Darker than BLACK 2 – Nuages noirs à l’horizon
Une fois n’est pas coutume, Anime-Kun n’a pas réussi à se mettre d’accord sur la nouvelle saison de Darker than BLACK. Deux points de vue divergents accouchent donc de deux articles différents. Suivrez-vous l’avis du gentil Nounours ou de l’affreux Plouf ?
L’équipe d’Anime-Kun
Le décor change, les fondamentaux restent
En 2007, Bones créait la surprise avec Darker than BLACK, une série hors du commun proposant un univers futuriste adulte et cohérent sublimé par une réalisation technique exceptionnelle. Peu d’humour, aucun fan-service, un découpage en double épisodes… des choix osés mais finalement payants ! Deux ans plus tard, Hei le shinigami noir revient en compagnie d’une jeune adolescente de 13 ans, Suô, véritable héroïne de Darker than BLACK 2. Cette deuxième saison lorgnerait-elle du côté du shônen basique ?
Alors que l’introduction laissait planer un doute bien légitime à ce sujet, la suite ne tarde pas à démentir cette première impression. Darker than Black : Ryūsei no Gemini est tout aussi sombre que son prédécesseur. Ne vous laissez pas tromper par l’inhabituelle clarté des paysages, notamment en Russie, elle ne fait qu’exarcerber la noirceur du reste. Pas de guimauve ni de débauche de sentiments à signaler, à deux ou trois exceptions près. Certains passages s’avèrent particlièrement crus, comme lorsque un jeune « pantin » est sur le point d’être vendu comme esclave (sexuel). Les affrontements frappent eux aussi par leur violence et/ou leur issue morbide. Les personnages sont d’ailleurs nombreux à mourir.
Au moment où j’écris ses lignes, on ne peut pas dire que le scénario brille par sa clarté. Hei est traqué par la CIA et un paquet d’autres personnes dont Kirihara (cf. saison 1) qui travaille maintenant pour une organisation flippante appelée Section 3. Notre « black reaper » protège Suô, poursuivie en tant que fille d’un scientifique assassiné. L’objectif de Suô est de retrouver son frère jumeau Shion, un contractant. A la mi-saison, beaucoup de mystères planent encore et il est difficile d’identifier les motivations de tout ce petit monde. On s’y perd un peu. Pourtant la sauce fonctionne car le système des double épisodes a laissé la place à une intrigue continue bien rythmée à défaut d’être riche en suspense.
Il est important de souligner la qualité d’écriture des personnages. La relation Suô/Hei apparait comme parfaitement réussie, vraiment subtile et touchante. Elle remet d’ailleurs en cause la soi-disante absence de sentiments chez les contractants. Pour une fois qu’une ado n’exaspère pas le spectateur au bout de dix minutes, on ne va pas s’en plaindre. De même, l’attachement évident de Kirihara pour Hei s’avère tout à fait intéressant. A quand la confrontation ? Rappelons que le chara-design possède les mêmes qualités que celui de la première saison : de l’expressivité et une vraie personnalité visuelle.
Si quelques pointes de légèreté sont tout de même de la partie, comme la réincarnation de Mao en écureuil volant, le ton de la série demeure assez sérieux. Certains le regretteront sans doute mais cela reste cohérent avec mes souvenirs de la première saison. Au menu des reproches, évoquons le pouvoir de Suô (oui, c’est une contractante, désolé pour le léger spoiler) qui consiste à matérialiser un fusil géant. Pourquoi pas, mais était-il vraiment nécessaire de nous balancer à chaque fois la petite séquence d’invocation style magical girl ? Dernier souci, la qualité inégale du graphisme qui, parfois, manque un peu de détails.
En guise de conclusion, cette deuxième saison possède de nombreux atouts dans sa manche : deux héros assez profonds, un univers post-apo de qualité et une atmosphère vraiment particulière. La continuité des épisodes était aussi une bonne idée vu le format de la série (12 épisodes a priori). Le plus gros défaut concerne le trop grand débalage de personnages qui, finalement, ne servent pas à grand chose et ne font qu’alourdir le scénario qui aurait gagné à être mieux défini.
El Nounourso
NB : n’oubliez pas de checker la fin de chaque générique, on y trouve une séquence inédite juste avant la preview de l’épisode suivant.
Ackbaricalement vôtre
Je ne peux parler de la comète des gémeaux sans évoquer le magnifique piège qu’était la première saison de Darker than BLACK. Tensai OKAMURA est un chasseur hors pair qui sait comment attirer ses proies (nous autres pauvres otaques) dans ses filets. Je me vois donc obligé de vous dévoiler son plan diabolique mais il est déjà trop tard à moins de se ronger la patte. Premier ingrédient du piège, mettre des plumes de couleur qui attirent le regard en assurant une réalisation technique de haute volée, du chara-design certes un peu anguleux mais accrocheur jusqu’aux décors, la sempiternelle ville japonaise qu’on a vu treize milliards de fois mais cette fois-ci avec un relooking « les Nocturnales en vert fluo » d’un glauque du plus bel effet.
Maintenant que la parure futuristico-mystico-comploteuse est soigneusement entretenue, sortez votre appeau : une bande-son rythmée à la note près mise en exergue par des génériques calibrés avec soin, notamment les openings rocks qui rappellent les bonnes heures de Black Lagoon. Quand on vous dit que les Chinois (en fait des Japonais) du FBI travaillent sur les techniques subliminales. Voilà, votre piège est presque terminé : n’oubliez pas la gourmandise : un monde intriguant, des super-pouvoirs qui claquent visuellement et un scénario articulé autant autour de mini-arcs qu’un fil conducteur. Les mini-arc permettent d’aborder l’univers sous différents points de vues et renouvellent à chaque fois l’intérêt tandis que la trame de fond s’appuie sur des personnages assez bien construits qui réveillent une curiosité latente et crée du lien pour toute la saison.
En fait, ce n’est qu’arrivé à la fin et cet épilogue « vas-y que je te balance plein de trucs dans la tronche et débrouille-toi avec ça » que je me suis rendu compte que les trucs qui brillent m’avaient bien ferrés. Qu’est-ce qu’on peut retenir de cette première saison : aucune réponse sur les nombreuses questions que posent cet univers, un traitement en surface sur la déshumanisation des nouveaux surhommes là où il y avait bien mieux à faire, des personnages qui évoluent peu au final. N’oubliez pas les super-pouvoirs venus d’ailleurs : Scott Summers a peut-être des lasers méga-joules à la place des yeux mais Stan LEE n’en fait fait un chirurgien ou un sculpteur sur glace tandis qu’ici le Tornade local sait rendre le tissu pare-balle ET souple en même temps ou encore effacer la mémoire. Je ne demande pas de la cohérence dans les pouvoirs ou leurs origines (ça tenait de la gageure) mais au moins un semblant dans leur utilisation.
Aussi, cette deuxième saison m’évoquait-elle autant d’appréhension que d’excitation à son annonce. Bones allait-il rectifier le tir ou bien allait-il surfer sur le succès et bâtir une licence commerciale aussi juteuse que bancale ? Le maintien du staff ne me donnait pas d’indice au vu de leur pedigree mais les premiers épisodes de Ryûsei no Gemini m’ont rassuré : ils ont enfermé toute prise de risque pour flatter le fanboy dans le sens du poil. Et au regard des bons échos critiques que j’entends ici ou là, ils auraient eu tort de se priver. Pire, on oublie les quelques bonnes idées de la première saison, on risquerait de se froisser des neurones. Fini Tokyo by night, on part en Russie où il neige et où les femmes sont blondes (de quoi je me plains, les mecs auraient pu picoler de la vodka pour faire encore plus couleur locale).
Les personnages étaient profonds ? Trop compliqué, on fait dans la galerie « un personnage, un cliché » :
– Au revoir Hei l’énigmatique et bonjour l’alcoolique désabusé que l’on a croisé des milliards de fois dans d’autres productions.
– Bonjour l’héroïne centrale de 13 ans, magical girl avec un fusil anti-char (pourtant elle, elle n’a rien à compenser) très pratique, maniable même et qui vient avec son invocation rose parfaitement dans le ton sombre de la série. On n’oublie pas d’en faire une membre de la SPA traumatisée par Bambi dans sa jeunesse et qui pourtant nature-peinture décide assez naturellement de se transformer en tueuse à gages du jour au lendemain.
– Les « pantins » ont eu leur heure de gloire dans la première saison, ils en sont réduits à se prostituer en ressorts comiques qui tombent à plat.
– Une nymphomane lesbienne habillée comme un homme et armée d’un bokuto (de cuisine).
– La peluche qui sert toujours à rien…
L’abandon du format en mini-arcs n’aura jamais servi qu’à montrer que c’était un cache-misère et l’action débridée chaotique ne fonctionne que si on est incapable de prévoir la plupart des scènes et des dialogues… Complétez ce mauvais tableau soporifique par des génériques mous du genou, des éléments sombres racoleurs trop gros et mal mis en scène pour nous toucher et je m’étonne de ne pas m’endormir devant mon écran. Heureusement, la réalisation technique et la musique garantissent le service après-vente.
Le titre de la deuxième saison est en fait très bien trouvé : Darker than BLACK est une comète dans le paysage de la japanimation. Quand il passe une fois toutes les deux ans dans le ciel, on lève la tête avec des « oh ! » d’admiration mais on l’oublie jusqu’à son prochain passage. Et si on le malheur de s’intéresser un peu plus à ce qu’il est vraiment, ce n’est qu’un bout de glace sale.
Afloplouf
30 commentaires
Pas grand chose à dire sur la série sinon, j'étais pas allé au bout de la 1er saison par manque d'envie et de temps. Pourtant c'est une série courte... Il faudrait que je retente le coup un de ses quatre quand même, histoire de me faire une idée.
Sinon, je trouve l'idée du double article toujours aussi bonne. Ca montre que les divergences de points de vue peuvent former un tout incroyablement riche!
Sinon, hé bien, je suis du même avis qu'Angel en ce qui concerne la très bonne idée du double article (vous êtes quand même mignons tous les deux à vous chamailler comme ça =)).
Argh, et là c'est le drame bien entendu : je me rends compte que je connais ces deux termes à force : sortez-moi de ce lieu de débauche !
Des personnages principaux qui sont devenus secondaires (Misaki) ou bien disparus (La fille avec les cheveux blancs, j'ai oublié son nom). Le héros qui change de caractère, de nouveaux personnages qui ne sont pas si intéressants que ça.
Hei n'a jamais été aussi touchant, à la fois brutal (bien qu'ayant perdu ses pouvoirs) et fragile (de part les sentiments qu'il éprouve pour Yin et, là c'est nouveau, pour sa nouvelle protégée).
La transformation type cardcaptor sakura, elle, m'a enterrée.
Je ne sais même plus pourquoi je continue d'essayer d'accrocher à un anime.
Concernant DTB, si je me réfère à mes souvenirs de la saison I, le scénario n'a jamais eu pour volonté principale de répondre aux interrogations concernant la mise en place et l'origine de cet univers "futuristico-mystico-comploteuse" (Copyright by Afloplouf) avec son lot de conséquences.
Je dirais plutôt qu'elle avait pour but de viser l'interaction des contractants au contact de la vie banale humaine à travers le vécu de Hei et ses missions d'agents d'où la forme de mini-arcs dans Kuro no keiyakusha.
Cependant, si je me réfère à l'analyse de Plouf, l'évolution de cette seconde saison en raison du changement radical qui est le sien dépayse le spectateur, d'autant plus que la métamorphose du héros semble apparaitre sans réelle explication...
Une question me turlupine, l'attachement du héros envers sa nouvelle protégée est-il fondé ?
Autrement, mon opinion balance du côté de celui d'Afloplouf car étant donné que (J'aime pas particulièrement BONES) cette seconde saison apparaissait comme la suite de la première, il semblerait qu'un lien reliant ces deux arcs manquerait. De ce fait, je préfère donc attendre la sortie des OAV prévue pour 2010 qui se révèlent être le chainon manquant avant de me lancer dans Ryūsei no Gemini tout en espérant que ces derniers apporteront des éclaircis à ces nuage noir.
Le coup de la transformation "Magical-girl" me faisait pensait à un animé, et justement j'ai trouvé la réponse: Kurokami
Se faire tuer par des gouttes d'eau, c'est triple facepalm, espèce de geek nerd otaku même pas urban spirit.
Et comment ça je suis méchant, non mais Oh!! *o*
Bon sinon, je me range du côté d'Afloplouf aussi...
Je ne retrouve plus l'ambiance de la 1ère saison qui faisait que j'adorais.
Les personnages me paraissent nases et superficiels...comme l'a bien décrit Aflo.
La transformation de Suô ne colle pas à l'ambiance et son pouvoir me laisse indifférent...un fusil (et pourquoi pas un Ak-47, bien russe) ? Si encore elle pouvait matérialiser n'importe quel objet, ok, mais un fusil franchement...
Bref, je ne suis pas séduit par cette seconde saison, déjà vu 5 épisodes, je ne donne pas cher du reste. Déçu de la tournure que la série a prise, mais je vais tout de même poursuivre.
Et pour revenir à l'article en lui-même, le concept opposition d'avis est très intéressant.
Franchement bien.
-> Perso, c'est au bout de 2 minutes qu'elle m'a gavé. Les jap devraient savoir que TOUS les adolescents du monde ne sont pas niais et coincés.
C'est surtout l'immersion qui est raté : on est censé être en Sibérie alors on rajoute de la neige...super. Un comportement différent des tokyoïtes de la 1ère saison ? Faut pas rêver...
Je compte quand même regarder le 2ème épisode, parce que j'avais bien aimé la 1ère saison.
Côté scénario/personnages Je trouve le cas de Hei pas assez développé et j'espère qu'ils vont s'attacher un peu plus à le suivre quand il va remonter la pente et ne pas faire de Suou (permettant d'attirer un public plus large et plus jeune ?) un élément central mais c'est mal parti ... Sans compter une histoire d'amour quand même assez improbable entre Hei et Yin (mais je me réserve parce que pour le moment ce n'est pas clair donc j'ose espérer que les auteurs ne sont pas tombés dans ce piège facile juste pour faire plaisir aux fans)
Autre défaut : la musique ! ! ! Yoko Kanno avait fait un super boulot sur la saison 1 mais alors là ... Entre la pub pour les rockers, les thèmes pop jouant sur 2 notes pas plus, une musique à la "300% makina" dés qu'il y a un peu d'action (épisode 2 lors du terminus dans la gare il me semble et à chaque fois qu'il y a un peu d'action) c'est un peu dur...
Bref j'ai l'impression que -par rapport à la première saison- rien n'est fait dans la finesse, aucune poésie, scénario peu clair, musique et perso baclés (les collègues de Kirihara ou Md Oreille, le frère de Suou etc...) seul les graphismes sauvent la mise... déçue ... J'espère que les prochains épisodes vont me surprendre en bien ^^ ...
Perso, je n'avais pas accroché à DTB1, et j'ai laissé tombé après quelques épisodes... ce n'est que dans un moment où je n'avais vraiment rien d'autre à zyeuter que j'ai repris. Le début de la saison 1 n'était pas terrible, ce n'est que la deuxième moitié des épisode qui a fait balancé mon avis dans le positif.
Certes le chara design est un plaisir pour les yeux, mais il y avait trop de "dérapages" qui faisaient un peu tâche avec le reste (notamment l'enquêteur naze et sa coéquipière rose = un humour en décalage complet avec le reste de la série). Heureusement la fin de la série était plus intéressante, avec une avancée dans l'intrigue.
On finit avec quand même beaucoup de questions sans réponse, mais cela participe peut-être au plaisir de la série? "Il faut toujours laissé des demi-mystères".
Quant à la S2, le fait que Hei n'a plus de pouvoir ne me séduit pas. Sinon je trouve Suo plus équilibrée que beaucoup de personnages d'animes, tous jeunes et méga forts (c'est fatiguant à la fin!). Même si elle est un peu stéréotypée parfois, elle reste attachante. la relation Suo-Hei est intéressante, surtout dans un univers de contractant.
Bon il faut avouer que parfois on n'y comprend un peu (bcp) rien, aux motivations de chacun. Et le massacre cadencé des personnages qui ne font qu'apparaître (le jeune russe, April, le magicien...) et la mise au second plan d'autres qu'on pensait essentiels, fait qu'on a l'impression d'avancer parfois un peu vite sans savoir vraiment d'où vient et où l'on va.
Toujours est-il que je reste plein d'espoir pour la fin de la série. J'espère juste qu'en 12 épisodes, on aura le temps d'en savoir un peu plus.
PS: c'est quoi cette histoire d'OAV en 2010? je n'en ai jamais entendu parlé!
Ca fait bizarre de voir Hei en tenue de "civil" autre que son survêt' violet de la saison 2...
Apparemment il faudra attendre le 27 janvier pour s'y frotter.
Euh...Manque des mots et tout là non ? :p
Bon sinon moi j'avais matté le premier épisode de la S2, et le changement de cadre et de ton par rapport à 2007 m'avait légèrement dérouté, c'est le moins que l'on puisse dire.
Je vais regarder la suite histoire de me faire une idée. Mais j'avoue que vous lire parler de scénarios creux et de magical girl, ça m'effraie au plus haut point.
Tu as raison de persévérer Scalix. Cette saison prend le risque d'innover mais conserve quand même pas mal de qualités de son aînée.
Ca dépend comment c'est traité, c'est certain, enfin moi je suis assez curieux de voir ça.
Darker than Black développe de façon importante le rapport des contractants avec leurs émotions... comment éviter de parler d'amour ?
En attendant, la saison 2 ne me plait pas du tout, il me tarde qu'une seule chose : qu'elle se termine et qu'on voient les Oavs. En attendant,je conseille à tous ceux qui sont déçus de se rattraper avec le mangas, suite directe de la saison 1 et excellent ;-)
Parcontre j'avoue que les séquences de Magical Girl sont à pleurer T_T
La raison pour lequel j'aime Dtb, c'est que l'ambiance est sombre et la mort y est omniprésente,contrairement a certain manga(évidemment le genre n'est pas le même) ou les protagonistes se mettent joyeusement sur la gueule à grand coup de Bankai thermonucléaire,décède,puis revienne trois jour plus tard en disant par exemple"pfiouuu c'était chaud,on s'en jette un petit et on s'y remet?",c'est marrant 5 min mais c'est lassant.
Du coup la fin de la saison deux reste obscur pour moi, et j'aimerais que certain plus observateur que moi allume ma lanterne sur quelque point qui me tienne a coeur, que deviennent Yin et Hei? wtf? enfin je suis pas amateur de shojo manga mais voila quoi, ce pauvre vieux Hei qui s'en ai pris plein la tronche depuis le début de sa vie ...
J'ai regarder la s2 en grande parti pour savoir si Hei allait la retrouver, et 50 champ de batailles et 2000 cadavres plus tard c'est à dire à l'épisode 12 ... et c'est la que je calcule plus rien?
Voila l'histoire de Suou ne m'interesse pas vraiment, c'est ce qui arrive a Yin et Hei qui attise ma curiosité.
En espérant une saison 3 qui déchirera tout je vous souhaite une bonne soirée amis lecteur,
Amicalement
Akka.
Du coup, je me range du côté de d'Afloplouf. J'suis complètement fan de l'idée du "piège", ou cette impression de voir se matérialiser nos propres pensées...
Mais en ce qui me concerne, le piège vient surtout du fait qu'on parle d'une saison 2... d'une suite, en somme. Jusqu'à quel point peut-on considérer que la "saison 2" reste dans le prolongement de la première saison? Mis à part des ingrédients fondamentaux qui reviennent, tels que le personnage principal (qui ne l'est même plus en l'occurrence), certains secondaires qu'on retrouve, et quelques passages vaguement liés aux évènements passés, je vois pas de véritable connexion. Les questions éludées de la première saison ne trouvent quasiment pas de réponse, c'est presque comme si tout était différent, que ce n'était plus la même histoire.
Et sachant que j'attendais beaucoup de cette deuxième saison, je suis totalement déçue. J'en viens à me demander, DTB, cette série, a-t-elle au moins une finalité? A quel moment est-ce qu'on nous explique d'où sortent ces foutus portes et comment est-ce qu'elles sont apparues? Est-ce que je suis passée à côté de quelque chose? Est-ce que j'ai raté (sans mauvais jeu de mot) un épisode? Sérieusement, c'est pas un point de détail que j'évoque là, c'est quand même ce sur quoi l'intégralité de la trame principale repose, alors qu'on laisse planer le mystère jusqu'à la fin, même si c'est agaçant, je veux bien... mais qu'on en parle pas tout? Ca laisse juste un gros vide qui ne peut même pas être comblé par les point indéniablement forts de la série (que je ne citerai pas puisque ça a déjà été fait).
Ceci dit, je n'ai pas vu les OAV qui sont, apparemment, le pont entre les deux saisons... mais je n'en attends pas grand chose pour être honnête.
Je me demande encore... est-ce que je suis trop juste intellectuellement pour interpréter le but fondamental de cette série? A part faire quelques analogies, que j'ai la flemme de développer, ou suivre un fil conducteur dont la cohérence laisse quand même à désirer, je vois pas trop où on va exactement.
Mais du coup, ça aura eu au moins ce mérite là, faire chauffer mes pauvres méninges au point que de la fumée aurait pu en sortir de mes oreilles. Peut-être que quand j'ai vu l'esquisse d'une trame se dessiner, vers le milieu de la saison 1, j'ai pris ça trop au sérieux, que j'aurais pas dû en attendre autant, tout compte fait.
[…] laisse en plan après avoir posé les bases. Dans le milieu, on appelle ça une Darker Than Black. Et quand on voit ce que ça avait donné avec Ryusei no Gemini, vous comprendrez que j’appréhende cette […]