Food Wars T1 – Du bon miam miam pour les gourmets !
Shun SAEKI n’est guère connu chez nous. Néanmoins, pour les lecteurs adeptes d’un certain « style » de manga, son nom est toujours relié à celui de tosh. Logique puisqu’il s’agit d’une seule et même personne. Une personne travaillant principalement dans la catégorie des hentais. Avec Food Wars, Shokugeki no Soma de son nom d’origine, est ainsi la première œuvre non-érotique de la part de ce mangaka mais aussi la première à voir le jour dans nos contrées.
Pour ceux qui ont déjà lu Yakitate Ja-pan !, vous serez en terre connue avec Food Wars. Ainsi, l’histoire se veut des plus simples : Un adolescent, doué pour la cuisine, se doit de rejoindre une prestigieuse université basée sur l’art culinaire après que son père ait décidé de fermer leur petit restaurant de quartier pour quelques années. Là-bas, il rencontrera des personnes provenant de puissantes familles de cuisiniers, d’hôtels des plus luxueux, de restaurants aux mets prodigieux. Mais aussi, c’est là-bas que Sôma Yukihira rencontrera Erina Nakiri, surnommée « Palais Divin ».
Et voilà, vous avez alors le sujet de ce premier tome ! Savoureux, n’est-ce pas ? Loufoque ? Bien entendu ! Ici, ne prenez guère l’histoire au sérieux car ça ne sera jamais le cas. La première chose qui marque les esprits, c’est le dessin. De mon côté, je le trouve magnifique et splendide, il faut dire que Harem Time était déjà d’une certaine splendeur, bien que réservé à un public adulte. L’autre point qu’il faut noter, c’est l’exagération dans les réactions liées aux premières bouchées de nos divins repas. On pourra cibler celle d’Erika, telle une déesse recouverte uniquement d’une toge, qui vit au paradis de la gastronomie, se faire agresser par des petits Sôma chérubins après avoir goûté son plat.
Un coup de cœur pour beaucoup, moi y compris, voilà ce qu’est Food Wars. Il est vrai que depuis Yakitate Ja-pan !, nous n’avions pas vraiment de mangas basés sur la nourriture et sur l’exagération à outrance sauf… Toriko. Mais ici, nous restons encore dans un domaine « réaliste », si je puis dire, plutôt que dans des combats contre des monstres gargantuesques. Ainsi, ce sont principalement les réactions des différents goûteurs qui sont les plus à même de montrer le plus beau du trait de Shun SAEKI. Comment peut-on rester de marbre quand le goûteur se fait tout simplement arroser par de la sauce au miel tout en souriant ?
En conclusion, Food Wars fait une entrée en fanfare et semble alors être prêt pour continuer pendant un long moment. Avec neuf volumes actuellement au Japon, beaucoup de lecteurs attendent une version sur écran et à raison ! Il n’est pas rare qu’un mangaka, travaillant sur des hentaïs, décide alors un jour de voir s’il peut finir par sortir un manga plus « tout public ». Bien sûr, Shun SAEKI n’est que le dessinateur tandis que Yuto TSUKUDA est le scénariste mais voilà, dans un manga, le dessin a une importance capitale. Comme souvent, si cela permet à d’autres œuvres « communes » issues de mangakas ayant débuté dans le hentaï de voir le jour en France, je ne dirais jamais non. En attendant une sortie de Monster Musume no Iru Nichijou en France, je ne peux qu’espérer. Snif.
Disponible depuis le 10 septembre 2014 aux éditions Tonkam. Prix : 6,99€
3 commentaires
De la pub bien mérité pour un des mangas les plus agréables à lire actuellement.
Il vaut franchement le détour.
Sinon j’ai appris quelques trucs, il travaillait dans la catégorie hentai ? Merci pour ma culture, un bon convertissement qu’on à la.
Disons que sa première oeuvre était bien un hentai. ^^
C’est pas si rare que ça. :)
Un agréable article qui m’a également appris deux-trois trucs sur l’auteur et pour lequel je dois avant tout te remercier Shiroi. Tuu-taa-féé car sans cela je n’aurai jamais commandé ce premier tome, du moins pas tout de suite. En fait je comptais encore attendre vu que j’hésitais et que j’imaginais un truc sympa mais sans relief ni rien de très surprenant et se contentant juste de surfer sur cette vague manga aux sujets peu communs / insolites. Donc encore merci à toi.
Pour le reste c’est déjanté, parfois hilarant et le tout est plein de fraicheur. Sans oublier le trait et la mise en scène de l’auteur qui sont aux p’tits oignons (ça tombe bien vu qu’on y parle de cuisine). Et concernant les métaphores utilisées, que ce soient les répliques sortant de la bouche des personnages ou celles dessinées pour imager les sensations gustatives (cf les exemples illustrant ton article), elles sont délirantes et fantastiques. J’adore ! Jamais cuisine n’aura étê aussi sensuelle et excitante ! :D
Voila moi aussi j’ai eu un vrai coup de coeur pour ce manga… Une vraie bouffée d’air frais. Souhaitons lui bonne chance ^^ Je me demande comment tout cela va évoluer par la suite / sur le long terme … Bref !
En attendant j’ai juste hâte de découvrir ce que nous réserve le T2. ;)