Claymore T16 – La mort d’un roi

Tout d’abord, il est bon d’annoncer que dorénavant, nous avons rattrapé les parutions japonaises et donc qu’au lieu des deux mois d’attente habituels, il faudra maintenant prendre son mal en patience et espérer avoir un dix-septième tome d’ici six mois. (celui-ci étant sorti le 4 novembre au Japon). Le tome quinze nous avait laissé au moment où Louvre, le plus connu des nombreux hommes en noir se tenait face à nos trois Claymores.

Tout de suite, les dés sont jetés : Louvre étant un membre de l’organisation, il est maintenant un ennemi aux yeux de Claire et ses comparses. Tout en expliquant aux trois Claymores ce que Riful tente de manigancer, on apprend ainsi que Louvre est tout simplement un espion au service du fameux clan des dragons situés sur l’autre continent. Délaissant nos Claymores en même temps que Louvre, nous nous rendons sur un autre terrain où se trouvent Hélène et Deneve.

Alors que les deux Claymores sont occupées à observer un combat contre un Eveillé pour ensuite y participer, nous y faisons la connaissance de l’actuelle numéro 8 portant le doux nom de Dietrich. Pour une fois, nous n’avons pas un laideron comparé aux autres Claymores et il est bon de pouvoir apprécier un peu de beauté dans ce monde de brutes. Néanmoins, elle n’est pas seulement belle mais aussi puissante et intelligente (et Dieu sait que cela manquait dans cette génération).

Décidant d’accompagner nos deux compères en prétextant qu’elle s’est faite enlevée par ces dernières, nous obtenons de Dietrich la réponse à l’une des questions posées dans le précédent tome : où se trouve Isley ? Utilisant le terme d’abomination, Dietrich indiqua alors l’endroit où se trouve ce dernier, Deneve et Hélène décidant d’aller lui rendre une petite visite. Néanmoins, une autre question ayant trouvé réponse, une autre se pose : Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’Isley est-il seul et se montre t-il discret ? Peut-être que le terme d’abomination ne désignait pas sa personne ?

Nous ne tardons pas à le découvrir car ces fameuses abominations se présentent à nouveau sous la forme de nombreuses femmes aux yeux et à la bouche fermés de force par des fils. Le combat Dénève et Hélène contre Isley sera vite délaissé et abandonné au profit de celui d’Isley contre les « Dévoreuses d’Abysssaux ». Ces créatures étant immortelles tant qu’on ne leur tranche pas la tête, capable d’évoluer au point de revenir toujours plus fortes, il n’est pas difficile de savoir qu’Isley a eut de nombreux problèmes contre ces créatures.

Et puis vient le moment où on n’a plus de force, où on s’essouffle… Et où on envie les moments passés. Avant d’être un Abyssal, il était une Claymore. Avant d’être une Claymore, il était un humain. Nous rappelant par là ce qu’il a été il y a de cela plusieurs siècles, Isley se remémore quelques souvenirs où il enviait la famille éphémère qu’il avait crée avec Priscilla et Raki. Une famille engendrée de toutes pièces et fausse mais dont il se contentait amplement. Plus les tomes passaient et plus il était possible de voir à quel point les Abyssaux étaient humains à contrario alors que l’organisation devenait de plus en plus monstrueuse avec ses créations. C’est ainsi que dans une dernière pensée envers Priscilla et Raki, le roi d’argent disparait dans les entrailles des Dévoreuses d’Abyssaux.

Une conclusion qui montre qu’une époque s’achève peu à peu avec la disparition inattendue d’un second Abyssal, ce tome seize est bien plus poignant que les précédents. Il serait difficile de ne pas s’attacher à ce qu’Isley avait été depuis son apparition : charismatique, puissant, manipulateur mais au final plus humain que la majorité des personnages antagonistes avec sa récente et ultime apparition. Et pourtant, on sent que l’on s’approche de la fin d’une gigantesque partie de l’histoire de Claymore avec l’annonce de l’organisation par rapport à Riful. La dernière Abyssale devra se frotter aux deux soeurs jumelles : Alicia et Beth.