qu’il en sera de même pour 2012, afin que nous ne regrettions rien avant la fin du monde.

Deluxe Fan

Afloplouf le beau gosse

L’animation en 2011 me laisse une impression mitigée. De solides divertissements qui risquent cependant d’être malheureusement oubliés et beaucoup de déceptions mais aussi de véritables bijoux qui brilleront longtemps dans le cœur des fans.

Ne faisons pas durer le faux suspense, je commence par le joyau de la couronne qui aura fait couler beaucoup d’encre : Mawaru Penguindrum. Kunihiko IKUHARA aura presque criminellement laissé des éléments importants de côté et parfois forcé au-delà du raisonnable la corde dramatique mais cela n’est rien devant cette leçon magistrale. Empruntant à des genres éternels et les réinventant en même temps, cette série d’animation est traversée d’un vrai souffle tragique et ne saura laisser indifférents les spectateurs. Le destin, la famille : deux forces fondamentales contre lesquelles on ne peut lutter et pourtant les Takakura vont redéfinir ces deux notions séculaires dont on aurait pu penser avoir fait le tour. L’animation nous réserve encore des surprises.

Certaines surprises n’auront pas été aussi heureuses cette année. La case noitaminA brandit presque comme un étendard contre une certaine uniformisation d’une industrie en crise a eu l’air de rentrer dans le rang. A moins que Fuji TV n’ait fait le dos rond pour mieux rebondir en 2012 ? On retiendra malgré tout Usagi Drop. La tendresse maladroite de Daikichi et Rin toute mimie ne peuvent laisser personne indifférent. Cependant, en 2011, la case aura laissé passer une adaptation taillée pourtant pour elle. Chihayafuru n’avait peut-être pas sur le papier les arguments pour tirer son épingle du jeu mais la réalisation qui frise la perfection de Madhouse, des personnages vibrants de passion et des relations subtilement esquissées font définitivement pencher la balance en sa faveur.

2011 restera surtout dans ma mémoire comme l’année des longs métrages. Hoshi o Ou Kodomo – joliment traduit en « Voyage vers Agartha » chez nous – marquera à n’en pas manquer un tournant dans la carrière d’un réalisateur dont on peut plus seulement dire qu’il est prometteur. En tête de proue de la nouvelle vague, Makoto SHINKAI, en s’appuyant sur ses thèmes fétiches du voyage et de la solitude, s’est ouvert à un public plus large en s’appropriant une mythologie universelle. On le sent parfois un peu emprunté dans ses nouveaux habits un peu plus grands mais c’est une étape importante en tant qu’artiste. Il va être difficile d’attendre sa prochaine œuvre.

Les deux prochains films que je vais mettre en évidence n’ont pas été produits en 2011 mais ils sont sortis en France l’année dernière seulement. Deux films qu’on ne pourrait imaginer plus éloigner l’un de l’autre. Le premier est bien évidemment Redline. Son scénario minimaliste mais efficace n’a que pour seul prétexte de justifier une animation délirante qui rappelle, si besoin était, que les japonais sont encore les rois du monde de la technique. Toujours plus vite, toujours plus loin, toujours tout droit, les détours ne sauraient que nous ralentir. Impossible de ne pas sortir de la salle obscure sans une adrénaline prête à tout renverser. Virage à 180° pour le deuxième film qui est malheureusement passé plus inaperçu. Colorful a choisi un habillage très réaliste, aux couleurs ternes pour aborder avec justesse le mal-être adolescent. Une histoire triste qui garde quand même une véritable note d’espoir.

Pour ne pas se quitter sur une tonalité un peu dépressive, je vais nous souhaiter une année 2012 qui fête la fin du monde en beauté dans un grand fracas. 2012, une année qui sera jazzy ou ne sera pas.

Afloplouf

21 commentaires

1 Papimoule le 20/02/2012
Rah la vache... rien que de voir les titres que vous mettez au dessus du lot me rappel à quel point cette année c'était vraiment la dèche.
2 le-crepusculaire le 20/02/2012
Usagi Drop, c'est vrai qu'il avait l'air touchant... Il me tente bien en tout cas...
Si non je suis globalement d'accord sur ce derniers point de vu, quand tu dits que l'animation de l'année 2011... Il y a du très bon mais j'en retiens surtout le très mauvais, parce qu'on a bien été assommé de conneries bien niaise!
J'espère bien que de ce côté-là l'année 2012 nous proposera autres chose que ces quelques animes que j'essaye d'oublier...

Néanmoins pour rester moi aussi dans le positif, je parlerais de Anohana, qui commence à bien dater mais qui est tout de même un gros coup de coeur. Sans oublier certaines des choses que tu as déjà citer... ^^

Merci pour ce bilan!
Tiens, c'est quoi l'image sous mon bilan ? Oo
Je connais pas du tout.
4 Deluxe Fan le 20/02/2012
C'est Steins;Gate, Shiroi.
5 Genio le 21/02/2012
Mon best 3 pour 2011 :

1/Steins;gate
2/Mawaru Penguindrum
3/Ano Hana

L'année 2011, on sortait à peine de 2010 qui n'était pas une année des plus glorieuse niveau animation ! Celle-ci apportait avec elle une certaine "lueur d'espoir", lueur, qui, toute fois, n'a pas brillé bien fort. Enfin, il y a eu du bon comme du mauvais allez vous me dire !? Certes !
J'en retiens surtout Steins;Gate qui m'a scotché à ma chaise de bureau et Mahô Shôjo Madoka Magica dont l'ambiance DARK m'aura plu jusqu'à la toute fin et d'autres.
A côté de ça, certains animes m'auront soit fait pleurer d'horreur ou encore mourir de rire et je cite : Maken-Ki!, totalement abrutissant, ONKNZSJDN dont les designs sont à pleurer de rire, MDWNKS dont le niveau est abyssal et pour finir Mashiro-iro qui incite au suicide collectif tant l'ennui ressentit était grand.

Enfin bon ! Je n'en garde pas que du négatif tout de même, il y avait tout de même du bon pour rattraper (en partie) le négatif.
J'espère que 2012 nous apportera de bonnes choses ^^.

En tout cas, merci du bilan !
7 LordFay le 21/02/2012
C'est toujours un plaisir de retrouver ce genre de bilans où chacun donne un point de vue parfois complètement différent. Bon boulot pour cet article.

Je n'ai pas grand-chose à dire de 2011 en anime car je suis bien peu les animes récents... mais le peu que j'ai vu m'a convaincu : Redline (si on le compte comme 2011ique), Madoka qui est au moins tout à fait correct, Steins;gate comme une véritable leçon de suspens, excellent de bout en bout ; et puis Fate/Zero première partie, en tant que Type-Mooniste évidemment. (Le "dernier espoir de la licence Fate" ne semble pas avoir convaincu grand-monde, dommage :P)

"rien que de voir les titres que vous mettez au dessus du lot me rappel à quel point cette année c'était vraiment la dèche." -> j'aurais pas dit mieux :)

Ah au fait, Mawaru Penguidrum, la série qui devait parler pendant les 10 ans à venir...je constate qu'on est fin-Février et que déjà, plus personne n'en parle... ;)
9 Dareen le 24/02/2012
On retrouve la plupart des titres les plus mémoriaux de l'année, un plus pour Aflo qui n'oublie pas de citer Colorful ainsi que Shiroi défendant les bons animes pour enfants.

Cependant comme un peu partout sur le net, personne ne soutient Hourou Musuko et je le regrette. L'adaptation est pourtant excellente pour une histoire non-conventionnelle qui en plus d'émouvoir fait réfléchir.
10 daisuke01 le 24/02/2012
Pour RadicalEd, quand j'ai lue que son animé préféré de 2011 était Hoshi o Ou Kodomo, j'ai arrêter de lire la suite, cet un animé avec une histoire qui tient sur deux ligne et des personnages aussi intéressent que usop dans one piece, et quand je voie deluxe fan recommander redline, heureusement qu'il ne l'a pas citer au début de sa superbe critique.
La critique d'Afloplouf est la plus correct car il ne fait que donné des impression général sur ces deux animés, et non pas les glorifiés.

Wtf il y a un film sur sora no otoshimo, si ça ne retrace pas toute la série, je go le regarder.
11 RadicalEd le 25/02/2012
@LordFay: Fate/zero n'étant pas fini lors de l'écriture du bilan, cette série n'avait aucune chance d'y figurer. (Et j'ai bien peur que même finie, elle n'y aurait pas quand même figuré)

@Dareen: Il me semble qu'Allbrice voulait parler de Houro Musuko mais il n'a malheureusement pas eu le temps de rédiger son bilan.

@Daisuke01: C'est dommage que tu te sois arrêté là dans ta lecture. Nous avons, à l'évidence, des gouts complétement opposés, tu aurais donc découvert dans la suite du texte Mashiro-Iro Symphony qui aurait été susceptible de combler tes attentes les plus folles.
12 Dregastar le 26/02/2012
Très bon tir groupé que vos articles en UNE page qui claque. Bilan diversifié, lucide et sympathique. En tout cas, sur ce que moi j'ai vu et qui ma semblé tip-top je suis complètement daccord (Steins;gates, Chihayafuru, Redline, Coloful et Ben-To.). Pareils pour les p'tites déceptions pourtant pas si nulles ( Un-Go et d'autres.). Puis il y'a ceux que je n'ai pas vu et que je regrette ( Mahô Shôjo Madoka Magica, Usagi Drop, Hoshi o Ou Kodomo et la colline aux coquelicots...), mais rien n'est perdu. Les ratés j'en parle même pas, il y'en a eu.. (Boku wa Tomodachi ga Sukunai, par exemple).
Fate Zero manque à l'appel mais je comprend qu'il ne fasse pas l'unanimité ou même la majorité... Et pourtant...

Enfin bref, c'est la première année où je suis les sorties en cours de saisons. Mais je reconnais avoir eu l'impression que le ratio c'était, grosso modo, une bonne oeuvre sur une douzaine, si je voulais avoir du luxe ou du bon. Enfin +1 pour Shiroi qui pense aux enfants, +1 pour Kuchiki qui a eu un joli mot sur Hideout et Hotel. Je sais aussi que Judge a du level, bien que je ne l'ai pas lu.

Beau boulot, vous êtes un genre de Dream Team à vous six, mais il n’y a pas de beau gosse a part moi.^^ J'exagère pas, non! XD. Pourtant il manque Angel et d'autres, mais vous avez assurés. Merci, je suis persuadé que 2012 va nous donner notre compte et qu'on sera bien calé, j'espère...
13 Calbar le 28/02/2012
Chuis d'ac pour dire que le voyage vers Agartha est mauvais. Il est vraiment beau, mais le scénario est affreux. Jusqu'à la moitié du film c'est un régal, et après non seulement il ne se passe plus rien, mais c'est plat, sans message, sans saveur. Shinkai a voulu faire quelque chose de plus conventionnel pour ne pas dire hollywoodien, et il y a laissé des plumes. C'est fadasse. Ca choque d'autant plus vu le potentiel qu'avait le film au début.
14 allbrice le 29/02/2012
"La simplicité est le meilleur des vecteurs pour faire passer un message." Dixit Mamoru Hosoda.
En cela, et parce qu'il s'est aventuré aussi sur un autre chemin autre que ses précédentes travaux, l'exercice réalisé par Shinkai dans Le Voyage vers Agartha m'apparait être une réussite pour cette première. Cela en raison du message (Savoir tourner la page dans une vie après la disparition ou l'absence d'un proche) tellement limpide et simple du au fait que l'histoire de Hoshi ne veut pas s'encombrer dans sa narration de parures tordues, complexes ou sombres (parce que ça peut être cool...)
15 Papimoule le 29/02/2012
Je ne pense pas que c'est ce qu'on lui reproche. Le Voyage vers Agartha est un film vide dans le sens où les événements s'enchainent mal, les personnages manquent de consistance... un peu tout ce qui accroche à la réalisation est plutôt mal fait. En plus on a une tentative de livrer des speudos messages et chez moi c'est très mal placé. Je ne parlerais même pas du pale copiage qu'il a fait sur plusieurs auteurs donc Miyazaki en grande majorité. Alors que cet auteur arrivait à faire des films intéressants, venant de lui, il montre ici une limite. Il manque cruellement d'imagination et manifestement de savoir faire dans le monde du cinéma. J'attends son prochain long métrage pour vraiment me faire une idée de ce réalisateur mais pour l'instant c'est juste moyen.
16 RadicalEd le 29/02/2012
Alors pour répondre un peu concernant ce film, mon sentiment très positif à son sujet provient également du fait que j'étais heureux de voir que Shinkai étudiait enfin sérieusement la réalisation (ce qui présage du très bon pour la suite, je suis un éternel optimiste). Shinkai est extrêmement talentueux mais il ne sait pas tout faire de façon inné, c'est l'impression que m'avait laissée ses films précédents où la réalisation et la narration me paraissaient trop empruntés.
Son style "personnel" bien qu'intéressant montrait trop de limites dans un long métrage et le fait d'avoir été propulsé réalisateur de film sans grosse expérience au préalable se ressentait.

Voyage vers Agartha n'est pas exempt de défauts notamment une baisse de rythme dans la seconde partie et quelques incohérences scénaristiques. Globalement je peux comprendre la déception que certains comme Calbar éprouvent par rapport au potentiel qu'avait le film, potentiel qui n'est pas pleinement exploité. Mais, pour moi, cette impression était complétement éclipsée par le potentiel qu'il laissait entrevoir pour les films suivants, c'est un virage important dans la carrière de Shinkai et c'est ça qui m'a motivé dans mon choix.

Au demeurant, j'ai quand même trouvé le film très réussi dans son ensemble et je n'ai pas vu le vide scénaristique, l'absence de message ou le manque de consistance des personnages dont vous parlez.
Enfin concernant les influences extérieures (notamment Hayao Miyazaki), je les ai également bien vues mais c'était prévisible. Les artistes s'isolent en général pendant leur création pour éviter au maximum les influences extérieures, or pour ce film il est évident qu'il a étudié plusieurs réalisateurs majeurs et donc subis leur influence. La suite nous dira s'il a pu s'approprier une partie de leur savoir-faire pour améliorer ses propres œuvres ou si son style s'en trouve handicapé. En tout cas, pour l'instant, j'ai choisi de considérer cet aspect avec optimisme et n'en ai pas tenu compte pour juger le film.

Ce film restera donc ce que je retiendrais de 2011, même s'il n'a pas l'air d'avoir plu à beaucoup de monde, je dois avoir des gouts bizarres ;)
17 Kyoshi le 04/03/2012
Ed, tes goûts sont loin d'être bizarres. J'ai l'impression que ceux qui refusent Hoshi o Ou Kodomo le font par principe. Il ne mérite pas tous les défauts qu'on lui accorde, en particulier sur la réalisation et la vacuité du message. Après, il n'a pas le même charme que Byousoku.
18 Papimoule le 05/03/2012
"J'ai l'impression que ceux qui refusent Hoshi o Ou Kodomo le font par principe."
Putain ce genre de phrase me défonce les yeux à chaque fois que j'en lis une :D
Quand on est une buse en cinéma on sort pas ça. On peut aimer les personnages du film, le scénario, presque tout... ça reste subjectif. Mais niveau réalisation c'est pas encore ça. L'auteur doit encore faire des preuves, c'est plutôt ceux qui ont aimé le film tout en disant le contraire de ce fait qui l'aime par principe.
19 Boub le 01/07/2012
L'animation japonaise est en chute libre et n’intéresse plus personne, les scénarios sont pourris, les characters design affligeants, des backgrounds vident, c'est bien simple on a l'impression d'avoir une bouillie uniforme, où tout se ressemble, sans âme, sans envergure, on nous livre du mécannique, du vite fait, ils feraient mieux d'en sortir moins mais de meilleurs qualités !! Bon le Japon sort d'un gros traumatisme avec les centrales nucléaires et tout et tout, alors restons indulgents et patients !
Mais il n'y a qu'à voir le raté, que dire le foutage de gueule, qu'est Seiya Omega, une montagne de niaiseries, insipides, pour enfants de 7 ans... où es-tu Asgard (..snifff !).
Sur ce, bonne....
20 Zankaze le 02/07/2012
Un peu trop facile d'oublier l'excellent Mine Fujiko to iu onna, je trouve. Et ce n'est qu'un exemple.
21 RadicalEd le 03/07/2012
Comme toujours, on critique la production en général parce qu'on a accès à toutes les séries japonaises, en particulier les plus mauvaise. Mais je ne me rappelle pas d'une année où il y ait eu plus de 1 à 2 bons films et 5 ou 6 séries de qualités... 2011 restera un bon crû.

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