Drama : The Origin (1/3)
Eh bien, chers lecteurs d’Anime-kun et d’ailleurs, voici venu le temps de découvrir un pan de la culture japonaise quelque peu laissé de côté : les dramas. Certains savent ce qui se cache derrière ce mot, d’autres non, car paumés on ne sait où sur Terre ou bien parce que trop occupés par d’autres choses. Après supplication du staff A-K, je me suis résignée à accepter leur requête et à leur pondre un article décapant sur le sujet, dans la joie et la bonne humeur. Et tout ça pour développer votre culture générale, c’est pas beau ? Allons, entrez dans le monde merveilleux des dramas… Dont vous ne sortirez pas indemne.
« Vous regardez quoi ? » «Un drama… » « Et c’est bien ? » « …» « Ah… D’accord… » (Bloody Monday)
Commençons par le commencement : tout d’abord, qu’est-ce qu’un drama ? Pour notre Krokko national, c’est simple : « Déjà, par définition, un drama c’est tout pourri ». Très bel esprit de synthèse, mais nous allons tout de même essayer d’être un peu moins catégorique et plus précis. Derrière ce mot étrange se cache l’ensemble des séries TV asiatiques, dont le nom complet est terebi dorama. D’où provient ce terme obscur ? Beaucoup de gens s’en contrefichent, mais soyons professionnels ; il s’agit de la prononciation japonaise (avec l’accent qui va avec of course) du terme anglais TV drama, tout simplement. Bref, les Japonais, les Taïwanais, les Coréens, et les autres ont droit à ces séries en plus des américaines (non parce que Derrick ça les intéresse pas, hein). Nous nous concentrerons sur les japonaises pour cet article.
Ces séries sont constituées d’une dizaine d’épisodes de 45 minutes chacun, diffusées à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, la tranche horaire la plus prisée étant bien évidemment 21h-22h, à raison d’un épisode par semaine.
Il faut savoir que bon nombre de dramas sont tirés de supports déjà existants, avec en tête de liste les mangas (GTO, Bloody Monday, Nodame Cantabile, Remote, Les Gouttes de Dieu…). On trouve aussi des adaptations de romans (Nobuta wo Produce, Ryusei no Kizuna), de films (Chakushin Ari) voir carrément des remakes de séries étrangères ou anciennes qui avaient déjà été tirées d’un support précédent. Vous suivez ? Non ? Ben, relisez la phrase. C’est le cas de quelques séries japonaises qui adaptent des séries coréennes ou taïwanaises déjà issues d’un manga (Hana Kimi, Hana Yori Dango)… Bref, c’est les champions du recyclage audiovisuel. Mais il ne faut pas pour autant oublier les créations originales, même si je n’ai pas l’impression que c’est ce qui prédomine. La preuve : je n’ose même pas vous citer un exemple de peur de me tromper.
Gné ? Un drama ? C’est quoi ? (GTO)
Alors c’est bien joli tout ça, mais la vraie question est : de quoi ça parle ? Eh bien nous touchons là au gros point fort des dramas : ça parle de tout. Mais absolument de tout, je ne plaisante pas : nourriture, vin, sport, enquête, école, romance, horreur, histoire… Rien n’est épargné, tout est utilisé. Alors imaginez ce que ça donne quand ils font un mélange des genres… Oui, vous avez le droit de flipper. Et maintenant, admirez le génie japonais à travers cette liste non exhaustive des différents genres que vous pourrez trouver :
Le home drama : genre plutôt mineur, on y suit le quotidien d’une famille, si possible complètement barrée, sinon ce serait chiant. Ou sinon on vous aborde la problématique de la maltraitance des enfants, des familles recomposées, des crises d’adolescence, du deuil, de l’avortement… La routine quoi. Le summum du délire a été atteint par Atashinchi no Danshi, avec une famille de barges assez hallucinante… Et celui du drame par Aishiteru.
Le tendry drama : à peu près le même concept que le home drama, sauf que là on se focalise sur un seul personnage de la famille. Donc vous aurez des univers différents selon le protagoniste : école si vous suivez les gamins, entreprise pour le père… Pour la mère… Eh bien c’est rare qu’on s’intéresse à elle vu qu’elle reste à la maison la plupart du temps… Hem… Mais qu’on se rassure, les jeunes femmes actives ont leur propre genre : le drama professionnel. Ah, ça fait quand même plus classe. Un exemple ? Kimi wa Pet, voyons, ça coule de source. Ou encore Hotaru no Hikari, assez drôle à suivre.
Assistez en direct live à l’un des rituels des familles japonaises :
la baston à coup de pistolets sèches-cheveux.
Oui, tout est normal. Et c’est à faire après chaque douche (Abarenbo Mama)
Thriller / mystère / policier : je les mets tous ensemble, car les différences sont minimes (et je m’en fous si vous n’êtes pas d’accord). Bon, là ce n’est pas bien dur de deviner de quoi ça parle, vous devriez pouvoir vous débrouiller sans moi… Non ? Rah, c’est pas vrai. Eh bien vous suivez une enquête. Voilà. Comme Sherlock Holmes, mais en moins bien. Vous avez le choix de suivre un détective (33pun no Tantei), ou bien des lycéens qui s’y croient à fond (Conan, Meitante Gakuen Q), ou encore des policiers (Tokyo Dogs, Remote), des avocats (cinq fruits et légumes par jour n’oubliez pas), des unités spéciales luttant contre le crime (Bloody Monday, Mr. Brain) ou même carrément un escroc justicier grâce auquel vous apprendrez toutes les failles du système financier japonais (Kurosagi). Ca fallait le faire tout de même…
Les Japonais ont une manière bien à eux d’arrêter les criminels : faut les montrer du doigt… Heureusement, il semblerait qu’ils aient enfin pigé que ce n’était pas la meilleure méthode : maintenant, ils font comme tout le monde, ils utilisent un flingue (et l’audimat va bien mieux) (Kurosagi, Tokyo Dogs)
Action / aventure : genre assez peu représenté, il fait la part belle aux affrontements, avec parfois des idées complètement farfelues, comme utiliser la nourriture ou des ustensiles de cuisine pour se battre, ou encore voir une lycéenne armée d’une mitraillette faire le ménage chez les yakuzas (Sailor Fuku to Kikanju). Heureusement qu’il est couplé à un autre genre, la comédie le plus souvent, pour faire passer la pilule. Néanmoins, vous pouvez en trouver sans ce côté fantaisiste, comme SP – Security Police, qui n’est à voir que pour les chorégraphies des combats.
Survivrez-vous aux brûlures d’estomac provoquées par
l’attaque destructrice des crêpes enflammées ? (Teppan Shôjo Akane)
Horreur : comme son nom l’indique, c’est sensé vous faire peur. Oui, c’est « sensé », parce que bon, quand un fantôme apparaît, c’est souvent avec un autre objectif que celui de vous faire peur (vous faire compatir ou bien rigoler… Oui, c’est un comble). Des fois, ils sont même utilisés pour de la romance, c’est dire (comme dans Ghost Friends, tout gentillet et digne des Bisounours). En gros, l’horreur doit être le genre le plus mal et le moins exploité. Vous n’aurez jamais peur. Même dans Chakushin Ari (tiré du film La mort en Ligne pour les connaisseurs), qui reste le plus réussi des dramas d’horreur que j’ai pu voir, la frayeur est absente. Même si la sonnerie de la mort est franchement bien trouvée. Bref, il vaut mieux se tourner vers les productions coréennes pour trouver du potable (le drama M est d’ailleurs considéré comme culte chez les amateurs du genre, quoique un peu kitsch), ou bien vers les films, plus réussis (Ring, ça vous parle ?).
Ouuh… Dommage que seule l’image fasse peur et pas le drama…
Même « Fais-moi peur » est au-dessus, c’est dire… (M)
Sport : genre assez rare aussi, souvent couplé à la romance, il met en avant la détermination (wouhoo !!), le travail d’équipe et autres trucs très nekketsu (voir les shônen mangas pour comprendre). Ce qui est assez dingue, c’est qu’ils peuvent traiter de n’importe quel sport : le base-ball bien-sûr, mais aussi le volley-ball (Attack n°1), le tennis (Prince of Tennis), le basket-ball (Buzzer Beater), la boxe (One Pound of Gospel), le hockey sur glace (Pride) et même l’aviron (Regatta) ou la course automobile (Engine). Et tout ça avec des SFX kitchs à souhait pour les coups spéciaux si la série provient d’un manga.
« Oh la la Thierry, admirez-moi ce superbe coup lifté ! »
« Tout à fait d’accord Nelson ! Et que dire de cette fumée que dégage la balle a force de tourner sur elle-même ! Federer, un commentaire ? »
« Je suis juste impressionné par cette nouvelle position… C’est la première fois que je la vois… Vous êtes sûr que c’est du tennis ? » (Prince of Tennis, le film)
Historique : oui, ça existe. Et la plupart du temps ça se passe à l’époque des samouraïs (je ne préfère pas avancer de date, je vais me planter à tous les coups). Donc, au menu : sabre, voyage, guerre, honneur et tout le tralala. Jetez un œil à Fuurin Kazan ou bien Byakkotai pour comprendre de quoi je parle. Après si vous connaissez un drama qui se passe à une autre époque, n’hésitez pas à vous manifester, je suis preneuse.
Admirez. La vérité historique dans les dramas est respectée à 100%. En effet, qui n’a jamais vu un samouraï avec des cheveux gris en train de chialer ? (Byakkotai)
La romance : là on s’attaque au poids lourd. Cela représente près de 80 % de la production japonaise (les 20 % restant comprenant 10 % de policiers et 10 % du reste), sans compter qu’en plus vous aurez forcément une romance dans n’importe quel autre genre (c’est une des lois inviolables des dramas : il faut une histoire d’amour au minimum, point). On y trouve plusieurs sous catégories.
– La comédie romantique : LE genre par excellence. Vous n’y échapperez pas. C’est inévitable. Résignez-vous. Ecoutez Big Brother. Vous aurez vos scènes remplies de bons sentiments niais à en vomir. Vous aurez votre triangle amoureux, voir un carré ou un cercle (oui, c’est possible). Vous aurez vos personnages principaux abrutis comme pas possible, qui mettent trente mille ans à comprendre qu’ils sont amoureux et encore trente mille pour se l’avouer. L’envie de les étrangler vous prendra souvent, mais ça ne fera aucunement avancer les choses, alors autant abandonner. Il suffit de regarder Hanakimi ou Hana Yori Dango pour comprendre. Et pour en finir, vous aurez votre cadre scolaire dans 80% des cas (qui n’a rien à voir avec la réalité la plupart du temps… Regardez Mei-chan no Shitsuji par exemple : l’école est un château français et toutes les élèves ont un majordome !). Je vous l’avais dit, inutile de résister… Heureusement, vous aurez des scènes hilarantes, provoquées par des personnages secondaires de malades, complètement cinglés. Et là, ça vaut le coup. Si, si, je vous l’assure, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils sont extrêmement doués pour nous faire rire. Le seul problème, c’est qu’il y aura des fois où vous ne saurez pas si c’est voulu ou non, vu le jeu des acteurs.
– Le drame : ça, ça sert à faire pleurer. Ou juste à émouvoir si vous êtes particulièrement insensible, comme moi. Et là aussi, des choses sont inévitables. Vous aurez votre jeune fille pure condamnée à mourir dans d’atroces souffrances à cause d’une maladie (ou atteinte d’un handicap à vie). Vous aurez votre héros dépressif qui ne saura absolument pas quoi faire pour la sauver (de toute façon c’est une maladie incurable, alors y a rien à faire). Vous aurez (peut-être) un miracle absolument pas crédible. Vous aurez une scène à l’hosto aussi (logique). Le drama parfaitement représentatif du genre est One Litre of Tears (avec un titre pareil, vous êtes prévenus). Ou sinon, dans le cadre scolaire, vous aurez une jeune fille qui se fait martyrisée (Life). Vous aurez envie de la secouer pour qu’elle se rebelle. Mais ça ne changera rien à l’affaire, alors abandonnez… Ou bien vous avez celle qui est tombée enceinte par accident et qui se fait rejeter par la société (14 Sai no Hana)… Et profitons de l’évocation de cette série pour faire passer un message d’utilité publique, car on ne vous le répétera jamais assez : il faut vous protéger !! Enfin, reconnaissons tout de même leur maestria pour exprimer la souffrance d’une relation amoureuse ou ses joies.
Le school drama : c’est tout ce que j’ai écrit auparavant mais avec des ados en plein questionnement existentiel et dans un lycée (et ouais faut pas chercher bien loin). Un seul m’a particulièrement plu : Nobuta wo Produce, qui évite certains clichés avec brio (et il faut voir la scène de simulation de drague, culte). Ou alors ça va un peu plus loin, comme dans Honey and Clover, où on s’intéresse à ce qu’il y a après le lycée (l’université, pour ceux qui suivent pas).
Il faut savoir faire la distinction entre fiction et réalité. Ne tentez surtout pas cette technique de drague, ce serait la baffe assurée (d’autant plus qu’un mec fait la fille, vive la crédibilité…) (Nobuta wo Produce)
Les autres : il existe des trucs totalement inclassables. Ils ont comme sujets des choses auxquelles personne n’aurait pensé, pas même les Américains. Les Japonais l’ont fait, avec plus ou moins de réussite (souvent moins…). En voici quelques uns.
– Les dramas traitant de la bouffe comme Les Gouttes de Dieu, qui nous fait l’apologie du vin, ou encore de la cuisine avec Little Chef, Bambino et Teppan Shôjo Akane (déjà évoqué précédemment pour les combats avec de la nourriture).
– Les dramas parlant musique classique, le plus connu étant bien sûr Nodame Cantabile. Mais il n’est pas seul, comme le montre Beethoven Virus (coréen) !
– Les dramas s’intéressant à différents métiers : les Japonais ont leur version d’Urgences et autres Grey’s Anatomy avec Code Blue ou Iryu Team Medical Dragon, en moins bien forcément, mais ils parlent aussi du métier d’hôtelier avec Hôtelier (très recherché comme titre, j’en conviens), d’hôtesse de l’air dans Attention Please! (là c’est plus dur de voir un rapprochement), des pompiers en action avec Fireboys (là c’est pas dur) ou même une équipe de sauveteurs en hélicoptère comme Code Blue… Bref, ils font de tout.
Dans un drama, vous pouvez communiquer avec Bacchus, dieu du vin,
ou carrément avec Dieu tout court grâce… au vin. Donc, buvez du vin (Les Gouttes de Dieu)
Les nanars : voilà un genre qui n’existe pas officiellement, mais il existe quand même donc on en parle. Ce genre regroupe près de 70% des dramas. Oui, le chiffre est juste, puisqu’il vient de moi. Et on s’en fout qu’il n’y ait aucune source pour le confirmer. Alors, un nanar c’est quoi ? Eh bien, c’est un truc où tout y est ridicule. A un tel point que ce qui est censé être triste vous fera pleurer, ça c’est sûr, mais de rire. Cherchez l’erreur. Et à ça, les dramas sont champions. Le summum fut atteint par l’adaptation de Sailor Moon en drama, horrible, avec des combats dignes d’un ballet, des costumes kitsch (mais fidèles à l’original, soyons honnêtes) avec des capes qui claquent, des chats en peluches, des effets spéciaux mythiques et des acteurs… Hem… Evitons les sujets qui fâchent. Adaptation talonnée de très près niveau nullité par celles de Détective Conan, devant laquelle ma respiration fut coupée tellement je riais. Et je répète que près de 70 % des dramas sont des nanars, donc ridicules, alors accrochez-vous bien. Et évitez-les si vous êtes cardiaques.
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon ce serait l’hécatombe… Regardez ça : qui aurait pu croire que Maigret tomberait enceint(e) ? Et comment ne pas évoquer la catastrophe Sailor Moon ? (une loi vous autorisant à quitter le pays a été votée si jamais la série est diffusée, soyez rassurés) (Conan, Sailor Moon)
To be continued…
35 commentaires
Et dire que je les ai encore :')
Et sur la photo de Nobuta truc Produce, le mec à l'arrière-plan, c'est un type qui note la technique ? =D
PS: j'ai testé un extrait de Sailor Moon: une peluche tirée par un fil derrière un canapé, voila tout ce dont je me souviens après m'être réveillé dans un hôpital.
J'ai un peu la même impression que le gritche et je sors de ma lecture encore plus sceptique que je ne l'étais auparavant à l'égard des dramas ^^'
A quand une BDD dramas sur AK au fait?
Je ne suis pas fan des dramas non plus, mais en apprendre plus via un texte aussi drôle, sans être totalement destroy était super ! Vivement la suite !
On devrait en faire un remake qui se déroulerait en Bretagne.
Merci Rydiss pour ce dossier.
Pour ce qui est du ton de l'article : qui aime bien châtie bien !
C'est le cas de le dire... Je voulais m'essayer à certains drama... Mais je pense rester sur mes séries américaines (Dexter et Breaking bad, POWA!!!)
Persos jai pas aimé nobuta wo produce ... bien que le jeu du mec principal soit bien ^^
D'ailleurs, sous ces airs de critique moqueuse, l'objectif de l'article est de donner envie de tenter l'expérience, n'est-ce pas Rydiss? :D
Si vous voulez commencer celui là est un bon choix... je pense ^^
Les médecins en hélico, c'est plutôt Code Blue.
Pour ma part, je pense que les dramas faut être un peu tombé dedans quand on était petit pour apprécier totalement. L'humour jap est, il est vrai, souvent moyen, mais je vous assure que l'on en apprend plus sur la culture (et la langue) nippone en 6 mois de dramas qu'en 20 ans d'animes (je sais, j'ai essayé!!!).
Je conseille fortement de se tourner en premier lieu vers des séries à tendance "seinen", les comédies, romances et loufoqueries vous sembleront plus accessibles après.
Mes recommandations: Bloody Monday, Ikebukuro West Gate Park, Life ou Kurosagi.
Sinon très bel article Rydiss!!! Parce que pour moi les dramas ont sut agréablement combler le vide qu'a laissé la très mauvaise production d'animes de ces 3 dernières années.
Pourquoi pas tiens ? ^^
Très bon article Rydiss. Moi même je suis une fan -qui assume totalement- de drama XD
Pour ma part c'est des comédie romantiques pour mon cœur de jeune fille en fleur tels que "My girl" ou "Devil beside you" ^^
C'est vrai que "Nobuta wo produce" était pas mal aussi, Nobuta power chuu nyuu !
Met vite la partie 2 de ta trilogie du drama !!
Merci pour la précision Marwen.
Tu me fais peur en déclarant que la plupart sont des nanars...Du coup, j'attendrai les recommandations des meilleurs dramas selon les membres. J'aimais pas Sailor Moon en animé, je n'essaierai donc pas le drama.
De tous les dramas que j'ai vu (peu), seul Nodame Cantabile Paris Hen et Nana m'ont paru sortir du lot. J'aimerai connaître ton avis sur Jin, il paraît qu'il est bien.
J'avais commencé par Hana Yori Dango S1 qui était pas trop mal mais la S2 était tout simplement mauvaise de chez mauvaise. Pareil pour Gokusen, ils auraient dû s'arrêter à la S1. Il faut pouvoir apprécier Lovely Complex si on connaît l'animé.
J'hésite pour l'instant pour Death Note mais bon je m'y mettrai bien un jour.
le gritche, Dareen : j'ai déjà prévu de faire une liste des dramas que j'ai vus pour écrire ce dossier, rassurez-vous. Et il n'y aura pas que des nanars.
Aflo, panda-ah : j'aborde ces deux points (jeu et effets spéciaux) dans la deuxième partie, ne vous en faîtes pas...
Diyo : wahou, Dieu me parle, c'est dingue ! Sinon, oui, il y a tout de même un petit quelque chose qui me fait accrocher à un drama, mais le nombre de série à avoir cet honneur sont rares, même si je finis toujours (j'ai encore des frissons d'horreur en pensant à certaines d'entre elles...)
oxo, enigma, nakei, azorni et les autres, merci. (pour Jin, ça fait un petit bout de temps que j'ai répondu dans le topic approprié)
Ah et merci à nounours et marwen pour l'erreur...
Je ne me souviens plus du tout d'avoir dit ça, bien que je n'en pense pas moins ^^
Je dois avouer parler sans trop connaître le genre et il est appréciable d'en savoir un peu plus sur ces obscurs "dramas".
Pourtant, ils me rébutent toujours, je pense que c'est viscéral ...
PS : c'est moi ou, depuis que ta secrète identité féminine a été révélée, tu appliques le féminin a ta grammaire? :)
Elle peut jouer à la mascarade sur le forum mais, sur le webzine, elle est grillée !
Et ouais, la peluche accorde. Mais m'en fous, je continue sur le forum, ça m'amuse pour les nouveaux...
maintenant pour le peu de ce que j'ai vu des productions japonaises (genre des film avec une fille ayant une mitraillette à la place du bras....) j'ai pas, mais alors pas envie du tout de m'aventurer dans le monde des dramas.
Ah si , Nodame Cantabile dont j'entends tout de même beaucoup de bien.
Bref, on veut la suite
Très très intéressant. Je me suis initiée depuis peu aux dramas, en commençant en force avec Anna-san no omame. Il faut effectivement aimer le ridicule. Mais si on aime, ils y vont fort ces japonais, et on rit à en pleurer justement. Moi, si j'ai les blues, un épisode de drama et hop, me voilà requinqué!
Au fait, pour les dramas historiques, j'ai entendu en quelque part qu'il y en avait au moins un par an. Mais comme ces dramas sont parfois en onde à l'année, ils sont constitués d'une 50aine d'épisodes et très peu de subbers s'y attaquent. J'ai commencé dernièrement Atsuhime, c'est un peu beaucoup low pace, mais étonnamment, je trouve le jeu d'acteur assez bien.
D'autant plus que je ne comprends pas ta remarque. Encore je l'aurai trouvé plus à sa place sur la deuxième partie, ici je trouve qu'elle n'apporte rien, les genres dont je parle existant réellement. Les éléments dont je parle pour les caractériser sont présent, ma manière d'écrire ne fait qu'exagérer les choses ajouter de l'humour.
Bref, développe un peu plus ton avis, que je comprenne vraiment ce qui ne te plaît pas.
Premièrement, ce qui est bien dans les dramas japonais, c'est justement que les genres sont nombreux et originaux comparés aux américains qui font la majorité de leur temps des films policiers en tout cas qui tourne autour de ça ou bien leurs séries sont toujours "love & sexe". Donc il y en a pour tout le monde et toutes les personnalités.
Deuxièmement, les japonais sont réalistes et comparés aux américains les fins ne sont pas toujours heureuses. Et pour les films et dramas fantastiques, c'est fantastique donc il ne faut pas s'étonner.
Troisièmement, les dramas mettent en avant l'humanité des gens ou des notions et des valeurs que certains ont oublié. Elles sont oubliées dans les pays occidentaux, je trouve, qu'ils sont de plus en plus matérialistes.
Quatrièmement, les dramas dont tu parles dégagent des morales dont je crois que tu n'as pas comprise. Et d'ailleurs certaines permettent de dénoncer certains systèmes au Japon.
Cinquièmement, certains dramas sont là pour sensibiliser les gens comme Ichi rittoru no namida qui est d'ailleurs en passant une histoire vraie sauf l'histoire d'amour. Tu dis qu'il faut toujours une histoire d'amour aux dramas. Ils sont obligés, c'est un moyen de les attirer afin de sensibiliser. Après c'est l'homme (au sens général) c'est comme ça.
Sixièmement: Le jeu d'acteur, je pense que c'est fait exprès, ça attire l'audience donc encore une fois ils peuvent dénoncer ou quoi que ce soit. Tout est stratégique. Et d'ailleurs la preuve le nombre de personnes qui regardent des dramas s'accroit dans le monde entier.
Septièmement: Les Japonais n'abusent pas avec 40 saisons où il se passe sans cesse la même chose.
Je pourrais te dénoncer Les Experts ou c'est pratiquement tout le temps là même chose, Grey's anatomy qui ne parle que de sexe, amour, et des choses cucu la praline... Chaque série à ses défauts et chaque à ses propres façon de fonctionner. alors avant d'en juger, il faudrait avoir une vision plus globale et plus profonde. Certes, je suis une personne atteinte de la "Japanmania" mais ce n'est pas pour autant que je dénigre les autres cultures et tout en étant objectif. Il ne faut pas prendre les Japonais pour des débiles alors qu'ils sont vraiment loin de l'être.
Vous auriez pue être mon méprisable la dessus.
Je vais dire ce que je pense de ton fameux article.
Il est construit, certes, mais si tu n'aime pas les dramas, tant mieux pour toi ^^
Mais le fais de les critiquer ainsi, tu critique une part de la culture asiatique parce que
si tu ne le sais pas, c'est aussi grâce à ça que la culture Japonaise, Sud-Coréenne et tout est parmi nous! :D
Et en ce qui concerne les style, "Horror, Romance, Drame...etc." il faut le regarder d'un autre oeil :3!
Parce que les papys et mamies aiment regarder les dramas ayant comme décors antique! :D
Fais-en nous un de "dramas" et on va voir si ça rend aussi bien!
Sur ce..
Commençons par Big Bang. J'ai l'impression que tu as survolé non seulement le dossier dans son ensemble, mais aussi l'article. Je te conseille de relire l’ensemble de ce que j’ai écrit; j'ai souligné trois fois, minimum, que les sujets que les dramas évoquaient étaient le point fort de ces séries. Et je l’ai réaffirmé dans ma conclusion. Je me cite, pour prouver mes dires :
Bref, ton reproche n’a pas lieu d’être.
Deuxièmement, tu me dis que « contrairement aux américains, les japonais sont réalistes » et « les fins ne sont pas toujours heureuses ». Ahem, je suis désolé, mais très sincèrement, quand je vois des séries à la Hana Yori Dango, Hana Kimi, ou Mei chan no Shijutsi, tu ne me feras pas avaler que les japonais sont des réalistes aussi bien sur le plan sentimental qu’au niveau du scénario. Et je peux t’en citer des tonnes d’autres des comme ça. De même, je ne me souviens pas avoir écrit que les américains faisaient, eux aussi, des séries réalistes. Tout d’abord parce que je regarde très peu de leur série, et que je ne connais que le strict minimum de cet univers, et que j’évite toujours de parler d’un sujet que je connais mal. Tu noteras que les seules fois ou j’ai fait une comparaison, c’était sur la forme (genre et durée), jamais sur le fond. Mais ça ne m’empêche de donner des exemples : Pushing Daisies, Heroes, et j’en passe, appartiennent au genre fantastique, donc la réalité va au placard, il a été dit de nombreuses fois par des experts (médecins, vrais policiers) que les séries policières ne reprenaient pas les exactitudes du terrain, et quant aux relations entre les personnages, il me semble que bon nombre de séries font aussi un sacré bordel. Leur atout ? Ces relation me paraissent plus crédibles que dans la grande majorité des dramas, dans le sens ou l’aspect niaiserie est beaucoup moins marqué (mais il existe, je te l’accorde sans problème). Quant à l’aspect sexuel, je te renvoie à la partie sur la censure et à tes dires sur Grey's anatomy, que je n'ai pas vu. Quant aux fins… Ça dépend du genre. C’est sûr qu’une série classée drame a plus de chance de mal se finir, ça coule de source. Et même les américains l’ont compris, et si ça ne voit pas tout le temps dans les séries (encore faudrait-il qu’elles aient une fin, là aussi il me semble avoir souligné cet avantage des dramas. Même si très personnellement, cela n'empêchera pas Dexter de finir sur une fin dramatique selon moi, vu le thème de la série), de nombreux films ont démontré leur savoir faire là dedans. Et tu m’excuseras, mais le traitement et l’approfondissement psychologique du personnage de Dexter(oui, encore lui) est juste exemplaire niveau crédibilité. Alors bon, me sortir que les japonais font des séries où il y a plus de réalisme… Navré, mais il m’est impossible de te donner crédit.
Après par contre le coup du « c’est fantastique, donc faut pas s’étonner », je n’ai pas compris à quoi tu faisais allusion… A l’aspect kitch des effets spéciaux ? Au manque de réalisme sous prétextes que ce sont des fictions ? Ce serait gentil de développer.
On poursuit avec l’aspect moral et les valeurs transposées. Pour toi, d’après ce que j’ai compris, il n’y aurait que les dramas qui évoqueraient cet aspect. Je ne suis pas d’accord. Mais je vais d’abord éclairer ta lanterne. Le reproche que je fais à ces séries, c’est qu’elles ne sont pas subtiles. Leur morale, elle la crie à tout bout de champ, avec les personnages qui te répètent jusqu’à trois fois la même chose par épisode (Scrap teacher me sort « Il faut faire de son mieux » à chaque réplique). Bref, on n’a pas besoin de cogiter dans un drama, majoritairement. Certains arrivent à cet exploit, je ne le nie absolument pas, comme Ryusei no Kizuna, qui a un message assez douteux. Alors pour le coup, ça devient facile de critiquer des séries qui ne le disent pas clairement mais qui le font comprendre. Les séries françaises le font : Fais pas ci, fais pas ça prône les valeurs familiales sans pour autant nous clamer à chaque épisode « faut respecter la famille » ou « tu peux compter sur ta famille ». Je pourrais dire la même chose de Hard, qui abordent le thème du sexe et même du porno avec beaucoup d’humour et de subtilité. Elles véhiculent elles aussi des valeurs, sans pour autant les répéter à longueur de temps. Donc, encore une fois, je ne suis pas d’accord. Et puis, pour en rajouter, les séries américaines qui prônent sans cesse la justice et qui luttent contre le crime, si là encore c’est pas un message, je ne sais pas ce qu’il te faut. Dexter, toujours lui, va encore plus loin dans la réflexion en remettant la notion de justice en cause. Soit d’ailleurs certain(e) que j’ai un QI suffisamment développé pour comprendre ce que les japonais me racontent dans leur série. Leur manière de faire n’est juste pas digne de grandes séries, voilà tout, car ça se transforme carrément en d’honneur de leçon parfois.
On passe aux histoires d’amour. Pour le coup je ne vois pas pourquoi tu me fais une remarque, je ne me souviens pas avoir dit qu’en mettre une dans chaque série était un mal. J’ai dénoncé le fait qu’il y en avait toujours une, mais je ne crois pas avoir médis dessus : Après, je suis d’accord pour dire que j’ai bien enfoncé leur manière de tout mettre en scène de la même façon dans la deuxième partie, même si ce que je dis reste vrai, l’ironie et le ton que j’emploie servant à l’humour. Je te réécris la même chose version sérieuse, je ne vois pas vraiment où tu pourrais me contredire. Et je souligne que je m’attaque aux clichés, c’est-à-dire ce que l’on voit le plus souvent. Je sais tout à fait qu’il existe des romances très réussies sortant des sentiers battus (14 sai no haha, par exemple), mais le problème est qu’elles restent minoritaires. C’est cet aspect que je voulais mettre en avant.
Alors, pour le jeu d’acteur, je suis navré, mais là c’est non. Ton argumentation ne tient pas debout. Exagérer un jeu ne fait pas mieux passer un message, loin de là. De nombreux films américains ou français passent leur message sans que l’acteur est besoin dans faire des tonnes (Joyeux Noël, Vol au dessus d’un nid de coucou…) Au contraire, pour ma part je le prends beaucoup moins au sérieux. Et les dramas qui font les meilleures audiences sont souvent ceux avec un acteur en particulier, Kimura Takuya, et il ne sur-joue pas comme la majorité de ses confrères. Et surtout, il faut savoir que mon point de vue est un point de vue occidental : en tant que tel, leur jeu m’apparaît sur-joué, mais pour eux il est parfait. De même pour moi, le jeu des occidentaux est bon, mais pour eux non. Par ailleurs, tu avoues toi-même qu’ils jouent en exagérant, puisque tu cherches à défendre ce style. Mais rien à voir avec l’audience ou avec le message a divulgué aux masses ignorantes, le problème est ici une différence culturelle. J’ai montré des dramas à plusieurs personnes, et la première réaction, était, sans cesse : « ils jouent mal ! ». Preuve en est que pour le public occidental, il y a un souci, que même les professionnels de la télévision soulignent, expliquant que c’est à cause de ça qu’il n’y a pas et n’y aura pas de diffusion sur les chaînes françaises (hormis celles spécialisées Japon comme Kaze TV, s’adressant à un public très visé. Exception sera peut-être faite pour les dramas historiques, extrêmement soignés).
Pour terminer, le fait qu’il ne prolonge pas une série avec 200 épisodes à l’américaine, j’en ai parlé. Le fait qu’il y ait une fin est un avantage certain, je ne le nie absolument pas (que ce soit dans le dossier ou maintenant). Un autre lecteur, qui regarde lui aussi des dramas, a même relevé dans son commentaire que j’en parlais et a développé ma pensée, qui a pu te paraître obscure; étant donné que je ne le dis pas clairement, mais que je le sous-entends.
On finit ? Je te cite
Et bien moi en réponse je te sors une partie de ma conclusion, qui ne me semble pas en contradiction avec ce que tu penses :
Suivant : Magnifique oxymore que cette phrase, avec les notions de profondeur, qui appelle forcément celle du détail, et celle de globalité, qui demande à écarter le détail. J’ai fait exactement ce que tu dis : je suis partis de la globalité : les dramas que l’on rencontre le plus, qui nous sortent un nombre incroyable de clichés, et je les ais décortiqués, en profondeur. Tu me reproches de ne pas avoir assez de connaissance sur cet univers ? Sache que j’ai fait des recherches, j’ai analysé plusieurs séries, et ce que j’ai écrit, je l’ai trouvé en regardant des dramas. De toutes manières, il m’était impossible de regarder une centaine de dramas pour être le plus proche possible de la vérité. Et ce que je dis n’est pas la vérité absolue, rassure-toi (manquerait plus que ça…)
Next one : Très personnellement, je prends très mal cette remarque. J’aime moi aussi la culture japonaise, sinon je ne serais pas sur ce site, je n’écrirais pas de critiques et surtout je ne passerais pas des jours à écrire un dossier de 40 pages Word. Ce que j’ai fait est un constat, et des personnes connaissant les dramas ont approuvé les travers que je dénonce dans cet article. Ce n’est pas parce qu’on apprécie un aspect d’une culture qu’on n’a pas le droit de la critiquer (et puis quoi encore !). Si le ton que j’ai employé ne te convient pas, je suis navré pour toi. Je suis aussi d’accord pour dire que j’ai exagéré bon nombre de choses (notamment sur l’aspect tournage à l’étranger comme l’a très justement fait remarquer un lecteur), que j’ai limite écrit un pamphlet, mais il n’empêche que des choses sont vraies. Et il me semble avoir plusieurs fois fait l’éloge de certains aspects des dramas (thèmes, certains acteurs, durée…). Donc, là, ta remarque, navré de le dire ainsi, mais tu aurais pu te la garder.
Et pour finir : Où ai-je dit ou même sous-entendus que les Japonais étaient débiles ? Au pire, j'ai pu dire que certains faisaient mal leur travail, en n'innovant pas ou en reprenant des clichés par facilité. Là encore, je n’apprécie pas la remarque. Relis ce que j’ai écrit au-dessus, je ne vais pas m’amuser à tout retaper. Sache que jamais je n’irai insulter un peuple tout entier, c’est contraire à mon code de conduite et d’honneur. Limite je te trouve insultant(e) envers moi, et j’ai l’impression que tu me prends pour une personne dénuée de bon sens, voir abruti… J’espère me tromper en écrivant cette supposition…
Enfin, malgré ces deux dernières remarques, j’ai apprécié ta réaction, qui a amené un peu de débat. Et je suis très heureux que mon humour t’est plu, ça ça me fait plaisir, merci.
Allez, on passe à la suivante, Léa : Ahem… Ce dossier parle uniquement des dramas japonais… Je n’aborde jamais la question des coréens, hormis pour la définition générale… Après, pour les rabaisser, je le répète : je m’attaque aux clichés, qui existent, et je les mets en avant en parlant de mon ressenti personnel en employant un humour ironique et satyrique. Mais comme dit précédemment, je te réécris tout ça en version sérieuse, je ne crois pas qu’il y aura beaucoup à redire, puisque des personnes ayant vu plusieurs dramas ont confirmé mes dires (je n’allais pas publier ça sans avoir l’assurance que je ne racontais pas que des énormités). Et de toute manière, je ne possède pas la vérité absolue, comme dit précédemment. Ah, et fais gaffe à l’orthographe, s’il te plaît, j’ai eu du mal à comprendre la dernière phrase…
Et pour conclure, Emilie : Bonjour à toi aussi, ça fait plaisir de voir des gens polis. On commence par ça :
Très sincèrement, tu crois que si je n’aimais pas les dramas, je me serais enfilé des heures de visionnages, des heures de rédaction, des heures de recherches pour les screenshots ? J’apprécie les dramas, sinon je ne me serais pas amusé à écrire 40 pages de texte. Mais comme dit précédemment, ce n’est pas parce qu’on apprécie quelque chose qu’on n’a pas le droit de le critiquer ou de dénoncer ses travers.
Suivant Actuellement, ce n’est pas grâce aux dramas que la culture asiatique perce en Europe, mais grâce aux mangas, aux animes et aux arts-martiaux en général. Ce n’est qu’après que viennent les dramas et les autres domaines culturels comme la musique. Preuve en est, de nombreux membres de ce site n’ont jamais regardé de dramas. Pour ma part, ça fait plus de dix ans que j’ai découvert les mangas, mais seulement un an, voir peut-être deux, que je m’intéresse un peu aux dramas (grâce à une autre personne). Deuxième preuve : la place qu’on accorde aux dramas est pratiquement inexistante dans de grandes conventions comme la Japan Expo. Je ne me souviens pas qu’on ait déjà invité des acteurs, ou des réalisateurs de ces séries lors de ce festival censé représenter l’ensemble de la culture du Japon. Il n’y a que l’année dernière ou un espace (minime) a été consacré à cet aspect de la culture avec la venue de l’actrice jouant dans le film Gantz. Et je ne vois pas le rapport avec le fait que je critique quelque chose et le fait que ça perce par chez nous, mais bon, soit… En gros je n’aurai pas le droit de critiquer parce que ça permet à la culture asiatique de prendre son essor en Europe ? Et bien j’ai déjà tout répondu.
Bon, le passage des mamies et papis, on passe, j'ai bien ri mais je n'ai pas compris la rapport avec mon article. Je reviens là-dessus : Tu vas rire, mais c’est ce que j’ai prévu de faire avec une bande de potes. On a déjà le contexte, le synopsis, les personnages et la structure de base, ils ne nous manquent plus que le scénario à écrire en détail et le matos, et on tourne. Enfin, tu ne verras pas le résultat avant plusieurs année sans doute, on n’a pas vraiment le temps. Et le coup de « on verra si ça rendra aussi bien ! », excuse moi mais j’ai pensé à ma cousine de six ans^^, car ta phrase n’est pas très mature, surtout pour une argumentation… Sors ça à un journaliste critique de cinéma, il t’accordera même pas son attention pour la suite de ton argumentation. Et sache que les types qui réalisent des dramas, écrivent le scénario etc, c’est leur métier et ils sont censés avoir une formation pour faire leur travail correctement. Moi, je n’ai rien de tout ça, mais ça na va pas m’empêcher de porter le projet à terme, j’espère. A la prochaine et merci pour ton commentaire. Et content que l’humour t’es plus à toi aussi (je devrais me reconvertir en comique, je me dis parfois…)
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