Et maintenant, ils font des concours…
Qu’entends-je au loin ? Une troupe ? Une foule ? Une marrée humaine ? Pour moi ?! Oh mais c’est trop voyons… Ah ? C’est pas pour moi ? C’est ENCORE pour les cosplayeurs ? Mais qu’on-t-ils de plus que moi ? Quoi ? Un concours ? Qu’est-ce ? Pourquoi ? Aller hop ! J’enquête avec le soutien de l’association BulleJapon en la personne de Fairy… On l’accueille bien les enfants !
Des concours ? Et puis quoi encore ?
Et bien oui mon ami grognon, que ça te plaise ou non, le concours de cosplay, c’est quelque chose de sérieux et surtout de très apprécié ! Qui imaginerait une seule convention sans le moindre show ? D’ailleurs, Fairy sait de quoi elle parle car son association a organisé son premier concours en 2006 à Polymanga, à Lausanne, en Suisse. Mais d’ailleurs, saviez vous que l’association BulleJapon organisait deux types de concours ? Un dit « libre » où tout le monde peut monter sur scène et improviser un petit quelque chose pour le public, et un dit « de concours » où des lots sont en jeu, distribués par un jury des plus critiques et connaisseurs. C’est pourquoi les cosplays dit « placard » (comprenez par là que vous prenez deux trois trucs dans votre armoire, et vous avez un cosplay) et les « customs » ( la même chose que le placard, avec un coup de feutre dessus) sont soumis à validation du jury, voire interdits d’office.
Mais que serait un concours sans un jury ? Pas grand chose évidemment et, là aussi, BulleJapon met un point d’honneur au choix de ces critiques qui doivent tout noter : les coutures, la prestation et la ressemblance avec le personnage de base. Bien souvent au nombre de quatre, certains vont plus s’attarder sur le costume en lui même, qu’ils connaissent bien, alors que d’autres vont plus faire attention à la prestation.
Et là où c’est magnifique, c’est que l’association est à but non lucrative, ce qui fait qu’elle ne gagne pas d’argent dans toute cette organisation. Comment font-ils pour distribuer des lots alors ? Tout simplement grâce à la générosité des stands que vous voyez tout au long du salon.
Oui, donc tous pour les anormaux et rien pour le public…
Et c’est là où tu te trompes mon ami ! Malgré le fait que l’organisation se fait dans l’ombre, Fairy affirme que les liens entre Bulle Japon et le public sont plutôt bons car, même si le cosplay délaisse un peu le public, les karaokés et jeux sont aux antipodes de cet éloignement relatif. Ainsi , l’association à réussi à trouver le juste milieu entre le cosplay et le public.
Aussi, il arrive que les cosplays émeuvent le public, comme cette fois où, en 2008, un jeune couple participait au concours cosplay en Lightning et Noctis de Final Fantasy XIII. A la fin de la prestation, Noctis prend le micro et improvisa une demande en mariage tout ce qu’il y a de plus officiel à Lightning… Depuis, le couple roucoule heureux. Une autre fois, ce fut d’étranges cubes qui, en montant sur scène, commencèrent à imiter les célèbres briques du jeu Tetris.
L’eurocosplay, un défi aussi grand qu’il n’y paraît ?
Pour les moins renseignés, l’eurocosplay est une compétition réunissant les meilleurs cosplayeurs d’Europe. Sélectionnés dans chaque pays participant, les vainqueurs de la sélection se retrouvent à la MCM London Expo, à Londres pour y être élu meilleur cosplayeur d’Europe. Bien que Bulle Japon ne s’occupe que des phases française et suisse, on pourrait croire qu’organiser un concours à l’échelle européenne soit plus compliqué que les concours de convention. Et bien non. En effet, même si le défilé de concours à lieu environ en même temps que l’eurocosplay, il est moins difficile à gérer car peu de monde s’y présente. La seule difficulté demeure au niveau des critères de notations sont différents, car imposés par la MCM London Expo.
Remercions Fairy de sa contribution à l’écriture de cet article, aux organisateurs de conventions qui respectent quasiment systématiquement les demandes des associations comme Bulle Japon pour les besoins de leurs concours et merci à vous, lecteurs, d’avoir été patients.
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