Kuroko’s Basket (TV 2) – Finis les jeux d’enfants
Tout comme Hajime no Ippo : Rising, si vous n’avez pas regardé la première saison, il faudra logiquement commencer par celle-ci. Cependant, comme j’avais fait ma feignasse à écrire mes premières impressions à l’époque, je vous garantis un article sans spoil destiné aux nouveaux venus. De toute façon, les fans de la première heure n’auront pas attendu que je donne ma bénédiction à cette suite. En quelques mots, un nouvel allié renforce l’équipe des héros tandis qu’on découvre de nouveaux rivaux pour ne pas pas dire ennemis. Enfin, ce sera l’occasion d’étrenner le nouveau webzine de la V8.
Vous l’aurez deviné, Kuroko’s Basket parle de beach volley. Ah ah vous l’avez pas vu venir celle-là ! Bon, blague à part, on y parle bien évidemment de basket. On suivra une équipe lycéenne, Seirin, composée de seniors et d’élèves de première année talentueux. Du côté des nouveaux, à ma gauche vous avez Tagami, qui a longtemps vécu aux US et a appris ce sport dans la rue : un ado qui pue le basket comme on dit. A ma droite, on a Kuroko qui ne paye pas de mine. Et c’est justement son atout. Il arrive très facilement à se faire oublier sur le terrain et il peut donc facilement se glisser entre les lignes pour faire des passes qui changent la trajectoire de la balle et perturbent l’équipe adverse. Au collège il a fait partie d’une équipe connue dans tout le pays pour avoir remporté le championnat national trois ans de suite, avec le même cinq majeur (les titulaires) et Kuroko en remplaçant de luxe. Les six joueurs ont depuis chacun rejoint un lycée différent pour se mesurer les uns aux autres. Ce seront bien sûr les rivaux de Kuroko, Kagami et leurs coéquipiers.
N’allez cependant pas croire que tout tournera autour de cette fameuse génération miracle, il y a d’autres joueurs également très doués dans le championnat lycéen qui sauront mettre des bâtons dans les roues de Seirin. Si vous aviez des doutes quand je vous ai parlé d’un joueur fantôme, Kuroko’s Basket ne fait pas dans le réalisme le plus strict. Sans atteindre les sommets de Olive et Tom (et je ne parle pas de Prince of Tennis), la série contient un lot de délires et autres coups plutôt improbables qui raviront les nostalgiques. Production I.G arrive de plus à être suffisamment subtil pour qu’il n’y ait pas besoin de suspendre longtemps son incrédulité pour être à fond dans le truc et y croire.
Et le travail délivré par le staff réuni autour du réalisateur Shunsuke TADA – qui a justement réalisé des épisodes de Prince of Tennis – n’est pas étranger à cette énergie dont irradie cette série. Des effets lumineux soulignent les mouvements des joueurs pour laisser des traces colorées très visuelles. Tant qu’on est à parler de mouvement, élément clé s’il n’en est dans une série sportive, les animateurs contrastent en faisant de gros ralentis (pour passer un joueur, pour tenter un panier, etc.) pour accélérer immédiatement l’action sans prévenir. On a parfois l’impression que les mecs se téléportent sur le terrain certes mais c’est prenant. La technique est clairement ce qui permet à Kuroko no Basket de se démarquer de la rude concurrence cette saison.
Ce n’est pas le seul atout de la série. Pour remplir mon quota des expressions bateaux : la galerie des personnages est riche en couleur. C’est à prendre au propre comme au figuré. Le chara-designer Yoko KIKUCHI a rendu (mais c’est aussi certainement à attribuer au mangaka Tadatoshi FUJIMAKI) des personnages qu’on peut repérer rapidement par la couleur de leurs cheveux. Une attention que j’apprécie : malgré les années j’ai encore du mal à me rappeler facilement des noms japonais. Cependant n’allez pas croire à un effet Crayola. Kuroko et Taiga sont deux drôles de zouaves, chacun dans un registre très différent. Kuroko est un faux timide et Taiga un faux bourrin. Les autres ne sont pas en reste, ceux que l’on prend pour des caricatures cachent en fait une plus grande richesse qu’on ne pourrait croire à première vue.
Des gourmandises pour les yeux et un rythme enlevé sont les ingrédients gagnants de Kuroko’s Basket. Le manga étant toujours en cours, on peut craindre une fin un peu abrupte mais la saison 1 avait offert une fin satisfaisante sans cliffhanger. Croisons les doigts pour que cette suite garde cette bonne idée. En attendant le cocktail est gouleyant même si il peut être frustrant d’attendre les épisodes semaine après semaine, la preuve d’une série réussie.
La série est disponible en simulcast sur la chaîne J-One et un peu plus tard en streaming sur ADN.
Un commentaire
Clair, tu fais bien de le dire, c’est vrai qu’il y a pas mal de bons personnages dans la série et « pas que » la Génération Miracle …dont je suis assez fan. xD. Perso j’apprécie beaucoup les autres personnages de l’équipe de Seirin. Sinon la seconde saison est top, en tout cas le démarrage est bon. Je viens a peine de me mettre à ce titre mais il m’a affreusement accroché … Tiens, je vais peut être même m’essayer au manga. :)
Mis a part ça, c’est encore un article bienvenu ! Yep, a sa manière il inaugure l’ère de la V8. xD
D’ailleurs, je sais pas si on peut le dire comme ça, mais il parachève un joli quadriptyque sportif démarré avec l’article sur la nouvlle saison d’Ippo. En tout cas continuez comme ça, c’est du bon boulot. Et preuve s’il en est, je suis quand même passé à la boxe et au Basket alors que au départ j’avais juste prévu les séries sur le cyclisme et le Base Ball. Ha ha ha !! ;)