Kurohimé T16 – Si tout n’était qu’illusion

Le tome 15 se terminant avec la Kurohimé du passé et la Brigade des Prédateurs de Sword. Le tome 16 débute tout de suite avec… la Kurohimé du futur. Ainsi, il est bon de préciser qu’il est possible de passer du tome 14 au tome 16 sans avoir lu le tome 15 intermédiaire. Néanmoins, il est quand même conseillé de le lire pour comprendre plusieurs choses concernant notre armagicienne.

Tout d’abord, je commencerai par une petite information : pour ceux lisant les chapitres gratuitement sur le site du Jump Square, le premier chapitre n’est pas paru là-bas et est donc inédit dans ce volume. Il est d’un intérêt plutôt relatif, sauf si vous aimez les hommes baraqués qui deviennent de magnifiques femmes avec beaucoup de muscles et de poitrine. Comme le dirait si bien Raida : « C’est pas une boucherie, c’est l’Enfer. ». Néanmoins, tout n’est pas à jeter dans ce chapitre et on apprend que Dokko a fait un pacte avec le Dieu de la Mort où il doit montrer le plus d’horreurs à Rei. Mais SURTOUT… SURTOUT… Il a fait un autre pacte avec la Kurohimé du passé.

Les autres chapitres ne sont guère porteurs de bonnes nouvelles. Alors que les Matérenns (soldats ennemis ressemblant à celui de la fin du premier tome) ont perdu la première bataille contre notre Kurohimé et ses compagnons, ils décident de livrer un second combat contre eux. Laissant Zéro et Rei à Dokko et Yuuka (une mesure de sécurité au cas où), Kurohimé ne se doute pas un seul instant que la Brigade des Prédateurs se présentera devant l’ancienne Barahimé. « C’est fini… » La phrase s’abat comme un couperet, signe que la fin de cet arc se rapproche inexorablement. On ne peut pas modifier le passé, on ne peut qu’y assister car il est lié au futur. Est-ce que tout cela est inutile ? Yuuka disparaît comme la Brigade des Prédateurs, laissant seuls Dokko, Rei et Zéro.

Dokko a joué aux traîtres en emmenant les Matérenns au beau milieu de la ville. Il laisse alors Zéro mourir devant les yeux de Rei. Un sacré coup d’épée planté dans le corps du jeune garçon. Peu crédible, n’est-ce pas ? Zéro ne peut pas mourir puisqu’on le voit dans le futur et pourtant, on assiste bien au décès du jeune garçon. Ce décès emmène Zéro dans une rage noire qui se terminera par la mort de Dokko des mains de Rei. Kurohimé essayera de sauver Zéro sans y arriver, l’armagie de soin ne fonctionnant pas. Le seul être qu’elle aimait étant mort, Kurohimé tentera sans grande volonté de tuer Rei et le Dieu de la Mort mais se fera tuer à son tour.

Retour en arrière, la blessure disparaît et Kurohimé retrouve la vie. Le passé ne prévoyait pas sa mort et on retrouve notre ombre encapuchonnée qui semble être à l’origine de ce phénomène.  De surprise en surprise, Dokko revient à la vie grâce à une cartouche d’armagie de la part de la Kurohimé du passé. Dommage pour lui, mais le Dieu de la Mort ne l’entend pas de cette oreille et le paralysera contre un mur en lui trouant les mains et les pieds. L’incompréhension dans les derniers gestes de Zéro et de sa mère est enfin dissipée après quelques discours. Rei retrouve peu à peu l’esprit pour un acte final des plus horribles : le suicide. Une balle dans son corps, sa main sur celle de son petit frère. Les deux enfants que Kurohimé avait juré de protéger sont morts.

Dans un final apocalyptique, l’âme de Zéro décide de protéger Kurohimé du Dieu de la Mort et de son rassemblement des âmes mortes pendant cette guerre. La protéger… et lui demander un service immense : sauver Rei. C’est à ce moment précis que la prophétie du treizième tome prend toute son ampleur : de Rei ou Zéro, elle ne pourra en sauver qu’un seul. Et nous retournons aussi à une règle issue du premier tome : « Une âme morte doit le rester. Désobéir à cette règle revient à s’opposer aux Dieux. » Zéro revenu à la vie pour sauver Rei du Dieu de la Mort, les Anges de la Mort (avec Sword du passé) font leur apparition et tuent l’âme de Zéro. Elles décident ensuite de s’en prendre à notre Kurohimé mais s’arrêteront avant de passer à l’acte car derrière elle se trouve une ombre bien plus menaçante : celle de la Kurohimé du passé. Le tome se termine avec la Kurohimé du passé qui observe notre Kurohimé tenant dans ses bras le jeune Rei, une petite mèche noire se trouvant au milieu de ses cheveux.

Six mois à attendre mais ce tome les méritait parfaitement. Contrairement au précédent, nous retournons dans l’aventure principale et il est facile de savoir que nous nous rapprochons de la fin de l’arc dans le passé. Pourtant, à la fin de ce tome, plusieurs questions nous assaillent. La première et surement la plus importante : Kurohimé a-t-elle aimé Rei ou Zéro depuis que nous suivons leur histoire commune ? Zéro étant mort, Rei se serait-il donc fait passer pour Zéro durant toutes ces années ? En souvenir de son petit frère mort pour le sauver ? La petite mèche noire est-elle un symbole de la présence de Zéro auprès de son petit frère ou bien plus que cela ? Le tome 16 étant le dernier sorti actuellement, aucune date n’est prévue pour le tome 17 qui n’est pas encore dans les bacs au Japon. Il faudra alors s’armer de patience pour  attendre ce qui semble être la fin de l’arc du passé de Kurohimé.

NB : dès l’instant où je ne cite pas « du passé » pour parler de Kurohimé, cela correspond donc à Kurohimé adolescente surnommée Himékojo dans cet arc.

PS : On remercie Super Nounours (Rien à voir avec le copain du marchand de sable) qui m’a ENFIN permis de réussir à récupérer des images pour parler de Kurohimé quand je le désire ! Sans lui, cet article aurait été bien fade.