Les animes du printemps 2014 (2/2)
Seconde et dernière partie de présentation sur les sorties animesques du printemps 2014 au Japon. Au programme, des adaptations de lights novels, du seinen, du shôjô, des beaux gosses qui se touchent la nouille pour ses dames et le reste des nouveautés qu’il fallait bien caler quelque part.
The Irregular at Magic High School – Magie Magie, et vos idées ont du génie ! TM
Les adaptations de light novel se suivent et se ressemblent, mais l’annonce de la version animée de The Irregular at Magic High School (Mahôka Kôkô no Rettôsei en VO) a fait lever plus d’un sourcil chez les mieux informés. En effet, les romans de Tsutomu SATÔ jouissent d’une grande popularité au Japon où ils figurent parmi les meilleures ventes de LN aux côtés d’autres ténors tels que Sword Art Online. Tant et si bien que des fans du monde entier ont déjà traduit une partie de l’œuvre. Le studio qui allait réussir à avoir les droits pour l’adaptation était donc parti pour un succès assuré, et c’est Madhouse l’heureux gagnant.
Il s’agira donc d’adapter une histoire de lycéens magiciens, dans un monde où la magie est une technologie banale qui s’apprend à l’école. Justement, le Lycée Magique accueille chaque année de nouveaux étudiants au nombre desquels figurent Tatsuya et Miyuki Shiba. Le premier est un élève aux compétences magiques médiocres, tandis que sa sœur est au contraire la meilleure magicienne de sa promo. Et dès leur arrivée au lycée, les ennuis commenceront…
Un pitch passe-partout qui mêle à peu près tous les poncifs du roman pour ados post-Harry Potter avec des magiciens en milieu scolaire – tout en y incorporant d’autres clichés purement japonais tels que la relation frère-sœur ambiguë. Pourtant, si le roman marche aussi bien sur l’Archipel on espère que ce n’est pas juste à cause d’une accumulation de lieux communs, et que l’histoire saura construire quelque chose d’intéressant ; et ce malgré un chara-design lui aussi assez quelconque.
Sans doute conscient du potentiel commercial du projet, Madhouse a appelé au poste de réalisateur un vétéran de l’adaptation de LN à succès, en la personne de Manabu ONO (Kyôkai Senjou no Horizon). Trois directeurs de l’animation sont déjà annoncés, plus deux directeurs spécialisés sur les scènes d’actions. La musique sera composée par Taku IWASAKI, qu’on ne présente plus (Gurren Lagann, Soul Eater, Gatchaman Crowds) et le personnage principal sera doublé par Yûichi NAKAMURA (Oreki dans Hyôka, entre autres).
Mahôka ambitionne clairement de capter le public de Sword Art Online, et certains sondages le placent comme l’anime le plus attendu de la saison au Japon. Reste à savoir si le succès de la licence n’est pas usurpé, ce qui ne serait pas une première surtout dans le domaine du LN…
La série sera disponible en simulcast chez Wakanim.
Black Bullet – L’Attaque des Insectitans
Dans le futur, l’humanité est menacée par le virus Gastrea qui transforme les gens en monstres insectoïdes. Pour se protéger, les survivants ont érigé des monolithes géants autour de Tokyo pour contenir la menace. Parallèlement, le virus Gastrea s’avère capable d’infecter des humains sans les transformer, ce qui leur confère des super-pouvoirs. Ces « Enfants Maudits » sont récupérés par des sociétés de sécurité pour combattre les monstres, et travaillent en duo avec un agent humain pour effectuer de dangereuses missions. Rentarô, lycéen taciturne, et Enju, gamine de dix ans, sont un de ces duos.
Si ce pitch sonne comme une parodie de film de SF de seconde catégorie, c’est que vous aurez compris dans quelle catégorie entend jouer Black Bullet. D’abord un light novel adapté en manga, le récit de Shiden KANAKI mélange tout un tas de codes propres au shônen sans trop se pendre la tête mais en abusant des punchlines et autres répliques mielleuses sur l’amitié et la justice. Ce grand pot-pourri dont on ne sait pas trop s’il se prend réellement au sérieux aura de toute façon droit à son adaptation animée au printemps.
Confiée à l’inconnu studio Kinema Citrus, généralement habitué à la sous-traitance, la série est réalisée par Masayuki KOJIMA, qui lui par contre fait partie des meubles du studio Madhouse. Il y a en effet dirigé la série animée Monster ainsi que Master Keaton, mais également le film Piano Forest. Un CV conséquent mais qui ne le rend pas forcément légitime pour une série d’action comme Black Bullet. Encore plus fort, l’OST sera composée par le maître Shiro Sagisu, qui doit probablement s’ennuyer après la fin de Bleach et entre deux films Evangelion…
Les premières images de la série montrent un design générique qui contraste avec le dessin très dynamique du manga. On espère au moins que l’animation sera au niveau, ce qui pourrait aboutir au mieux à une série d’action pêchue à regarder avec les chips et le coca à la main.
La série sera disponible en simulcast chez Wakanim.
Hitsugi no Chaika – Coffre-moi tout ça !
Adaptation du manga du même nom toujours en parution, Hitsugi no Chaika est une série comptant trois volumes mais qui date de 2011, ce qui exprime un rythme très lent. D’ailleurs, l’auteur de celle-ci, Ichiro SAKAKI, est connu pour être celui du Light Novel Scrapped Princess et donc de l’animé correspondant. L’histoire est on ne peut plus simple : un jeune homme fainéant qui ne sait pas quoi faire de sa vie rencontre un jour une adolescente portant un énorme cercueil sur son dos. Il décide alors de la suivre pour redonner un sens à sa vie. Rien que ça ! Teintée de de fantasy et de comédie, cette série ne part pas sous les meilleures auspices, qu’on se le dise.
Néanmoins soyez rassurés, cette série a été confiée à un studio dont la renommée est très bonne (généralement) : Bones. Nul besoin de le présenter normalement, avec les adaptations animées de Fullmetal Alchemist ou Soul Eater, la confiance règne. Mais voilà, qu’en est-il de ceux qui vont prêter leurs voix aux différents personnages ? Chika ANZAI, une presque inconnue sera chargée de Chaika Travant tandis que Junji MAJIMA, quant à lui, a fait Ryuji Takasu (le héros principal de Toradora) et donnera donc sa voix à Tohru Acura.
Alors, on en pense quoi de tout ça ? Ben, que du bien ! Le manga, sans pourtant être remarquable, avait ses petits moments plaisants. Je ne suis pas encore à jour dans ce dernier mais je me rappelle qu’il était plutôt intéressant, très intéressant, tant que l’on prenait le temps de s’y attarder. Bien sûr, le synopsis de base avec la rencontre est tout ce qu’il y a de plus classique. Ainsi, sans évoquer une grande surprise par son speech de base, on peut espérer plus de choses que prévus de cette série. En bien ? En mal ? Il ne reste plus qu’à patienter pour le découvrir.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.
Seikoku no Dragonar – Quand y en a marre, y a Dragonar !
Ah voilà un sujet qu’il est passionnant ! Un animé tiré d’un manga lui-même tiré d’un light novel ! Et mieux encore, il porte sur les majestueuses créatures du ciel : les dragons ! L’histoire ? Imaginez une académie qui apprend à dresser et monter des dragons. Le héros, Ash Blake, malgré la marque en étoile sur son corps qui le prédestine à devenir un maître dragon, est tout simplement un incapable. Incapable d’avoir son propre dragon jusqu’au jour où celui-ci apparaît … sous la forme d’une jeune fille. Une jeune fille qui lui déclare tout de go qu’elle se maîtresse et lui son servant.
Ça sent un peu le synopsis à la Zero no Tsukaima avec les mêmes bases. Ce n’est pas forcément un bon exemple, surtout quad on voit ce qu’est devenue la série animée à partir de la seconde saison. C-Station, le studio chargé de l’animation est très jeune (cinq ans) mais débute pour la première fois une animation par lui-même. Jeunot ? Il en est de même pour Kouki TAKAHASHI, cantonné à quelques rares seconds rôles et qui sera la voix de notre héros. Néanmoins, nous pourrons compter sur Mariya ISE qui a un panel plus important puisqu’il s’agit de la voix de Kirua dans la version 2011 d’Hunter X Hunter mais aussi de Levi dans Fairy Tail.
J’avais lu quelques chapitres de la version manga lorsqu’ils ont été traduits, il y a de cela quelques années. Malgré mon attirance pour les dragons, il ne m’avait pas marqué. L’apparition de la version animée est peut-être une chance pour la série de briller mais malheureusement, les correspondances avec Zero no Tsukaima sont trop nombreuses pour être ignorées. C’est pourquoi je me méfie grandement de cet animé bien que j’y jetterai sûrement un œil ou deux avant de les récupérer. On ne sait jamais, on peut toujours espérer une bonne surprise, n’est-ce pas ?
Nanana’s Buried Treasure – Indiana Jones pour les nuls
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la case Noitamina n’est pas morte. Non, elle continue de nous offrir des séries, même si elles ne sont pas franchement dans sa ligne éditoriale. Cette saison, c’est A-1 Pictures (Silver Spoon, Shin Sekai Yori) qui s’y colle de nouveau en adaptant les romans éponymes, écrits par Kazuma ÔTORINO. Et ça m’a l’air d’être un peu n’importe quoi.
Jûgo est un fringant jeune homme que son père a foutu à la porte et qui a été forcé d’être transféré dans un lycée situé dans la Zone Étudiante Spéciale. Allez savoir ce que c’est. N’ayant que peu de ressources, il est contraint de louer un appartement bas de gamme, qui se trouve être hanté par une jolie fille : Nanana, anciennement une NEET (Not in Employement, Educational or Training). Bref, cette dernière possédait un trésor au pouvoir apparemment phénoménal et Jûgo se met en tête de le retrouver à l’aide de son club d’aventure. Ainsi débute la « Chasse au trésor royale ».
Quand on te balance dans un même synopsis des fantômes, une chasse au trésor, un lycée et des filles sexy, tu es en droit de te demander ce qu’à consommer le géniteur de ce délire. Quelle créativité. Espérons que Kanta KAMEI, le réalisateur qui nous a déjà offert le film Tales of Vesperia – The First Strike et Un drôle de père, saura s’en sortir. Il sera épaulé dans sa tâche par Tetsuwa KAWAKAMI au chara-design (Shigofumo, Robot Girls Z) et par Keigo HOASHI à la musique, que vous aurez déjà entendu dans Tasogare Otome x Amnesia.
De toute façon, avec A-1 Pictures, on est rarement déçu par la technique. On ferait donc mieux de se concentrer sur l’histoire et les personnages. Histoire qui m’a l’air un peu WTF. Le protagoniste principal semble pas mal réussi, mais j’émets beaucoup plus de réserve pour les personnages féminins. En fait, je ne sais absolument pas quoi penser de cette série. Même la bande-annonce m’a laissée dans la plus grande confusion. On verra.
La série sera disponible en simulcast chez Wakanim.
Mekaku City Actors – S.O.S. Amitié
Jin est un compositeur de musique japonais qui comme beaucoup d’autres a profité du phénomène Vocaloid pour écrire ses propres chansons et les faire interpréter par le fameux synthétiseur vocal. Avec succès semble-t-il, puisque après la musique le monsieur s’est lancé dans l’écriture et le manga, toujours en utilisant l’univers développé dans ses clips. Un parcours qui l’amène inévitablement à l’animation avec la sortie de Mekaku City Actors, adaptation animée de son œuvre par le studio Shaft.
On pense immédiatement à Black Rock Shooter, autre licence ayant connu un succès fulgurant au sein du public otaku ; avant de chuter tout aussi rapidement après une adaptation animée médiocre qui révéla les limites de ce type de démarche. Si les fans de Jin sont d’ores et déjà conquis, le reste du public est déjà plus méfiant.
L’histoire a pour protagoniste Shintarô Kisaragi, un jeune reclus (hikkikomori) de 18 ans qui ne vit que par et pour son ordinateur. Suite à un geste malencontreux qui lui fait renverser du soda sur son clavier, il se voit obliger de sortir de chez lui pour la première fois depuis deux ans. Et bien évidemment, dès qu’il posera les pieds dehors les ennuis commenceront. Mais pas forcément pour le pire, puisque qu’il se fera des amis aussi. C’est bien, avoir des amis. Et puis ils ont des super-pouvoirs. C’est cool les super-pouvoirs.
Si les histoires développées dans les chansons et les romans comportent des éléments assez noirs comme le suicide et le meurtre, on reste globalement dans un univers urbain-hipster assez commun et encore une fois très ressemblant à ce qu’on a pu voir dans BRS, Durarara voire tout simplement Hamatora diffusé l’hiver dernier. De même, l’adaptation par le studio Shaft est tout à fait logique tant ce studio exploite à fond depuis des années la thématique des ados reclus et de la fantasy urbaine (Denpa Onna, Sasami-san@Ganbaranai, Monogatari). Outre l’inamovible Akiyuki SHINBO, on aura à la réalisation Yuki YASE qui a travaillé sur pas mal d’animes du studio ainsi que sur Durarara (tiens donc, y’a pas de hasard).
Prévu pour la mi-avril, Mekaku City Actors profite de sa fanbase déjà installée pour se faire désirer et n’a pour le moment offert aucun trailer montrant concrètement à quoi l’anime ressemblera. Cela dit, le studio Shaft est connu pour proposer une mise en scène et des gimmicks identiques d’une série à l’autre, les amateurs du genre seront donc au rendez-vous et les autres sauront à quoi s’en tenir.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.
Atelier Escha & Logy : Alchemist of the Dusk Sky – L’alchimie du marketing
Ben tiens, je vais faire de la pub. Ce mois-ci en France est sorti un nouvel opus de la saga vidéoludique Atelier. Peut-être certains d’entre vous ont pu s’essayer aux différents jeux fusionnant alchimie et combat sortis dans notre beau pays. Et bien pour fêter les 20 ans de la série (et oui, déjà), le studio Gust, auteur des Ateliers, s’est offert une série d’animation pour le chapitre Escha & Logy. Ils ont bien raison d’en profiter, on a 20 ans qu’une seule fois…
Nous voici dans un univers où le crépuscule recouvre progressivement le monde. A l’ouest de celui-ci se trouve un pays qui s’est développé grâce à une discipline scientifique : l’alchimie. La ville de Central (bonjour FMA, la forme ?) est un centre de recherche entièrement dédié à cette pratique, et espère trouver un moyen d’arrêter ce crépuscule. Nous y rencontrons un pratiquant d’alchimie moderne, Logy, qui demande à être affecté au Département de Développement de l’organisation qui gère l’utilisation de l’alchimie, près du village de Colseit. Il y rencontrera Escha, et ils se feront la promesse d’utiliser leur alchimie pour le bien du Département et des gens qui les entourent. C’est mignon.
C’est le studio Gokumi (Dansai Bunri no Crime Edge, Kin-Iro Mosaic) qui va se charger de l’adaptation de ce jeu. Il n’a pour l’instant rien offert de remarquable. Cette fois-ci sera peut-être la bonne ? Pour la réalisation, ils ont appelé Yoshiaki IWASAKI, qui nous a donné Love Hina et Hayate the Combat Butler !!. Pour adapter le très beau chara-design, nous aurons Keiya NAKANO, dont le travail m’a légèrement déçue. Contrairement à celui de la séquence d’introduction animée du jeu, celui de l’anime est bien plus faible et plat. Vu que c’est sa première fois à ce poste, je veux bien l’excuser. Par contre, aucune excuse pour l’animation. Keiya a occupé le poste de directeur de l’animation plusieurs fois (Akikan, le film Inazuma Eleven), et il a acquis suffisamment d’expérience pour nous combler sur ce plan.
Enfin, ça a l’air bien sympathique. Vu que la source est un J-RPG, on peut s’attendre à un minimum d’action ou d’exploration, et donc à une sympathique série d’heroic fantasy. Ou bien on peut avoir une version à la Shining Tears X Wind et dans ce cas on pourra pleurer de rage devant notre écran. Woh, j’ai hâte…
Kamigami no Asobi ~Ludere deorum~ – Brains Base et les bisho, acte III, et c’était de la bonne cette fois !
C’est devenu une habitude maintenant. Chaque saison, on a droit à un ou plusieurs animes type harem inversé, souvent tiré d’otome games. Et depuis quelque temps, Brains Base s’applique à en sortir au moins un par an. L’été dernier, nous avions ainsi eu droit à Brothers Conflict, et il y a un an, c’était Amnesia (un traumatisme). Apparemment, ça a au moins le mérite de renflouer les caisses. Ce printemps, c’est donc l’otome game Kamigami no Asobi qui a droit à une adaptation. Et le pitch de départ est un truc de fou.
Zeus, le fameux type aux éclairs de la mythologie grec, est le directeur d’une école spéciale. Déjà, là, on en tient une bien bonne niveau connerie. Limite on croit rêver. Mais reprenons. Mr le Proviseur prend son rôle très à cœur et est particulièrement attentif au bien-être de ses élèves, tous des dieux en devenir (deuxième connerie). Il se dit « Ce serait quand même con qu’ils sortent d’ici sans avoir connu les premières amours de jeunesse. Tiens, je vais leur filer une fille » (troisième connerie). Il fait donc venir de la Terre, grâce à une épée (parce que par avion c’est pas très classe), Kusanagi Yui. Elle aura la charge d’enseigner à ces ignorantes divinités que sont Apollon, Hadès, Loki, Anubis et d’autres (ces noms de fous furieux) le sens de l’amour, afin de combler le fossé qui s’est créé entre le monde des humains et des dieux. A ce niveau là on nage en plein délire.
C’est mythique. Il n’y a pas d’autres mots. Il faut absolument que je mette la main sur la drogue qu’ont consommé les créateurs du jeu. Brains Base a un sacré challenge à relever. Et à ce niveau, on devrait appeler la crème de la crème. Mais non. C’est Tomoyuki KAWAMURA qui sera en charge de la réalisation. Le seul autre anime qu’il a dirigé est Binbogami Ga (loin d’être nul). Pour le chara-design, élément primordial pour ces séries, c’est Minako CHIBA qui fait péter la boîte de Crayola et elle s’y connaît en bisho (Meine Liebe, Black Butler). Enfin, la musique sera à la charge d’Elements Garden, déjà à fond sur Uta no Prince sama – Maji Love 1000 et 2000%. Et je parle même pas des seiyus, on frise l’indolence.
C’est juste over the top. J’en viens à prier que le réalisateur essaie de balancer de l’humour absurde à la Binboga pour rester dans le ton hallucinant du synopsis. Et le pire, c’est que ce délire est tellement énorme que j’ai envie d’y jeter un coup d’œil. Alors que je sais pertinemment que ce sera naze. Pauvre de moi.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.
La Corda d’Oro : Blue Sky – Ritournelle éternelle
Et voici le second anime de bisho de la saison. Mais il part avec un peu plus de prestige que le premier. Car la Corda d’oro, c’est déjà une franchise à succès d’otome games sur la musique, et un anime de 25 épisodes (Primo passo) qui était plutôt réussi. Un exploit quand on constate le niveau habituel de ces séries. Et accessoirement, c’était ma première de ce genre. Depuis, j’ai abandonné l’idée d’en trouver d’autres qui étaient un minimum aussi intéressantes et me suis complètement détournée de ce registre. Mais qui sait, peut-être que Blue Sky arrivera à me faire changer d’avis.
Nous voici donc huit ans après Primo Passo, et Hino Kahoko a laissé la place à Koihinata Kanade, jeune musicienne. Peu de temps après avoir été transférée au Lycée Seiso, elle tombe en plein milieu de la répétition du club d’orchestre de l’école, qui prépare le concours national. Elle va se joindre à tous ces charmants jeunes hommes et améliorer ses talents de musicienne.
C’est le même studio qui était en charge de Primo Passo qui va s’occuper de Blue Sky, en la personne de TYO (Tamayura, Upotte !!). Mais avec une réduction notable du nombre d’épisodes. Le réalisateur a par contre changé : Maki FUJIOKA a cédé sa place à Takahiro NATORI, pour qui c’est une première. Mais Maki n’a pas pour autant disparu et se charge du chara-design, elle va donc exploser pour la seconde fois sa boîte de crayons de couleur pour coloriser toutes ces crinières. Enfin à la direction du son, élément très important dans cette franchise qui pioche allégrement dans le répertoire classique, nous retrouvons fidèle au poste Hiromi KIKUTA. Pas de souci à se faire de ce côté là au moins.
Alors inutile de le nier, ce ne sera certainement pas un chef d’œuvre. Je ne sais même pas si je vais regarder. Mais pour m’avoir permis de réécouter le très joli générique de Primo Passo, je veux bien laisser une chance. Et pour la musique classique aussi. Il m’en faut peu, je vais le regretter…
Project Anime Mirai 2014 – Place aux jeunes !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’initiative, tous les ans le ministère de la culture japonais finance la production de quatre courts-métrages d’une trentaine de minutes chacun qui doivent permettre à des studios nouvellement formés de se faire connaître ou donner à des jeunes animateurs une première occasion de réaliser eux-mêmes. L’année dernière a permis par exemple la création de Death Billiards ou de Little Witch Academia.
Parmi les gagnants cette année, le studio Ultra Super Pictures a fait appel au réalisateur d’Eve no Jikan et Patema et le monde inversé, Yasuhiro YOSHIURA pour nous proposer Harmonie. Le résumé est pour l’instant assez étrange : un lycéen devient capable de visiter le monde imaginaire d’une de ses camarades de classe. Ce sera aussi l’occasion de voir si le chara-designer et directeur de l’animation de l’oubliable Hataraku Maou-sama!, Atsushi IKARIYA, a pu gagner en niveau.
Toujours du côté des têtes connues, le studio Shin-Ei, apprécié pour sa participation à Crayon Shin-chan et Doraemon (pour les ignares, ce sont deux cartons absolus des séries pour les plus jeunes), joue le jeu et lance à la réalisation Kazuaki IMAI et Yoshimichi KAMEDA pour le chara-design et l’animation. Paroru no Miraijima racontera le périple d’animaux étranges d’une île flottante inconnue qui partent à la rencontre du monde humain. Ça a l’air mignon comme tout. Ciblant toujours les jeunes, Ōkii Ichinensei to Chiisana Ninensei, produit par A-1 Pictures, prendra pour personnages principaux deux gamins de l’école primaire qui vont cueillir des fleurs (ah ben c’est pour les gosses). Ayumu WATANABE (Space Brothers) encadrera, en tant que réalisateur, Shizue KANEKO (chara-design) et Keiichirou MATSUI (animation).
Enfin, le fameux studio 4°C donne sa chance à Naoyuki ONDA pour réaliser Chronus, l’histoire d’un ado capable de voir des ombres qui volent l’âme des gens. Il travaillera avec Yasuyuki SHIMIZU qui se chargera du chara-design et de l’animation. Bref, une production hétéroclite pour tous les âges qui à tout le moins proposera autre chose que ce que l’on a l’habitude de voir en ce moment.
Soredemo Sekai wa Utsukushi – I’m singing in the rain (et avec un minus)
Ah, ça faisait un sacré bout de temps qu’on n’avait pas eu une adaptation d’un shojo. Et d’un publié dans le magazine de prépublication Hana to Yume en plus, référence en la matière. Puis pour ajouter à notre bonheur, ils ont décidé d’en choisir un axé aventure, comédie et fantaisie, en plus de la romance. Je signe. Accueillons donc l’anime du manga Soredemo Sekai wa Utsukushi, de Dai SHIINA (six volumes).
Dans un monde fantaisiste vit Nike, quatrième princesse du duché de Rain. Jeune fille à forte tête, elle possède le rare pouvoir de faire tomber la pluie. Pour des raisons politiques, elle se rend au Royaume Sun afin d’y épouser le Roi Livius, contre sa volonté. Mais une fois arrivée, surprise : le fameux souverain qui a conquis le monde en seulement trois ans est un enfant. Et pour une raison inconnue, il tient particulièrement à ce que notre héroïne fasse tomber la pluie abondamment…
Mon cœur en manque de shojo fut fort déconfit de ne point trouver de bande annonce bien pêchue. Même l’équipe technique semble vouloir se cacher à notre regard, ne nous donnant que les noms du réalisateur et du character-designer. Le premier, Hajime KAMEGAKI, a un C.V. long comme le bras. Et parmi tout ce qu’il a fait, nous découvrons avec joie qu’il s’est déjà essayé au travail fort complexe de l’adaptation de shojo d’aventure avec le célèbre Fushigi Yugi. Vous l’avez aussi vu à l’oeuvre sur Kenichi ou des séries plus anciennes comme les Lupin III. Bref, une valeur sûre. Quant au second, Ichiro UNO (porter le nom d’un jeu de cartes, quelle classe) il n’a jamais travaillé que dans l’animation pure (Hajime no Ippo, le film Metropolis). Mais je lui fais confiance pour nos offrir un bon travail, n’est-ce pas ? Et le studio Pierrot (Yuyu Hakusho, Saiyuki, Tegami Bachi) va lui aussi s’arranger pour nous donner un travail digne de ses meilleurs titres, non ?
L’adaptation d’un shojo est un petit évènement en soi cette saison. Et je compte bien en profiter, tellement cela fait longtemps que je n’en ai pas regardé. Je me rends compte que les codes du style me manquent un peu. Je serai devant le premier épisode à n’en point douter, et j’ose croire que l’on aura une bonne série. Avec KAMEGAKI aux manettes, on devrait bien s’en sortir.
La série sera disponible en simulcast sur ADN.
Brynhildr in the Darkness – Rencontre du troisième type
Pour introduire cette série, nous allons remonter quelque peu dans le passé. En 2004 plus précisément, année de la sortie d’Elfen Lied, œuvre assez connue dans le milieu de l’animation japonaise. Pourquoi donc ? Car Brynhildr in the Darkness est l’adaptation d’un manga (6 volumes en cours) du même auteur, Lynn OKAMOTO. Et quand on connaît son style, difficile de rester indifférent.
Mais tournons-nous vers l’histoire. Nous suivons Murakami, jeune lycéen qui passe tout son temps libre à chercher une preuve de l’existence d’extraterrestres. Pour comprendre pourquoi il s’acharne autant, il faut retourner dans le passé, où son amie d’enfance Kuroneko, qui proclamait avoir rencontré ces êtres venus d’ailleurs, est morte dans un accident sans qu’il puisse faire quoique ce soit. Au seuil de la mort, il lui promit de tout faire pour prouver l’existence des aliens. De retour dans le présent, une jeune fille, Kurohaneko, ressemblant comme deux gouttes d’eau à Kuroneko, est transférée dans sa classe. Suite à un accident ayant failli coûté la vie à Murakami, elle se révèle avoir une force monstrueuse ainsi que la capacité à prédire l’avenir… Qui est-elle vraiment ?
C’est le studio ARMS, déjà en charge d’Elfen Lied, qui rempile pour cette adaptation. Connu pour ces animes aux filles dénudées (Queen’s Blade, Ikkitôsen), il a récemment fait parler de lui pour Wizard Barrister Cecil. Bref, un studio capable du pire comme du meilleur (mais plus le pire). Kenichi IMAIZUMI, qui a énormément travaillé en tant que directeur de l’animation sur des œuvres dont je n’ai jamais entendu parler, sera en charge de la réalisation. On le retrouve néanmoins à la direction de la série fleuve Reborn !, il a donc un minimum d’expérience. Il y a des chances qu’il s’entende très bien avec le character-designer, Hiroaki KARASU (Maoyû Maô no Yûsha), qui a un parcours similaire au sien. Ce dernier est d’ailleurs aussi crédité comme directeur de l’animation. Il est néanmoins fort regrettable que le nom du compositeur de la musique n’ait pas été donné, vu la qualité de la piste employée dans la bande-annonce.
Mais bref, je suis sceptique. Je crains les passages scolaires, tout comme les quelques moments sexy aperçus dans le trailer, qui m’ont tout l’air de sortir d’une comédie scolaire bas de gamme. Mais à côté de ça, on a une ambiance plus lourde avec du sang, des expériences scientifiques louches, un aspect science-fiction… Sans oublier l’auteur original qui s’est déjà amusé à mélanger du ecchi avec du gore pour un résultat certes mitigé, mais qui a laissé une marque. Nous verrons bien.
La série sera disponible en simulcast sur ADN.
Bokura wa Minna Kawaisô – Devenez indépendant qu’ils disaient…
A chaque saison, invariablement, il y a toujours quelques un de ces animes tranche de vie/humour dont on sait qu’on va passer du bon temps devant. Qu’ils s’appellent Tonari no Seki-kun ou Hoozuki no Reitetsu, Seitokai Yakuindomo, Gingitsune ou autres, que la proportion de tranche de vie ou d’humour puisse varier, au final peu importe : on peut toujours compter sur eux pour se poser et/ou rire entre deux épisodes de série plus « ambitieuses ». Et les premiers chapitres de cette licence dessinée par une certaine Ruri MIYAHARA laissent tout à fait présager ça.
Globalement, c’est l’histoire d’Usa, lycéen, qui décide d’aller habiter tout seul. Du coup, il s’installe là ou les prix sont bas : chez une gentille vieille dame qui tient une pension de famille où il devrait être plutôt bien… Enfin sans compter la compagnie d’un Neet sans-gêne aux pulsions masochistes et d’une Office Lady trentenaire dont les déboires amoureux se révèlent plutôt… envahissants. Heureusement, par un « coup de chance » inouïe, la fille sur laquelle il a flashée au lycée y est aussi… Sauf qu’elle est timide. Très. Voir presque asociale, et aussi presque androphobe par dessus le marché.
Du coup, le manga est à mi-chemin entre moments « posés » et humour permanent et cocasse. Et se révèle irrésistiblement sympathique. Pour animer tout ça, il va falloir compter sur SHIGEYUKI Miya à la réalisation, qui a un peu officié sur Blood Lad, Aoi Bungaku series et Xam’d mais ce projet devrait compter comme son premier à un tel poste. Takeshi KONUTA sera à la composition (il a surtout bossé sur Toshokan Sensô), et Junko YAMANAKA sera à l’animation et au chara design (elle a surtout fait du Detective Conan). Le staff ne fait pas rêver, mais le manga est découpé en petits chapitres et il n’y a nul besoin d’une animation à percer les cieux à la foreuse, donc je ne vois pas pourquoi le projet devrait rater… A ne pas oublier !
Akuma no Riddle – Je t’aime à mourir
Je vais vous le dire immédiatement : je n’ai jamais regardé d’animes mettant en scène du yuri. Loin de moi l’idée de ne pas apprécier une romance contée entre deux femmes, c’est juste qu’il faut quelque chose en plus pour m’intéresser. Ça tombe bien, le manga de Yun KÔGA et Sunao MINAKATA (débuté en 2012 avec un seul volume sorti pour l’instant) adapté ce printemps réalise mon souhait : il fusionne baston et yuri. L’occasion parfaite pour découvrir ce type de romance.
L’histoire ne va pas se contenter de nous narrer la romance fleur bleue de deux jeunes filles. Non, multipliez plutôt ce chiffre par six, car c’est une multitude de personnages féminins que vous allez suivre. Chose logique vu que l’histoire se passe dans une école pour filles, la fameuse Myoujou Academy, où est scolarisée Haru Ichinose. La pauvre est, pour une raison inconnue, la cible de douze assassins, toutes rassemblées dans sa classe. Parmi elles, nous trouvons Tokaku Azuma, qui vient tout juste d’être transférée. Assassin redoutable, elle est prête à accomplir sa mission sans ciller. Jusqu’à ce qu’elle développe des sentiments pour sa cible, et décide finalement de tout faire pour la protéger des autres tueuses…
Et ça a l’air pas mal. Alors certes, si vous êtes allergiques aux femmes, ce sera un peu compliqué. Mais faisons confiance à Keizô KUSAKAWA. Il n’a pas fait de chef-d’oeuvres, tout comme le studio Diomedea (NouCome, Gingitsune), mais il s’y connaît en combats de filles : Nanoha, Sekirei, Campione… D’ailleurs, pour l’animation, il sera aidé par Naomi IDE (Mondai-Ji-tachi ga Isekai kara Kuru Sô Desu yo?) qui se charge aussi du chara-design (celui d’Azuma est pas mal classe). Pour finir, évoquons la musique qui a su capter mon intérêt. Celle du trailer engendre une certaine tension qui intrigue. L’artiste en charge de la partition est Yoshiaki FUJISAWA, surtout connu pour la série Love Live, School Idol Project. Il a dû péter un plomb à ne composer que de la musique niaise et il semblerait qu’il ait décidé de se lâcher dans l’électro… Ce qui est loin de me déplaire.
Bref, c’est avec curiosité que j’attends les premiers épisodes. Je me demande comment la romance va se développer au milieu de la baston, et j’espère un bon dosage entre les deux. Toutes les séries du réalisateur avaient le mérite d’apporter de l’action correctement exécutée, et vu que les bandes annonces nous montre un certain dynamisme dans les mouvements, je pense qu’on va avoir un bon divertissement. Avec du yuri en prime, rare dans l’animation. Autant en profiter.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.
Mushishi (TV 2) – Every single night and day, I searched for you
Il y aura une saison 2 de Mushishi. Quoi ? J’ai vraiment besoin de développer ? Même si vous ne connaissez pas, les DVD/BRD sont disponibles pour une bouchée de pain donc vous n’avez pas vraiment d’excuse. Pour les deux du fonds – déjà huez-les les autres – je rappellerais que la série est une adaptation de la première moitié (tandis que la saison 2 adaptera la deuxième moitié, malin) du manga de Yuki URUSHIBARA. Dans un Japon de la fin de la période Meiji (première moitié du 19ème siècle), des formes plus pures de vie, les mushi, de la taille d’insectes mais que très peu de gens peuvent voir, perturbent parfois la vie des humains. Ce ne sont pas des êtres malveillants mais leurs natures diverses peuvent s’avérer dangereuses : ils se nourrissent de sons, de la lumière, etc. Pour réussir à s’en prémunir, les gens doivent faire appel à des médecins-naturalistes itinérants spécialisés : les mushishi. Le manga est centré sur les pérégrinations de l’un d’eux en particulier, Ginko.
Pour faire une analogie, ça ressemble à du Ghibli. Sorte de syncrétisme avec la nature, la série est autant une mise en perspective de l’homme que de sa relation avec l’environnement. Ces mushi sont parfois trop dangereux pour cohabiter avec nous mais parfois un équilibre peut être trouvé. Le rythme est très posé, poétique même, avec une bande son discrète mais marquante et des graphismes comme crayonnés et des teintes pastel. Bref, un charme pour les yeux, les oreilles et la tête. La première saison n’avait pas vraiment de fil rouge outre son personnage principal et n’appelait donc pas forcément une suite mais c’est une nouvelle particulièrement réjouissante.
Il n’y a plus qu’à espérer que cette deuxième saison offrira les mêmes qualités que la première et vu l’équipe réunie, on attend avec le cœur léger. Toujours produite au sein du studio Artland, on retrouve le réalisateur Hiroshi NAGAHAMA, le chara-designer et directeur de l’animation Yoshihiko UMAKOSHI, le directeur artistique Takeshi WAKI, le directeur du son Kazuya TANAKA et celui de la photo Yuuta NAKAMURA, seul poste clé à ne pas avoir travaillé pour la première saison. Bref, sauf catastrophe industrielle, je ne vois pas trop comment on pourrait avoir autre chose qu’un nouveau chef d’œuvre. Après la bonne nouvelle du simulcast chez Crunchyroll, j’espère qu’Artland aura la bonne idée de conserver le même générique d’intro absolument parfait pour faire un sans-faute.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr.
Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf, Deluxe Fan, Rydiss, ShiroiRyu et Zankaze
8 commentaires
Attention, la présentation de Bokura… avec l’image Love Lab :)
Un seul animé est de moi dans cette liste !
J’avais zappé le Atelier que je vais devoir regarder ! o_o
On me l’avait fait remarqué avant de publier mais j’ai zappé. Google Images est trompeur. :P
Vis à vis de cette 2ème partie des animes sortant ce printemps 2014, y a que Mahôka Kôkô no Rettôsei/The Irregular at Magic High School et Brynhildr in the Darkness qui m’intéressent pas mal!
Pour ma part sur cette seconde partie, il n’y a que la saison 2 de Mushishi qui me tente.
Donc, en fait, à part Mushishi… il n’y a que des daubes ou semi-daubes, du moins en ce qui me concerne. C’est moi, où la Crise fait des ravages aussi outre-Pacifique ?
Je retiens cette saison :
-Mushishi bien sur
-Project Anime Mirai 2014, je n’ai jamais regardé de anime mirai et j’ai bien envie de tester
-No game no life, j’ai lu les deux premiers tome du light novel et c’est plutôt sympathique. Juste un peu trop de echi pour moi.
-Broken blade, le manga est est bien mais j’ai un mauvais souvenir de la première adaptation. A voir donc.
Rien ne m’intéresse, tout à l’air grave bidon, vu et revue… puff