Fairy Tale Battle Royale : La vie n’a rien d’un conte de fées.
La vie d’Aoba est une vie normale. Brimée par quelques camarades de classe, la jeune demoiselle n’a pas vraiment une existence facile. Du moins, jusqu’au jour où elle décide d’accepter un contrat. A partir de là, les brimades sont finies et ses ex-tortionnaires sont maintenant ses amies. Mais chaque chose a un prix et Aoba se retrouve très vite emportée dans un autre monde, un monde où sa première rencontre est avec une étrange fillette en état de décomposition qui lui dit que ce monde est à elle dorénavant. Et la voilà maintenant devenue Alice, d’Alice au Pays des Merveilles, dans un monde où des êtres cadavériques ressemblant à des personnages de conte sont présents. Heureusement, elle ne sera pas seule, accompagnée par un garçon nommé Noah incarnant le personnage du fils du meunier dans le conte « Le Meunier, son fils et l’âne ». Mais voilà, outre ce nouveau monde, il ne faut pas oublier celui qui reste réel.
Fairy Tale Battle Royale est l’un des nouveaux mangas de l’été des éditions Doki-Doki. La mangaka, Soraho Ina, œuvre sur les deux tableaux, que ça soit au scénario mais aussi au dessin. Outre cela, il est bon de signaler qu’il s’agit là de sa première œuvre et qu’à l’heure actuelle, il y a déjà trois volumes sortis au Japon. Malgré ses personnages principaux qui ont une allure enfantine, on remarquera que l’ambiance dans le manga est bien loin d’être rose-bonbon. C’est d’ailleurs facile à observer au vu de l’ambiance générale du manga. Sans être oppressant, le monde dans lequel est plongé Aoba a de quoi angoisser bien qu’à côté, la présence de Noah permet d’avoir le petit quota « humour » pour éviter que les scènes soient étouffantes.
Mais dans tout ça, le premier tome, qu’est-ce qu’il vaut ? Comme bien souvent et plus ou moins partout, ce premier tome permet d’introduire nos deux personnages principaux … mais aussi un troisième sous les traits de ce qui semble être le Petit Chaperon Rouge bien qu’elle n’ait pas l’air très amicale. Outre cela, aucune indication sur l’origine des contrats, la raison de l’incarnation en personnages de contes pour enfants mais aussi pourquoi le monde des contes est parcouru par les morts-vivants.
En conclusion, pour un premier volume, Fairy Tale Battle Royale se montre assez intriguant pour qu’on lui laisse une chance. Malgré son nom qui peut prêter à confusion, surtout quand dans le domaine du jeu vidéo, le terme Battle Royale est synonyme de peste et choléra depuis une bonne année, il est intéressant de vouloir savoir comment pourraient être incarnés nos héros. Néanmoins, une question se pose : au vu des trois personnages représentés dans ce premier tome, est-ce que les héros et « anti-héros » seront tous des personnages enfants de nos contes ? Comme Hansel et Gretel ? Pour l’heure, il faudra patienter jusqu’au prochain tome, prévu pour septembre pour avoir une meilleure idée de ce que nous réserve Fairy Tale Battle Royale.
Premier volume déjà disponible depuis le 4 juillet 2018 aux éditions Doki Doki. Prix : 7,50 €
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