Les animes du printemps 2016
Après plusieurs fournées relativement enthousiasmantes, le cru printemps 2016 semble poursuivre cette tendance qualitative de l’animation japonaise. Pour vous aider à choisir les séries qui vous accompagneront (ou pas) ces prochains mois, le staff d’AK s’est permis une sélection des animes à surveiller de la saison.
Joker Game – We want the D
Attention, grosse cote dans les cercles autorisés d’Anime-Kun ! Joker Game raconte comment le lieutenant-colonel Yûki, officier de l’armée impériale, a créé l’Agence D, un service de renseignement militaire qui officie au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Elle suit un credo bien différent de celui du reste de l’armée : « ne tuez pas, ne vous faites pas tuer ni capturer. » L’époque, l’ambiance d’espionnage atypique et les premières images très aguicheuses font ressortir une série qui se démarque de la concurrence et nous intéresse forcément.
Je suis intrigué, mais la série marche sur un fil par son contexte historique. Le Japon d’alors était très différent de celui d’aujourd’hui : la société était ainsi bien plus militariste, frontale et nationaliste, pour ne pas dire raciste. Il faut donc naviguer entre une représentation réaliste de l’époque – mais alors souvent taxée de raciste – ou au contraire une qui édulcore ces aspects et souffre du procès en négationnisme. Même Zipang, qui a plutôt réussi ce numéro d’équilibriste, s’est fait descendre par tous ceux qui se contentent d’une lecture primaire. Même si Joker Game esquive la question du traitement des mentalités, cette dernière traînera dans la tête des spectateurs. Ou à tout le moins les spectateurs occidentaux qui oublient un peu facilement que les sociétés alliées étaient tout autant racistes. J’espère que la série ne sera pas empoisonnée par ces débats mais elle ne peut s’en dédouaner ; on ne choisit pas cette époque juste pour une patine vintage.
Ce point brûlant mis à part, parlons un peu plus en détail de l’adaptation du roman de Kōji YANAGI. Le studio retenu est Production I.G, qui a confié la réalisation à Kazuya NOMURA qui s’était déjà coltiné l’épineux Ghost in the Shell – The Movie (la version de 2015 qui fait suite à Arise). Le scénariste a aussi quelques expériences en la personne de Taku KISHIMOTO (Magi, Usagi Drop), qui ne prend pas de vacances puisqu’il vient tout juste de boucler l’adaptation de Erased. La direction de l’animation sera assurée par Toshiyuki YAHAGI (Guilty Crown) qui reprendra aussi pour l’occasion le chara-design original (le roman a déjà été porté en manga) de Shirow MIWA, qui parlera aux fans de Dogs : Bullets & Carnage. Enfin la minute vedette revient au compositeur Kenji KAWAI (Ghost in the Shell, l’authentique cette fois) qu’on ne présente plus.
Prod I.G a de très belles cartes à jouer avec une telle main mais attention à bien jouer ses atouts.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Afloplouf
Kabaneri and the Iron Fortress – L’Attaque des Zombies
Kabaneri est une série « originale » qui met en scène une forteresse, des monstres anthropomorphes avec un point faible, et des guerriers qui se battent avec des armes à vapeur. Si vous ne voyez pas le léger plagiat, ou bien la très grosse inspiration (selon votre point de vue), c’est que vous n’êtes pas très attentif. Mais restons lucides et essayons de déterminer ensemble si nous avons franchi la frontière qui sépare référence et copie.
Alors que le monde vit une révolution industrielle, un monstre apparait et mord plusieurs humains, les transformant en des Kabane, créatures immortelles attaquant la population. Pour faire disparaître ces monstres, il faut transpercer leur cœur recouvert de métal. Pour se protéger, les humains ont construit des forteresses et seule une locomotive à vapeur cuirassée peut circuler entre elles. Ikoma est un garçon vivant dans l’une de ses gares gigantesques, et attend une opportunité pour essayer l’arme qu’il a inventée. L’occasion arrive lorsque le personnel du train se transforme en Kabanes et prend le contrôle de la locomotive. Il va faire équipe avec l’étrange Mumei, une inconnue, et tenter de prouver l’efficacité de son mécanisme.
Au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris, on retrouve ici toutes les grandes lignes de L’Attaque des Titans. Mais ça va encore plus loin car on a aussi le même studio d’animation à la barre, à savoir Wit Studio, et la même équipe de travail. Ainsi Tetsuro ARAKI est à la réalisation, Kyoji ASANO œuvre en tant que directeur de l’animation et est aidé par Yûko SERA pour les scènes d’actions. Quant à la musique, je vous le donne en mille, nous avons Hiroyuki SAWANO. Le nouveau venu dans la liste est le chara-designer vétéran Haruhiko MIKIMOTO (les sagas Macross et Megazone 23). Apparemment, le mangaka de l’Attaque des Titans est trop occupé pour participer.
Bref, on a un peu l’impression que le studio Wit fait ici un entraînement avant de s’attaquer à la deuxième saison de l’Attaque des Titans. Comme s’il essayait de créer un monde très similaire à celui-ci pour retrouver des mécanismes d’animation et être au taquet lors du lancement de la saison 2. J’espère néanmoins me tromper. La série a quand même du potentiel, mais c’est un pari risqué. Surtout lorsqu’on voit la bande-annonce où les designs rejoignent ceux de la célèbre série. Je les attends au tournant…
Rydiss
My Hero Academia – De Zéro à Héros
Avant que Walt Disney ne me tape sur les doigts, la seule référence à un demi-dieu grec tiendra dans le titre et nul autre. Portant le nom de Boku no Hero Academia au Japon, ce manga du Shonen Jump est devenu porteur d’espoirs de bon nombre de lecteurs depuis la fin de Naruto. Avec lui, peut-être le renouveau est-il possible ? Pour autant, le sujet n’a rien de bien surprenant : imaginez un monde où 80 % des gens ont un pouvoir appelé alter. Dans ce monde, des supers héros comme des supers vilains existent. Le personnage principal, Izuku Midoriya, fait partie des 20 % à ne pas posséder de pouvoir bien qu’il aimerait rentrer dans la Hero Academia pour suivre la voie d’All-Might, le plus grand des super-héros. Tout cela n’était qu’un doux rêve jusqu’au jour où il fera la rencontre d’All-Might qui lui offrira cette chance qu’il attendait tant.
Sur le papier, le scénario de My Hero Academia ne vole pas haut mais pourtant, sa popularité au Japon comme hors des frontières de l’archipel s’accentue de semaine en semaine. Avoir une version animée n’a donc rien d’étonnant et c’est Bones (FMA, Darker Than Black) qui est chargé de donner vie à nos apprentis héros en herbe. Pour doubler notre jeune héros, Daiki YAKASHIMA (Sakamichi Onoda dans Yowamushi Pedal) donnera de sa voix. Au chara-design, Yoshihiko UMAKOSHI, n’est pas un inconnu dans le monde de l’animation puisqu’il a travaillé sur Saint Seiya Omega. Kenji NAGASAKI, quant à lui, est le réalisateur qui va gérer tout ce beau monde, après avoir seulement officié l’année dernière sur Classroom Crisis.
Dans l’idéal, My Hero Academia devrait avoir une bonne animation pour une bonne adaptation issue d’un bon manga. Tous les ingrédients sont là pour passer un moment loin d’être déplaisant. Certes, il ne faut pas espérer s’attendre à une révolution scénaristique. Néanmoins, si le manga My Hero Academia a réussi à se démarquer dans le monde du Shonen Jump, il n’y a aucune raison qu’avec le studio Bones derrière lui, l’animé ne fasse pas de même de son côté. Il est bon de signaler que les éditions Ki-oon sortiront simultanément les deux premiers tomes en France le 16 avril 2016.
La série sera disponible en simulcast sur ADN.
ShiroiRyu
Kiznaiver – Trigger presse la détente
Les séries originales sont toujours celles qu’il faut le plus scruter à chaque saison, et Kiznaiver attire encore plus l’attention car il s’agit d’une série originale du studio Trigger. Pour rappel, ce studio fut fondé par d’anciens de la Gainax et en particulier par l’équipe qui avait réalisé les excellents Gurren Lagann et Panty & Stocking. En 2011 le studio lançait un premier anime original appelé Kill la Kill, avant ensuite de s’éparpiller sur des productions de moindre calibre.
Kiznaiver se déroule dans une ville japonaise fictive où est expérimenté un nouveau procédé scientifique ayant pour but de parvenir à la paix mondiale, rien que ça. Le Système Kizuna a en effet pour objet de permettre à tous ceux qui y participent, les Kiznaivers, de « partager » leurs blessures entre eux. Lorsque l’un d’entre eux est blessé, le système divise la douleur entre les autres, l’idée étant de connecter ainsi les blessures du monde entier. Le récit débute lorsque le protagoniste Katsuhira est choisi pour être un Kiznaiver.
On ne sait pas encore très bien comment ce concept sera mis en forme dans la série, mais l’on sait déjà à quelle sauce on sera mangé. Le scénario est en effet entièrement écrit par Mari OKADA, la scénariste spécialiste du mélodrame adolescent (Ano Hana, Nagi no Asakura, M3 The Dark Metal) et dont le nom a été beaucoup plus mis en avant que le reste du staff. Ce qui est assez normal vu que l’équipe avancée par Trigger est bien loin du cast all-stars de Kill la Kill. Le réalisateur de Kiznaiver, Hiroshi KOBAYASHI, est un parfait inconnu qui débute à ce poste. Le chara-designer Shiro MIWA est seulement connu pour son manga Dogs Bullet & Carnage (à noter qu’il officie également sur Joker Game, une autre série de la saison) et le musicien Yuuki HAYASHI est lui aussi un jeune nouveau qui s’est récemment fait connaître pour son travail sur Death Parade et Haikyuu. Il s’occupera aussi de la bande-son de My Hero Academia.
Si les premières réalisations de Trigger visaient clairement un certain public de nostalgiques de l’ère Gainax, il est désormais clair que le studio de Hiroyuki IMAISHI est rentré dans le rang, et sert désormais la soupe au public otaku. Ce dernier répondra peut-être présent à Kiznaiver, attiré par l’angst promis par le nom de Mari OKADA mais en cette saison très disputée il faudra peut-être plus que du sang et des larmes pour convaincre.
La série sera disponible en simulcast sur Wakanim.
Deluxe
Bungô Stray Dogs – Ce n’est pas de l’encre qui tâche leurs doigts
J’ai eu un coup de cœur immédiat quand j’ai découvert le concept aussi random que génial de Bungô Stray Dogs : des écrivains célèbres ont des super-pouvoirs qui leur permettent de résoudre des affaires trop dangereuses pour la police. J’ai tout de suite pensé aux plutôt bons OAV Read or Die – et je suis toujours inconsolable des errements de la série – où des bibliothécaires pouvaient contrôler le papier. Beaucoup trouveront la relation faible mais j’ai envie de croire à une résurrection et je ne serai pas surpris que l’auteur Kafka ASAGIRI y ait puisé quelque inspiration.
Néanmoins des craintes naissent en moi à la lecture du staff responsable de l’adaptation. Le studio Bones est une valeur fiable mais je n’attribuerai pas le même qualificatif au réalisateur Takuya IGARASHI et au scénariste Yoji ENOKIDO. J’ai beaucoup de mal à pardonner au duo le criard Star Driver. J’espère qu’ils ne seront pas une nouvelle fois les fossoyeurs de mes espoirs. En revanche, je trépigne déjà d’impatience pour la bande originale que nous composera Taku IWASAKI. Plus que le pourtant très bon mais omniprésent Hiroyuki SAWANO, c’est pour moi IWASAKI la vraie étoile de la nouvelle génération des compositeurs de l’animation japonaise. C’est à lui que vous devez les OST de Noragami, Soul Eater et surtout Gurren Lagann. C’est une garantie suffisante pour qu’il squatte mon MP3 pour les semaines à venir et un autre argument, quoique ad hominem, pour donner leur chance à ces combats de chiens errants.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Afloplouf
Kuromukuro – On en revient toujours aux robots
Souvent qualifié à tort ou à raison d’ersatz de KyoAni, le studio PA Works n’en est pas moins parvenu à faire son trou depuis sa création il y a maintenant quinze ans. Et pour célébrer cet anniversaire, le studio tient peut-être l’occasion de sortir enfin de l’ombre de son modèle en proposant un anime original loin des feuilletons mélodramatiques pour ados dont il nous a habitués.
Kuromukuro se déroule dans le Japon actuel, plus précisément dans la préfecture de Toyama (où se situent les locaux de PA Works). Lors de la construction d’un barrage dans les Gorges de Kurobe (qui elles aussi existent vraiment) un artefact mystérieux fut découvert, ce qui permit de spectaculaires avancées scientifiques. L’histoire débute alors qu’apparaît un jeune homme qui se dit être un samurai des temps anciens.
Un studio réputé pour du slice-of-life et des histoires de drames d’adolescents, qui se lance dans de l’action à base de robots géants, autant dire que je suis très curieux de constater le résultat. La surprise ne s’arrête pas là puisque le réalisateur convoqué sur le projet est une pointure, à savoir Tensai OKAMURA (Wolf’s Rain, Darker Than Black, Seven Deadly Sins). Le reste du staff est un peu moins notable, que ce soit le scénariste Ryo IGAKI connu pour la série Another, ou le chara-designer Yuriko ISHII qui avait dessiné les personnages de Nagi no Asakura.
Comment PA Works va-t-il concilier son goût pour les ambiances bucoliques et le mélodrame pour ados avec le dynamisme et la narration propre au genre mécha ? On imagine mal un réalisateur tel que OKAMURA se contenter de passer les plats, mais en même temps les studios inexpérimentés qui tentent des incursions dans le genre finissent souvent par accoucher de fiascos. Pour son anniversaire PA Works prend des risques, et cela suffit à nous intéresser.
Deluxe
Sakamoto desu ga ? – Be cool, be tropical ?
Adaptation animée du manga éponyme, Sakamoto desu ga? (Sakamoto pour vous servir dans le tirage français édité par Komikku Éditions) n’est pas, comme on pourrait le croire après un regard rapide sur les premières de couverture des livres, un yaoi mais bien un seinen.
En effet, nous suivons la vie plus ou moins tranquille de Sakamoto, étudiant en université, qui est réputé pour être le mec le plus cool du campus. Toutes les filles l’adorent et tous les garçons le détestent, ce qui va donner lieu à des rebondissements et des péripéties assez cocasses. A l’origine la série est clôturée en quatre tomes seulement, et nous la devons à Nami SANO qui …. n’a fait que cela. Je ne mentionne pas cette information de façon péjorative mais je n’ai aucun moyen de comparer un quelconque précédent ouvrage du même auteur avec celui-ci.
Peu d’informations concernant le staff ont commencé à filtrer jusqu’alors, puisque la diffusion n’est prévue qu’à partir du mois d’avril 2016. Nous savons toutefois que le studio DEEN est à la barre, comme c’est le cas pour trois autres animes cette année : Shōwa Genroku Rakugo Shinjū, Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku o! et Super Lovers. A la musique, nous retrouvons Yasuhiko FUKUDA, familier des musiques de jeux vidéo (notamment de la franchise Bomberman), qui n’avait pas composé pour des animes depuis 1998, avec Kocchi Muite! Miiko. Autre membre du staff qui nous a été révélé à l’heure actuelle : Shinji TAKAMATSU à la réalisation. Avec une filmographie longue comme un haricot magique, il est clair que l’équipe est consciente qu’elle ne prend pas de risques en s’entourant de personnalités connues et reconnues dans le milieu.
A l’heure à laquelle j’écris ces lignes, nous ignorons le nombre d’épisodes qui vont composer la série, mais il y a fort à parier qu’elle ne pourra pas traîner en longueur compte-tenu du format assez court du manga.
Sacrilège
Twin Star Exorcists – Faites un vœu devant les étoiles jumelles
Twin Star Exorcists, de son nom en France, n’est pas le premier manga de Yoshiaki SUKENO à paraître dans notre pays. Pour ceux qui aimaient passer un bon moment, Binbõ-gami ga ! était doté d’un humour bien particulier, à la Gintama, mais qui faisait mouche. Avec Twin Star Exorcists, on garde les graphismes propres au mangaka mais pour une histoire un peu plus sérieuse. Basée sur des exorcistes qui doivent lutter contre des démons, elle met en scène un adolescent nommé Rokuro qui, durant son enfance, a vu son orphelinat être ravagé par les démons. Traumatisé depuis ce jour, il va faire la rencontre de Benio, une exorciste de son âge, qui, quant à elle, est bien décidée à se venger personnellement des démons. Ensemble, ils sont les étoiles jumelles qui doivent donner naissance à l’Onmyõji, l’enfant qui pourra mettre un terme à cette lutte millénaire contre les démons.
Autant Binbõ-gami ga ! avait l’assurance d’un studio (Sunrise) pas si déplaisant, autant Twin Star Exorcists, avec Pierrot derrière lui, n’est pas forcément là pour nous satisfaire. Le réalisateur, Tomohisa TAGUCHI, a déjà officié sur l’adaptation animée de Persona 4 The Golden tandis qu’au chara-design, Kikuto SADAKATA a travaillé sur Namiuchigiwa no Muromi-san. Pour les doubleurs de nos personnages principaux, voilà que Megumi HAN (Mushibugyō de l’animé du même nom) donnera sa voix à Benio tandis que Natsuki HANAE (Taichi dans Digimon Adventure Tri) prêtera la sienne à Rokuro. Ainsi, seul le studio risque de paraître problématique bien que sur les séries courtes, Pierrot n’est pas si mauvais que ça.
Inquiétude, appréhension mais pourtant désir de voir la série s’animer devant mes yeux. Avec déjà cinq tomes chez nous en France (sixième prévu en Mai, sept déjà parus au Japon), Twin Star Exorcist est un virage réussi par rapport au précédent manga de l’auteur. Ainsi, savoir qu’il a déjà une version animée prévue au bout de moins de trois années de prépublication, ça a un petit côté étonnant. Peut-être que j’assisterai à une bonne surprise de la part du studio Pierrot ? En espérant ne pas avoir de filler dans une série assez courte bien que le manga soit toujours en cours… et que la fin sera probablement originale, ce qui laisse courir quelques craintes.
ShiroiRyu
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Bakuon !! — En moto Simone !
Tous les motards vous le diront : le printemps c’est le bien. Les jours rallongent, le soleil fait son retour ; on va enfin pouvoir ressortir la moto chérie du garage et partir en ballade. TMS Entertainment (Lupin III, Détective Conan) a donc bien choisi sa saison pour sortir une série sur cette pratique étrange que notre gouvernement ne comprend absolument pas : la moto ! Et parce qu’on est au Japon, ce sera forcément associé à… des lycéennes. Mon Dieu que c’est beau. Ça me donne envie de chialer, tiens.
Remercions donc Mimana ORIMOTO, l’auteur du manga (7 volumes, en cours), pour cette fabuleuse idée pétrie d’originalité. Nous rencontrons donc Sakura, une lycéenne de 16 ans qui fait sa rentrée dans un lycée se trouvant au sommet d’une colline. Puisqu’elle ne possède pas de permis de conduire, elle monte la côte à vélo. Exténuée (que voulez-vous, le sport n’est pas franchement sa priorité), elle s’arrête à un croisement où l’attend… une lycéenne sur une moto. Subjuguée par la classe de la machine (car il semblerait qu’elle n’ait jamais vu de moto auparavant), elle décide rapidement que oui, il est en effet plus facile de monter une côte en moto qu’en vélo. Elle va donc passer son permis deux-roues pour pouvoir s’inscrire au club de motocyclisme de l’école et ainsi posséder sa propre bécane. Comme ça elle se fatiguera moins.
Le studio a confié la réalisation à Junji NISHIMURA, qui possède une certaine expérience (le film de You’re Under Arrest, une franchise qui s’y connait pas mal en bolides) et a fait des erreurs de parcours (Glasslip, urg). Puisque les personnages existent, on va en parler un peu : ils sont signés Isao SUGIMOTO (Moonlight Mile, Girls und Panzer) et voilà. On s’intéressera plutôt aux gens en charge des stars du show : les motos. Ils sont deux à s’en occuper : Yasuhiro MORIKI, qui n’a fait que du mecha-design de qualité pendant toute sa carrière (Nadesico, Banner of the Star et Majestic Prince récemment), et Yoshio MIZUMURA, surtout connu pour son travail dans l’animation des machines (EX-Driver, le film You’re Under Arrest…). Au moins ça devrait le faire pour les motos.
Tout ça pour dire que si je vais jeter un œil à cette série, c’est uniquement pour les motos, vous l’avez compris. Il est d’ailleurs surprenant qu’il n’y ait pas plus de séries qui en fassent leur sujet, quand on sait le poids qu’a le Japon sur le marché. A noter que les constructeurs locaux (Honda, Kawasaki, Suzuki…) ont apporté leur collaboration, de même que Good Riders, un organisme qui prône une conduite responsable. Chose qui me rend perplexe. Car aux dernières nouvelles, rouler en jupette n’est clairement pas considéré comme « être responsable». En attendant le premier épisode, je laisse la jalousie envers un pays qui autorise la conduite à pleine puissance dès 16 ans me dévorer.
Rydiss
Super Lovers – Lemon Incest
Ne le niez pas, je sais que vous vous joignez tous à moi pour dire qu’une nouvelle saison n’est jamais intéressante si les séries yaoi sont absentes de la partie. Les fans du genre (et les râleurs) vont être servis puisqu’ici nous avons droit à plusieurs « déviances » pour le prix d’une : du yaoi et de l’inceste ~
Vous le savez bien, Anime-Kun comprend dans ses règles éthiques (si si, nous en avons quelques-unes – « ne pas écrire d’articles après avoir bu une bouteille de vin » – « ne pas mettre Mylène Farmer dans la base de données business » oh wait …) de ne pas mettre en avant d’anime hentai sur le site. Je vous confirme donc que cet anime est tout ce qu’il y a de plus correct car l’inceste dont nous allons parler ici se déroule par le biais de l’adoption. Rien de vraiment répréhensible dans un anime donc. Adaptée du manga éponyme de Miyuki ABE, toujours en cours de publication, Super Lovers commence quand Haru se déplace au Canada afin d’aller au chevet de sa mère mourante. Il rencontre alors Ren, son petit-frère adoptif, dont il ignorait l’existence jusqu’à présent. Ce dernier ayant été élevé à la dure, il va être pris sous l’aile de Haru, qui va se lier à lui d’une façon bien particulière. Petits coquins va.
Diffusée à partir du 6 avril prochain par pléthore de chaînes (AT-X, BS11, Sun TV, TVQ, Tokyo MX TV …), la série profite déjà d’un bon battage médiatique, puisqu’elle a commencé dès mi-février à diffuser des vidéos promotionnelles. D’autres informations sous forme de teasing, présentes sur le site officiel, nous ont également été remontées, comme le fait que l’ending de la série (Happiness You&Me), est interprété par Kaidō 4 Kyōdai, groupe composé pour l’occasion des quatre doubleurs principaux.
Pour ce qui est des détails plus pratiques, nous devons la réalisation de la série à Shinji ISHIHIRA, qui s’était précédemment exercé sur une bonne vingtaine d’animes, dont notamment Fairy Tail, Darker Than Black ou encore Log Horizon. La musique est composée par les plus discrets Kenji KATÔ et Shûji KATAYAMA, tandis que Miki TAKIHARA et Yoshiko NAKAMURA s’occupent de la composition de la série.
Ceux qui apprécient les amours singulières devraient trouver leur compte dans Super Lovers, pour les autres, il y a tout de même assez d’autres animes cette saison pour que vous ne me gâchiez le plaisir en grognant !
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Sacrilège
Flying Witch – Sabrina, l’apprentie sorcière… au Japooonn !
Allez, on va se tourner vers quelque chose de calme pour changer un peu. Flying Witch est à la base un manga de Chihiro ICHIZUKA et compte quatre volumes pour l’instant. On y retrouve une atmosphère paisible, assez proche d’un Someday’s Dreamer, où la magie est traitée d’une autre façon qu’à coup de guildes et autres écoles spéciales.
Faisons donc les présentations. La jeune sorcière Makoto Kowata a 15 ans, et à l’occasion de la rentrée au lycée, elle quitte Yokohama pour aller vivre chez son cousin dans la région campagnarde d’Aomori. Elle va y rencontrer de nouvelles personnes et va en profiter pour améliorer sa maîtrise de la sorcellerie à l’aide de son chat noir Chito.
Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, nous sommes donc face à un anime dédié à la vie quotidienne pure et dure, avec une légère teinte de fantastique. Ça tombe bien, le réalisateur Katsushi SAKURABI a un peu d’expérience dans le domaine (Kami-sama no Memo-chô, Asatte no Hôkô). Le chara-design a été confié à l’animateur Masato YASUNO (Is it wrong to try to pick up girls in a dungeon ?) et le résultat est tout de même pas mal. Enfin, je veux dire, au moins on voit qu’elle a vraiment 15 ans, pas 8. Quant à la musique, elle a été composée par Yoshiaki DEWA, qui avait globalement fait du bon travail sur Nagi no Asukara.
J’ai pas mal apprécié la bande-annonce, qui nous fait miroiter une ambiance tranquille. Le calme apparent, la petite touche de fantastique, l’humour et les relations plutôt normales entre les personnages plaident en la faveur de l’anime. Ce sera le moment pause de la saison, entre deux autres séries bien bourrines.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Rydiss
Ace Attorney – L’audience est ouverte
Quelque part, on se demande pourquoi cela ne s’était pas produit avant. La série de jeux vidéo Gyakuten Saiban, connue en occident sous le titre Ace Attorney, va être adaptée en série d’animation quinze ans après ses débuts.
Pour les quelques ignares au fond, on rappelle que Ace Attorney est une série de jeux d’aventure type visual-novel sortis à partir de 2001 sur Game Boy Advance, et qui n’a jamais cessé de produire de nouveaux titres depuis. Ces jeux se sont rendus célèbres par leur mécanique inspirée des procès judiciaires, où les personnages doivent résoudre des enquêtes en affrontant de redoutables adversaires dans des combats de rhétorique juridique. Outre les jeux, la licence eut également droit à un manga et même à une adaptation au cinéma par Takashi Miike (un véritable navet soit dit en passant). Et alors que le sixième épisode de la série principale s’apprête à sortir au Japon, voilà que se profile l’adaptation animée.
Celle-ci sera réalisée au sein du studio A-1 Pictures, le supermarché de l’adaptation moderne dont la quantité de leurs productions n’a d’égale que leur fadeur. Le réalisateur Ayumu WATANABE est connu pour son travail sur Space Brothers (Uchu Kyodai) et c’est le seul mec connu du staff, lequel n’a même pas pris soin de convoquer les artistes ayant participé au jeu original.
Cela dit ce ne sera pas un obstacle majeur, cet anime adaptera le premier jeu Ace Attorney dont l’histoire et les personnages sont connus depuis quinze ans et ont été racontés de multiples fois sur des supports différents. D’où mon désintérêt manifeste pour cet anime, d’autant que je vois mal comment adapter à l’écran de manière dynamique un récit principalement basé sur les dialogues et la répartie. Cela risque d’aboutir à une production indigeste, de la même manière que les diverses adaptations de jeux vidéo populaires tentées depuis plusieurs années.
Deluxe
Netoge no Yome wa Onna no Ko ja nai to Omotta? — Dans les MMORPG, les femmes sont des hommes
Tristesse et désespoir. Comme beaucoup de joueurs de MMORPGs, comment peut-on encore garder la tête haute lorsque l’on apprend que la mignonne petite demoiselle en face de vous a en fait la voix d’un mâle trentenaire qui ne laisse aucun doute sur le fait qu’il s’agisse d’un joueur en fait ? C’est ce qu’Hideki Nishimura, le héros de Netoge, a vécu au point de lui laisser un certain traumatisme dans la vie réelle. Depuis ce jour, il s’est décidé à ne plus jamais avoir confiance en la gente féminine online. Du moins, jusqu’à ce qu’une fille nommée Ako se déclare à lui dans le MMO et qu’il découvre qu’elle a autant de charme que son personnage dans le monde réel. Pour autant, cette jolie demoiselle a du mal à faire la différence entre les deux mondes, ce qui est assez « problématique » en soi. Netoge est tiré d’un Light Novel toujours en cours avec déjà neuf volumes à son actif.
Peu de choses sont connues pour l’adaptation animée de Netoge. Project No.9, le studio chargé de tout ça, n’a fait que Monokyun Sword et Girls Beyond the Wasteland en tant qu’animés tandis que Shinsuke YANAGI, le réalisateur, a officié sur le premier des deux titres cités. Du côté du chara design, Akane YANO en est à sa première tentative alors que Rina HIDAKA (Last Order dans To Aru Majustu no Index) et Toshiyuki TONOYAGA (Mikado Ryugamine dans Durarara!!) donneront leurs voix respectivement à Ako et Hideki.
On peut voir ici que l’on assistera sûrement à une adaptation « générique » d’un Light Novel qui n’a rien d’extravagant à présenter. Avec un petit studio d’animation et de petits moyens, il ne faut donc pas s’attendre à des merveilles visuelles. Peut-être que d’un côté, le doublage sera assez réussi grâce à l’expérience des seiyuus, ce qui ne serait pas une mauvaise chose. Pour autant, Netoge n’est pas si mauvais que ça à lire, Ako semble même très attachante (et non uniquement grâce à son physique) mais voilà le souci : entre attachante et irritante, il n’y a qu’un pas qu’il vaut mieux éviter de franchir. Peut-être que l’on assistera à une bonne surprise, qui sait ?
ShiroiRyu
Mayoiga – Entrez dans le bus magique !
Voici une autre série originale pour cette saison. Petite particularité : elle a été en partie financée via le système participatif bien connu Kickstarter. Allez savoir pourquoi. Le comité de production a-t-il été particulièrement radin ? Ne croyait-il pas au projet ? Voilà qui laisse planer le doute sur la qualité du sujet… Dans tous les cas, l’objectif a été atteint et la diffusion aura bien lieu. Faisons donc connaissance.
Trente individus (oui, trente !) ont entendu parler d’un village étrange : Nanakimura. Un village dont l’existence n’est même pas confirmée. Cependant, la rumeur dit que l’on peut y vivre une véritable utopie : aucun obstacle ne vient perturber votre existence là-bas. Pour s’y rendre, un seul moyen : prendre un bus qui s’enfonce dans les montagnes. Ces trente personnes, qui espèrent trouver un moyen de panser leurs blessures et de réaliser leur désir, décident d’embarquer dans ce bus et de se confronter au mystère qui entoure Nanakimura…
J’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à voir le studio Diomedea produire cet anime. Ses dernières productions font plutôt dans l’alimentaire (KanColle, Sky Wizards Academy…), donc oui, le scepticisme est présent. Mais c’est une bonne chose qu’il change après tout. En plus ils ont fait appel à un type qui s’y connait pas mal dans le milieu mystère : Tsutomu MIZUSHIMA a notamment réalisé Another et xxxHOLiC. Le souci, c’est qu’on a Mari OKADA pour superviser le script, une dame plutôt inconstante dans son travail d’écriture (Nagi no Asukara, Fractale). On espère qu’elle sera en forme. Quant aux trente personnages (!!) ils ont été confiés à la productive Naomi IDE (Akuma no Riddle, KanColle). Et la musique, que l’on espère adaptée au sujet de la série, c’est Masaru YOKOYAMA qui la composera (Ranpo Kitan, Your lie in April).
Alors oui, le synopsis est alléchant. Mais sincèrement, trente personnages ?! J’ose espérer que c’est juste un effet d’annonce et que l’on va se focaliser sur une petite bande, parce qu’approfondir autant de personnages sur une vingtaine d’épisodes grand maximum, cela me parait être mission impossible. Pour autant, je reconnais que ma curiosité a été piquée. J’espère juste que la présence de Mari OKADA dans le staff ne va pas transformer ce qui apparaît comme un thriller en un drame larmoyant.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Rydiss
Neko Neko Nihonshi — Chats pîtres sur le Japon
Neko Neko Nihonshi est un anime nous narrant l’Histoire japonaise avec ses principaux protagonistes sous les traits de chats. Adaptée du manga de Kenji SONISHI (à qui l’on doit également le manga Zarigani Kachō, où les personnages principaux sont des… crustacés), dont la publication a tout juste commencé en 2015, la série semble être à petit budget. Je ne parle pas forcément du chara-design assez cheap mais également du staff. Parmi celui-ci on retrouve des illustres inconnus (comme Tomohiro KAWAMURA à la réalisation ou encore Ryô TAKADA au script et à la composition de la série) mais également des professionnels ayant un peu plus d’animes sur leur CV (mais vraiment juste un tout petit peu plus). C’est le cas par exemple de Tadashi SHIMIZU qu’on retrouve au script et qui faisait… de l’animation clé sur Paradise Kiss. Comme quoi le Japon est finalement plus ouvert que nous en termes de mouvements de carrière.
En raison du manque de communication effectuée autour de l’anime, il est bien difficile de grappiller un bon lot d’informations. N’ayant pas de grande tête d’affiche, il n’est pas évident d’en faire une promotion d’enfer, en plus du public visé qui semble plus être la jeunesse à qui l’on souhaite apprendre l’histoire du pays de façon ludique que le public adepte de (au choix) virilité / boobs / zombies.
N’ayant logiquement pas encore pu visionner l’anime (et hélas non lu le manga), je ne peux pas certifier de l’aspect véridique de l’Histoire japonaise décrite ainsi. Mais comme les chats sont la meilleure chose qui soit arrivée sur les internets (avec Rick Astley), je ne peux que me réjouir d’une telle idée.
Sacrilège
Space Patrol Luluco – C’est pas la longueur qui compte
Il est généralement assez rare pour nous de parler ici d’animes courts, vous savez, ces séries animées dont chaque épisode dure moins de dix minutes que l’on voit passer sans les regarder dans le fond du planning saisonnier. En même temps, il faut admettre qu’il n’y a souvent pas grand-chose à dire sur ces animes, qui sont pour la plupart des adaptations de mangas de troisième zone par des studios de troisième zone. En dehors de quelques succès tels que Tonari no Seki-kun il y a deux ans, cette catégorie d’anime reste largement ignorée par le public.
Un état de fait qui pourrait changer au cours des prochaines années, les animes courts étant de plus en plus nombreux et attirant de plus en plus de réalisateurs connus. C’est le cas pour cette saison de Space Patrol Luluco, réalisée par ni plus ni moins que Hiroyuki IMAISHI (Gurren Lagann, Panty & Stocking, Kill la Kill) au sein de son studio Trigger.
L’histoire de Luluco se déroule à Ogikubo, un lieu situé quelque part dans la galaxie où les humains et les aliens cohabitent (il existe un vrai quartier appelé Ogikubo à Tokyo, connu pour être un des endroits les plus cosmopolite de la ville). Luluco est une jeune fille qui y vit avec son père, et qui ne dispose d’aucun talent particulier. Elle fera alors la rencontre de l’extraterrestre « ΑΩ Nova » qui va changer sa vie.
Je ne cache pas mon délice de voir l’ironie de la situation : Hiroyuki IMAISHI, le réalisateur star de Trigger, est relégué à une série courte tandis qu’un parfait inconnu prend les rênes de Kiznaiver, la grosse production originale de la saison pour le studio. Cela dit, c’est peut-être aussi la volonté d’Imaishi de s’éloigner de ces grosses usines à animes, lui qui a toujours été plus à l’aise dans le domaine du court de l’expérimental ; comme l’a démontré sa récente participation à l’Animator Expo avec le court métrage « Sex & Violence with Machspeed ».
Space Parol Luluco ne sera sans doute pas aussi extrême que l’anime précité, mais on peut espérer que IMAISHI, qui cumule les postes de réalisateur et de scénariste, aura une liberté créative suffisante pour apporter un peu de son irrévérence dans cette saison, fut-ce par doses homéopathiques.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Deluxe
Big Order — Un Geass et un gosse traumatisé s’il vous plaît
Big Order est un pari. Je ne mets pas en doute son succès commercial potentiel. Le manga est signé Sakae ESUNO, l’auteur de Mirai Nikki. Et si sa popularité est indéniable, nombreux sont ceux qui ont regretté un potentiel gâché par de trop grosses ficelles scénaristiques. Sans faire hurler avec la meute, j’ai plutôt ressenti que l’auteur n’a pas réussi à gérer tout ce qu’il avait créé : trop de personnages, trop de sous-intrigues, trop de nœuds à démêler. N’allez pas croire que je digresse sur ce procès facile : traitez moi d’optimiste, j’ai envie de croire à Big Order.
Le synopsis a des accents familiers prononcés : un ado, Eiji Hoshimiya, se retrouve avec un pouvoir bien encombrant. Comme tous les ados, il a souhaité un jour la destruction du monde. Que celui qui n’a jamais eu ce genre de pensée après un moment gênant, un mauvais contrôle ou des camarades de classe qui le martyrisent me jette la première pierre. Seulement pas de bol pour lui, son souhait a presque été exaucé. La Terre a survécu mais elle en porte les stigmates et sa sœur a été blessée, le tout par sa faute. En effet, il a gagné le pouvoir de l’obéissance : il peut soumettre totalement quelqu’un à sa volonté. Comme ce n’est pas un psychopathe, ce pouvoir l’effraie jusqu’à ce que 10 ans plus tard, il se retrouve contraint de travailler avec d’autre humains dotés de super-pouvoirs comme lui : les Orders. Et ces derniers ont bien l’intention d’en profiter pour installer un nouvel ordre mondial.
Ça peut donner quelque chose de très stupide tout comme c’est aussi porteur de promesses. Mirai Nikki ne plaide pas totalement en la faveur de ESUNO mais j’aime à croire qu’il aura appris de ses erreurs. Cette adaptation sera également l’occasion de découvrir son réalisateur Nobuharu KAMANAKA à qui on a surtout confié quelques épisodes jusqu’à présent. Soyons francs : j’estime plus probable son vautrage dans les règles de l’art que l’inverse mais on évite de tirer sur l’ambulance quand elle a les pneus crevés.
La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.
Afloplouf
9 commentaires
Je vois qu’on est pessimiste cette saison, bon d’un autre coté on aura toujours des valeurs sures comme jojo part 4 pour nous consoler
Pas un mot sur le nouveau Macross (Delta)?
Merci beaucoup pour cette petite sélection, qui annonce une saison diversifiée et potentiellement assez bonne. =)
Y’a pas assez de jeux de mots dans les titres, je note cet article 7,5/20.
Jojo Bizarre Adventure, Joker Game et My Hero Academia sont ceux que je regarderai sûr. Après Flying Witch me tente bien… Et je garderai un oeil sur d’autres (Bungo Stray dogs, Space Patrol Luluco, Twin Star Exorcistes et Kanaberi)
En tout cas c’est clair que le printemps c’est l’idéal pour ceux qui comme moi voudraient se remettre aux animes.
Enfin c’est toujours un plaisir de découvrir l’article saisonnier. -;)
Et encore un article qui aide à garder la bonne humeur ! Deluxe Fan m’a même donné envie de laisser finalement une chance à Kuromukuro ! Ainsi comme d’hab’ vous gérez grave la team A-K ! ^__^
Pendant que j’y suis, faut que vraiment que je redevienne ENFIN actif sur le forum à partir cette saison : ça fait déjà un an et 2 jours que je n’ai plus rien posté là-bas alors que j’y vais toujours de temps en temps… Et les critiques… N’en parlons pas (y en a qui ont dû croire que c’est définitivement devenu de l’histoire ancienne pour moi ^^’)…
Bref, sinon y a pas à dire : l’adaptation tant attendue de Diamond is Unbreakable (n’est-ce pas Shadow8, aka monsieur-j’avais-un-kit-spécial-Kira ? :-P) écrase la majorité de mes attentes printanières, et ce même avec de probables (très) bons trucs tels que Boku no Hero Academia (ma 2ème plus grosse attente quand même), Sakamoto desu ga? (j’espère bien me marrer), Kiznaiver, Big Order (malgré le décevant et mind fuck-esque OAV), Bungou Stray Dogs, Koutetsujou no Kabaneri, Joker Game (sera-t-il le « seinen anime » de la saison ?), les S2 de Ushio to Tora, Terra Formars, Kyoukai no Rinne et Concrete Revolutio…
Bien sur que DiU sera l’adaptation de la saison voir de l’année. J’ai rien contre Hero academia, mais on loin d’avoir le même niveau. Il y a juste à comparer les personnages, les combat et etc.. Hero academia reste trop classique.
« J’ai rien contre Hero academia, mais on loin d’avoir le même niveau. Il y a juste à comparer les personnages, les combat et etc.. Hero academia reste trop classique. »
L’adaptation d’un shonen fleuve nekketsu-esque dans toute sa « splendeur »… ^^’
Rydiss qu’est ce que je te comprends !!
Vive le printemps, vive le soleil, vive les routes sèches et le bruit des calles pieds dans les épingles ! Personnellement je ne pensais pas regarder la série au début à cause de son « originalité » mais tu m’y a donné goût XD (Bin oui quoi, le scénar sera pas là mais on aura droit à du ninja kawasaki, du GSX Suzuki, du CBR-CBF Honda !) Sa me rappellera Girl und Panzer que j’avais regarder pour … le chars XD Par contre qu’ils ne nous face pas trop de connerie avec genre une lycéen maitrisant une Munch Mammuth en 2s dans des épingles :D, j’ai un mauvais souvenir du Maus dans GuPz XD.
PS: le permis gros cube à 16 ans quand même (déjà qu’une 125 peux peser 160 kg, je suis dsl pour les pompiers jap …)