Asura Cryin’ – Jeunes filles sexy, esprits et robots chevaliers
Et un anime harem, un! Bon ça va, ce n’est pas non plus le gros harem, sur les trois premiers épisodes on se cantonne à trois jeunes filles pour Tomo, notre héros.
Mais il ne faut pas s’y fier : seulement trois oui, mais elles ne sont pas n’importe qui.
Tout d’abord, Takatsuki : elle est dans le même lycée que Tomo et bien qu’elle soit timide, elle est néanmoins très populaire auprès des garçons. Quand on voit le relief que prend son t-shirt, on ne s’en étonne pas. Ensuite il y a Kurosaki, une amie de son grand frère. Elle aussi est sensiblement bien fournie par Dame Nature et ne s’en cache pas.
Puis celle qui ne quitte jamais Tomo d’un pas, Misao. De prime abord on la qualifie de fantôme, elle flotte dans l’air, est translucide et invisible pour les autres. Le fait d’être aussi proche permet à Misao de se sentir à l’aise de dormir au dessus de Tomo vêtue simplement d’une chemise blanche. Pour donner plus de peps à tout ça, en plus d’être avec Misao 24 heures sur 24, Tomo va voir les deux autres venir s’installer chez lui.
Tomo n’est pas vraiment enchanté de voir débarquer autant de jolies jeunes filles chez lui. Mais c’est finalement ce qui le rend sympathique à mes yeux même s’il est maladroit. Il ne s’intéresse pas plus que ça aux filles, reste gentleman quand il a assez de cerveau pour ça. Il n’est ni l’archétype du héros ni celui du anti-héros. Un peu de normalité ça ne fait pas de mal, surtout que ça sera le seul point « normal » de cette série.
Outre le harem, il y a quand même une ébauche d’histoire de fond.
Tomo vient juste d’arriver dans sa nouvelle maison près de son lycée et va vivre seul. Kurosaki se présente alors à lui et lui donne une mystérieuse mallette qui est de la part du grand frère de Tomo. Évidemment Tomo ne s’en soucie guère jusqu’à ce que sa maison soit attaquée par toutes sortes de personnes. Premièrement une jeune fille aux yeux vairons et habillée telle une prêtresse, Tomo la reconnaitra au lycée, il s’agit de Takatsuki. Ensuite deux clans s’affrontent. D’abord une organisation tout de blanc vêtue menée par un jeune homme mystérieux. Puis une autre organisation que l’on pourrait assimiler à une branche de la mafia, et dont le chef, on l’apprend dans le deuxième épisode, est le père de Takatsuki. Kurosaki se mêle aussi au combat, elle adore les armes à feu.
Donc, tout ce petit monde prend la maison de Tomo d’assaut, sous l’air ahuri du jeune homme qui ne se pose pas plus de questions que ça. Dans toute cette cohue Tomo est convaincue par Misao d’ouvrir la mallette, il en sort alors un énorme robot au design de chevalier. C’est une Asura Machina, c’est cela dont tout le monde cherchait à s’emparer pendant cette « bataille ». On apprend aussi par la suite que Misao n’est pas un fantôme mais un esprit scellé. Pour activer une Asura Machina, cela nécessite le sacrifice d’un esprit vivant. Misao serait donc l’esprit scellé permettant à Tomo d’invoquer son Asura Machina, nommé Kurogane?
Autant ne pas se leurrer, le fan service « sein-esque » est au rendez-vous! Entre Misao qui dort courte vêtue en flottant juste au dessus de Tomo, Kurosaki qui se ballade à moitié à poil le matin chez Tomo ou encore Takatsuki seulement vêtue d’une chemise blanche lors de son jugement pendant le troisième épisode, on est servis. Il faut dire que la série ne s’en cache pas, allant jusqu’à ajouter des plans entiers de Takatsuki tellement effrayée pendant que Tomo essaye de la sauver que sa tunique blanche en devient encore plus moulante que de raison. Kurosaki n’est pas en reste et nous offre un bon combat pendant cet épisode où toutes les armes imaginables sortent de son corps. Serait-elle un cyborg?
Les graphismes et la musique sont relativement simples. Niveau graphisme, on peut trouver originale la coupe de cheveux du héros, mais je la trouve totalement ratée. Le chara design se laisse regarder, il faut dire qu’il faut bien relever les formes des jeunes filles, sinon ça ne sert à rien.
L’animation est quand même bonne, les invocations des Asura Machina rendent très bien, elles en imposent. Par contre, bien que le mecha design reste beau, les Asura Machina sont en 3D et le contraste est flagrant avec l’animation fluide. Gros bémol de ce côté-là donc. Un point qui m’a marqué ce sont les plans superposés pendant le dialogue Aine/Tomo, j’ai trouvé ça bien original. Autre originalité, la présence d’engrenages derrière Reishirou pendant le troisième épisode, j’hésite à qualifier ça de classe ou de kitsch, ça se veut sans doute pour intégrer un peu plus de tension, ça marcherait presque.
Asura Cryin’ est presque une petite incertitude pour moi pour l’instant, je me laisse entraîner par l’histoire et par les Asura Machina, tout en souriant devant des ficelles déjà vues et revues maintes fois et certaines idées comme les engrenages derrière Reishirou.
Notre héros bien que très maladroit va sans doute se révéler un excellent combattant, en même temps on ne connait pas encore son frère, mais on se doute bien qu’il ne doit pas être n’importe qui. Une histoire d’amour va forcément se créer quelque part. Jusqu’ici donc pas trop de suspense. Ce qui m’intrigue ? Les réminiscences qui assaillent Tomo quand il touche la mallette pour la première fois et le mystère entourant l’origine de la transformation de Misao en esprit scellé.
Une petite série sympathique donc, à suivre tranquillement.
10 commentaires
Un mélange de genres donc. Il y d'excellents anime basés sur des mélanges de genres.
Mais cet anime me trouble, je ne sais pas pourquoi... Il doit manquer le "truc" en plus qui fait toute la différence...
Par contre Takatsuki a juste la clef de la maison de Tomo et Kurosaki s'invite quand elle veut mais elles n'habite pas dans cette maison.
Lorsqu'un anime traite d'un seul genre, il faut que l'auteur soit très créatif pour sortir des clichés du genre.
En ces temps de pénurie créative, le mélange des genres est donc un bon substitut pour faire quelques choses de pas trop classiques et éviter une certaine routine d'un épisode à l'autre.
Je pense donc que je vais regarder l'anime et je reviendrais peut être donner mon avis.
Les studios Gainax, Brains Base, Manglobe et Production IG sont au top, Madhouse fait des essais plus ou moins réussis mais ils ont le mérite d'être intéressants. Le studio 4°C se développe et propose de plus en plus de choses excellentes.
Personnellement, je suis ravi de l'époque actuelle. Des créations, tout du moins, parce que la crise économique est quand même là.
... mais en même temps je ne m'intéresse à la japanime que depuis quelques années donc je ne peux pas vraiment jouer au vieil aigri.
Toutes les séries que tu cites, watanuki, sont exceptionnelles.
Peut être que mon commentaire était un peu trop radical sans doute parce qu'en tant que passionné, je regarde tout ce qui me passe sous la main.
Comme je regarde l'ensemble de la production, ces séries exceptionnelles ne doivent peut être en représenter que 5-10 %.
Cependant ça ne m'empêche pas d'apprécier les autres séries même si je regrette fortement leurs fins en manque d'inspiration alors qu'un bon nombre d'entre elles avaient un début prometteur.
En ce moment j'ai du bol, je n'ai pas mis le pied sur une mine depuis plusieurs semaines...
C'est à se demander comment ils ont pu produire des premières saisons/parties aussi exceptionnelles pour finir sur une platitude totale, sans saveur et je dirais même bâclée.
C'est à se demander si le scénariste n'a pas laisser la fin du boulot à ses assistants...
Ce sont néanmoins de bonnes séries et un arrière goût très amer.
l’histoire a l’air bien mais les images ne sont pas nettes. c’est dommage …
Et impossible de savoir qui est qui.