DanMachi : La légende des Familias – Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour une fille ?

Des demoiselles qui ont du charisme à revendre, il y en a dans DanMachi. Connu chez nous via son animé sorti en 2015, la petite déesse plantureuse qu’est Hestia avait même fait un petit effet de mode à cause de ce fameux ruban bleu dont on se demande comment il faisait pour tenir sous sa poitrine généreuse. Ne nous leurrons pas, un héros un peu paumé, des filles qui flashent sur lui, et surtout une volonté à dépasser ses limites dans le plus pur esprit nekketsu. C’est un peu comme ça que l’on pourrait résumer DanMachi … oui, un très mauvais résumé d’ailleurs en y réfléchissant bien.

Pourquoi cela ? Car contrairement à la première cover et au design que peuvent arborer certains personnages, ces derniers sont loin d’être plats psychologiquement. Déjà, nous pourrons noter qu’Aiz, la jolie blonde est forte, très forte … mais pas seulement pour le plaisir du lecteur. Elle fait des efforts, d’énormes efforts et il en est de même pour Bell. D’ailleurs, le monde où vivent nos personnages n’est pas rose bonbon contrairement aux apparences premières. Ainsi, entre Hestia qui est une déesse rabaissée par ses confrères car sa Familia ne comporte qu’elle et Bell, entre les meurtres, les manipulations, mais aussi les drogues, on comprendra très vite que l’histoire est plus profonde qu’on ne le croit aux premiers abords.

Dans son format Light Novel qui en est déjà bientôt à douze volumes au Japon, le quatrième étant prévu pour mars chez nous, on peut aisément remarquer toutes les petites touches un peu RPG reliées aux personnages. Même si cela peut paraître incongru, quel plaisir de voir les statistiques de Bell augmenter au fil des chapitres. De même, format Light Novel oblige, les détails sont bien plus décrits et certaines scènes qui pouvaient être ignorées dans l’animé font leurs apparitions dans les romans. D’ailleurs, petite précision : contrairement aux précédentes séries des éditions Ofelbe, DanMachi arbore son format « classique » issu du Japon. Ainsi, un tome français est égal à un tome japonais. Le prix aussi est différent, passant à 12,99€.

Autant le nom de Fujino Omori ne doit pas résonner aux oreilles de tous, DanMachi étant sa première œuvre et surtout une réussite, autant l’illustrateur Suzuhito Yasuda devrait vous dire quelque chose. Pourquoi cela ? Et bien, ce monsieur est derrière les illustrations du light novel Durarara !! lui aussi disponible aux éditions Ofelbe mais pas seulement. Yozakura Quartet, le manga sorti aux éditions Pika est aussi son œuvre. Oh bien entendu, il faut comprendre que les deux séries citées sont sorties bien avant DanMachi mais néanmoins, vous ne devriez pas être en terrain inconnu par rapport aux illustrations.

En conclusion, je ne regretterais pas l’achat de ces light novels. L’animé avait été plaisant à regarder et montrait quelques qualités. Pourtant, ce n’était pas l’originalité qui en débordait (contrairement à Hestia). Mais voilà, en lisant ce light novel, j’ai décidé de me lancer dans les versions mangas (non-sorties en France) et j’ai aussi appris l’existence de Sword Oratoria : Un spin-off se focalisant sur notre héroïne Aiz Wallenstein, la rendant bien moins inaccessible qu’elle ne le montre dans l’animé. Il s’agit là d’une série de light novels dérivée en manga qui, je l’espère, arrivera elle aussi un jour en France.

3 tomes disponibles aux éditions Ofelbe, série en cours. Prix : 12,99€