Les animes de l’été 2013
Alors que l’on espère tous que la pluie va s’arrêter pour nous laisser profiter de l’été, c’est un véritable déluge de nouveautés qui nous attend dans la sphère japanimation. Ne nous leurrons pas, il est peu probable que la qualité soit aussi spectaculaire que la quantité… Mais l’équipe des rédacteurs du webzine d’AK s’est une nouvelle fois employée à sélectionner les séries qui vous accompagneront peut-être sous le soleil !
Free ! – K-ON! sous testostérone
Le studio Kyoto Animation, surtout connu pour les Haruhi Suzumiya, K-ON! et autres oeuvres faisant appel à une sacrée dose de moe, a réussi un coup de com’ formidable en proposant l’exact opposé de ce qu’il a l’habitude de faire. Souvenez-vous, la première publicité avait fait grand bruit en nous montrant quatre lycéens bishônen s’égayant dans l’eau avec une musique techno du plus bel effet. Personnellement, j’étais écroulée de rire. Et pourtant, en adaptant le roman High Speed de Kouji OUJI, nous ne sommes pas bien loin de leur recette victorieuse.
Haruka Nanase est un lycéen qui a toujours aimé nager. Plus jeune, à l’école primaire, il formait un club avec Rin Matsuoka, Nagisa Hazuki, et Makoto Tachibana, avec lesquels il remporta un tournoi. Suite à cette victoire, ils se séparèrent et grandirent chacun de leur côté. Et maintenant, il poursuit une vie morne de lycéen. Jusqu’à ce que Rin, parti étudier la natation à l’étranger, réapparaît brusquement et le défie dans une course. Après s’être fait écraser, Haruka n’a qu’une idée en tête : rassembler ses anciens coéquipiers et former un club de natation pour prendre sa revanche.
Sans déconner, ce synopsis est limite un plagiat de K-ON!. Sauf que vous remplacez les filles moe-gamines par des mecs bishonens et la musique par la natation, et vous obtenez une indignation sur le net. KyoAni est trop fort, il s’est fait de la pub gratos en créant une série pourtant dans la continuité de ce qu’il fait : de la vie lycéenne avec un thème secondaire. Pour animer cette série « polémique », nous aurons Hiroko UTSUMI, une habituée du studio qui a bossé sur Clannad, Haruhi, Hyouka et bien d’autres oeuvres labellisées KyoAni, mais pour qui il s’agit d’une première au poste de réalisatrice. Pour le chara-design, qui a fait couler beaucoup d’encre, nous aurons Futoshi NISHIYA, autre habitué que l’on retrouve sur Hyouka et Nichijou. A la musique, nous avons Tatsuya KATOU, vu récemment sur Campione, Medaka Box et Mirai Nikki. Et à la direction artistique, Joji UNOGUCHI, vu sur Air TV et toutes les séries Fullmetal Panic.
Inutile de se leurrer : les bandes annonces montrent très clairement vers quel public KyoAni se tournent : les fujoshis. Le design typé (avec quand même des muscles sacrément mis en avant), les sous-entendus shonen-aï… A se demander pourquoi je vais regarder cette série. La réponse est simple : la natation. KyoAni va animer un sport. Ce qui peut donner quelque chose d’excellent, j’en suis certaine, surtout au vue des séquences sport visibles dans les trailers. Il ne reste qu’à prier pour qu’il lui accorde plus de soin qu’au thème « musique » de K-ON!. Allez, j’y crois.
Rydiss
Silver Spoon – L’amour est (-il) dans le pré (?)
Uchôten Kazoku – Le folklore n’est pas mort
P.A. Works (Tari Tari, True tears…) nous sort un combo de folie cet été. J’explique. La grande majorité d’entre nous a au moins entendu parler de The Tatami Galaxy, la série de Maasaki YUASA qui a quelque peu marqué ceux qui l’ont vue. Cette même majorité a aussi eu vent de Sayonara Zetsubou Sensei, bien connue pour avoir été la première réalisation dotée de la « Shaft’s Touch », mais surtout parce que le manga de base, de Kôji KUMETA, a remporté tous les suffrages. Et bien admirez : Uchôten Kazoku est l’adaptation du roman éponyme écrit par Tomihiko MORIMI, celui-là même qui a fourni la matière première pour The Tatamy Galaxy. Et les personnages ont été créés par le mangaka de Sayonara Zetsubo Sensei, qui s’implique pour la première fois dans un projet qui n’est pas basé sur une de ses oeuvres. On part sur de bonnes bases les enfants.
Nous voici à Kyoto, ville historique par excellence, où trois espèces cohabitent : les humains, les tengus (des monstres japonais au long nez) et les tanukis (des chiens viverrins dotés de pouvoirs magiques). Nous suivons le troisième fils d’une famille de tanukis, Yasaburô Shimogamo, capable de se transformer en lycéenne. Son père, ancien leader de la communauté des tanukis, fut tué par un humain il y a maintenant un certain temps. A l’aide de sa famille étrange, composée de sa mère fan de takarazuka, de l’aîné indécis, du second qui aime se transformer en grenouille, du petit dernier qui a peur de tout et d’une femme étrange capable de voler dans les airs, il se met en quête de la vérité concernant la mort de son père…
Tout le monde sait que P.A. Works possède une armada d’animateurs doués, vu la qualité technique de leurs dernières oeuvres. Il laisse donc sa chance à un débutant dans la réalisation, Masayuki YOSHIHARA, qui a bossé sur quelques épisodes d’Eden of the East et Ghost in the Shell : SAC. Le script a été confié à Shôtarô SUGA, à qui nous devons Darker than Black et Seirei no Moribito (excusez du peu) et Ryou HIGAKI (quelques épisode d’Another). Pour la musique, ils ont fait appel à Yoshiaki FUJISAWA, qui s’est fait remarquer récemment pour son travail sur Love Live! School Idol Project…
Avec un matériel de base de qualité – le roman a remporté un prix – et un studio constant niveau technique dans la qualité, difficile de s’imaginer qu’on craint quelque chose. Bien au contraire, on risque plutôt d’obtenir la surprise de la saison. Et ce ne sont pas les bandes annonces, à la très belle direction artistique, qui vous diront le contraire…
Rydiss
Watamote : moi, moche et méchante
Avec ses airs de comédie tranquille et anecdotique, Watamote est peut-être une des séries les plus attendues de cet été. L’aboutissement d’une success story.
Watashi ga Motenai no wa Dou Kangaete mo Omaera ga Warui! (« ce n’est pas de ma faute si je ne suis pas populaire !») est à l’origine un manga publié dans le Gangan Online, le magazine de prépublication en ligne de Square-Enix. Racontant l’histoire d’une jeune fille pas très belle et pas très futée qui se réfugie dans la solitude et les jeux vidéos, ce manga a rapidement fait le buzz au Japon puis à l’étranger, alors même qu’il n’était pas licencié. Selon l’aveu même de l’auteur Nico TANIGAWA, si le manga n’avait pas été si populaire sur certaines communautés internet telles que 4chan qui en a fait un de ses mèmes, la publication aurait peut-être déjà cessé depuis longtemps.
L’apparition rapide d’un projet d’adaptation animée est donc assez logique, mais les fans seront peut-être moins ravis en voyant quelle équipe sera chargée de la produire. Il s’agit en effet de Silver Link et de son réalisateur star Shin OONUMA qui seront aux commandes. Souvent considéré comme un clone raté de SHINBO, OONUMA a travaillé sur un certain nombre d’adaptations pas spécialement prestigieuses telles que Baka To test, C3 ou Tasogare Otome×Amnesia. Toutefois, il semble avoir retrouvé un second souffle avec la réussite de son Kokoro Connect il y a quelques temps. Pour le reste, on ne trouve pas d’autres noms notables au staff de la série.
La bande-annonce mise en ligne pour préparer l’arrivée de la série en a effrayé plus d’un : animation rigide, direction artistique pauvre ; ceux comme moi qui ont lu le manga n’ont pas envie d’une adaptation au rabais. Cela dit, c’est bien les gags qui feront la réussite ou non de la série et de ce point de vue Watamote a des atouts à jouer pour prétendre à la disputée place de comédie de l’été.
Deluxe Fan
Danganronpa The Animation : Death School
Il est devenu difficile d’arrêter la frénésie de Seiji KISHI pour ce qui est d’adapter tout ce qui lui passe sous la main. Après Persona 4 The Animation et Devil Survivor 2 The Animation, veuillez accueillir Danganronpa The Animation.
Danganronpa Kibō no Gakuen to Zetsubō no Kōkōsei est un Visual Novel (roman illustré interactif) paru sur PSP puis porté sur téléphone et récemment annoncé sur PSVita. Le jeu se déroule semble-t-il à la manière d’un Ace Attorney, avec des enquêtes et même des procès jouables.
L’histoire raconte comment un groupe de personnes va se retrouver enfermé dans une école d’un genre un peu particulier. Le seul moyen de sortir est en effet de « passer son diplôme ». Pour cela, il faut assassiner un des autres étudiants sans se faire attraper. Après un meurtre, les étudiants s’interrogent mutuellement et si le coupable est découvert, il est exécuté et les autres continuent le jeu. Par contre, si le coupable s’en sort, tous les innocents sont exécutés à sa place…
Comme expliqué plus tôt l’adaptation est réalisée par Seiji KISHI dont l’adaptation de jeux vidéo à succès semble être devenue la nouvelle marotte. Si on a appris à ne pas compter sur lui pour délivrer des productions solides techniquement, il pourra s’appuyer sur le matériau original qui lui semble faire preuve -très légèrement- d’audace dans son design. On aura également le privilège, et c’est en revanche une habitude avec les séries de KISHI, d’avoir un casting de doublage assez select avec dans le rôle principal Megumi OGATA (Shinji de Evangelion), et en rôles secondaires Takahiko SAKURAI (Makishima de Psycho-Pass), Miyuki SAWASHIRO (Fujiko Mine de Lupin III) ou même Kazuya NAKAI (Mugen de Samurai Champloo), entre autres.
Là où Persona 4 et Devil Survivor 2 pouvaient encore avoir une certaine envergure internationale vu la popularité des licences dans le monde, Danganronpa est un vrai jeu de niche inconnu en Occident et dont l’adaptation devra compter sur ses propres moyens pour convaincre. Espérons au moins que l’histoire tiendra la route car dans ce genre de délires à base d’enquêtes, c’est bien l’écriture qui devra être jugée en premier.
Et puis de toute façon Seiji Kishi reviendra cet automne pour les films Persona 3 The Animation, donc c’est pas comme si il allait nous manquer.
Deluxe Fan
Gen’ei o Kakeru Taiyō : Cute girls doing dark things
Gen’ei o Kakeru Taiyō ~ il sole penetra le illusioni est une des très rares séries originales de la saison, c’est-à-dire qu’elle n’est pas adaptée d’un manga, roman ou autre. Elle est d’ores et déjà attendue car elle signe le retour de Keizô KUSAKAWA au genre qui l’a fait connaître, le magical-girl pour adultes.
Peu est connu de l’histoire de Gen’ei o Kakeru Taiyō si ce n’est qu’il va y avoir des (très) jeunes filles qui se battent à coups de pouvoirs magiques liés aux cartes de tarot. Les bandes-annonces mettent en avant des combats spectaculaires et un monde plutôt sombre, le tout servi par un chara-design ma foi assez repoussant mais qui contentera sans doute le public visé.
Comme dit plus haut cette série est réalisée par Keizô KUSAKAWA, qui s’est justement fait connaître grâce au « magical-girl pour adultes », genre qu’il a pratiquement inventé en travaillant sur la licence Nanoha qu’il a coréalisée avec Akiyuki SHINBO.
Depuis KUSAKAWA s’est surtout illustré dans des adaptations pas franchement innocentes telles que Sekirei, Campione ou même Ro-Kyu-Bu! dont il supervisera la suite prévue aussi cet été.
Quoi qu’il en soit, Nanoha possède une fanbase loyale sur laquelle KUSAKAWA compte probablement capitaliser. De plus le succès fracassant du Madoka Magica de SHINBO il y a deux ans a relancé un créneau pour le magical-girl pour adultes, que bizarrement personne n’a cherché à occuper… Jusqu’à maintenant. L’élève dépassera-t-il le maître ? Réponse cet été.
Deluxe Fan
Blood Lad – T’as vu ma figurine ensanglantée ?
La mode des vampires n’est pas prête de s’éteindre, et ce n’est pas Blood Lad qui nous dira le contraire. Le studio Brains Base (Baccano!!, Mawaru Penguidrum mais aussi Amnesia…), en poursuivant son exploration calamiteuse des animes bishônen, s’est tout de même dit qu’il devait fournir autre chose pour toucher un public un peu plus large. Ils ont donc opté pour l’adaptation d’un manga de Yûki KODAMA, actuellement publié en France chez Kurokawa, et comptant pour l’heure 5 volumes (8 au Japon).Blood Lad nous présente Staz, vampire de son état, et de surcroît un des plus puissants de son monde. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’a pas autant de classe que sa nature laisse à supposer. Car oui, Staz est un otaku de premier rang. Il ne pense qu’à sa passion jour et nuit et son rêve est d’aller dans le monde des humains pour se rendre au Japon… Alors imaginez sa joie lorsqu’on lui apprend qu’une Japonaise, Fuyumi Yanagi, s’est perdue dans son monde. Dommage pour lui, elle décède très vite, dévorée par une plante carnivore. Il se jure de tout faire pour la ressusciter, afin qu’elle puisse lui faire visiter le pays de ses fantasmes.
Gatchaman Crowds – New Generation Sentaï Animated
Attention, retour dans la passé. Les plus âgés d’entre vous se souviennent peut-être d’une série appelée La Bataille des Planètes, plus connue au Japon sous le nom de Kagaku Ninjatai Gatchaman. L’anime rencontra un beau succès, ce qui permit de développer la licence et donna naissance à plusieurs autres séries. Je vous présente aujourd’hui la petite dernière, dérivée lointaine de l’originale, toujours produite par la Tatsunoko Production, auquel nous devons Sket Dance, C-Control, et toutes les séries Gatchaman…
Dans le Japon contemporain, la pression d’une invasion extra-terrestre se fait de plus en plus sentir. Heureusement, les trois jeunes gens que sont Hajime Ichinose, Sugune Tachibana, et Jo Hibiki, qui possèdent chacun des aptitudes uniques, forment l’équipe Gatchaman. A l’aide de combinaisons décuplant leurs capacités psychiques, ils affronteront une mystérieuse entité nommée MESS…
Pour s’occuper de cette franchise à succès, le studio ne prend pas de risque et prend un réalisateur qui a fait ses preuves : Kenji NAKAMURA, à qui nous devons le récent Tsuritama, mais aussi C-Control, Trapèze et Mononoke… Pour le chara-design anguleux, où nous trouvons une fille en sous-vêtement, nous avons Yûchi TAKAHASHI (Tsuritama, les films de Macross Frontier) qui adapte le travail de Kinoko, un inconnu au bataillon. Et à la musique, nous retrouvons Taku IWASAKI, une pointure qui a déjà travaillé avec NAKAMURA sur C-Control, et qui nous a donné entre autres les pistes de Gurren Lagann, Soul Eater et des OAV Kenshin Tsuikou-hen… Du beau monde qui laisse augurer de la qualité.
Même si pour le moment aucun trailer n’a filtré pour se faire un avis. Mais le staff et l’optique de retrouver un semblant des sentaïs (la base de la licence) de mon enfance m’intrigue. Sans compter que l’action semble être au rendez-vous, alors pourquoi se priver.
Rydiss
Kamisama no Inai Nichiyôbi – Dieu est-il un blagueur ? Papa est-il un killer ?
Madhouse (Monster, Chihayafuru…) est de retour cet été avec l’adaptation d’un light novel, car apparemment, adapter des jeux de drague à la Photokano, ça ne leur réussit pas des masses… Donc en effet, il vaut mieux tenter autre chose. Mais ils ne sont quand même pas stupides, ils ont gardé une loli pour appâter le chaland. Malins les bougres. Car oui, la série écrite par Kimihito IRIE, qui compte pour l’heure sept volumes, nous met en scène une petite blonde de douze ans répondant au doux nom de Ai. Si c’est pas choupi tout plein…
Par contre le contexte est moins mignon. Dieu a abandonné le monde dans lequel vit notre jeune fille un Dimanche (sic), et en conséquence, les humains ne peuvent plus ni mourir naturellement, ni donner la vie. Notre bout de chou Ai se retrouve donc au chômage. En effet, suite à la mort de sa mère, elle a hérité de son travail : gardienne de tombes. Elle a déjà creusé les quarante sept nécessaires à son village et se retrouve alors désoeuvrée. Heureusement pour elle, un jeune homme se proclamant Hampnie Hambart, The Man-eating Toys, qui s’avère être le nom de son père disparu, va réaliser un véritable carnage en tuant toutes les personnes du village. Suite à cette exécution, il va révéler à Ai ce qui se passe en ce monde…
Pour mettre en scène ce synopsis ma foi bien intriguant, le studio fait appel à Yûji KUMAZAYA, qui n’a à son actif qu’Oda Nobuna no Yano et quelques épisode de NHK ni Yôkoso!. Il retrouvera Shinichi MIYAMAE, surtout connu pour son travail d’animateur sur la même série (et bien d’autres), au poste de character designer, d’où il adaptera le travail pas très original de Shino, l’illustrateur des romans. A la musique, nous avons Hiromi MIZUTANI, que ceux ayant visionné La Fille des Enfers connaissent bien. Ce qui n’est pas mon cas…
Et pourtant, c’est bien la musique de la bande annonce qui m’a décidée à laisser sa chance à cet anime. Très belle, et s’accordant très bien avec les couleurs crépusculaires, elle m’a charmée. La direction artistique fait appel à de jolies couleurs et beaux effets de lumière. Le synopsis m’intrigue aussi, maintenant il reste à voir si son développement me fera supporter le chara-design des protagonistes féminins, tellement éloigné de mes goûts…
Rydiss
Rozen Maiden 2013 – Tu m’as manqué, ma petite poupée
Alerte au fanboy, alerte au fanboy. Voici le retour de l’une de mes séries préférées après six ans et demi d’interruption, oui SIX ANS ET DEMI ! Comment je dois réagir ? Est-ce que je suis prêt ? Propre ? Bien habillé pour les accueillir ? Car bon, on parle quand même de la suite deRozen Maiden en animé ! Pour les rares qui n’ont pas vu la série (blasphème !), il s’agit tout simplement de sept petites poupées et leurs médiums qui participent à un jeu pour collecter les Roza Mystica des autres. Quand les sept seront réunies, la poupée deviendra alors une véritable petite fille. Le précédent animé (Traümend) nous avait quitté avec l’arrivée de Kira Kishou, il sera bon de savoir si celui-ci sera directement sa suite ou alors nous fera passer à la seconde saison du manga. Celle-ci se situe avec Jun, notre héros, qui n’aurait alors pas fait tourner la clé. Oui, on parle bien d’un univers parallèle.
Par contre, les années passent, les personnages restent mais non pas le studio. Ici, nul de studio Nomad mais DEEN (Umineko,Higurashi). Et pour les seiyuus alors ? Paix, joie et bonheur, ceux des précédentes saisons ont rempilé. Ainsi Miyuki SAWASHIRO prêtera sa voix à Shinku comme auparavant, il en est de même pour Asami SANADA pour Jun Sakurada ou Rie TANAKA pour Suigintou. Et pour toutes les autres poupées bien entendu ! Ainsi, soyons rassurés, on ne sera pas dépaysés si on décide de se faire un marathon Rozen Maiden avant l’arrivée de cette nouvelle saison.
Et mon avis dans tout ça ? Quand on sait que l’OST de Rozen Maiden et Rozen Maiden Traümend sont les seules que je possède chez moi en version physique de toute l’animation japonaise, on peut se douter que ce manga a une place particulière dans mon cœur. Si on se rappelle que les éditions Soleil vont sortir la saison 2 (après avoir sorti la nouvelle version de la première) en manga papier pour juillet, on peut comprendre, du moins je l’espère, toute l’excitation que j’ai envers ce nouvel animé. Ne nous leurrons pas, ça ne sera que du bonheur, je ne regretterai rien, sauf lorsque le dernier épisode sortira. Une série à absolument suivre cette saison !
ShiroiRyu
Hyperdimension Neptunia – Non , désolé, aucun rapport avec la pêche aux moules
Quand on dit « Neptune », on pense tout de suite, pour les plus savants d’entre nous, au nom romain de Poséidon, dieu de la mer. Pour ceux un peu moins savants, il s’agit d’une planète solaire. Et pour les Japonais ? Ah ben pour eux… Il s’agit tout simplement d’une demoiselle. Et oui ! Ah… Ces Japonais, qu’est-ce que l’on ne ferait pas sans eux ? L’histoire est simple, très simple : une console de jeux vidéo devient une jeune fille… Et tombe dans un monde où la guerre des consoles fait rage. A partir de là, quand vous voyez la Wii, la Xbox 360 et la Playstation 3 représentées sous la forme de jolies demoiselles, vous savez que l’herbe au Japon semble fraîche, très fraîche même.
Au niveau des seiyuus, ici, aucune surprise. Celles du jeux vidéo ont donc une nouvelle fois signer pour l’animé. Si je vous dis Rie TANAKA, vous pensez Suigintou ? Vous faites bien car elle représentera l’héroïne principale Neptune/Purple Heart. Et qui guidera la série animée ? Le studio chargé de tout cela est David Production qui a plus souvent aidé d’autres studios à l’animation qu’être réellement derrière cette dernière. Ainsi, pour un animé qui sera normalement décent ou presque, David Production peut espérer faire ses preuves.
Qu’est-ce que cela va donner ? Difficile à dire, difficile à savoir. L’idée de base du jeu avait de quoi faire sourire voire rire… Mais dans le fond, le gameplay était très archaïque, basique et autres. Souvent conspué, le jeu eut néanmoins droit à plusieurs séquelles, ce qui ne veut pas pour autant dire qu’il était bon. Maintenant, est-ce qu’une version animée attirera plus de monde, les otakus étant souvent des gamers et inversement ? Il suffira d’attendre le 12 juillet pour obtenir une réponse à ce sujet. Pour ma part, je pense que juste à cause du synopsis, j’y jetterai un œil bien que je n’attends rien du tout de cet animé. Je n’ai même pas touché au jeu, c’est pour dire.
ShiroiRyu
Corpse Party : Tortured Souls – « Fais moi peur » sauce nippone.
Un peu de gore et d’horreur, ça nous manquait. Depuis Higurashi, il n’y a pas vraiment eu de projet marquant dans ce genre en fait. Ce sera peut-être réparé avec Corpse Party, série prévue en 4 OAVs. La base de cet anime est un jeu vidéo amateur type horreur-RPG, qui a rencontré tellement de succès au Japon qu’il y en a eu de multiples déclinaisons. Nous avions d’ailleurs déjà eu droit à une OAV en 2012, nommée Missing Footage, qui avait réussi à montrer un beau potentiel dans les deux premières minutes avant de s’effondrer pitoyablement… Mais admirez plutôt l’histoire. Dans une école, un massacre est en cours. Des fillettes sont torturées puis réduites au silence dans des gerbes de sang… D’autres élèves, et même des professeurs, ont disparu sans laisser de traces… L’affaire n’a jamais été jamais résolue, et l’école a été détruite, laissant place à un lycée. Un groupe de lycéens se rassemblent une nuit pour raconter des histoires d’horreur, jusqu’au moment où un tremblement de terre se produit. Reprenant leurs esprits, ils découvrent qu’ils se trouvent dans une autre réalité, où l’école est toujours présente et hantée…
Je croise les doigts très fort pour que cette fois-ci, le studio Asread (Minami-ke, Mirai Nikki…) ne massacre pas son travail en deux minutes. On espère qu’Akira IWANAGA (Letter Bee), le réalisateur, a retenu la leçon et qu’il va nous sortir 4 OAVS du même gabarit que l’introduction de Missing Footage. On espère aussi que Seiki TANAKA (Minami-ke, Bleach, Silent Möbius…) fera un meilleur travail sur l’animation et le chara-design. Les musiques étaient par contre excellentes, on espère donc encore que Mao HAMAMOTO récidivera. La bande-annonce est bien sanglante, semblerait-il qu’ils aient compris…
Le genre horreur est un peu en disette dernièrement, et appréciant ce type d’anime, je me réjouis de ces OAVs. Pour autant le travail effectué précédemment par le staff sur Missing Footage m’inquiète un peu. Bien sûr, il s’agissait d’une OAV promotionnelle-anniversaire à petit budget, on peut comprendre. Mais maintenant qu’ils ont l’argent, plus d’excuses…
Rydiss
Captain Harlock The Movie – Le revoilà… Le Capitaine corsaire…
Second retour dans le passé cet été avec le retour du corsaire de l’espace le plus connu de l’animation : Albator (ou Captain Harlock au Japon). Oeuvre culte qui a rencontré un gros succès en France lors de sa diffusion, le travail du célèbre Leiji MATSUMOTO a droit à une nouvelle adaptation. Pas sous forme de séries ou d’OAVs, comme ce fut le cas par six fois, mais en tant que film. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça promet.Le film est en fait un remake. La trame reprend donc l’univers de base et ses personnages célèbres. Nous retournons ainsi dans ce futur peu engageant, où les humains ont atteint les tréfonds de la paresse, laissant la technologie se charger de l’exploitation des ressources d’autres planètes. Ne pensant qu’à se divertir, ils ne réfléchissent plus et les gouvernements font tout pour maintenir cette situation… Cela n’est pas vraiment au goût du Capitaine Harlock, qui pille au quatre coins de la galaxie tout navire marchand à sa portée, faisant de lui l’ennemi public n°1. La révolte aura-t-elle lieu ?
La grosse différence notable avec les adaptations précédentes est bien évidemment le choix de faire un film complètement en 3D. Les bandes annonces nous montrent que le design bien particulier des personnages, longilignes, a été correctement adapté. Rien d’étonnant quand on voit qui est réalisateur : il n’est autre que Shinji ARAMAKI, bien connu pour les deux films d’Appleseed en cell-shading. Il a donc du bagage niveau 3D. Pour ce projet, il a migré chez la Toei, habituée aux grosses productions. Au scénario, nous avons Harutoshi FUKUI, qui a bossé sur les OAVs de Gundam Unicorn. Pas grand chose d’autre à se mettre sur la dent, hormis les deux stars Japonaises au doublage : Shun OGURI et Haruma MIURA.
Que dire si ce n’est que je suis bien motivée ? Les bandes annonces annoncent de la baston dans l’espace, des personnages charismatiques, une réalisation à la hauteur… J’espère seulement que les visages seront plus expressifs que ceux d’Appleseed. A noter qu’un sous-titrage international est prévu. Rendez-vous en septembre !
Rydiss
Kimi no Iru Machi, A town where you live – Amoureusement vôtre
Popularisé à travers la série Suzuka, Seo KOUJI revient sur le devant de la scène d’animation japonaise avec son dernier titre en date : Kimi no Iru Machi. De quoi s’agit-il ? C’est l’histoire d’un provincial ado de son état, Haruto, dont la vie se retrouve chamboulée lorsque Yuzuki Eba, la fille d’un ami de son paternel, est amenée à s’installer sous le même toit pour des raisons scolaires. N’appréciant guère la présence de cette inconnue, leurs rapports ne sont pas près de s’éclaircir depuis le jour où Haruto, en compagnie d’Eba, croise Nanami Kanzaki. Cette dernière n’étant autre que LA camarade de classe pour laquelle Haruto développe secrètement des sentiments. Nous voilà lancés… Certains diront que ce pitch respire une énième comédie romantique avec ses aléas, et pour d’autres un nième récit typé « a boy meets a girl » – voire l’inverse. Je vous laisse le soin de trancher cette histoire.
Deux épisodes diffusés sous forme d’OAV avaient vu le jour au préalable en 2012. Pour cette nouvelle adaptation sérialisée, nous retrouvons ainsi une nouvelle équipe avec à sa tête un certain Shigeyasu YAMAUCHI à la réalisation, déjà vu à cette fonction sur Casshern Sins , Hana Yori Dango, ou encore les OAVs Kyō, Koi o Hajimemasu. Il sera ainsi épaulé par Reiko YOSHIDA (Bakuman, Majestic Prince) sur la composition de la série sous l’emblème du studio Gonzo.
Au vu du regard sympathique, même si parfois convenu, que je porte au manga (disponible aux éditions Pika) et compte tenu du passif/talent du mec à la baguette de cette production, j’ai bon espoir, à la fois sur le fond et la forme, que cette adaptation saura stimuler le spectateur insensible. Et pourquoi pas rafraîchir aussi votre été.
Albrice
Kaze Tachinu, Le vent se lève – Dans le cochon tout est bon
Un film du studio Ghibli est toujours un événement. Un film de Hayao MIYAZAKI encore plus. Et si en plus on y parle d’avions de la seconde guerre mondiale, la foule est en délire. Après Ponyo Sur La Falaise – qui n’a pas convaincu tout le monde en ces lieux – le réalisateur éternel revient à des thématiques plus adultes puisque Kaze Tachniu (« Le vent se lève » en français) devrait tourner autour de Jirō HORIKOSHI, le concepteur des fameux chasseurs bombardiers « Zéros » utilisés par la marine impériale lors de la seconde guerre mondiale. Bien sûr les connaisseurs feront vite le rapprochement avec l’un des chefs d’œuvre de Hayao MIYAZAKI : Porco Rosso. Si l’aspect fantastique s’estompe, on espère fortement vivre à nouveau ces incroyables ballets aériens. Le directeur de l’animation qui portera cette lourde tâche devrait être Kitaro KŌSAKA, un ancien de la maison qu’on a pu voir à l’œuvre récemment sur La Colline aux Coquelicots. Il retrouvera pour l’occasion le chara-designer Katsuya KONDO. Pour la bande musicale, Hayao MIYAZAKI a fait de nouveau appel à son compagnon fidèle Joe HISAISHI.
Prévu début juillet sur l’archipel, le film ne devrait pas tarder à débarquer dans nos contrées et on attendra avec soin l’annonce du casting de doublage car, détail curieux, le seiyuu (comédien de doublage) choisi pour Jirō HORIKOSHI n’est autre que le célèbre Hideaki ANNO, réalisateur notamment de Evangelion et ami de longue date de MIYAZAKI. Il fait quoi Jean RENO ?
Afloplouf
18 commentaires
Je tenterai de voir Silver Spoon. Comme ça je me déciderai aussi à me procurer le manga (ou non). Par contre, une seule série pour noitaminA?
J'attends beaucoup d'Uchôten Kazoku pour les raisons citées plus haut. Et je jetterai un coup d’œil à Watamote. Quant à Danganronpa, j'ai déjà le VN en plan.
Pour le reste, j'attends de voir. Beau boulot en tout cas!
Qui est l'anime que je suivrais avec Watamote...Silver Spoon, je vais préférer le suivre en manga.
Je me laisserais peut être essayer le film d'Alabator, Blood Lad et Rozen Maiden.
...
Hé, je crois que c'est la première fois qu'il y a autant d'anime qui me tente...la meilleure saison depuis longtemps ?
Vraiment ?
FAUSTT !
T'ES UN BON !
Nekomonogatari White ?????
Enfin je laisserais une chance a certains animes comme Silver Spoon.
Le programme pour moi ça sera du Médiéval Jap (Kingdom 2 et Maeda Keiji), enchainé avec un peu d'amour (Kimi iru nô Machi) mais sans eau fraiche. Par contre une petite coupe de vin, pourquoi pas. Tiens, j'irai la prendre chez le Capitaine corsaire (Albator, Ze Movie) et ensuite on ira faire un tour dans les quartiers chauds, peut être que l'on y verra Staz, Wolf ou Akim se bastonner (BloodLad). Ensuite je pense rentrer chez moi sous une brise fraiche (Kaze Tachinu) pour finir ma soirée avec un bon verre de lait (Silver Spoon) à la main devant mon écran TV. Voila ^^ Ca fait deja pas mal. XD. Sérieux, j'espère ne pas être trop déçu au final.
Sinon, que ce soit pour le sport ou juste pour rire, Free ne me tente pas des masses... Par contre je garde un oeil sur ce Watamote... Yep, ce pourrait que ce soit une petite surprise comme le dit l'article. Bref, on verra... Et encore merci. ~
Ps : je suis content qu'il y ait un anime adapté d'une oeuvre d'Arakawa. o/
J'ai détesté Missing Footage : un espèce de mélange entre le gore absolu et ensuite du ecchi avec des gamins qui doivent avoir tout juste 10 ans... Je ne regarderai pas la suite.
8)
Pour avoir une liste complète des sorties, vous pouvez aller sur Wakanim, ils font un dossier chaque saison (mais vachement plus scolaire que le nôtre où on se permet des avis anticipés. Perso je l'ai même pas lu en entier).
Et Sirius, je proteste, je n'ai regardé que 2 animes de bisho en entier ! Et un seul était potable. Le reste j'ai même pas essayé... Je les laisse à Emilie lorsqu'elle reviendra !
Diantre, 2013 serait-il l'année de mon retour aux animes??? En tout cas, il y a de quoi se mettre sous la dent, surtout que bonne partie est diffusée sur les streaming français.