Asatte Dance, de Naoki Yamamoto – Tome 1

   Présentation un peu tardive mais il serait dommage de s’en priver… Suekichi vit seul, il n’a pas un rond, et il tente tant bien que mal de faire du théâtre tout en poursuivant ses études ; mais voilà qu’à la mort de son grand-père, ce dernier apprend qu’il pourra hériter d’une fortune colossale, si et seulement si il achève ses études et se marie. C’est à ce moment qu’apparaît Aya, une jeune fille étrange dont on ne connaît rien, et avec qui Suekichi va entretenir des rapports pour le moins ambigus.

   Tonkam nous gratifie enfin, plus d’un an après l’avoir annoncée, de la réédition de ce classique de la comédie érotique qu’est Asatte Dance. Le format a été revu, il est désormais plus petit, et moins onéreux (si l’on compare avec les prix de l’époque bien entendu). On est au premier abord un peu déçu de voir que les souvenirs qu’on en gardait étaient un peu surévalués, mais cela n’empêche pas de savourer cette histoire qui, si elle ne fait pas l’économie des petites culottes et des situations un peu limite (une planche notamment détonne du reste du tome tant elle vire au hentai), garde en permanence une atmosphère qu’aucun manga érotique à l’heure actuelle ne peut prétendre proposer : les sentiments et les quiproquos sont monnaies courantes, et globalement l’auteur ne choisit pas la voie de la facilité. Le dessin est un peu juste, mais il contribue justement au charme un peu maladif d’Aya.

     Un manga conseillé, une hausse de qualité très impressionnante pour la collection « Emoi ».

     Disponible depuis septembre 2008. Prix : 7,95 euros.

     Image empruntée au site de Tonkam.