Les animes de l’été 2009
Après le succès du dossier sur les séries du printemps, il nous semblait important de réitérer l’expérience cet été. Nous aurions souhaité publier cet article plus tôt et et vous présentons nos excuses pour ce petit retard. Nous espérons que les 18 textes proposés vous aideront à bien choisir vos dessins animés estivaux. Cette fois encore, certains animes n’ont pu être traités et les OAV ont été laissés de côté, exception faite de Saint Seiya. Pour le reste, c’est par ici que cela se passe :
CANAAN
Un départ canon ?
Ce ne sont ni le nom du studio, ni l’ébauche sibylline de scénario qui pourraient attirer notre attention. P.A. Works s’est certes fait remarquer avec True Tears l’année dernière mais il lui reste encore du chemin à faire. De même cette histoire d’une tueuse professionnelle chinoise en bisbille avec une organisation criminelle opérant dans les bas-fonds de Tokyo tient plus du Tom Clancy que du roman du XIXème. Cette adaptation d’un jeu vidéo Wii, 428, encore inédit en Occident a cependant de quoi mettre l’eau à la bouche avec son casting pour le moins impressionnant.
On ne sait même plus par où commencer. Doit-on d’abord parler de la présence de Tanaka RIE, Miyuki SAWASHIRO et autre Maaya SAKAMOTO au doublage des personnages ? Ou bien doit-on évoquer en premier MM. Kinoko NASU (aux manettes du scénario) et Takashi TAKEUCHI (aux manettes du chara-design), fondateurs du fameux studio Type-Moon (Tsukihime, Kara no Kyôkai). On signalera aussi l’ombre d’un certain Mari OKADA à l’adaptation qui est déjà déclaré coupable sur Toradora!, True Tears, Kuroshitsuji ou encore Vampire Knight. Ah, et c’est Masahiro ANDO qui chaperonne tout ce beau monde, le monsieur de Sword of the Stranger. Certes, les meilleurs ingrédients du monde n’ont jamais suffi à faire une bonne tambouille mais les bases sont là. La sauce ne demande qu’à prendre.
Tokyo Magnitude 8.0
Demolition Bones : le même mais sans Stallone
Les esprits chagrins auront tous noté ce fait de notoriété publique : les Tokyoïtes ont 70% de chances de voir leur ville détruite par un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter et ce dans les trente prochaines années. Bien sûr il y a toujours des rabat-joie plus malins que les autres pour exploiter l’imaginaire collectif japonais. Ainsi, un premier manga de Furuya Usamaru sorti en France sous le nom de Tokyo Magnitude 8 abordait le scénario catastrophe d’un séisme de magnitude 8.
Qu’à cela ne tienne, le désormais très célèbre studio Bones, déjà à l’origine de Fullmetal Alchemist et plus récemment de Xam’d Lost Memories, s’est emparé de l’idée et nous a préparé la série Tokyo Magnitude 8.0 pour cet été. Le scénario, catastrophe s’il en est, sera centré sur la jeune Mirai, partie en excursion avec son frère Yutaka sur l’île artificielle d’Odaiba. Un séisme frappera alors la ville de Tokyo, modifiant définitivement et en quelques instants le visage de Tokyo et de ses alentours. Mirai, son frère et Mari, une livreuse rencontrée à Odaiba vont alors s’efforcer de rentrer chez eux. Il est à noter que cela n’a rien à voir avec le scénario du manga, séisme hormis.
La réalisation à été confiée à Masaki TACHIBANA, qui a déjà eu l’occasion de se faire la main en tant que directeur d’épisode sur Noir et Seirei no Moribito, rien que ça. La composition de la série a été confiée à Natsuko TAKAHASHI, le scénariste de Gankutsuou. Enfin, la musique sera orchestrée par Kô ÔTANI, qui a travaillé notamment sur Ailes Grises. Les quelques vidéos disponibles sur le site officiel nous amène à penser que Bones va lâcher une nouvelle bombe technique. Pas seulement en termes d’animation et de décors, domaines où le studio excelle, mais aussi en termes d’intégration 3D. Le chara-design, à mi-chemin entre Xam’d et Higashi no Eden, est prometteur et agréable.
En conclusion, Tokyo Magnitude 8.0 pourrait bien être un nouveau succès pour Bones et est certainement l’une des séries à ne pas rater cet été.
Aoi Hana
Des fleurs un peu trop bleues ?
Cet été verra apparaître la première adaptation animée d’une oeuvre de Takako SHIMURA, une mangaka qui aime représenter la communauté homosexuelle. Ce titre est Aoi Hana, une série en cours de publication dans le magazine Manga Erotics F et qui comporte actuellement quatre tomes. La trame est centrée sur deux amies d’enfance, Fumi et Akira, qui se retrouvent séparées suite à un déménagement. Mais, après quelques années, les deux se retrouvent et découvrent quelles sont devenues de charmantes demoiselles.
Aoi Hana, traduisez Fleurs Bleues (le manga est disponible aux éditions Asuka), est un titre à tendance yuri adapté par le studio J.C. Staff. Le studio a donné les clés à Kenichi KASAI, un réalisateur à qui on doit les premières saisons de Major et Nodame Cantabile. Dans son équipe, Masayuki ONCHI (Cromartie High School) a la charge d’adapter le chara-design original de Takako SHIMURA tandis que Fumihiko TAKAYAMA (RahXephon) est engagé pour composer la série.
Et si malheureusement le scénario semble faire dans la facilité, le trailer laisse tout de même apercevoir quelques éléments intéressants avec une ambiance aux tons pastels. La production semble avoir fait un gros travail dans son domaine et il résulte des quelques images disponibles une ambiance feutrée qui pourrait ravir les amateurs.
Spice & Wolf II
I louve Horo
Spice & Wolf – ou encore Okami to Koshinryo – fait partie des bonnes surprises de l’hiver 2008. Si elle a pu, dans un premier temps, attirer l’attention avec un casting de seiyû qui doublaient des héros de la populaire série Code Geass, Spice & Wolf s’est rapidement créé une personnalité propre grâce à son ambiance pour le moins originale. Adaptation d’un light novel primé, cette histoire raconte les péripéties du marchand Lawrence et d’une divinité, une louve capable de prendre forme humaine, Horo. Dans un pays occidental anonyme, en plein Moyen Âge mâtiné de folklore japonais, Spice & Wolf réussissait l’alchimie improbable d’une relation de couple triangulo-houleuse et des mécanismes complexes de l’économie médiévale européenne. Si la série de 2008 avait une fin en soi, il aurait été étonnant que l’aventure s’arrête là vu le succès de la série.
L’été 2009 sera donc l’occasion de signer pour une seconde saison. Quelques changements sont à signaler : si l’équipe, toujours dirigée par Takeo TAKAHASHI (Rozen Maiden), est globalement reconduite, elle n’est plus sous la houlette du méconnu studio Imagin mais sous celle du jeune loup aux dents longues (ohohoh) de l’animation japonaise, Brains Base. Le studio compte déjà à son tableau de chasse Baccano et Kure-nai, entre autres. La charte graphique s’inscrit dans la droite ligne de la première saison à l’exception notable du chara-design pour le peu qu’on puisse en juger avec un maigre trailer et une image subliminale qui a déjà causé plus d’une crise d’apoplexie chez les fans…
Kanamemo
Les aventures d’une petite livreuse de journaux
Kanamemo, c’est d’abord un manga one-shot sorti l’année dernière et découpé en historiettes de quatre cases (yonkoma). Bien que l’auteur Shôko IWAMI soit presque inconnue au bataillon, le studio Deen (Da Capo II) s’est attelé à une adaptation animée. L’histoire nous raconte le quotidien de Kana Nakamichi, une écolière quelque peu infortunée puisqu’elle a perdu tous ses parents proches. Elle décide donc de livrer des journaux pour s’en sortir.
Le trailer laisse apparaître des personnages mignons comme tout et une bonne dose d’humour. Du côté du staff, on retrouve le réalisateur Shigehito TAKAYANAGI (Galaxy Angel A, S et X) accompagné de Rika NAKASE (Junjô Romantica, Rocket Girls) à la composition de la série et de Yukari HASHIMOTO (Toradora!) à la musique. L’héroïne sera doublée par Aki TOYOSAKI, seiyû de Yui (K-ON) et de Yoshino (Minami-ke).
Difficile de se faire une idée précise de cette comédie légère style « tranche de vie », mais gageons que les amateurs de kawaii lui trouveront quelques qualités.
Needless
Mutant en 2130, une vie difficile
En plus d’une nouvelle déclinaison de Cobra, Madhouse (Casshern SINS, Kaiba) nous propose cet été une toute nouvelle série nommée Needless. C’est l’adaptation animée d’un manga seinen de science-fiction lancé en 2004. L’aventure se déroule au XXIIe siècle après une Troisième Guerre mondiale qui nous pendait au nez depuis longtemps. Au Japon, les zones contaminées ont été mises en quarantaine derrière de puissants murs. Certaines personnes ont néanmoins survécu à l’intérieur de ces « blackspots » et ont développé d’étranges pouvoirs : feu, vent, force surhumaine, etc. Inévitablement, ces mutants suscitent la peur du reste de la population qui les baptisent « needless » (littéralement, les « inutiles »).
Tournons-nous vers le staff. Le réalisateur Masayuki SAKOI ne s’est pas particulièrement distingué sur des séries telles que Strawberry Panic !, Princess Resurrection ou Kamen no Maid Guy, mais laissons-lui donc une chance, l’univers de Needless étant a priori très différent. A la composition de la série on retrouve Satoru NISHIZONO, il occupait le même poste sur Naruto Shippûden et Welcome to the NHK, entre autres. Enfin, évoquons la chara-designer Hiromi KATO qui a dessiné les personnages de Jackie dans la Savane et de 6 Angels avant de travailler sur les couleurs de Ghost Hunt et de la deuxième saison de La Jeune Fille des Enfers.
En dépit d’un manque relatif de célébrités dans son staff, Needless bénéficie du savoir-faire de Madhouse, un studio responsable de quelques-uns des meilleurs animes de ces dernières années. Les amateurs de mondes post-apocalyptiques peuvent donc se risquer à espérer.
Saint Seiya – The Lost Canvas (OAV)
L’aventure est sur toooooooon chemin !
Seiya c’est plus fort que toi. Qui n’a pas entendu et même vu à la télé, une tartine au Nutella à la main, Saint Seiya alias Les Chevaliers du Zodiaque ? Mais quid alors de ce Lost Canvas ? Un remake comme l’a été le décevant Dragon Ball Kai de ce printemps ? Que nenni braves gens, Lost Canvas est un « prélude » ou « prequel » pour les francophobes. L’histoire se situe 250 ans avant l’histoire que l’on a connue avec la précédente génération de chevaliers. N’y comptez donc pas revoir des personnages de la série originale à part *spoiler alert*. Autre différence majeure, l’auteure (oui c’est une femme) de ce nouveau manga n’est pas Masami KURUMADA mais Shiori TESHIROGI. La série semble pourtant s’inscrire dans la continuité avec la présence de Kaoru WADA pour les musiques et de Yoshiyuki SUGA pour l’adaptation du scénario. La réalisation est quand à elle confiée à Osamu NABESHIMA (D-Gray Man).
Voici dons sous le format de 13 OAV l’adaptation d’un manga toujours en cours de publication et qui affiche déjà les 14 tomes au compteur. Il est ainsi à craindre que la série s’arrête un peu brutalement mais il faut savoir que la première saga n’a pas eu un succès très fracassant au Japon. La réalisation technique semble d’excellente facture et la musique n’a pas l’air en reste mais il n’empêche que l’on craint l’ombre de Masami KURUMADA. Rappelons que l’auteur avait fait son caprice sur le chapitre sanctuaire de l’arc Hadès ainsi que sur la suite non officielle Tenkai Hen qui l’avaient déçu. Il avait ainsi viré Shigeyasu YAMAUCHI. YAMAUCHI qui a depuis prouvé sa totale incompétence sur un certain Casshern SINS…
Bakemonogatari
Énième histoire de vampire ?
Akiyuki SHINBO (Maria Holic, Natsu no Arashi) a un planning chargé cet été. Non content de rempiler à la réalisation d’une troisième saison de Sayonara Zetsubou Sensei, il travaille également aux côtés du réalisateur Tatsuya OISHI et du scénariste Fuyashi TOU pour qui c’est le premier gros projet à tous les deux sur cette adaptation. Light Novel de NisiOisin (scénariste) et de VOfan (dessinateur), Bakemonogatari, mot-valise qui peut se traduire par « Histoires de monstres », raconte l’histoire d’un jeune lycéen qui est presque redevenu humain après avoir été un vampire. Chaque chapitre est centré autour d’une jeune femme (à chaque fois différente) et des phénomènes surnaturels. On ne sait pas encore si la série – 13 épisodes sont prévus – suivra le même schéma.
Mouais… Le point de départ n’est pas de toute première fraîcheur c’est sûr et on sera loin de signer un chèque en blanc à Bakemonogatari. La présence de l’expérimenté directeur du son Yota TSURUOKA (Full Metal Panic, Last Exile) rassure cependant pour l’installation d’une ambiance réussie. Les deux teasers disponibles montre un chara-design assez mature et intéressant. Affaire à suivre… Ou pas.
Taishô Yakyû Musume
Jeunes filles en fleurs au pays du baseball
Le studio J.C. Staff nous propose pour cet été une série sur le baseball adaptée d’un roman d’Atsushi KAGURAZAKA. Pas très original me direz-vous. Seulement l’histoire se déroule dans les années 30 et suit la rencontre de Koume et Akiki au lycée pour filles de la ville de Hoshika. Elles se mettent en tête de jouer au baseball. Il leur faut donc monter une équipe en recrutant d’autres filles et surtout à apprendre les règles qu’elles ne connaissent pas. Vont-elles réussir à créer une équipe et à battre celle des garçons?
Sous fond de cerisiers en fleurs, le trailer nous offre une musique douce au piano qui enchaine sur un rythme plus rapide avec des notes de saxophone. La musique et le chara-design donnent envie de se pencher sur l’histoire de ces jeunes filles au regard déterminé.
C’est Takashi IKEHATA qui sera à la barre de ce nouvel anime traitant de baseball, il faut savoir qu’il apprécie beaucoup les œuvres de Mitsuru ADACHI, saura-t-il se défaire de la pâte de l’auteur de Cross Game (sorti au printemps) ? Espérons que la présence de Kanetoshi KAMIMOTO au chara-design (Burst Angel) permettra de se défaire de l’ombre du mangaka.
Umi Monogatari
Les magical girls de l’été
Umi Monogatari est tiré d’un support pour le moins original. En effet cette série est adaptée d’un jeu de pachinko, sorte de flipper bien connu au Japon. On suit l’histoire des créatures magiques Marin et Urin, deux sœurs qui vivent dans les fonds marins. Un jour, une bague tombe au fond de l’eau et elles décident alors de la rendre à son propriétaire. Elles remontent à la surface et parviennent sur une île où elles vont rencontrer Kanon, une lycéenne, à qui appartient la bague. La rencontre entre Kanon, divinité de l’air et Marin, divinité des eaux, va causer le réveil d’un pouvoir malveillant.
Les premières images de la série nous présentent des jeunes filles au chara-design simple mais beau et un dessin qui semble pétillant d’humour. On y trouve aussi le rejet de Kanon pour sa bague et la menace des ténèbres sur le monde. Seulement cette ambiance potentiellement intéressante est quelque peu calmée par les bikinis des jeunes filles et les plans peu subtils auxquels elles ont droit. À cela se rajoute une vieille tortue avec moustache et chapeau et les transformations de nos « magical girls ».
Le nom de Junichi SATO à la réalisation n’étonne donc pas, on lui doit notamment Aria ou Kaleido Star. On retrouve à ses côtés quelques-uns de ses anciens collaborateurs comme Shichiro KOBAYASHI à la direction artistique (Tokyo Marble Chocolate) et Haruko IIZUKA au chara-design (Sisters of Wellber, Sky Girls).
Espérons que le studio Zexcs qui nous a déjà présenté Chrome Shelled Regios réussira le pari de faire revenir le style magical girls avec succès.
Umineko no Naku Koro ni
Les dix petits nègres à Wonderland
Certains l’auront noté, Umineko no Naku Koro ni et Higurashi no Naku Koro ni partagent des titres très proches. C’est normal me répondent déjà les adeptes du culte puisqu’il s’agit à la base de deux jeux vidéo produits par la même équipe, 07th Expansion. Et si les deux histoires semblent a priori bien distinctes, elles partagent une même ambiance sombre. Onze membres d’une même fratrie se réunissent à la maison familiale sur une île isolée pour se partager l’héritage. Et bien sûr l’occulte n’est jamais bien loin…
L’équipe de Higurashi no Naku Koro ni est logiquement globalement reconduite. Le Studio DEEN a de nouveau confié la barre à Chiaki KON qui est chargé de la réalisation et à Toshifumi KAWASE pour l’écriture du scénario. Seul changement notable, c’est désormais Yoko KIKUCHI qui assure le chara-design. Son travail a déjà pu être remarqué dans Noir et Phantom ~ The Requiem. Le doublage ne semble pas en reste puisqu’on peut y lire les noms de Marina INOUE, Sayaka OHARA et surtout de Yui HORIE. Les quelques publicités ne permettent pas vraiment de pleinement présumer de la réalisation technique mais l’angoisse qu’ils arrivent à inspirer en moins d’une minute rassure sur l’ambiance.
Hetalia Axis Powers 2
Running gag
Seconde saison de la série du même nom diffusée sur les écrans cet hiver, Hetalia Axis Powers continue de présenter la situation géopolitique du monde notamment pendant les deux guerres mondiales. Chaque pays est ainsi représenté par un personnage étiqueté, comprendre par cela que les clichés vont bon train.
La série se veut comique mais force est de constater que la première saison, bien que d’un format relativement léger (26 épisodes de 5 minutes) n’a pas su rallier beaucoup de monde. Le manga de Hidekaz HIMARUYA dont elle est adaptée avait pourtant reçu un bon accueil au Japon.
On ne peut alors s’empêcher de se demander si le studio DEEN ne sort pas cette deuxième saison pour continuer à surfer sur la vague de la polémique que l’œuvre suscite pour faire parler d’elle?
Sayonara Zetsubou Sensei (TV 3)
Nous ne sommes pas au désespoir
Pour les deux martiens qui viennent de débarquer après deux ans ou les blasphémateurs qui n’auraient pas lu (et encadré) le dossier de notre très estimé collègue, Sayonara Zetsubou Sensei, ou Sayonara Monsieur Désespoir dans la traduction française, est à l’origine un manga de Kôji KUMETA. On y rencontre un professeur pour le moins dépressif et sa classe d’élèves aussi dingues qu’improbables, de l’optimiste absolue (elle ne déparerait pas avec Candide) à la fétichiste des queues d’animaux (ça ne s’invente pas). Adapté une première fois en 2007 par le studio J.C. Staff, la série a connu une nouvelle saison en 2008. Et comme le veut l’expression populaire, Sayonara Zetsubou Sensei, ou SZS pour les intimes, aura droit à une troisième adaptation cet été.
On ne change pas une équipe qui gagne. Le réalisateur Akiyuki SHINBO (Maria Holic; Natsu no Arashi) et le chara-designer/animateur Hideyuki MORIOKA (Maria Holic; D-Gray Man) reprennent du service, de même que l’ensemble du casting de doublage. On y retrouvera aussi un opening toujours signé de la main de Kenji ÔTSUKI (ending de NHK ni Youkoso) qui est très attendu ici à la rédac’. Même si aucune bande-annonce n’a filtré, il y a fort à parier qu’on l’histoire restera complétement barrée (certains y seront hermétiques) emmenée par un visuel sur-vitaminé.
Princess Lover!
Un prince charmant dans un harem
Princess Lover sera notre série-harem de l’été. Notre chanceux héros se nomme Teppei Arima. Pas si chanceux vu qu’il a perdu ses parents lors d’un accident de la route. Son grand père Isshin Arima est à la tête d’un empire financier et pour qu’Arima puisse prendre sa suite, il le fait intégrer une grande école.
Le studio GoHands réunit ici Hiromitsu KANAZAWA (Victorian Romance Emma) à la réalisation, Makoto NAKAMURA (Kanon, Noramini) et Suzuki SHINGO au chara-design et à l’animation (Baccano!). On ne peut cependant pas s’empêcher de penser à Rosario+Vampire lorsque l’on voit « l’héroïne » aux cheveux roses descendre de son carrosse. L’histoire se plante d’ailleurs aussi dans une école, mais il y a quand même quelques points différents.
Le trailer est d’ailleurs très explicite, avec les plans culottes qui ne sont pas difficiles à mettre en place vu la longueur des jupes, avec la taille des seins de ces dames et le fait que notre héros se retrouve livré à lui-même parmi elles. Il ne faudra pas longtemps pour que ses mains (ou sa tête) se retrouvent par mégarde au mauvais endroit (ou pas)… Il faut dire que la série est l’adaptation d’un eroge (« erotic game », jeu vidéo ayant un contenu érotique), donc pas vraiment d’étonnement à avoir.
GA: Geijutsuka Art Design Class
Tranches de vie lycéennes au bout du crayon
Le studio AIC nous propose cet été l’adaptation du 4koma de Satoko KIYUZUKI qui compte déjà deux tomes publiés dans le Manga Time Kirara Carat depuis 2004. 4koma est l’abréviation de « four-cell manga » que l’on nomme en japonais un yonkoma, c’est un manga construit en histoires de 4 cases chacune, généralement comiques. On peut citer Azumanga Daioh, Lucky Star ou K-ON! en exemples.
GA: Geijutsuka Art Design Class nous raconte l’histoire de Kisaragi, jeune étudiante qui entre en première année au lycée G.A. en département d’art et design. Accompagnée de quatre de ses amies, elle va apprendre le dessin progressivement au travers de leçon difficiles mais aussi amusantes.
Donc rien de particulièrement original, cette série est une « tranche de vie » de cinq jeunes filles au cours de leur apprentissage du dessin. Comment donc ne pas faire le rapprochement avec Hidamari Sketch?
Excepté un court trailer présenté au Tokyo International Anime Fair 2009, on n’a pas vraiment de matière pour différencier les deux séries. La vidéo présente rapidement les cinq personnages et certaines de leur caractéristiques comme la timidité de Kisaragi. Cependant on a plus d’informations sur le chara-design de la série signé Atsuko WATANABE (Valkyria Chronicles) et il faut reconnaître qu’il a du caractère et se démarque relativement des autres productions.
L’équipe de ce projet prévoyant 13 épisodes est complétée par Hiroaki SAKURAI (Di Gi Charat) à la réalisation et Tôko MACHIDA (Lucky Star) à l’adaptation de la série.
Sora no Manimani
Sous une belle nuit étoilée
Publié dans le magazine Afternoon, Sora no Manimani est un manga de Mami KASHIWABARA dont le pitch indique qu’il s’agit d’une traditionnelle comédie sentimentale lycéenne. Saku est un adolescent qui, après sept ans d’absence, revient dans la ville de son enfance. Il retrouve alors Mihosi, une fille avec qui il était ami depuis tout petit. Après des retrouvailles un peu froides à cause d’incidents passés, Mihosi pousse alors Saku à s’inscrire dans un club d’astronomie.
C’est le studio Comet, à qui on doit notamment les différentes productions School Rumble, qui se charge d’adapter ce manga. Et justement, le studio fait appel à deux anciens de ces projets pour mener à bien la production de Sora no Mamimami : le réalisateur Shinji TAKAMATSU et le chara-designer Hajime WATANABE, ce dernier se chargeant également de la partie animation.
A la vue des premières images, Sora no Manimani est une oeuvre qui semble être dans la pure lignée d’un titre comme Toradora! voire de School Rumble, le côté déjanté en moins. Elle tire cependant sa particularité d’un club d’astronomie dont la présence est loin d’être anodine. Sora no Manimani s’inscrit en effet dans le cadre de l’International Year of Astronomy 2009, un évènement chargé de promouvoir l’astronomie.
Element Hunters
Non, non. Molybdène, c’est pas le nom d’un nouveau Pokémon
Basée sur une idée originale de Kazunori ITÔ, scénariste entre autres sur le premier film Ghost in the Shell et sur la série Patlabor, Element Hunters racontera l’histoire de jeunes adolescents lancés à la recherche d’éléments chimiques. Cela paraît obscur mais l’histoire se tient. En effet, en 2029, la côte méditerranéenne s’effondre, l’oxygène présent dans la croûte terrestre ayant subitement disparu. Depuis les éléments chimiques présents sur Terre disparaissent peu à peu, entraînant tout avec eux : forêts, bâtiments et êtres vivants. Soixante ans plus tard, les survivants réalisent que ces éléments ont été aspirés vers une réplique de la planète Terre appelée « Terre négative », située dans une autre dimension. Et bien sûr seuls des enfants peuvent passer d’un monde à l’autre.
Voilà un scénario qui fleure bon le Digimon, Pokémon et autres séries dont le but réel est de lancer une multitude de produits ludiques basés sur l’univers développé par la série. La vidéo disponible sur le site officiel ne fait que renforcer cette idée. Ceci dit, elle permet aussi de constater un chara-design sympa et original, bien qu’un peu infantile et des qualités techniques notamment au niveau des décors, qui surpassent les productions classiques du genre.
On remarquera la présence dans le staff de beaucoup de « nouveaux » mis à part à la musique où on retrouve Toshihiko SAHASHI, qui a travaillé sur Gunslinger Girl et Reborn. A noter que le scénario a été confié à Naruhisa ARAKAWA qui remplira le même rôle sur la seconde saison de Spice and Wolf.
Element Hunters pourrait bien être une série intéressante pour un public soit jeune soit très fan du genre. A voir.
Seitokai no Ichizon
Oh les filles, oh les filles…
A l’origine, Seitokai no Ichizon est un « light novel » de Sekina AOI déjà deux fois transposé en manga. La boucle est désormais bouclée avec cette adaptation animée signée Deen (07-GHOST, Fate/stay night, Fruits Basket).
Une fois de plus l’histoire se déroule dans le cadre scolaire. Le héros Ken Sugisaki est le seul garçon dans un conseil des élèves où les membres sont élus sur leur popularité. Il a trimé pour en arriver là mais il est désormais littéralement entouré de jolies filles. Série harem en perspective ? Pas si sûr, mais l’ecchi sera sans doute au rendez-vous. Ken Sugisaki assistera en tout cas à des conversations quotidiennes pleines d’humour et de références.
Le staff reste assez mystérieux mais on connaît néanmoins le réalisateur, Takuya SATO, qui avait travaillé au même poste sur Ichigo Mashimaro et NieA 7. Une certaine polyvalence donc. A la composition de la série on retrouve Jukki HANADA, ancien de Sola et de Rozen Maiden, entre autres. Assez prometteur ! Une série qu’il va falloir surveiller…
Les animes suivants n’ont pu être traités (les liens mènent aux fiches AK correspondantes) : Fight Ippatsu! Jûden-chan!!, Yoku Wakaru Gendai Mahô, Kuruneko et Ukkari Penelope. Et oui, on a aussi droit à des vacances !
Ont participé à la rédaction de ce dossier: Afloplouf, Beck, El Nounourso, Emilie et Vit Zayder.
20 commentaires
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CETTE IMAGE ?! ARGLLLLLLLLL !
Sinon, ça confirme ce que je pensais... pas grand chose sous la dent. ^^'
CANANN m'intéresse pas plus...
Par contre, l'ending de Needless est juste WTF... :/
Element Hunters me plaît bien sinon.
En tout cas c'est du beau et bon boulot El nounourso.
http://randomc.animeblogger.net/2009/07/03/needless-ed-get-your-kleenex-ready/
Quand je vois l'ending, j'en ai peur.
J'espère que ça ne reflète pas la vérité...
Sinon, oui Princess Lover, tout ça. :p
C'est Shaft Bakemonogatari. =(
Ouais sinon je suis de même que Randomc, l'ending de Needless est choquant et surtout faudra que ça explique ce que ça fait dans ce genre d'anime. Entre ce que j'ai regardé pendant 20 minutes et l'ending, y avais aucun rapport.
Umineko, Canaan, du Shaft et un Bones, y a quand même du bon dans cette saison.
Je jetterais quand même un œil à Tokyo Magnitude 8, par respect pour le studio Bones (même si très déçu par leur Bounen no Xamdou).
Pas grand chose d'attrayant de repéré pour ma part, mais je tenterai vraisemblablement les séries que tout le monde cite. Je reste à l'écoute des réactions d'internautes : une surprise pourrait très bien débouler.
Je vais essayer de me remettre dans le bain même si je vois que les animes me séduisent de moins en moins. Je me satisferais de bonnes suites.
Bon, si l'épiosde 2 n'est pas meilleurs, je vais abandonnÉ
c'est yuri, ecchi limite hentai alors que ça a rien à voir ! Rien que pour
ça, je le déconseillerais à toutes mes amies.
De quelle image de Spice & Wolf parlez-vous ?
ça m'interesse, j'ai jamais entendu parlé d'une image "subliminale" :p
Merci d'avance.