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Les animes du printemps 2020

Publié le 25/03/2020 par dans Anime - 5 commentaires

Peut-être, disons bien peut-être, êtes-vous en ce moment chez vous, en train de vous demander si vous allez manger des pâtes ou du riz ce soir et si vous allez plutôt prendre un abonnement pour Disney + ou Amazon Prime. Peut-être avez-vous même déjà fini tous les catalogues des plateformes en ligne et attendez avec impatience que nous arrivions avec notre fournée des nouvelles sorties de ce printemps. Car oui, nous ne nous en rendons pas compte mais le printemps est là ! Il fait apparemment beau dehors et les pollens parviennent à rentrer par les fenêtres pour titiller nos allergies et alimenter notre angoisse. Heureusement, le staff a encore une fois répondu présent pour vous faire le listing habituel.
En espérant que cet article puisse vous aider à passer le temps, nous vous souhaitons un bon courage pour les semaines à venir et espérons que vous êtes tous à l’abri et en bonne santé.

Brand New Animal Tower of God Kingdom S3
Arte Fugô Keiji Balance : Unlimited 7 Seeds
Appare-Ranman Listeners Ghost in the Shell SAC_2045
Hachinan tte, Sore wa Nai Deshou ! Nakineko LISTE DES ANIMES DU PRINTEMPS 2020

Brand New Animal – Les Animaux Dénaturés

Après plus d’un an d’absence, le studio Trigger fait son retour à la télévision avec Brand New Animal (BNA). L’histoire se déroule dans un monde partagé entre les humains et les hybrides, des individus ayant des caractéristiques d’animaux. L’héroïne Michiru est une humaine qui se transforme soudainement en tanuki, l’obligeant à vivre dans le ghetto où sont parqués les hybrides. Elle y fait la connaissance de Shiro, un homme-loup qui va l’aider dans sa nouvelle vie.

Les histoires d’animaux anthropomorphisés sont semble-t-il très à la mode actuellement, et il ne fait pas de doute que le succès de Beastars a pas mal influencé Trigger ; rien de surprenant venant d’un studio spécialisé dans le plagiat et le recyclage. BNA est réalisé par Yoh YOSHINARI, célèbre animateur devenu réalisateur avec la franchise Little Witch Academia ; on ne s’étonne donc pas de retrouver le même style coloré et cartoonesque. Le scénario est écrit par Kazuki NAKASHIMA, fréquent collaborateur de Trigger et en particulier de Imaishi (Kill la Kill, Promare). Sa présence suffit à attiser notre curiosité, même si sa tendance à constamment repomper Gurren Lagann a fini par lasser même ses plus grands fans.

Trigger est toujours plus habile pour créer de la hype que pour produire des vrais bons animes, mais la qualité inattendue de leur dernière série SSSS.Gridman pourrait bien avoir emmené le studio dans une nouvelle direction. Le trailer de BNA promet quelque chose de dynamique et palpitant au-delà du pitch, c’est une des séries sur lesquelles on mise cette saison.

Deluxe

Tower of  God – Là-haut dans ma tour

Tower of God est ce qu’on appelle un webtoon : une BD disponible uniquement (ou du moins au départ) sur Internet. Mais Tower of God est surtout parmi les pionniers des webtoon et pour cause ! Atteignant la décennie de parution cette année, Tower of God peut aussi se targuer d’avoir plus de 450 chapitres à son actif. Le sujet est simple, très simple : Bam, un jeune homme sans aucune capacité physique ou pouvoir surhumain, part à la poursuite de Rachel, son unique amie, qui a décidé de pénétrer dans la Tour de Dieu, un monument traversant les cieux, capable de donner à ceux qui viennent la gravir, puissance, gloire, fortune, honneur, vengeance, bref, tout ce que cette personne désire.

Pour l’occasion, ce n’est pas du côté des studios japonais qu’il faudra se diriger pour cette adaptation animée, mais de Crunchyroll. Comme Netflix, la boîte de stream a pris du galon depuis des années et Tower of God n’est qu’une adaptation prévue parmi plusieurs annoncées pour cette année. Néanmoins, à la production de l’animation, il s’agit de Telecom Animation Film, connu principalement pour Lupin The Third et ses nombreux films animés liés au personnage.

Tower of God, comme dit, est l’adaptation d’un manwha webtoon. Avec dix années au compteur et trois saisons, la deuxième faisant le quadruple en longueur par rapport à la première, il y a de fortes chances que l’animé n’introduise que la première saison et ses personnages principaux. Le studio se chargeant de l’animation étant assez connu, on peut alors s’attendre à un animé de qualité. Néanmoins, le souci pourra plutôt provenir du matériau d’origine. Tower of God ne plaira pas forcément à un grand public. Personnellement, je lui donnerais une chance bien que j’ai abandonné le manwha, il y a fort longtemps. Qui sait, peut-être que l’animé me donnera envie de recommencer la lecture ?

Shiroiryu

Kingdom S3 – Mon royaume pour de la 2D

Kingdom, c’est l’histoire de la Chine à l’époque des Royaumes Combattants au début du IVe siècle avant J.C. Kingdom, c’est aussi et surtout l’histoire d’une des plus grandes injustices de l’animation japonaise moderne. Le manga de Yasuhisa HARA, publié hebdomadairement dans le Young Jump depuis 2006 pour un total actuel de plus de cinquante volumes, est un vrai phénomène au Japon ; en 2019 il s’agissait même du troisième manga le plus vendu sur l’année. Un succès qui ne s’est pas retrouvé en Occident où à peu près personne ne connaît, et une des raisons principales de cette indifférence est l’absence d’une adaptation anime.

Evidemment vous êtes déjà en train d’inonder la section commentaires pour me dire qu’il existe bien une adaptation de Kingdom et vous avez raison : deux séries d’une quarantaine d’épisodes chacune, sorties en 2012 et 2013. Le problème c’est que ces séries étaient animées avec une 3D tellement atroce que la plupart des gens n’ont pas dépassé le premier épisode. Malgré la qualité et la popularité du manga, l’anime fut un bide complet qui enterra la licence en Occident pendant presque une décennie. Les gens sur Internet ont souvent tendance à minimiser l’importance que peut avoir l’animation et l’esthétique dans un anime, pensant que tant que l’adaptation est fidèle au matériel d’origine alors tout passe ; le cas Kingdom est la preuve du contraire.

C’est là qu’intervient cette nouvelle série qui change de direction pour proposer une animation traditionnelle beaucoup plus acceptable. Le studio en charge est Signpost, un nom qui ne vous dit rien et c’est bien normal puisque ce studio a été créé il y a à peine six mois. En vérité, Signpost est une filiale du Studio Pierrot, celui-là même qui avait massacré Kingdom avec la première adaptation ; ils ont tellement honte qu’ils ont monté une société-écran pour se cacher. On retrouve également le cast des saisons précédentes et en particulier Masakazu « Ichigo » Morita dans le rôle du personnage principal Shin, ça lui fera de l’entraînement avant 2021 et le retour de Bleach.

Le récent succès de Vinland Saga montre qu’il y a un appétit du public pour ce genre de récit historique sérieux et Kingdom est probablement ce qui se fait de mieux dans le genre actuellement. Cette nouvelle saison parviendra-t-elle à réparer les fautes commises ou Kingdom est-il irrémédiablement grillé en anime ? Réponse prochainement.

Deluxe

Arte – La cousine de Rosie

La renaissance est au sommet de son art en Italie. Arte, jeune fille noble passionnée de dessin aimerait bien en faire son métier plutôt que faire office de pot de fleur dans un mariage arrangé. Mais bien évidemment c’est un milieu d’hommes et elle se prend un mur. Néanmoins, elle arrive à s’imposer auprès de l’un des plus bourrus des maîtres d’art de la ville, Leo. Une seule condition : travailler dur.

Outre la qualité incroyable du coup de crayon de Kei OHKUBO, le manga Arte s’est fait un nom grâce à son féminisme très terre à terre. Les femmes travaillent (pas le choix quand il faut remplir la marmite) mais elles sont souvent reléguées aux seconds rôles. Les femmes nobles sont prisonnières des traditions. Les courtisanes peuvent sembler avoir la belle vie mais c’est un vrai boulot et un monde d’une brutalité terrible. Derrière les pièces artistiques toujours plus fabuleuses, l’âge des lumières a de gros coins d’ombres. Et n’allez pas croire que l’art ne soit qu’un thème secondaire : que ce soit la technique ou le fait que ce soit justement un travail contre salaire et non un simple hobby des riches oisifs sont au centre du récit.

Ça reste néanmoins une niche donc je suis agréablement surpris de voir débarquer une adaptation à l’écran. Je n’ai pour autant pas une confiance absolue à voir ce travail aux mains de Seven Arcs et du réalisateur Takayuki HAMANA (Appleseed XIII). Et pourtant, la première bande annonce m’a collé un grand sourire. Sur certains plans – certes directement venus du manga – la magie opère à plein et la comédienne de doublage choisie pour Arte, Mikako KOMATSU, a le timbre de voix idéal. Et si cette série permet de faire découvrir au plus grand nombre ce manga historique, comme Vinland Saga il y a peu, le contrat sera rempli.

Afloplouf

Fugô Keiji Balance : Unlimited – Le crime ne paie pas

L’animation japonaise croule sous les séries de détectives ; on en a au moins deux ou trois par saison maintenant. Le problème c’est que pour faire un bon anime policier il faut une bonne écriture, or ce n’est pas le point fort de la japanime qui est une industrie de la quantité plus que de la qualité. Quoi qu’il en soit Fugô Keiji Balance : Unlimited est un des nouveaux venus dans le genre cette saison dans la case NoitaminA.

Le récit a pour protagoniste Daisuke Kanbe, un millionnaire héritier d’une des plus riches familles du Japon. C’est également un détective, qui n’hésite pas à dépenser des sommes folles pour résoudre les affaires les plus complexes. Un jour il se retrouve associé avec un policier de Tokyo nommé Katô qui est très différent de lui en termes de personnalité. C’est pourtant ensemble que les deux hommes vont devoir enquêter.

Fugo Keiji a quelques avantages dans sa manche ; le premier d’entre eux est qu’il s’agit d’une adaptation de roman, ce qui laisse espérer une qualité d’écriture un peu plus élevée que la moyenne de ce que propose l’animation japonaise. L’autre point intéressant se situe au niveau du staff puisqu’on retrouve Tomohiko ITO à la réalisation et Taku KISHIMOTO au scénario ; c’est la paire qui avait produit Erased en 2016, qui fut un énorme succès. Alors certes KISHIMOTO a récemment écrit le très décevant Kabukicho Sherlock ce qui semble montrer qu’il n’est pas si doué en matière d’animes policiers mais on va lui accorder le droit à l’erreur ; il y a si peu de scénaristes compétents dans cette industrie, on ne va pas tous leur cracher dessus.

Deluxe

7 Seeds – Bizarre Bulbe

Après une première saison en demi-teinte sortie l’été dernier seulement, Gonzo (le producteur, accompagné cette fois du studio Kai) et Netflix (le diffuseur) remettent ça, avec la diffusion dès ce mois de mars de la deuxième saison de 7 Seeds. Pour revenir aux explications de base, 7 Seeds est l’adaptation directe des mangas de Yumi TAMURA, qui comptent 35 tomes (seulement 10 en France avant que l’éditeur ne jette l’éponge, merci Pika). N’ayant pas lu les mangas, j’aurais du mal à situer l’arc qui est présenté dans les 12 premiers épisodes, mais également dans ceux qui vont venir, ne sachant pas encore si la deuxième saison sera la seconde, ou sera encore suivie d’une autre.

Les « 7 Seeds », ce sont des groupes de sept êtres humains qui ont été cryogénisés le temps que la Terre subisse sa destruction par des météorites. Destruction quasi-totale puisque le Japon tient encore un peu debout, évidemment. Les groupes seront réveillés automatiquement par un ordinateur, lorsque celui-ci estimera que les personnes peuvent vivre à nouveau à la surface et se réapproprier la planète, tout en recréant la vie. C’était donc le postulat de base de la première saison, même si tout n’était pas aussi clair à la visualisation des épisodes. Il va sans dire que la survie ne sera pas aussi simple que prévue, et les épisodes déjà sortis nous ont prouvé qu’on peut véritablement subir de très mauvaises choses.

On peut en tout cas dire avec certitude que les deux saisons se veulent d’être visualisées comme une seule coupée en deux : peu d’attente entre les deux, même équipe de production, mêmes seiyū. La suspicion est également forte en ce qui concerne le format, qui sera sans nul doute à l’identique, tant en termes de longueur d’épisodes que de leur nombre. Je n’ai ni aimé, ni détesté la première saison, mais je ne peux pas m’empêcher de regarder ce type d’animes. Ce qui fait que vous me lisez encore ici, à écrire sur des animes SF et gores à moitié moisis, à ne pas trop savoir comment vous convaincre de regarder un truc pareil mais en cherchant quand même à entraîner des gens dans ce gouffre avec moi. C’était quand même sympa à regarder et puis vous devez être nombreux à avoir un compte Netflix, donc voilà, si ça c’est pas un argument valable et irréfutable.

Sacrilège

Appare-Ranman – En attendant Steel Ball Run

Les séries originales sont rares alors on prend tout ce qui passe. Appare Ranman est un projet original de PA Works, et raconte les aventures de Sorano et Isshiki, deux japonais qui se retrouvent coincés aux Etats-Unis au XIXe siècle. Pour retourner dans leur pays, ils participeront à une course transcontinentale qui doit relier Los Angeles à New York en véhicule.

Lorsqu’il s’agit d’animes originaux il faut porter une grande attention au staff pour avoir une idée de ce qui nous attend. En l’espèce, le réalisateur Masazaku HASHIMOTO est également crédité comme scénariste et auteur original, ce qui lui donne la totale responsabilité du projet. Le souci c’est qu’en dehors de Tari Tari en 2012 et de quelques storyboards par-ci par-là, le sieur Hashimoto n’a pas un CV très impressionnant. Il en va de même pour le studio PA Works en général, ils produisent beaucoup d’animes dont pas mal de séries originales, mais leur style très banal les empêchent de prétendre à autre chose que l’indifférence.

Les trailers disponibles pour Appare Ranman sont plutôt sympathiques avec un côté années 90, mais il manque quelque chose pour être vraiment enthousiastes. En 2018 lorsque PA Works avait annoncé Sirius the Jaeger réalisé par Masahiro ANDO, qui lui est une vraie star de l’animation, tout le monde était très excité et pourtant cette série a été oubliée vite fait ; j’ai bien peur qu’il en soit de même ici.

Deluxe

Listeners – Entendez vous, dans nos campagnes…

S’il a parfois eu une carrière en dents de scie, quand le scénariste Dai SATO (Eureka Seven) a un nouveau projet dans les cartons, le curieux de japanimation tend l’oreille. Si en plus vous rajoutez des méchas et le studio MAPPA aux manettes, je vous aurais percé les tympans avec mon cri de joie.

Dans un monde sans musique, les humains vivent dans la peur des sans-oreilles, une étrange forme de vie. Pour les combattre, les prieurs se branchent avec une prise jack à des robots géants. Ça n’a aucun sens. La bande annonce et les premières bandes annonces parlent d’un série de Rock Battle. Je suis chaud comme la braise.

Je me refroidis un peu cependant quand je vois que c’est le réalisateur Hiroaki ANDO qui est aux manettes, lui qui est plus habitué aux séries en 3D comme Ajin. Le directeur artistique Yoshio TANIOKA a quand même une certaine expérience avec ascendance mécha dans son CV. Ce sera une première fois pour Shinpei KAMADA au chara-design (sur un concept du pseudonyme pomodorosa) mais il a fait ses gammes à l’animation. Ce sont les mêmes baux pour Hiroyuki TERAO au mecha-design.

On ne peut pas se plaindre d’avoir le verbe court devant un projet original ou de voir de nouvelles têtes quand justement on reproche à l’industrie de l’animation japonaise de ronronner. Dans tous les cas, cette série fera du bruit.

Afloplouf

Ghost in the Shell SAC_2045 – Finalement elle n’était pas si mal Scarlett

Ghost in the Shell est une de ces licences consubstantielles de la japanime ; depuis le film culte de Mamoru Oshii en 1995, la franchise est régulièrement revenue sous diverses formes, s’adaptant à son époque tout en conservant son statut de gardien du temple cyberpunk. La nouvelle itération prévue cette saison a de quoi faire hausser le sourcil ; il s’agit d’une série produite par Netflix, réalisée conjointement par Kenji KAMIYAMA (Stand Alone Complex) et Shinji ARAMAKI (Appleseed) avec au chara-design l’illustrateur russe Ilia KUVSHINOV (Birthday Wonderland). Et le plus surprenant ce n’est pas cette association de talents, c’est le fait qu’absolument personne n’en a rien à battre.

En effet, ce nouveau GitS sera entièrement réalisé en 3D, ce qui en temps normal suffirait à disqualifier n’importe quel anime mais GitS a une aura si prestigieuse qu’on serait prêts à accepter la compromission artistique netflixienne. Il y a toutefois des limites à ne pas franchir et les trailers de SAC_2045 laissent apparaître une technique complètement dépassée tout droit sortie des dernières années de la Playstation 2. Ajoutez-y le design forcément très érotisé du Major Kusanagi et vous avez l’impression d’être devant une des ces pubs coquines qui passent avant les vidéos sur les sites pornos, genre « voici le premier jeu de sexe virtuel », oui oui tu sais très bien de quoi je parle mon cochon.

C’est dommage qu’une licence telle que GitS en soit réduite à provoquer l’hilarité générale pour des raisons techniques, alors que justement la franchise a démarré avec le film de 1995 qui est une claque esthétique qui fait encore autorité aujourd’hui. Cela dit on reste curieux de voir ce qu’ils peuvent raconter de neuf dans cet univers, mais pas sûr que même les fidèles soient au rendez-vous.

Deluxe

Hachinan tte, Sore wa Nai Deshou! – Je suis un pauvre enfant d’une pauvre famille noble

L’isekai, vous savez, c’est ma grande passion. Que la personne soit réincarnée en jeune adulte, transporté dans un autre monde, transformé en slime ou dragon ou même araignée, tant que le sujet est plaisant, je signe présent ! Dans le cas d’Hachinan, Shingo Ichinomiya, un bourreau de travail de 25 ans, décide de s’endormir après une énième journée à bûcher comme un fou. Le souci ? C’est qu’il se réveille dans le corps d’un enfant de six ans. Eh oui, le surmenage, ça peut mener à la mort et à la réincarnation ! Huitième fils d’une famille noble assez pauvre, autant dire que notre héros n’est pas vraiment prévu pour être dans la succession. Mais voilà, notre héros possède un talent rare, il le faut dans un isekai : celui de pouvoir maîtriser la magie. Malheureusement, posséder ce talent ne veut pas forcément dire que la vie de notre héros va être plus facile pour autant.

Hachinan tte, Sore wa Nai Deshou! est l’adaptation d’un light novel, lui-même adapté d’un web novel. Avec un manga aussi à son actif, il faut néanmoins comprendre une chose : le Web Novel est déjà fini, mais le Light Novel, de son côté, se rapproche déjà des vingt volumes. Autant dire alors qu’il y a un sacré contenu pour le studio chargé de l’adaptation. Le studio Shin-Ei Animation est vieux, mais surtout connu pour son travail sur Shin-Chan et Doraemon. Asuka Nishi qui double l’héroïne nommée Elize, a déjà doublé Anya Fromel pour DanMachi et Ravel Phoenix pour High School DxD. Junya Enoki, qui double Wendelin, est surtout connu pour son doublage de Shion Kiba dans Cardfight Vanguard !! mais aussi Takeru Takaishi dans les différents films Digimon Adventure Tri.

Ce qui m’a le plus captivé dans Hachinan, du moins son trailer, c’est l’opening. La musique en elle-même est des plus plaisantes. Le sujet, d’un autre côté, aura son petit côté harem, mais aussi un travail sur les relations, ce qui reste assez rare dans le monde des isekai. Malheureusement, pour beaucoup, et moi-même, les monstres comme le dragon sont présentés via une 3D qui tranche beaucoup avec le reste des graphismes. Devenu assez commune, cette utilisation de la 3D n’est pas forcément folichonne. Si on décide d’en faire abstraction, on peut rester sur un bon petit isekai pour cette saison.

Shiroiryu

NakiNeko – Quand le chat n’est pas là…

Le printemps c’est la saison des amours, et c’est donc aussi la saison des films romantiques. Nakitai Watashi wa Neko o Kaburu, qu’on appellera plutôt Nakineko, raconte l’histoire d’une collégienne amoureuse de son camarade de classe qui ne la remarque pas. Un jour, elle trouve un masque qui lui donne le pouvoir de se transformer en chaton ; ce qui tombe bien car Kento (le garçon) est fan de chats. Grâce à ce pouvoir, notre héroïne parvient à se rapprocher de l’objet de ses sentiments mais elle risque également de ne plus pouvoir redevenir humaine.

Les romances adolescentes sont de plus en plus présentes dans le cinéma d’animation actuel et l’immense succès d’un certain film en 2016 n’y est certainement pas étranger. En l’espèce Nakineko est une production originale du studio Colorido, dont il va s’agir du deuxième long-métrage après Penguin Highway l’an dernier. Pour rappel, Colorido est un studio pionnier dans le domaine de l’animation numérique, c’est-à-dire l’animation traditionnelle mais sur ordinateur avec des logiciels de dessin. On le voit d’ailleurs dans le trailer, il y a un rendu un peu particulier mais pas désagréable, et de toute façon cela pourrait bien être le futur de l’animation japonaise.

En revanche au niveau du scénario on n’est pas dans le futur mais dans les vieilles pantoufles. Le film est réalisé par Junichi SATÔ et écrit par Mari OKADA, la grande prêtresse du mélodrame qui va évidemment trouver un moyen de transformer cette histoire d’amourette de gamins en un truc atroce pour faire pleurer les gonzesses. A noter que ce n’est pas la première collaboration entre Sato et Okada, ils avaient produit en 2014 la série télé M3 Sono Kuroki Hagane qui fut un désastre critique et commercial. On ne pense pas qu’il en sera de même avec Nakineko mais on reste méfiant, Mari OKADA a probablement plus de casseroles aux pieds que n’importe qui dans cette industrie.

Deluxe

Liste complète des animes du printemps 2020

5 commentaires

Merci pour l’article.

Mais j’ai pas bien compris, Kingdom c’est la suite ou une toute nouvelle adaptation ?

Kingdom c’est la suite.

Cette nouvelle saison s’annonce assez sympa malgré quelques reports (Re:Zero notamment).

Parmi les nouveautés qui m’intéressent (hors suites), Tower of God, BNA et Appare-Ranman! sont en tête !

Et bon article, comme toujours.

GitS… :'(

Merci pour l’article ;)

C’est moi ou cette saison Printemps a l’air lége’? m’enfin je vais pas m’en plaindre.
En tout cas, merci encore pour votre papier, c’est propre comme d’hab’!

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