Les animes de l’été 2010
C’est l’été, la saison qui donne envie d’aller boire une boisson fraîche – du jus de pomme bien sûr – aux terrasses des bars ou d’aller se faire dorer la couenne sur les plages tout en se régalant à la vue des tenues plus courtes des passant(e)s. Ou bien si vous tenez à respecter vos ancêtres vampires et garder votre teint d’albâtre, rester en pyjama toute la journée à geeker derrière votre écran en matant vos séries d’animation préférées. C’est les vacances mais pas pour tout le monde puisqu’une nouvelle fournée nous parvient du pays du soleil levant. Le staff AK vous présente ici 15 des séries estivales de ce cru 2010.
Amagami SS
Attrape-les toutes !
Le défaut majeur de cette adaptation d’un dating sim (jeu de simulation de drague) de PS2 est de remplacer sur ce créneau horaire la deuxième saison de Ookiku Furikabutte. Blague fanboyesque mise à part, cette énième comédie « romantique » lycéenne se centre autour du jeune Tachibana Junichi, un élève de deuxième année qui a eu une mauvaise expérience un jour de Noël et en garde un certain traumatisme. Comme de bien entendu, il est entouré d’un troupeau de filles ; l’ainée tête-en-l’air semble déjà se profiler, le trailer laisse entrevoir la camarade de classe garçon manquée (dans une scène tout droit sortie de Kyou no Go no Ni sauf que c’est déjà plus bizarre pour des lycéens) et mes talents de prémonition me font deviner au choix l’amie d’enfance, la Yamato Nadeshiko (la femme parfaite pour les japonais, comprenez soumise et douée pour les taches ménagères) timide et la cadette énergique. On croise les doigts pour nous éviter la petite soeur secrètement amoureuse (plus ça va plus ça pullule ces machins là).
Je suis mauvaise langue mais le studio responsable du jeu Amagami SS est Enterbrain qui nous avait déjà pondu le follement original Kimikiss ce qui incite au moins à la circonspection. Ils ont cette fois confié les rennes de cette adaptation au studio AIC. La réalisation est confiée à Yoshimasa HIRAIKE qui a déjà sévi sur le récent Working. Il sera assisté à la scénarisation par Noboru KIMURA et Touko MACHIDA (Lucky Star, Allison & Lillia). La musique sera composée par l’inquiétant Toshiyuki OMORI (School Rumble, Solty Rei) et la direction du son revient à Satoki IIDA. La direction artistique sera signée Maho TAKAHASHI (Bamboo Blade, Pumpkin Scissors) et le chara-designer Hiroaki GOHDA (Onegai Teacher) adaptera le travail de Kisai TAKAYAMA.
Si ce staff ne fait pas vraiment rêver (ce serait plutôt le contraire) on se console avec les premiers visuels qui laissent espérer un chara-design plutôt fin dans un style assez proche de ce que peut proposer Mizuki KAWASHITA. Dans la même veine, le trailer fait entrevoir un filtre « cinéma » au grain particulier (un peu comme dans Mass Effect) au style très appréciable même si je lui sais des détracteurs. Reste à savoir si ce travail de post-prod couvrira toute la série ou pas.
Asobi ni iku yo !
Buvez du lait les filles !
Adaptation d’un light novel d’Okina KAMINO publié sous le label MF Bunko J de Media Factory, Asobi ni iku yo suit les malheurs de Kio Kakazu, jeune lycéen vivant à Okinawa. Un jour, il reçoit un message de l’espace disant « Asobi ni iku yo », que l’on peut traduire par « on va s’amuser ! ». Lors d’une réunion de famille, il fait alors la rencontre d’Elis, jeune fille qui porte des oreilles de chat et qui insiste sur le fait qu’elle est une extra-terrestre. Déjà 11 volumes du light novel ont été publiés depuis 2003, tandis qu’un manga a été créé en 2006 et compte 6 volumes désormais.
Après avoir vu le trailer, on sent la petite série ecchi à grands renforts de bons plans fesses-boobs comme il se doit sans être trop gênants. On peut aussi confirmer que les chats boivent bien beaucoup de lait, vu les avantages qu’arborent certaines des catgirls rencontrées. Mais les jeunes humaines ne sont pas en reste non plus. Le héros aura de quoi faire semble-t-il pendant les 13 épisodes qui sont prévus.
Noriko MORISHIMA signe ici ses premiers pas au chara-design, son trait est assez fin, les yeux bien ronds, formes généreuses, un trait assez classique en somme. Le tout est produit par AIC PLUS+ qui a déjà travaillé en collaboration sur Pandora Hearts. La direction est confiée à Yooichi UEDA, lui aussi faisant ses premiers pas à ce poste après plusieurs expériences en tant que directeur de l’animation. Tandis que la musique sera régie par Yota TSURUOKA (K-ON!, K-ON!!, Arakawa under the bridge) et le mecha-design prendra vie entre les mains de Naohiro WASHIO (Mobile Suit Gundam 00).
Des catgirls extraterrestres, des jeunes filles bien portantes et un jeune homme au milieu de tout ça, il ne reste plus qu’à attendre de voir quelle histoire va bien pouvoir se greffer sur cette mise en situation pour nous donner envie de rester face à notre écran.
Densetsu no Yusha no Densetsu
Le palindrome de l’été
Appelé aussi The Legend of the legendary heroes, cette série est tirée d’un light novel écrit par Takaya KAGAMI depuis 2002, et illustrée par Saori TOYOTA. Avant l’anime déjà plusieurs adaptations sur des supports différents ont vu le jour : un manga est publié depuis juillet 2008 dans le magazine Monthly Dragon Age. Puis, au mois de février de cette année, un RPG nommé Legend of the Legendary Hero : Legendary Saga, développé par Kadokawa est sorti sur PSP.
Produit par le studio Zexcs (Chrome Shelled Regios), cette série de 26 épisodes s’intéresse à Raina Ryouto, un étudiant un peu feignant de l’école de magie de l’empire Roland. Alors que l’empire Roland entre en guerre contre son pays voisin, Esutabouru, Raina perd un bon nombre de ses camarades de classe sur le champ de bataille. Après la guerre il part alors à la recherche des reliques du « héros légendaire » à la demande de l’empereur Shion Asutaaru alors que l’obscurité qui enveloppe le pays commence à consumer l’empire.
La direction est confiée à Itsuro KAWASAKI, aussi présent à ce poste sur Chrome Shelled Regios avec Kiyoko YOSHIMURA s’occupant de la composition comme sur les OAV de Dogs : Bullets & Carnage. Et c’est Noriko SHIMAZAWA (Final Approach) qui va tenter de reprendre le chara design original de Saori TOYOTA à l’écran.
C’est marrant, en fait non, mais après avoir vu les trailers j’ai comme une impression de ressemblance avec 07-Ghost. Ça commence avec le chara-design, les grands yeux surtout, puis les couleurs du décor, flashy mais sombres quand même. Et l’étoile dans le cercle qui tourne, un peu comme les sorts dans 07-Ghost. Oui, je suis traumatisée par 07-Ghost, du coup j’ai très peur pour Densetsu no Yusha no Densetsu maintenant. Ah oui, j’oubliais aussi la notion d’amitié ultime. Autant dire que le style heroic fantasy qui pouvait « m’allécher » ne fait plus le poids face à ces petits défauts aperçus. On lui laissera quand même une chance cela dit.
Mitsudomoe
Quand le moe devient flippant
Vous vous souvenez des triplés ? C’est bien, ce n’est pas d’eux dont on va s’occuper ici. Les notres de triplées, elles sont beaucoup plus tarées bizarrement et puis là, ce ne sont que des filles, des petites triplettes de 11 ans. L’aînée, Mitsuba, a son petit côté sadique, vient ensuite Futaba, le garcon manqué du trio, obsédée par les poitrines des jeunes filles (tout à fait normal !). Et la plus jeune soeur : Hitoha, toute mignonne, toute timide, vous y avez cru ? Oui, elle est timide c’est un fait, mais son petit plaisir secret c’est de lire des revues pornos.
Le trailer montre que ces triplettes-là regorgent d’énergie. Cette adaptation du manga de Norio SAKURAI a la pêche et tourne à 100 à l’heure, va falloir s’accrocher. C’est Masahiko OHTA qui prend les rennes de cette adaptation, sous la production du studio Bridge, et au vu de son travail sur Minami-ke, je lui fais confiance. Un autre nom connu sur Minami-ke : Takashi AOSHIMA qui supervisera le tout. Le chara-design moe tout craquant est dû à Takaharu OKUMA.
N’ayant pas lu le manga, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Je me fie au synopsis et aux trailers pour penser que cette série risque de faire rire, surtout au vu des caractères bien particuliers des trois soeurs. De plus le staff qui était déjà présent sur Minami-ke me rassure, étant une fan de cette autre série réunissant trois autres soeurs tout aussi particulières.
Nurarihyon no Mago
Mauvais sang ne saurait mentir
Que serait l’été sans le divertissement shônen/baston pour se détendre au goûter ? Prépublié dans le plus connu des magazines nippons, le Weekly Shonen Jump à qui ont doit entre autres la sainte trinité Bleach-Naruto-One Piece, Nurahiyon no Mago raconte les pérégrinations de Rikuo, qui possède un quart de sang démon (yokai dans la mythologie nippone) dans ses veines. Il essaye de lutter contre ses racines en accomplissant des bonnes actions au désespoir de son grand-père qui aimerait le voir devenir le prochain chef du clan.
Mes talents de prescience exceptionnels me laissent envisager des power-up des familles, des amis faire-valoirs et une petite copine qui ne dit pas son nom sans oublier l’archennemi (qui sera peut-être un ancien ami qui trahit allez savoir). Pour autant, bien que Nurarihyon no Mago va certainement réviser les gammes du genre, il saura attirer sans doute les esprits faibles au genre comme moi. Le scénario du manga de Hiroshi SHIIBASHI m’évoque vaguement une situation inverse du plutôt bon Kekkaishi ce qui est déjà pas si mal.
Alors qu’on s’attend plutôt à des seconds couteaux pour la production, c’est le studio Deen qui a été chargé de l’animation. Le réalisateur Junji NISHIMURA qui a déjà officié sur Kyo Kara Maoh et Ranma 1/2 (souvenirs, souvenirs…) rempile une nouvelle fois. Il sera épaulé par le scénariste Natsuko TAKAHASHI (Blue Drop, Tokyo Magnitude 8.0), le chara-designer Oka MARIKO (Ghost Hound) et le directeur de la photographie Masayuki KAWAGUCHI (Fruits Basket, Zipang). Un staff plutôt expérimenté donc a été réuni pour cette série et si je crains qu’il ne faille pas attendre une originalité folle, le trailer presque angoissant intrigue dans le bon sens du terme.
Les épisodes de Nurahiyon no Mago seront disponibles à la location (0,99 € par épisode pour 48 H) sur la plateforme KZPlay quelques heures après leurs diffusions au Japon.
Highschool of the Dead
*Boing Slash*
Les zombies sont à la mode, le manga de Daisuke SATŌ (scénario) et Shoji SATO (dessins) surfe sur la vague et il n’est pas étonnant de voir arriver une adaptation de Madhouse cet été. L’expérience du réalisateur Tetsuro ARAKI (Death Note, Sakura no Mori in Aoi Bungaku Series) et du scénariste Yousuke KURODA (Requiem for the Phantom, Gundam 00, Madlax), dont on se demande comment ils se sont embarqués dans cette galère, ne sera pas de trop pour une série qui s’annonce essentiellement alimentaire pour le studio.
En effet, le chara-design chewing-gum des personnages, leur manque de charisme, l’histoire qui ne sort pas souvent des ornières des clichés du genre et qui devient du coup prévisible sont autant de boulets que se traînent le support original de Highschool of the Dead. Reste les passages à inspiration érotique qui plairont à un certain public et surtout le personnage de l’otaku assurément caricatural mais qui porte à lui seul l’humour de la série. Le cœur de cible de la série pourra facilement s’identifier à lui.
Malgré ces défauts, si la série assume son aspect parodique (le manga a parfois tendance à se prendre au sérieux) elle a un coup à jouer pour prendre la place de la série certes décérébrée mais divertissante. Ce sera déjà pas mal. Au moins le trailer semble prendre cette voix décomplexée avec des seins qui bougent, des gros riffs de guitare, des flingues, des petites culottes, du gore et encore des seins qui font boing. Ça peut être fun.
Les épisodes de Highschool of the Dead seront disponibles gratuitement sur la chaine Dailymotion de Dybex quelques temps après leurs diffusions au Japon.
Kuroshitsuji II
Quand une suite n’en est pas une
Kuroshitsuji, c’est un manga de 2007 écrit par Yana TOBOSO dont une adaptation animée avait été réalisée en 2008. Cette adaptation voyait mettre en mouvement le majordome Sebastian Michaelis et son maître Ciel Phantomhive, personnages principaux du manga. Cette année, une deuxième saison va faire son entrée, seulement je suis confuse de voir que l’on met en place de nouveaux protagonistes inconnus du manga et que Sebastian et Ciel ne semblent pas avoir un quelconque rôle dans cettte série que l’on nous sert comme une suite. Bien sûr, le jeune Alois Trancy et son majordome Claude Faustus ont tous deux des airs et attitudes de nos précédents protagonistes, mais c’est le seul lien que l’on puisse faire pour l’instant et je me vois quelque peu décontenancée devant cet air de déjà-vu.
Ici, l’histoire commence à la fin du 19ème siècle en Angleterre, toujours de façon obscure. Le jeune Alois Trancy qui est à la tête d’une famille noble avait été kidnappé à la naissance et porté disparu depuis, il réapparait et retourne vivre dans le manoir qui lui appartient avec son majordome. On peut cependant être rassuré lorsque l’on a aimé la première saison vu que c’est à nouveau A-1 Pictures qui s’occupera de cette version. Le même staff que pour la précédente session rempile ici aussi : Mari OKADA (Canaan) à la composition, Taku IWASAKI (Gurren Lagann) à la musique, Minako SHIBA (Letter Bee) au chara-design. Exceptions faites pour le réalisateur, Toshiya SHINOHARA, remplacé par Hirofumi OGURA qui n’a jusqu’ici dirigé que quelques épisodes sur Kiddy Grade ou Inuyasha, et le directeur artistique, Manabu OTSUZUKI (Hellsing OAV) prenant la place de Hiromasa OGURA.
Devant le trailer disponible, on semble vouloir nous replonger dans une bonne ambiance sombre pendant que l’on ne peut pas s’empêcher de comparer les personnages des deux saisons. Alors que Ciel était plus que charismatique et mystérieux pour son âge, Alois nous donne la mauvaise impression de n’être qu’un enfant emo-pleurnichard. Tandis que Claude ne reste qu’une pâle copie de Sebastian et de son envergure, les mêmes attitudes sont reprises, presque les mêmes gestes, mais la machine me donne l’impression d’être moins bien huilée. On remarquera les serviteurs triplés qui pourraient ressembler à Sebastian plus jeune. Et la servante qui pourrait sortir tout droit d’Angel Sanctuary ou presque.
Un point positif : les décors, la musique et le chara-design s’inscrivent dans la droite ligne de l’atmosphère qui régnait déjà pendant le premier opus. Autre point positif, seulement 13 épisodes sont prévus à défaut des 24 de la première saison, si la mayonnaise ne prend pas avec Claude et Alois, cela ne sera donc que de courte durée.
Ōkami-san to Shichinin no Nakama-tachi
Le titre est plus long que le synopsis
À l’origine, Ōkami-san to Shichinin no Nakama-tachi est une série de romans écrits par Masashi OKITA et illustrés par Unaji. Depuis 2006, 9 volumes ont déjà été publiés chez Dengeki Bunko (Kadokawa). L’histoire se déroule au lycée Otogi Gakuen. On rencontre Ryōko Ōkami, une lycéenne au caractère très violent qui fait partie d’une organisation étudiante, Otogi Ginko, chargée de résoudre les problèmes des élèves. Elle y travaille avec plusieurs personnes dont la gentille Ringo Akai qui est l’informatrice du groupe et Ryoki Morino qui a le béguin pour elle mais a la bizarre phobie d’être regardé.
Un aperçu de Ōkami-san to Shichinin no Nakama-tachi a été diffusé lors du dernier Tokyo Anime Fair. De prime abord, cette série de l’été 2010 réalisée par Yoshiaki IWASAKI (Love Hina, Sky Girls) chez le studio J.C. Staff (Hatsukoi Limited, Shakugan No Shana) a l’air de nous promettre un joli petit harem. Les apparences peuvent être parfois trompeuses, cependant on a une rapide présentation des personnages faisant partie de l’Otogi Ginko, qui sera vraisemblablement au centre de l’intrigue, et seul Ryoki Morino est de sexe masculin. Quelques caractéristiques semblent se détacher comme la sempiternelle « maid » aux gros seins et timide, Ryogo Okami qui semblerait être (oserais-je le dire ?) de type tsundere, la douce Ringo qui finalement ne semble pas si gentille et mignonne qu’on pourrait le penser… Le chara design d’Haruko IIZUKA qui en est presque à son coup d’essai après Sisters of Wellber et Umi Monogatari (série de l’été dernier) ne se démarque pas vraiment au premier visionnage que j’ai pu avoir, un dessin assez classique je dirais.
Autant dire que les premières apparences me laissent penser à une possible comédie humoristique avec fond d’amour sans grande prétention : de quoi passer l’été le cerveau léger.
Seikimatsu Occult Academy
Pierre Bellemare
Après un So-Ra-No-Wo-To assez controversé et un Senko no Night Raid plus confidentiel mais qui a su trouver son public, la nouvelle case horaire Anime no Chikara peine à s’imposer. Pour rappel, cette nouvelle tranche a été mise en place en collaboration entre A-1 Pictures et TV Tokyo pour mettre en avant exclusivement des séries qui ne soient pas des adaptations (d’un manga, d’un jeu vidéo, d’un light novel, d’un roman…). Ce nouveau projet « original » se passe cette fois-ci dans un contexte plus familier, presque contemporain : en 1999, une académie privée isolée est le lieu de nombreux phénomènes paranormaux qui valent à l’école le surnom « d’académie occulte ». Maya, la petite fille du directeur de l’école récemment décédé, enquête sur ces phénomènes quand elle rencontre Uchida qui prétend venir du futur – de l’an 2012 pour être exact – et pouvoir tordre les petites cuillères par la seule force de sa pensée.Si le contexte de cette nouvelle série est déjà bien plus classique que les précédents opus de la tranche horaire Anime no Chikara, il sera intéressant de voir si le scénariste Seishi MINAKAMI (Toaru Kagaku no Railgun, Shigurui, Daphne in the Brilliant Blue) et le réalisateur Tomohiko ITO, qui n’a pour l’instant été qu’assistant sur l’adaptation de Death Note ou La Traversée du Temps entre autres, sauront marquer leurs séries de leurs griffes. En effet, l’un des reproches légitimes adressés jusqu’à présent sur la case Anime no Chikara est que malgré un cadre dépaysant les séries de ce label tendent à rester dans des chemins balisés trop parcourus.
Ils peuvent compter sur un staff jeune mais bien encadré. Le chara-designer et directeur de l’animation Takahiro CHIBA et le directeur de la photographie Takaharu OZAKI (So-Ra-No-Wo-To) peuvent s’appuyer sur le chara-design original de Gatou ASOU (Seirei no Moribito), la direction artistique Yusuke TAKEDA (Ghost in the Shell Stand Alone Complex, Eden of the East, Kimi ni Todoke, Gankutusou…) tandis que la direction du son revient à Kazuya TANAKA (School Rumble, Mushishi, Tokyo Magnitude 8.0, Heroic Age…).
Seitokai Yakuindomo
J’aime pas les garçons !
Surfant sur la vague des adaptations des yonkoma (un format particulier de manga composé uniquement de planches en quatre cases, ex : Azumanga Daioh) humoristico-romantico(?)-lycéenne, le studio GoHands nous propose l’adaptation d’un manga de Tozen UJIIE. Le spectateur-voyeur suivra les aventures des membres du conseil des lycéens d’une école récemment réservée aux filles puis devenue mixte pour pallier au dépeuplement des classes. Un garçon a justement été introduit dans le conseil comme vice-président pour représenter cette ouverture. Le résumé ne marque pas forcément une innovation délirante mais on dira, conciliants, que c’est le décalage entre un cadre presque familier et des situations cocasses qui sont le ressort du comique du genre.
Je crains qu’il ne faille pas compter sur le staff pour aiguiser nos attentes : le studio a reconduit une grande partie de l’équipe qui a travaillé sur le précédent et mémorable (ou pas) Princess Lover!. Le réalisateur Hiromitsu KANAZAWA et le scénariste Makoto NAKAMURA travailleront au coté de Makoto FURUTA qui porte la double casquette de chara-designer et de directeur de l’animation. On se consolera (ou on se demandera comment ils ont déchu là) avec la présence de Masanobu NOMURA (L’Autre Monde, VOTOMS: Gen-ei Hen, Tusbasa Tokyo Revelations) et d’Angela pour l’ending.
Malheureusement, la musique et les quelques images du trailer ont déjà de quoi causer un anévrisme ou du moins une forte envie de se crever les yeux et les oreilles. La série peut quand même être une candidate sérieuse au poste de divertissement abrutissant à 6h du mat’ de retour de boîte. Évitez quand même les rhumes du cerveau, des courants d’air sont à prévoir sous la boite crânienne.
Sekirei Pure Engagement
*Boing Smash*
Les guerrières aux seins montés sur ressorts sont de retour pour s’envoyer encore plus de mandales dans la tronche dans leur remake de Highlander : « il ne doit en rester qu’une ». Musubi et son Ashikabi (NdT : « maître ») Minato ne sont pas au bout de leurs peines. Une saison 2 qui s’annonce avec deux fois plus de boing, de wizz, de slash, de paf et de huitisch (on peut rêver).
Selon l’expression consacrée, on ne change pas une équipe qui gagne et c’est quasiment tout le staff de la première saison qui rempile ici : du réalisateur Keizou KUSAKAWA (les diverses suites de la licence Mahou Shoujo Lyrical Nanoha) au scénariste Takao YOSHIOKA (Ikkitousen, Queen’s Blade) en passant par le compositeur Hiroaki SANO (Mahou Shoujo Lyrical Nanoha) et le chara-designer Shinpei TOMOOKA (Inukami). Un peu de sang neuf est malgré tout injecté dans l’équipe avec Mie KASAI (Ghost Hunt) et le directeur de la photographie Tadashi KITAOKA (White Album).
Pour autant les premiers visuels et le trailer ne montrent pas de changements radicaux. Les jeunes files gardent leurs plastiques avantageuses et l’animation semble toujours aussi enlevée (les vêtements hohoho). Sortez le pop-corn et les mouchoirs : let’s get ready to rumble !
Sengoku Basara II
C’est plus fort que toi !
À la fin de la première saison de Sengoku Basara au printemps dernier, on nous promettait l’arrivée d’une deuxième saison. C’est chose faite pour cet été 2010 !
Produit par la Team Basara, cet opus fait rempiler exactement le même staff, exception faite pour le réalisateur : Kazuya NOMURA, qui fait ses premiers pas à ce poste et qui prend la place d’Itsuro KAWASAKI. Sengoku Basara II, qui s’inspire toujours du jeu éponyme créé par Capcom disponible sur PlayStation 2, sera encore produit par Production IG et comportera cette fois-ci 13 épisodes. Après la chute d’Oda Nobunaga, Uesugi et Takeda se battent pour la suprématie tandis que Date et Takeda sont toujours aussi prêts à se battre. Mais Takeda, Uesugi et Date se font surprendre et sont encerclés subitement par un grand nombre de soldats inconnus. Ils sont sous la coupe d’Hideyoshi Toyotomi, qui compte bien semer à nouveau le chaos à Hinomoto.
Suite à la vidéo promotionnelle disponible qui ne dure que quelques brèves 15 secondes, on peut juste voir que nos combattants ont toujours autant la rage et la fougue qui les caractérisaient si bien. À voir si cette suite satisfera les fans du premier opus.
Shi Ki
Dr. Acula
Dans la toute petite ville recluse de Sotoba, des habitants commencent à mourir mystérieusement. Le doyen de l’hôpital, Toshio Ozaki, suppose une épidémie inconnue tandis que certains évoquent à demi-mots une malédiction voire des vampires. Dans cette ambiance pesante et soupçonneuse, une famille venue de la métropole, dont le fils Yuuki Natsuno qui s’insurge contre cette décision qui l’éloigne de ses amis, décide de s’installer dans la ville.
Ceux qui comme moi sont réfractaires au genre horrifique et dark/lolitas tueuses/vampires/mystère à la mords-moi-le-noeud avec une pincée de « j’ai pas demandé à venir au monde, pourquoi ça m’arrive à moi » emo pour compléter seraient quand même bien inspirés de regarder de plus près. Primo, Shiki est une adaptation d’un light novel de Fuyumi ONO à qui on doit déjà Ghost Hunt et Les douze royaumes. Secundo, cette série sera diffusée sur l’un des deux créneaux de la fameuse tranche horaire noitaminA. Cette tranche est destinée à accueillir des séries destinées à un public plus large que les spectateurs habituels des séries d’animation selon les propres mots de la chaîne, en clair ils visent autre chose que les otaques. Cette tranche horaire a déjà diffusé Goyô et The Tatamy Galaxy ce printemps dernier mais aussi Nodame Cantabile, Higashi no Eden, Honey & Clover… Pour la petite histoire, pour la première fois cet été la tranche horaire s’ouvre aux séries live puisque le deuxième créneau de cet été sera pour le drama de Moyashimon.
Cette parenthèse fermée, le reste du staff attise au moins la curiosité. Le discret studio Daume (Minami-ke, Le Portrait de Petite Cosette) en charge de l’adaptation a mis aux manettes le réalisateur Tetsuro AMINO (Macross 7), le scénariste Kenji SUGIHARA, le directeur artistique Ichirou TATSUTA, le directeur de l’animation et chara-designer Shinji OCHI (Tora-Dora) et enfin le directeur de la photographie Masanori SASAKI (Minami-ke, Le Portrait de Petite Cosette). Cette équipe est certes essentiellement composée d’assistants dont c’est le premier saut dans le grand bain ou bien qui n’ont eu ces responsabilités uniquement sur des titres plus mineurs jusqu’à présent mais l’expérience du réalisateur devrait bien les structurer.
Les premiers visuels sont alléchants, le trailer moins à cause des personnages aux couleurs et coupes de cheveux inhabituelles (je commence à développer une allergie au rose fushia) mais on nous annonce une très importante galerie de personnages pour étayer la trame de la série. Celle qui sera inévitablement comparée à Higurashi a des arguments à faire valoir, en tout cas sur le papier. A voir si les promesses se réaliseront.
Les épisodes de Shi Ki et du drama Moyashimon seront disponibles à la location (0,99 € par épisode pour 48 H) sur la plateforme KZPlay quelques heures après leurs diffusions au Japon.
Shukufuku no Campanella
Un gars, des filles
Que vois-je se profiler à l’horizon ? Serait-ce une nouvelle adaptation d’un visual novel coquin ? Mais oui mon capitaine, c’est bien ça ! Pour les connaisseurs, les développeurs du jeu vidéo original sont ceux d’Happiness, adapté il y a quatre ans de cela. N’ayant pas vu cette série ni joué aux jeux, je ne saurais dire s’il convient de s’extasier ou de pousser un profond soupir.
Outre son nom rigolo à prononcer, Shukufuku no Campanella propose un univers coloré centré sur une cité-Etat paradisiaque pleine de joie de vivre et de personnages fringués à la médiévale. Mais le calme de cette sympathique île est troublé par une météorite qui s’échoue sur un clocher d’église, découvrant ainsi une chambre secrète (whaaa !) où sommeille une mystérieuse demoiselle (ohhh !). Le héros Leicester Maycraft est présent lors du réveil et, surprise, la fille le prend pour son père (nooon !).
Tout ça semble fabuleux mais à quoi ressemble l’équipe en charge de cette adaptation ? Le studio AIC a placé Shinji USHIRO à la réalisation, le même bonhomme qui s’était occupé d’Omamori Himari et de Strait Jacket. Pas forcément un gage de qualité donc… mais passons à la suite. Mariko FUJITA écope du chara-design, un poste déjà occupé sur les Galaxy Angel et les Rosario + Vampire notamment. Pas encore de certitude concernant la bande-son, mais la composition de l’opening revient à Elements Garden, un groupe spécialisé dans les génériques d’animes.
A priori, peu de chance que Shukufuku no Campanella devienne la série de l’été mais, en tout cas, elle donne clairement envie de siroter un cocktail en terrasse et d’aller tremper ses pieds dans l’eau.
Tono to Issho
La face cachée de Sengoku Basara
Ce dont on peut être sûr avec Tono to Issho, c’est que ça sort totalement de l’ordinaire. La série, issue d’un manga yonkoma qui se veut plus comique que jamais, se place dans la période Sengoku au Japon. On retrouve donc des noms connus tels que Oda Nobunaga, Takeda Shingen, Uesugi Kenshin, Date Masamune, etc. Le manga est prépublié dans le magazine mensuel Comic Flapper appartenant à Media Factory. Déjà 4 volumes ont été édités.
En mars dernier, un premier essai anime sous la forme d’une OAV de quelques 35 minutes était dirigée par Mankyuu, n’ayant fait jusqu’ici que Utsurun Desu. Pour ce qui est de la série animée, pour l’instant des trailers ont été diffusés mais au vu de l’OAV on a déjà un vif aperçu des personnages bien détournés comme il se faut. Un Date Masamune obsédé par son cache-œil qui prend tout le temps des formes improbables selon son imagination et pouvant cacher en son sein toutes sortes de petites surprises. Un Chousokabe Motochika ressemblant à s’y méprendre à une fille et jouant sans cesse la carte du moe avec une ribambelle de groupies (hommes !) dans son clan. Un Takeda Shingen qui en pincerait pour son rival de toujours, Uesugi Kenshin. Ou encore le fameux démon Oda Nobunaga avec ses deux sous-fifres Mori Ranmaru et Mitsuhide Akechi, dont le premier s’amuse à mettre le second dans des situations inimaginablement honteuses sous l’accord de Nobunaga.
En clair cette série atypique, met l’accent sur l’humour et la totale dérision. Personnellement ce genre de mise en scène en quelques plans dans chaque camp ne peut se voir que épisode par épisode pour ne pas trop lasser. En tout cas, je pense que rien que pour sa façon de voir ces « héros » si connus, il vaut le coup d’œil.
Les animes suivants n’ont pu être traités (les liens mènent aux fiches AK correspondantes) :
Digimon Xros Wars, Strike Witches II
Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf, El Nounourso et Emilie
27 commentaires
Sinon, dans la liste y a peu de choses en fait ... XD
Qui semblent m'intéresser. ^^
Sekirei pour sûr (rah, ça c'est du bonheur!)
Mis à part Kuroshitsuji II, et encore, et Shi Ki rien ne semble me plaire...
Rien de très intéressant cet été.
Quroshitsuji et shiki m'intéressent effectivement plus.
NEANMOINS, en tant qu'amateur assumé de *Boing Slash* et de *Boing Smash*, je sens que je pourrai très bien m'accommoder de Sekirei et Highschool of the Dead. C'est relativement écervelé, mais toujours divertissant. Sinon, je savais que c'était le scénariste d'Ikki et Queen's Blade qui s'occupait de Sekirei, mais je sais à quoi m'attendre. (Non, non, c'est pas négatif. J'ai bien aimé Queen's Blade, MOI)
Et puis j'aime bien les histoires relativement clichées qui sortent de dating sims, donc j'accueillerai Amagami SS à bras ouvert. Surtout que j'ai bien aimé le premier episodes.
Voilà voilà, et merci pour l'article :D.
> Je crains qu'il ne faille pas compter sur le staff pour aiguiser nos attentes : le studio a reconduit une grande partie de l'équipe qui a travaillé sur le précédent et mémorable (ou pas) Princess Lover!.
Et pourtant, Gohands reste un très bon studio avec des anciens membres du studio Satelight (notamment ceux ayant travaillé sur Shugo Chara!) et l'animation de Princess Lover! l'a bien montré même si les gens ont surtout retenu la pauvreté du support d'origine. Après Seitokai Yakuindomo n'est pas forcément une série qui illustrera leur talent, il faudra sans doute les films Mardock Scramble pour avoir quelque chose de plus ambitieux.
Sinon, je ne pense pas qu'on trouvera de chef d'oeuvre cette saison (à part Shiki si l'adaptation est réussie ?), mais il me semble y avoir quand même pas mal de choses sympa à suivre :
- NuraMago a tout de même une réputation de "bon" manga du Jump, et le staff derrière est des meilleurs.
- Je pense que Seikimatsu Occult Gakuin sera la première série réussie du projet Anime no Chikara (hoho, là je m'avance). Ito Tomohiko est un réalisateur plein de potentiel à mon sens.
- Le départ de Kuroshitsuji II m'a vraiment plu. Suffisamment pour que je termine la première saison aussi vite que possible.
- HOTD pourrait valoir le détour visuellement (pas pour les boobs, tss), et il serait difficile de ne pas suivre la série alors que Dybex nous tend une si belle perche.
- Va falloir que je finisse la première saison de SenBasa aussi, parce que la seconde saison à 17h le dimanche sur TBS/MBS, c'est pas rien. Budget gonflé pour encore plus de combats complètement awesome?
Le drama de Moyashimon est aussi à tester, mais ... voilà, c'est un drama, ça passe ou ça casse. Enfin, dommage que le support original de Seitokai Yakuindomo m'horripile autant, j'aurais bien aimé revoir GoHands à l'oeuvre.
Nurarihyon no Mago fais très shônen basique mais quand même avoir dans le staff Natsuko TAKAHASHI et Oka MARIKO est prometteur.
Pour Kuroshitsuji II les scénaristes se sont bien éclatés et tout le monde c'est fait avoir mais au moins ça m'a surprise.
J'ai un peu peur pour Seikimatsu Occult Gakuin à cause d'Anime no Chikara (cette tranche horaire a réussi à pourrir sa réputation en 6 mois) mais le scénario est alléchant.
A l'opposé de Shi Ki, qui promet sur tous les points du scénario à noitaminA (oui, je veux voir un animé du style Higurashi sans le nom de Ryukishi7 en dessous).
Mitsudomoe est un peu étrange car d'un côté on pense qu'il cible les enfants mais de l'autre l'humour est entièrement basé sur des sous-entendus et puis ça ne vole pas très haut (voir même très bas)... Mais je suivrai, pour la sadique.
Je pense que je vais regarder le premier épisode de HOTD juste pour voir ce que ça fait 20 minutes de filles en petites culottes qui explosent des zombies.
Sur ce, je m'en vais attendre les sorties d'automne...
Sinon, le ton de cet article et des quelques textes que j'ai rédigés (jeu : saurez-vous dire qui a écrit quoi ?) sont clairs, au mieux cette saison m'inspire de l'indifférence, au pire de la désespérance voire du dégout avec Mitsudomoe... Bon ça me permettra de dépiler un peu ma trop longue liste de trucs à voir.
Ca suit parfaitement le manga, on va pas lui reprocher ça ! **
Surtout que c'est du bonheur en barres.
Mitsudomoe, c'est Kodomo no Jikan en moins intéressant. <_<
Sinon, je trouve pas qu'il y ait trop d'ecchis sinon j'aurai une liste plus qu'importante.
Mais bon, cet article est dans le ton habituel des autres articles saisonniers : On critique le ecchi à tout va. :D
Ca fait rien, ça en fait toujours plus pour moi. **
A priori, seul Shi Ki m'intéresse vraiment mais je laisserai une chance à Occult Academy et à Seitokai Yakuindono (qui avait l'air pas mal attendu au Japon). Si je m'ennuie, je ferai un petit tour par HotD, bien que le manga ne m'ait pas convaincu, pour voir ce que donne l'anime en terme de réalisation et s'ils ont réussi à corriger le défaut majeur du manga (à savoir, l'absence de suspense).
Pour Kuroshitsuji, Alois n'a rien d'un Ciel. Je l'ai trouvé beaucoup plus intéressant. Et franchement l'épisode 1 est pas mal, dans la veine de la première saison mais plus noir.
Et ça s'approche plus d'une version moins gentillette de Hanamaru que de Kodomo ni Jikan. C'est clair que t'aurais pas du sayks subliminal entre un prof et ses élèves dedans. C'est juste série à l'humour décomplexe à voir en cerveau mode off.
Par contre Shukufuku no campanella, c'est niais à en mourir, les yeux m'en brulent encore.
Et Afloplouf, j'ai reconnu ton aveux d'amour pour les shonen bêtes et méchant sur Nurarihyon no Mago. J'ai gagné quoi ?
Et sinon tu as gagné... toute mon estime. ^^'
Mitsudomoe, c'est très décomplexé, mais rien de vraiment méchant. DMC est bien pire. C'est vraiment exactement le même pitch qu'Hanamaru mais avec un trio de tête différent. Et encore, aucune des trois n'a pour l'instant fait de promesses de mariage à son prof. x]
Moy ! L'affreux il est tout gêné ! Je comprends tout maintenant.
Perso je laisserais sa chance à Mitsudomoe, parce que bon les bruits que font les seins de 4kg chacun en se déplaçant, moi ça me tente pas encore, ouais, je préfère les gamines qui lisent du porno ! (second degré tout ça !)
Ensuite, on verra pour les suites de Sengoku Basara et de Kuroshitsuji. Puis sans doute le drama de Moyashimon parce que j'ai tripé sur l'anime. Mais je crois que je suis la seule su webzine alors bon XD
Combien de fois, ai-je lu dans mes magasines des articles sur des animes parus au Japon et qui ne sont toujours pas licenciés !? Cela m’énerve d’attendre une hypothétique sortie française.
Il est vrai que pour certaines séries, nous n’attendons que quelques mois entre sa diffusion japonaise et sa sortie française et avec le streaming des éditeurs, cela va bien plus vite. Il n’empêche que cela touche généralement des grosses licences.
J’espère que les éditeurs se pencheront sur cette nouvelle salve de titres et que nous les verrons dans nos rayons d’ici la fin de l’année.
Je continuerais tout de même Kuroshitsuji (l'épisode 1 m'a conforté dans l'idée que la suite était tout de même une suite) et jetterais un œil sur Shi Ki et Occult Academy...
Au-delà de ça, long soupir...