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Retour sur le Festival d’Angoulême 2014

Publié le 13/02/2014 par dans Chroniques - 2 commentaires

Festival de la Bande-Dessinée oblige, c’est une équipe Anime-Kun pimpante et déterminée qui s’est rendue une nouvelle fois à Angoulême. L’occasion de faire le point sur l’actualité mangesque mais également sur la bande-dessinée dans sa globalité. Nous essaierons de parler d’un maximum de sujets possibles, sans pour autant (trop) nous attarder sur le mauvais temps habituel des Charentes ou sur la gestion approximative des visiteurs.

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Le monde dans les rues d’Angoulême nous confirme que l’affluence en termes de visiteurs ne fait que croître d’année en année. La logistique restant la même, il devient de plus en plus ardu de se déplacer facilement, que ce soit dans la ville, dans les stands, ou encore dans les autres espaces dédiés (Espace Franquin, théâtre, etc.). A midi, nous voilà devant un spectacle de Cosplay présenté par Davy Mourier, sur le thème des Légendaires. Grande déception pour ma part, qui pensais voir des cosplays légendaires (dans le sens général). Cependant, cet événement, jugé par Patrick Sobral et Nadou, auteurs de la série éponyme, ainsi que des représentants de l’équipe éditoriale, fut l’occasion pour la quasi-totalité des participants de s’essayer au jeu de la scène. En effet, en dehors d’Eva Dutertre, cosplayeuse de 21 ans, la moyenne d’âge tourne autour de 14 ans… Et, étonnamment, certains costumes étaient excellents, de l’aveu même de Sobral… Au niveau organisationnel, c’était une catastrophe ! Une queue sans logique, une entrée digne d’un banc de zombies se lançant sur un bout de viande et une communication pré-festival inexistante… En effet, quasiment aucun site spécialisé dans le cosplay n’avait d’information vis-à-vis de cet événement… Messieurs les organisateurs, vous savez ce qu’il reste à faire si vous retentez l’expérience.

Pas le temps de nous reposer car nous enchaînons directement avec une conférence sur Naoki Urasawa, précédée par un épisode de « Raconte-moi un Manga » consacré à 20th Century Boys. Alexis Orsini, créateur du site internet La Base Secrète (site dédié à Naoki Urasawa) mène cette conférence d’une main de maître concernant les détails de la vie du mangaka. Bon, moi qui m’imaginais voir Urasawa en personne, j’ai encore été déçue. Il faudrait que je lise mieux le programme la prochaine fois. On sent Alexis Orsini peu familier à l’exercice de la conférence (surtout en un tel lieu, ce qui est compréhensible), mais on remarque également son intérêt pour l’auteur et ses œuvres, ce qui rend la conférence très intéressante et pertinente. Les avis au sein du staff divergent toutefois concernant la pertinence de cet événement ; nous sommes néanmoins d’accords pour dire que la conférence est adéquate pour quiconque souhaitant découvrir Urasawa. On y voit la présentation de son parcours – de ses débuts à Billy Bat, – des comparaisons chronologiques des dessins de l’auteur ou encore des explications concernant la fin quelque peu bâclée de 20th Century Boys. Nous y apprenons également la pré-préparation de la série Monster par Guillermo Del Toro pour la chaîne HBO, affaire à suivre…

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Le gros point négatif de cette conférence est le lieu utilisé. Les spectateurs doivent se masser par terre, tout en étant restreints niveau place, puisque les visiteurs des stands doivent continuer à déambuler dans le salon comme si aucun événement ne se déroulait à un mètre d’eux. Le lieu choisi pour cette conférence était le stand Little Asia, précédemment rempli de manga, cette année rempli de goodies en tous genres. Toujours pas d’amélioration dans la gestion des files d’attente et des spectateurs donc. A noter toutefois la présence d’un « Manwha Café » où nous cherchons toujours le café …

Les autres expositions proposées ne concernant pas la bande-dessinée asiatique, nous n’en parlerons sciemment pas. Aucun grand mangaka ne se sera donc déplacé cette année au festival, bien que nous sentions présents beaucoup de visiteurs concernés par l’univers asiatique. Déception également quand on constate qu’aucune exposition n’a lieu dans l’hôtel de ville, cela du à la restauration de la bâtisse ; l’exposition sur le Journal de Mickey devant se contenter de quelques affiches dans la rue.

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Concernant les éditeurs, seuls Tonkam, Delcourt et Soleil étaient représentés, se partageant un stand à eux trois. Nous avons également remarqué la présence de Glénat, malgré une faible collection de mangas présentée. Déliquescence de la bande-dessinée japonaise d’année en année ou simple baisse de régime passagère à cause d’un coup de mou asiatique ? Aucun manga n’aura en tout cas été récompensé cette année, malgré la présence dans la compétition de l’Attaque des Titans (sans même que l’éditeur Pika ne soit sur place, entraînant donc l’impossibilité pour les visiteurs d’acheter des exemplaires) ou encore Goggles de Tetsuya Toyoda.

Pas de bonnes nouvelles niveau manga cette année mais ne désespérons pas et donnons-nous rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition !

Merci à Spinster pour ses commentaires sur le cosplay, à Beber pour son cynisme et à AngelMJ pour son encouragement envers les blagues stupides.

2 commentaires

Aussi bien et voir encore mieux que l’année dernière : c’est un bel article, merci aux Staffeurs d’AK.
En tout cas c’est dommage que certains editeurs de manga ne mettent d’avantage du leur pour un tel événement. Pour le reste espérons un meilleur sort l’année prochaine ou les années suivantes pour les manga qui seront alors en compétition dans ce festival international d’Angoulême. Ah, et le passage sur Urasawa m’a bien plu… Mais surtout bluffé par la news concernant G.Del Toro (même si rien n’est encore fait).

Bonne continuation. (…et pourquoi pas à l’année prochaine) :)

Tout d’abord merci pour votre article, étant de la région je n’ai pas pu me rendre sur les lieux cette année et à priori j’ai eu raison. Le manga n’a pas l’air bienvenu au FIBD, chaque année les stands sont de plus en plus petits pour finalement ne plus venir du tout comme pika ou autres. Il reste toujours les petites mais bonnes maisons d’édition comme IMHO ou le lézard noir pour proposer des choix de gout mais nettement moins « grand public » que du Gléna ou Kana. En espérant une meilleure programmation manga dans le future.

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