Le Chevalier d’Eon, de Tou Ubukata et Kiriko Yumeji – Tome 5
Cette fois-ci les poètes damnés s’attaquent directement à Marilyn – D’alembert – Manson en lui envoyant des rats pondant des œufs au vitriol… par la gueule… Lia/Eon sont heureusement là pour contrer cette attaque improbable. Pendant ce temps, le comte de Saint-Germain se livre à d’obscures tractations.
Toujours aussi invraisemblable sur le plan du scénario, ce tome enfonce le clou en ce qui concerne les inventions improbables ; D’Alembert occupe tout le tome, ce qui n’est pas plus mal puisqu’il s’agit de l’un des personnages les plus réussis du manga. La traduction marche à la va-comme-je-te-pousse mais peu importe, il y a peu de chances que l’original ait lui aussi un sens. Cela n’importe plus : on reste coi devant les capacités d’imagination de Kiriko Yumeji, qui parvient à transcender le scénario anémié d’Ubukata, dont on a bien du mal à comprendre le succès… Oui, il y a des rats qui pondent des œufs par la bouche, et, oui, c’est merveilleusement bien dessiné et on y croit. Le chef de ces rats (en fait, ce sont des loirs semble-t-il) est lui aussi très réussi, même s’il a quand même un petit air du Violator – que l’on a déjà pu croiser dans Spawn… Oubliez les couvertures tout bonnement dégueulasses de ce manga, c’est un trésor graphique qui masque très bien ses faiblesses. C’est très rare, mais ici le dessin vaut le coup de payer ! Dommage quand même que le prix soit prohibitif à ce point, surtout vu la qualité du papier.
Disponible chez Asuka. Prix : 7, 95 euros.
Comme toujours, l’image vient du site de l’éditeur.
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