Les animes de l’été 2012
Si l’arrivée de l’été symbolise les vacances pour beaucoup, c’est aussi le moment pour le staff d’AK de préparer votre rendez-vous habituel de présentation des nouveaux animes de la saison. Voici donc une sélection, comme toujours informelle et subjective, des nouveautés qui retiendront votre attention cet été. Ou pas.
Ōkami Kodomo no Ame to Yuki – Quand on parle du loup…
Tout commence par une histoire d’amour. Hana, étudiante de 19 ans, tombe amoureuse d’un jeune garçon qui se révèle être un homme-loup. Cette romance aboutit à la naissance de deux enfants mi- humains mi- loups: une fille prénommée Yuki (neige en japonais) et un garçon du nom de Ame (pluie). La famille vit tranquillement en ville ; mais lorsque le papa meurt, la mère et les deux enfants déménagent à la campagne pour s’assurer une plus grande sécurité.
C’est sur cette base que va se développer Ōkami Kodomo no Ame to Yuki, le nouveau film de Mamoru HOSODA. Si vous avez dormi dans une grotte ces dernières années, on rappelle que HOSODA est l’homme derrière entre autres La Traversée du Temps et Summer Wars, deux long-métrages primés et salués un peu partout par la critique.
Le réalisateur s’entoure ici de la même équipe qui le suit depuis ses débuts au cinéma. On retrouve le scénariste Satoko OKUDERA et le directeur de l’animation Takaaki YAMASHITA. Le célèbre chara-designer Yoshiyuki SADAMOTO (Evangelion, Gunbuster, FLCL) reprend également le poste qu’il occupait sur La Traversée du Temps et Summer Wars. C’est encore une fois le studio Madhouse qui se charge de la production et on ne doute pas que la qualité technique sera au rendez-vous, au cas où les bandes annonces ne vous auraient pas déjà convaincus.
L’histoire de ce film semble délaisser la science-fiction d’un Summer Wars pour un parti-pris plus fantastique en explorant encore plus profondément la thématique de la famille. Le ton général me paraît plus posé et adulte que les précédentes réalisations du monsieur, et le scénario semble lorgner un peu sur Un Eté avec Coo de Keiichi HARA, ce qui est loin de me déplaire.
Il ne fait aucun doute que Ōkami Kodomo no Ame to Yuki comptera parmi les films d’animation les plus attendus de cette année ; le film est prévu pour fin juillet au Japon et aura les honneurs d’une sortie en salles en France au mois d’août.
Deluxe Fan
Natsuyuki Rendez-vous – You don’t need poltergeists for sidekicks
Après s’être refaite une santé virginale au printemps dernier, la case noitaminA poursuit sur sa lancée avec une nouvelle adaptation de josei à succès : Natsuyuki Rendez-vous. Le manga de Haruka KAWACHI aura la difficile tâche de succéder au solide Sakamichi no Apollon. Il pourra se démarquer par un cadre un peu plus adulte : Natsuyuki Rendez-vous tourne autour d’un triangle amoureux dans un registre fantastique. Ryosuke, employé d’un magasin de fleurs, est amoureux de sa patronne, Rokka. Réussir à la séduire s’annonce néanmoins un peu plus compliqué puisque l’appartement de Rokka est hanté par le fantôme de son mari ! Deux ans et demi après le décès de Patrick Swayze, c’est donc un remake, par la bande, de Ghost qui débarque sur la case horaire dévolue aux fleurs bleues de la chaîne Fuji TV.
Outre une bande annonce assez courte, peu d’informations ont filtré sur cette mini-série de 11 épisodes. Habitué à jouer les sous-traitants, le studio Dogakobo s’éloigne des comédies romantiques plus légères (voire en tenues légères) pour un sujet toujours rose mais avec une pointe de drame. Il leur serait facile, et fatal, de surjouer la corde tragique. Si leur public est favorable à ce genre de l’animation japonaise, il est aussi exigeant. J’espère qu’ils sauront attaquer ce sujet rabattu et piège à clichés par le bon bout. On se rassure un peu en voyant les deux piliers choisis pour guider cette équipe de joyeux lurons.
Le réalisateur Kou MATSUO (Rozen Maiden, Kurenai) et l’animateur Junichiro TANIGUCHI (Madoka), qui aura aussi la charge du chara-design, se sont vus confier cette adaptation périlleuse. Le terme n’est pas trop fort car c’est bien dans le classicisme qu’on voit le talent réel ou supposé des animateurs. Jugement à l’automne.
Afloplouf
Sword Art Online – Meuporg la série animée
En 2022, un nouveau type de jeu vidéo prend son essor : le VRMMORPG. Celui-ci permet au joueur de voir son esprit transporté dans un monde virtuel où il pourra contrôler son avatar directement à l’aide de son cerveau. Le 6 novembre 2022, un incident survient dans Sword Art Online, un de ces jeux virtuels. Le créateur du jeu empêche les joueurs de se déconnecter et leur lance un défi. S’ils parviennent à terminer le jeu et vaincre le boss ultime, il les libèrera ; sinon, ils mourront tous aussi bien dans le jeu que dans la réalité… Kirigaya Kazuto, surnommé Kirito, est un « beater », c’est-à-dire un beta testeur et un hacker. Il connaît très bien Sword Art Online et est un des meilleurs joueurs. Il décide de relever le challenge.
Sword Art Online est une série de light novel assez populaire sur le net, comme en témoigne le fait qu’elle ait été traduite en anglais. Son auteur s’appelle Reki KAWAHARA, dont une autre de ses œuvres, Accel World, a aussi été adaptée dernièrement. Sword Art Online sera quant à lui produit par A-1 Pictures, très prolifique cette année avec Tsuritama et Uchû Kyôdai.
Le réalisateur est Tomohiko ITO, connu pour Occult Gakuen et pour avoir collaboré sur des gros titres tels que Monster ou Death Note. Le reste du staff est un peu plus confidentiel, à part peut-être au niveau de la musique. En effet c’est Yuki KAJIURA (Madoka Magica, Fate/Zero) qui s’occupera de composer l’OST de cet anime, et rien que ça assure la série d’avoir un certain nombre de spectateurs.
Sword Art Online s’annonce comme un gros projet du second semestre, puisqu’il pourrait durer plusieurs saisons, le light novel étant déjà bien avancé. Si les bande-annonces ne laissaient pas forcément entrevoir un anime techniquement époustouflant, il y a bon espoir que les fans de fantasy et/ou de RPG en ligne puissent y trouver leur compte.
Deluxe Fan
Chôyaku Hyakunin Isshu: Uta Koi – Quand la poésie prend corps
Dites moi, si je vous parle de Karuta, est-ce que vous réagissez ? Ce jeu de cartes traditionnel japonais, basé sur un recueil de cent poèmes d’amour nommé Hyakunin Isshu, a récemment eu droit à une mise en lumière grâce à l’anime Chihayafuru, diffusé l’hiver dernier. Semblerait-il que ce dernier ait fait des émules, car voici que débarque Choyaku Hyakunin Isshu : Uta Koi, adapté du manga josei du même nom, qui tire lui aussi son inspiration de cette fameuse anthologie. L’auteur, Kei Sugita, y livre une interprétation libre des poèmes qui le composent. Le manga compte pour le moment trois volumes qui se sont vendus à plus de 400 000 exemplaires, on ne peut pas dire que ce n’est pas un succès…
Le studio TYO Animation (à qui l’on doit l’anime sportif Ginga e Kickoff!! et le tranche de vie Tamayura-Hitotose) a donc décidé de s’emparer de cette œuvre grandement axée romance et d’en faire une adaptation. On retrouve à la réalisation un habitué des adaptations josei réussies, Kasai KENCHI, qui œuvra sur les très agréables Nodame Cantabile et Honey and Clover, maintenant devenues des références en la matière. On remarquera que pour cette série, il adopte un style très éloigné, avec les contours des personnages extrêmement appuyés. Au character design, on retrouve Tsunaki AKI, qui a donné vie à l’ensemble des protagonistes de la saga des Harukanaru Toki no Naka De (et aussi à ceux de Miracle Train dans une erreur de parcours), le bonhomme s’y connaît donc en personnages efféminés aux coiffures multicolores… Pour la musique, deux personnes se partagent la tâche : Kirioka MAKI, dont il s’agit du premier travail dans le milieu de l’animation (elle a surtout œuvré pour les jeux-vidéos, dont la série Zone of the Enders) et le grand Mitsuda YASUNORI, connu lui aussi dans le domaine des jeux vidéo pour les perles que sont les OST de Chrono Trigger, Xenogears, Xenosaga I, Shadow Hearts et Inazuma Eleven… La messe est dite.
J’avoue ne connaître du recueil Hyakunin Isshu seulement ce que la série Chihayafuru m’a donnée à voir, mais il est tout à fait possible que l’on tombe sur une excellente série romantique. Il me semble que le peu qui nous était montré permettait d’explorer bon nombres de facettes du sentiment amoureux, de la plus joyeuse à la plus tragique. Il ne reste plus qu’à espérer que cette adaptation du manga, décrite comme très libre, ne s’apparente pas à un récit Harlequin…
Rydiss
Binbougami Ga! – Gintama pour les Gars mais aussi pour les Filles !
Si je vous dis Sunrise, bon, vous connaissez, ça peut donner du bon comme du mauvais. Sunrise travaillant sur un animé tiré d’un manga comique ? Ça pose un peu problème. Si je vous dis Yoichi FUJITA comme directeur pour cet animé, ça vous titille déjà un peu plus ? Le directeur derrière la seconde moitié des épisodes de Gintama ? Pour la direction artistique, Yukihiro SHIBUTANI prendra les commandes, assez connu pour avoir mêlé sa patte aux OAVs de Sakura Wars ou tout simplement Détective Conan. Pour les seiyuus principales, Kana HANAZAWA, déjà bien connue, qui a prêté sa voix à Charlotte Dunois dans Infinite Stratos, sera chargée de doubler l’héroïne nommée Ichiko Sakura. Et pour la déesse de la malchance, Momiji, Yumi UCHIYAMA, moins célèbre que sa comparse, donnera le ton.
Mais Ichiko Sakura et Momiji, c’est qui ? Ichiko Sakura a tout pour plaire : beauté à couper le souffle, corps de rêve, poitrine généreuse, elle est aussi plutôt intelligente. Bref, elle a toutes les qualités du monde… ou pas. Car voilà, mademoiselle Sakura est narcissique et a surtout le fâcheux « pouvoir » d’attirer la chance des autres vers elle. Ce qui cause quand même quelques problèmes dans les environs. C’est pourquoi Momiji, déesse de la malchance, est envoyée pour reprendre la chance récupérée par Sakura. Mais qui a dit que cette dernière allait se laisser faire ?
Binbougami Ga!, avant même d’être sorti en animé, c’est un excellent manga. Avec ses personnages principaux plus que plaisants, j’ai retrouvé ce genre d’humour absurde et parodique que l’on ne voit que très rarement. Pourquoi je suis aussi confiant au sujet de la réussite de cet animé ? Car le directeur de la série est celui de Gintama, qui joue sur le même tableau. Grâce à ses nombreuses références et son humour plus que décapant, Binbougami Ga! est la série que j’attends le plus cette saison ! Voire même l’unique série que j’attends …
ShiroiRyu
TARI TARI – Une mélodie familière
TARI TARI est une des très rares séries de cette saison qui ne soit pas adaptée d’un manga, d’un light novel ou d’un jeu. Du coup, on imagine aisément que cette production du studio P.A. Works (Hanasaku Iroha, Another) saura se montrer inventive et originale. Constatez par vous-mêmes…
Wakana était une musicienne en devenir qui s’est retirée après la mort de sa mère. Konatsu, elle, continue de chanter au club de musique de l’école. Sawa est membre du club de tir à l’arc et est passionnée d’équitation. Taichi est un joueur de badminton qui vit seulement avec son étudiante de sœur. Enfin, Ween est un jeune garçon qui revient au Japon après douze ans passés en Australie.
Ces cinq adolescents seront réunis par la musique durant leurs dernières vacances d’été en tant que lycéens.
Des lycéens, de la musique… un petit goût de déjà-vu, non ? Entre Sakamichi no Apollon la saison dernière et le film K-On qui a fait un carton en salles il y a quelques mois, on ne peut pas dire que TARI TARI manque de concurrence.
Le réalisateur s’appelle Masakazu HASHIMOTO, dont la seule vraie responsabilité était d’avoir produit le film Professeur Layton. On retrouve également une bonne partie du staff qui avait travaillé sur Hanasaku Iroha comme le chara-designer Kanami SEKIGUCHI ou le directeur artistique Kazuki HIGASHIJI. La musique sera signée Shiroh Hamaguchi, un vétéran en matière d’arrangements qui a par exemple collaboré à ceux de One Piece ou des jeux vidéos Final Fantasy.
Difficile de voir en TARI TARI autre chose qu’un énième anime tranche de vie mettant en scène des lycéens. L’ajout d’un côté musical finit de rajouter une couche de déjà-vu sur une série qui n’aura que son animation propre et colorée pour nous attirer. Toutefois, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise même si, pour une des seules séries originales de la saison, on s’attendait à autre chose.
Deluxe Fan
La Storia della Arcana Famiglia – Une pour tous, tous pour une
Mesdemoiselles, les animes adaptés de jeux de drague pour filles commençaient à vous manquer ? Rassurez-vous, J.C Staff comblera peut-être vos attentes avec La Storia della Arcana Famiglia.
Je me moque un peu, mais le pitch de cet anime n’est pas aussi stupide qu’on aurait pu s’y attendre : Un parrain de la mafia règne sur Regalo, une île mystérieuse en pleine Mer Méditerranée. Souhaitant prendre sa retraite, il organise le Arcana Duello, un tournoi dans lequel s’affronteront ceux souhaitant devenir le successeur de sa famille. Le gagnant aura le privilège d’épouser la fille du parrain, Felicità.
Alors certes, on voit venir le harem renversé à trois kilomètres, mais le prétexte est relativement bien trouvé et si l’action est présente, je dirais même « pourquoi pas ». Cela dit, avec J.C. Staff aux commandes, mieux vaut ne pas faire de plans sur la comète.
L’adaptation sera menée par Chiaki KON, une réalisatrice qui sait ce qui marche avec les fujoshi puisque c’est à elle que l’on doit Junjou Romantica et Sekai-Ichi Hatsukoi, les deux références du genre Yaoi de ces dernières années. C’est également elle qui réalisa les séries Nodame Cantabile.
On notera aussi, fait normal avec ce type de série, la qualité du casting de doubleurs masculins avec la présence de Jun FUKUYAMA, Tomokazu SUGITA ou encore Yuuichi NAKAMURA, eux aussi habitués du genre.
Je ne sais pas si beaucoup iront parier sur La Storia della Arcana Famiglia, mais cette série a un petit je ne sais quoi qui me fait dire qu’elle pourrait peut-être donner quelque chose de divertissant en dépit de son genre qui la destine à un public bien particulier.
Deluxe Fan
Dakara boku wa, H ga Dekinai – L’été sera chaud
Ryosuke Kaga est un adolescent pervers et sexuellement frustré. Un jour qu’il sortait sous la pluie, il trouve dans la rue une jeune fille aux yeux rouges apparemment perdue. Par galanterie, Ryosuke lui offre de s’abriter chez lui. Il ne se doute pas que le premier geste de gratitude de la jeune fille sera de le poignarder en plein cœur.
En réalité, elle s’appelle Lisara Restall et est une shinigami de premier rang. Mais pour rester dans notre monde, la déesse doit former un contrat avec certains humains spéciaux. Les circonstances ont voulu que ce soit Ryosuke l’élu. Ce dernier doit alors affronter une terrible épreuve : en formant un contrat avec Lisara, il a perdu ce qu’il avait de plus important… sa libido.
Adapté d’un light novel lui-même adpaté en manga, Dakara boku wa, H ga Dekinai est le nouvel anime ecchi qui émoustillera tous les grands garçons qui regardent encore des dessins animés. L’adaptation est signée par le studio Feel, qui a une réputation à défendre : KissxSis, Yosuga no Sora, Mayo Chiki… Un beau palmarès qui laisse augurer du meilleur (ou pas). Le réalisateur Takeo TAKASHI a travaillé sur les animes de Spice & Wolf, mais également sur d’autres « pépites » comme Aki-Sora.
On aura également le plaisir de retrouver dans le rôle-titre ce cher Hiro SHIMONO, habitué de ce type de personnages puisque c’est lui qui interprétait Keima de Que Sa Volonté soit faite ou Haruka de Yosuga no Sora.
Bon, vous avez peut-être senti un léger ton sarcastique dans cette présentation mais je ne doute pas que les amateurs de pantsu sauront faire fi des critiques pour profiter de ce qui s’annonce comme un des animes les plus « gratinés » de la saison.
Deluxe Fan
Hagure Yûsha no Estetica – Fuyez, pauvres fous !
Akatsuki Osawa vit dans un monde où il est assez fréquent d’être invoqué dans une autre dimension. Les personnes invoquées peuvent soit y être assimilées, soit revenir dans leur monde d’origine. Dans le second cas, il est fréquent qu’elles reviennent avec des pouvoirs magiques. Donc Akatsuki se retrouve invoqué dans le monde Alayzard pour le sauver : il arrive à vaincre le Maô (Seigneur des démons) mais ce dernier lui confira sa fille Myu avant de mourir.
Akatsuki choisit ensuite de retourner dans son monde avec elle mais il sera obligé d’aller dans l’école « BABEL », qui rassemble les voyageurs dimensionnels tels que lui.
Après cette présentation, on pourrait croire à une innocente série de fantasy, qu’on se détrompe… Les light novels, sources de l’adaptation, écrites par Uesu TETSUTO, présentent tout d’abord un aspect harem complètement assumé et se distinguent par des passages particulièrement « osés ». Il est donc logique qu’il s’élève un parfum sulfureux de l’équipe mise en place par ARMS. Tout d’abord, à la réalisation, Kujo RION qui a fait ses armes sur High School Samurai ou encore les dernières OAV de Ikkitousen (Shuugaku Toushi Keppuu-roku). Il sera épaulé par Kingetsu RYUNOSUKE (Tales of Symphonia, Samurai Girls) à la composition de la série qui est donc capable du meilleur comme du pire. Et, pour compléter cette équipe de choc, on trouve, au chara-design et à la direction de l’animation, Tsukada HIROSHI, illustre inconnu : pseudonyme pour faire des infidélités à son studio officiel, pour ne pas être associé à un naufrage annoncé ou une nouvelle étoile du chara-design qui entre directement dans la cour des grands, l’avenir nous le dira…
Plus conventionnel, on trouvera à la composition musicale, le duo Konishi KAYO et Kondô YUKIO qui s’est déjà illustré sur Elfen Lied ou House of the Five Leaves.
Est-ce que cette série sera la plus chaude de l’été, je laisserai les amateurs juger, mais le studio annonce déjà la couleur dans la dernière bande-annonce qui présente les différentes demoiselles dans leur plus simple appareil. On y découvre aussi que les flous blancs de la censure seront évidemment de la partie, technique éminemment inesthétique qui jure un peu avec le titre de la série…
RadicalEd
Campione ! – Chauffeur, si t’es champion… Lance-toi dans la baston !
Parmi les trente six animes harem tirés de light novel que nous propose cette saison, il fallait bien que je vous en parle d’un. Sinon j’allais passer pour une fainéante en plus d’une exigeante à ne me consacrer qu’au seul anime intéressant de cet été. Après être restée cinq minutes à contempler dans le vague les superbes propositions que m’offrait cette saison de folie, je me suis décidée pour Campione ! (le point d’exclamation est important depuis que K-On a lancé la mode). Pourquoi ? Parce que, d’ un, il y a de la baston de prévue, et de deux, le synopsis m’a fait planer. Admirez par vous-même.
Kusanagi Godo est un lycéen de seize ans (pour changer) qui a réalisé un exploit : il a tué un dieu (qui est par définition un être immortel, visez la cohérence du propos), nommé Verethragna, à 15 ans. En récompense, il obtient le titre de Campione, ou « tueur de Dieu » (oui, je sais, ce n’est pas la traduction exacte du terme, mais que voulez-vous…). Néanmoins, il n’était pas seul : Erica Brandelli, jeune Italienne (Wouhou, de l’exotisme !) de seize ans officiant en tant que « Great Knight » (oui, c’est d’une originalité à toute épreuve) au sein de la BBC (nan, pas la chaîne télé anglaise, je vous parle de la société Bronze Black Cross, faut suivre) l’avait bien aidé. Mais maintenant, ce titre le force à poursuivre le combat face à d’autres Campiones et dieux pas si immortels que ça, toujours avec l’aide d’Erica, alors qu’il n’en a pas envie… Pourquoi une telle situation? Bah j’en sais rien, c’est pas expliqué…
Bref, pour mettre en image ce synopsis de folie (en gros, faut que vous imaginiez que je tue Diyo et lui choppe sa place, vous voyez le niveau ?), nous avons deux studios qui se partagent la tâche (car c’était trop de travail pour un) : Barnum Studio, tout jeunot, qui nous a précédemment pondu Ro-Kyu-Bu (on va avoir de la qualité les enfants), et Diomedea, qui apparemment ne se débrouille pas si mal (Shinryaku ! Ika Musume, Sora no Manimani). Pour le réalisateur, on nous sort de derrière les fagots un spécialiste des séries harem-baston avec Kusakawa KEIZO (Sekirei, Asura Cryin’, Inukami mais aussi les Nanoha qui donnaient bien niveau baston). L’espoir d’avoir de la bonne tatane est donc de mise. L’horrible chara-design (disons les choses telles quelles sont) présenté dans la bande-annonce est l’œuvre d’Ishikawa MASAKAZU (la saga des Kodomo no Jikan, Shinryaku ! Ika Musume…), et le pauvre aurait tout de même pu arranger ça. Niveau musique, on nous envoie un autre spécialiste des animes harem baston avec Kato TATSUYA (Kämpfer, The Qwaser of Stigmata, Samouraï Girls…) qui n’a semblerait-il rien offert de bien marquant. Bah, cette fois-ci sera peut-être la bonne…
En gros, nous n’aurons certainement pas la série du siècle. Mais, malgré tout le sucre que je lui casse sur le dos, cette série pourra peut-être créer la surprise. En effet, la BA semble nous promettre une animation digne de ce nom pour les combats, et le réalisateur s’étant surtout démarqué à ce niveau, je me permets de croire qu’on aura un divertissement convenable. Ou pas…
Rydiss
Jinrui wa Suitai Shimashita – Conte de fées
On n’arrête plus Seiji KISHI. En moins d’un an, le réalisateur de Angel Beats aura signé pas moins de trois animes avec Kamisama Dolls, Carnival Phantasm et Persona 4 The Animation. Alors que ce dernier vient tout juste de se conclure, KISHI est déjà sur un autre projet nommé Jinrui wa Suitai Shimashita.
Adapté d’un light novel, cette série se déroulera dans un futur où l’humanité est sur le déclin, le taux de natalité ayant drastiquement chuté. La planète est désormais dominée par des Fées, de toutes petites créatures à l’intelligence supérieure. L’héroïne, Watashi, retourne dans sa ville natale pour exercer le métier de médiatrice entre les humains et les Fées. Un travail qu’elle croit simple mais qui va s’avérer plus compliqué que prévu.
Aux côtés de Seiji KISHI pour développer ce scénario, on trouve Makoto UEZU, qui s’était occupé du script de Katanagatari ou de Seikon no Qwaser. Le chara-design est de Kyuuta SAKAI, qui s’était occupé de la saga Higurashi et plus récemment de Sankarea. La musique sera composée par Kô OTANI, un vétéran qui est aussi bien connu pour l’OST de Gundam Wing que pour celle du récent Another.
La bande-annonce laisse entrevoir un anime centré sur la comédie et la bizarrerie, avec une direction artistique pastel assez stylisée. Un anime qui reste assez mystérieux ; on espère juste que Seiji KISHI et le studio AIC A.S.T.A. auront, une fois ne serait pas coutume, les moyens de leurs ambitions.
Deluxe Fan
Kingdom – Entre tradition et modernité
Kingdom est un des très gros projets animés qui démarrent cet été. Prévu pour 38 épisodes soit trois saisons, produit par le célébrissime Studio Pierrot (Naruto, Bleach, Beelzebub…), cette adaptation d’un manga du Jump a pour ambition de nous faire revivre un passage méconnu de l’histoire de la Chine.
Nous nous situons dans la période dite des « Royaumes Combattants », entre le Ve et le IIe siècle av. J.C. Nous commençons par suivre Xin et Piao, deux orphelins du royaume de Qin, celui situé le plus à l’Est sur la carte de la Chine de cette époque. Leur vœu est de devenir les meilleurs guerriers et de s’illustrer sur les champs de batailles. Il se trouve que Piao ressemble fortement à Zheng, héritier du trône de Qin. Il est de ce fait embauché par la cour pour être sa doublure. C’est pour cela que lors d’un raid lancé par le royaume rival de Cheng Jiao, Piao est attaqué. Mortellement blessé, il trouve néanmoins la force de retrouver Xin pour mourir dans ses bras.
La mort de son ami rend Xin ivre de rage et il jure de le venger. Il rencontre alors un jeune garçon qu’il croit être Piao revenu à la vie ; il s’agit en fait de Zheng, le prince héritier de Qin, qui deviendra plus tard l’empereur Qin Shi Huang.
Comme dit plus haut, cette série s’appuie sur un manga publié dans le Young Jump (le pendant seinen du Shônen Jump) qui est déjà long de plus de vingt-quatre volumes. Le Studio Pierrot a une expérience considérable dans ce domaine, et le réalisateur de Kingdom, Jun KAMIYA, était déjà à ce poste pour Hikaru no Go, autre célèbre série de Pierrot adaptée du Jump. L’autre atout de Kingdom est qu’il aligne un staff de doubleurs prestigieux avec ni plus ni moins que Masakazu MORITA, qui après avoir incarné Ichigo de Bleach durant plusieurs années, se retrouvera dans le rôle principal de cette production. Celui-ci sera entouré notamment de Jun FUKUYAMA et Rie KUGIMIYA, eux aussi très bankable en ce moment.
Mais là où Kingdom divisera, c’est sur la technique employée. L’anime est intégralement réalisé en cel-shading, c’est-à-dire qu’il utilise des dessins 2D posés sur des animations en 3D. Une technique connue depuis bien longtemps et qu’utilisent abondamment les animés occidentaux. On pensait les japonais tributaires d’une forme d’animation traditionnelle en 2D, Mais Kingdom prouve que l’évolution est en marche vers une normalisation de la 3D en japanime. Pour ma part ce choix – ou cette nécessité – a été rédhibitoire à mon visionnage, mais nul doute que les fans d’animes historiques passeront outre pour profiter de ce qui semble être une future référence du genre.
Deluxe Fan
Toshokan Sensô : Kakumei no tsubasa – Les littéraires prennent le pouvoir !
Rappelez-vous. Il y a de cela quelques années (quatre pour être précise), le fameux studio Production I.G. (Ghost in the Shell S.A.C., Seirei ne moribito…) nous sortait un anime tiré du dernier prix littéraire. Cette série de romans, licenciée chez nous et connue sous le nom de Library War, a donné naissance à une véritable franchise, avec mangas, l’anime en question… Le pitch de départ était (et reste) excellent : le Japon a fait voter une loi (la loi d’amélioration des médias) prônant la censure et la destruction de tout ouvrage considéré comme licencieux. Pour parer à cela, les bibliothèques ont fait voter la loi de protection des bibliothèques, rendant ainsi ces lieux neutres. Mais cette loi est plutôt mal passée auprès des partisans du Comité des Médias… Une véritable guerre armée se met alors en place entre ce comité et les bibliothèques. L’anime se consacrait à une nouvelle recrue, Iku Kasahara, jeune fille naïve entrée dans le corps des bibliothèques pour retrouver son sauveur. Et à travers elle, nous suivions le fonctionnement et le combat de ces institutions. Le film fait directement suite à la série, au moment où… Ah, je ne peux pas en parler, ce serait du spoil… Mais le titre (L’aile de la Révolution) peut laisser croire que le propos sera traité plus sérieusement…
L’anime a globalement rencontré un très bon accueil, même si des interrogations, inhérentes à l’œuvre originale, ont bien souvent été levées sur la logique de l’histoire (deux corps armés opposés tout deux reconnus officiellement par l’Etat…), ou encore sur son manque d’approfondissement de l’univers (fait apparemment propre à l’anime). Néanmoins, il restait très agréable à regarder. Du coup, le studio ne s’est pas foulé : il a fait appel à la même équipe que pour la série. On retrouve donc Hamaya TAKANUKI à la réalisation, un habitué du studio et des bonnes séries (Kemono no Sou-ja Erin, Sisters of Wellber), Sukumo ADABANA au chara-design, qui n’a jamais touché à rien d’autres de sa vie, et Kanno YÛGO à la musique, en espérant qu’il nous offre une partition un peu plus inspirée… La bande annonce nous laisse présager une suite dans la continuité, avec de l’espionnage, du gunfight, de l’humour et de la romance, avec une tenue graphique tout à fait convenable…
J’attends pour ma part impatiemment ce film, déjà sorti au Japon alors que vous lisez ces lignes. J’avoue que la précédente série m’a complètement charmée malgré ses défauts, et j’espère vraiment avoir quelque chose du même acabit, au minimum. Mais je ne serais pas contre le fait que l’équipe développe un peu plus l’aspect politique laissé de côté dans l’œuvre précédente, parce que bon, la romance, ça va bien cinq minutes… Oui, je suis un cœur de pierre, que voulez-vous…
Rydiss
Code Geass Gaiden : Bôkoku no Akito – West Side Story
Le succès démesuré (mais pas forcément démérité) de la licence Code Geass a conduit à la création de toute une flopée d’adaptations en mangas et autres goodies destinés à traire les nombreux fans. Mais depuis la fin de la seconde saison de la série animée de 2008, aucune vraie suite « sérieuse » n’avait vu le jour. Un manque qui sera peut-être comblé avec Bôkoku no Akito.
Ce projet est en réalité une série de 4 OAV, c’est-à-dire des animes qui seront diffusés directement par le circuit DVD/BR. On pourrait croire alors que Sunrise ne se mouille pas, mais la preuve a été faite avec Gundam Unicorn que ce studio était loin de déconsidérer ce format. En effet, le fait de sortir des OAV permet de cibler directement les fans de la licence tout en évitant d’édulcorer le contenu de l’anime pour la télévision. De plus, les OAV ne sont pas soumis à des contraintes de longueur ou de censure, et leur rythme de sortie plus souple laisse le champ libre au studio pour mettre le paquet au niveau technique.
Le synopsis de ce Bôkoku no Akito n’est pas particulièrement clair pour l’instant. L’histoire se déroulerait en même temps que les évènements de Hangyaku no Lelouch (la série principale), et met en scène des adolescents japonais dont le pays est occupé par l’Empire Britannien. Ceux-ci sont recrutés par l’Alliance Européenne qui fait elle aussi face à l’invasion britannienne. Leur fonction sera de piloter des mechas qui seront utilisés pour des opérations militaires dont les chances de réussites sont estimées à moins de 5%. Nous suivrons les combats de l’un de ces pilotes, Akito Hyûga.
Les têtes pensantes de ce projet n’ont globalement pas changé ; Gôro TANIGUCHI au scénario, CLAMP au chara-design original, Sunrise à l’animation. Par contre, la réalisation proprement dite est confiée à Kazuki AKANE, dont le CV flatteur comporte Noein et Escaflowne, ainsi que Tesuwan Birdy Decode. Autre modification d’importance, la musique sera composée par Ichiko HASHIMOTO, qui s’était fait connaître pour son travail remarquable avec l’OST de RahXephon et que l’on avait eu le plaisir de réentendre dernièrement dans Lupin III.
Quatre OAV ont été annoncés, le premier sortant début août et devant durer aux alentours de cinquante minutes. Il y aurait semble-t-il trois mois d’attente entre la sortie de chaque OAV, ce qui est bien long par rapport aux standards habituels et laisse espérer du meilleur au niveau technique. Quant à l’univers et l’histoire, le mieux que l’on puisse attendre est que la patte Code Geass soit respectée, avec tout ce que cela implique de bien… et de moins bien.
Deluxe Fan
D’autres animes de la saison n’ont pas été traités ici, tels que Blood-C The Last Dark ; Kokoro Connect ; Muv-Luv Alternative : Total Eclipse ; Joshiraku ; Oda Nobuna no Yabo ; Rinne no Lagrange 2 ; Dog Days 2 ; Kyôkai Senjô no Horizon 2 ; Moshayimon Retuns ; Koi to Senkyo to Chocolate ; etc.
18 commentaires
Traduction : les pervers vont aimer cette grosse daube....^^
Des dieux qui meurent, il y en a plein dans les différentes mythologies non ? En tout cas, dans les Persona, ça m'a jamais choqué...
Sinon, y a quand même pas grand chose à se mettre sous la dent à part le moe et les harem... Je tenterais quand même Natsuyuki Rendez-vous...
Je vais quand même jeter un oeil à d'autres séries mais voilà...
Ne pas confondre immortel (les Dieux de l'Olympe ou les Titans de la mythologie grecque par exemple) et éternels (Gaia de nouveau chez les grecques ou les différents Dieux issus des religions monotéistes)
Point grand chose à se mettre sous la dans de mon côté... P'tete ben la suite de Toshokan Sensou et le premier (voir les suivants) des OAVs Code Geass...
Binbôgami ga! a déjà de fortes chances de me plaire énormément, vu que Gintama est de loin l'une de mes séries fétiches.
Je pense que Les enfants loups - Ame & Yuki devrait aussi me divertir ou au moins me charmer.
Sword Art Online a l'air original et vu le réalisateur qui a bossé dessus, on peut s'attendre à une belle surprise.
Jinrui wa Suitai Shimashita titille ma curiosité et j'ai envie de lui laisser une chance.
Kingdom a l'air intéressant et peut être arrivera-t-il à me réconcilier avec la 3D qui a meurtri mon cœur après le film 1 de Berserk. -_-
Toshokan Sensō: Kakumei no Tsubasa parce que la série était vraiment pas mal, du coup j'ai envie d'en profiter encore un peu avec ce film.
Et Code Geass Gaiden: Bôkoku no Akito pour les mêmes raisons, voir plus. :)
Une belle saison, en somme ( Nanoha <3 )
Je vais surtout suivre Jinrui wa Suitai Shimashita dont l'humour très décalé m'a surpris et Binbôgami ga! parce que l'adaptation du manga a l'air prometteuse. J'ai également bon espoir pour Natsuyuki Rendezvous et Tari Tari même s'il est difficile de juger pour l'instant.
En film, j'attends naturellement avec impatience Les Enfants Loups et Library War.
Pour déconner, j'ai aussi essayé Hagure Yuusha no Esthetica, mais je comprends pas l'intérêt... Pourquoi diable utiliser le concept du demi-hentai? Si tu veux voir du hentai, tu vas en voir, tu regarde pas un machin juste là pour te teaser... Quelque chose m'échappe.
J'ai vu le premier ep de Sword Art Online - une exposition des plus bourrines :D certes on nous dit tout bien clairement, mais c'est vachement académique. Je retiens en particulier le dialogue "Peut-être que le grand méchant va nous expliquer pourquoi on a repris notre vraie apparence..." / (Le grand méchant :) "Vous vous demandez sûrement pourquoi vous avez repris votre vraie apparence...".
Bon à part ça c'est relativement joli et on peut espérer quelques jolis combats, mais j'en attends guère plus. Et j'ai pas envie de devoir interpréter l'élan d'amitié lors de la séparation à la fin de l'ep 1 comme les bases d'un petit coup de yaoi.
Et bien c'est vraiment bien. Le meilleur film du réalisateur à ce jour de mon point de vue.
Pour ce qui est des séries je me suis lancé sur "Binbougami Ga" et après deux épisodes j'en suis satisfait. Il se passe quelque chose, pas d'ennui pour le moment et, a défaut d'être transcendant, au moins le démarrage est bon. Marre des séries qui ne décollent qu'au bout du 6 ème épisode sur les 12 qu'elles comptent.
Puis il y a le synopsis et l'univers de "Natsuyuki rendez vous" qui me donnent envie d'y jeter un oeil. "Kingdom" et le studio Pierrot me tentent, malgré la technique employée.. Le coté historique est l'argument qui plaide en sa faveur en ce qui me concerne, cela dit j'attend encore qu'il y'ai un nombre plus important d'épisodes de sortis. Pour le reste je passe, ça ne me dis rien, et me regarderais plutôt des vieilles séries que je n'ai pas encore eu la chance de découvrir, comme Mushishi ou Last Exil par exemples. Et puis sinon j'attend aussi sagement l'automne...
malheureusement il est marque en petit vers le bas de la page c est pourquoi je pense que tres peu personnes l a remarque..
Donc moi je vous le conseille rees fortement pour ceux qui hesitent sur leur choix a faire! *^*
Une série bien garnit d'émotion, de combat et les relations et points de vus des persos sont super ^^
des bonnes musiques et pas lourdes^^ que demander de plus ( qui songent à sortir un peut des clichés quand même^^.... mais bon faut pas trop leur en demander XD)
allez @+ et j'èspere vous avoir donnez envie d'y jeter un œil plus attentif .
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