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Les choix de la communauté AK pour 2013

Publié le 08/01/2014 par dans Editos - 5 commentaires

Une autre année s’achève et avant d’attaquer 2014 à fond les ballons comme il se doit, toute la communauté d’Anime-Kun (enfin les courageux) a buché sur les séries/films d’animation et mangas qu’ils retiennent de 2013. Seul critère : que les œuvres citées aient fait leur première ou dernière apparition au Japon ou en France l’année dernière. Côté animation, cela couvre donc les sorties de l’automne 2012 à l’automne 2013 en passant bien sûr par l’hiver, le printemps et l’été. Pour l’occasion, même les membres non-staff se sont essayés à l’exercice. N’hésitez pas à écrire dans les commentaires à quel point leurs choix sont mauvais.

Le bilan d’AngelMJ Le bilan de sugawara Le bilan de Zankaze
Le bilan d’allbrice Le bilan de Bryynlol Le bilan de Down
Le bilan de Sacrilège Le bilan de Skidda Le bilan de Yuki Usagi
Le bilan d’Afloplouf Le bilan de dregastar Le bilan de Sirius

pokemon

Le bilan d’AngelMJ, le petit démon

angel2013 est une année particulière pour moi en terme d’animation japonaise. En effet, après des années à complètement délaisser ce média, j’ai renoué avec lui au cours de cette année.

Parmi les animes qui ont relancé mon intérêt pour les productions nippones, il y a en premier lieu la série que l’on ne présente plus : L’Attaque des Titans. Il est clair que je n’avais pas autant pris mon pied devant une série japonaise depuis longtemps. C’est beau, ça claque, c’est bien trash et bien pesant… C’est LA série qu’il fallait voir cette année. Après, je ne suis pas non plus un adorateur aveugle de cette production, et ai été de ceux qui ont trouvé le dernier tiers très en dessous du reste. Mais le final sauve le tout donc on peut clairement dire que c’est un quasi sans faute et que la saison 2 va se faire désirer. Mes visites régulières sur Wakanim pour la série suscitée m’ont permis de découvrir d’autres productions plus ou moins bonnes. Il y a Silver Spoon, série adaptée du dernier manga de l’auteur de Fullmetal Alchemist, que j’ai trouvé extrêmement drôle et utilisant un contexte plutôt original pour une série japonaise. Depuis j’ai découvert le manga et je trouve du coup la série très en dessous, mais cela reste de bonne facture. Puis il y a eu Day Break Illusion, une série Magical Girl dite mature et originale. Très moyenne à tous les niveaux, cette production passe son temps à se tirer des balles dans le pied en avortant toutes les bonnes idées qui germent au fil des épisodes. Au final, c’est une série très oubliable et tristement dépourvue d’intérêt. Ho ! Et j’ai failli oublier de vous parler de Servant x Service qui, malgré son titre, n’est pas un hentai mais une série dite tranche de vie se déroulant dans une mairie.  On se dit que ça va être bien chiant, et en fait non, car les personnages sont tellement drôles et attachants que l’on reprend sa dose à chaque épisode avec plaisir.

free

Puis hors Wakanim, j’ai également suivi d’autres séries. Il y a eu Free!, la série qui a fait des vagues comme pas possible parce que… parce que… enfin je me souviens même plus. Par contre, je me souviens des qualités de la série, son animation splendide, ses personnages attachants et son humour jouant des codes des séries shonen-aï. Une production de bonne qualité et un excellent divertissement. Il y a aussi eu Watamote. C’est clairement la série la plus atypique que j’ai vu cette année, avec son héroïne associable aux délires toujours plus tordus. C’est drôle et chiant en même temps, avec un propos très intéressant mais qui fait du surplace… Bref, sa plus grosse qualité reste le personnage principal, complètement déluré et doublé avec talent. En 2013, on a aussi droit à une nouvelle série pour Rozen Maiden. Vieux fan de la franchise, j’ai retrouvé avec plaisir mes poupées préférées pour une histoire qui manque un peu de corps mais dont l’ambiance permet toujours à la série de garder la tête hors de l’eau. L’introduction reste tout de même bien brouillonne et mal torchée.

Enfin, dans la catégorie « Petit plaisir honteux », il y a Pokémon The Origin, la mini série promotionnelle pour la sortie des nouveaux épisodes de la licence. Une série qui a su titiller ma corde de vieux fan de la franchise avec un certain talent, bien que j’aurai aimé plus d’épisodes. Une opération marketing réussie, tout l’inverse de BlazBlue Alter Memory. Devant elle aussi promouvoir la sortie du nouvel épisode du célèbre jeu de combat, elle échoue lamentablement en atteignant le zéro absolu en termes de divertissement, le tout habillé d’un aspect technique complètement dans les choux à tous les niveaux. La grosse déception de cette fin d’année.

Je conclurais avec deux séries toujours en cours mais très prometteuses : Kill La Kill qui, à défaut d’avoir un scénario original, envoie grave du pâté au niveau de la forme. Et enfin Samurai Flamenco, dont le scénario complètement insaisissable et plein de surprises me garde en haleine à chaque nouvel épisode.

En clair, 2013 fut une année riche et sans grosses mauvaises surprises. J’ignore ce que 2014 nous prépare mais j’espère que mon regain d’intérêt pour l’animation japonaise perdurera encore une année supplémentaire. Je croise les doigts.

AngelMJ

garden

Le bilan sucré de sugawara

sugawaraCette année, j’ai eu de la chance. En matière d’anime en tous cas, puisque, si je n’ai pu suivre que quelques séries, je les ais presque toutes appréciées, quoiqu’elles m’aient bien sûr marquées à des degrés divers.

À tout seigneur tout honneur, commençons par la découverte capitale de l’année, (un bon synonyme pédant de coup de cœur), The Garden of Words, un film exceptionnel, d’une force poétique remarquable. Un jour de pluie, un élève de terminale rencontre une jeune femme au jardin de Shinjuku et… ah, mais je m’arrête-là, tant la beauté de ce film se situe au-delà des mots: sachez simplement qu’il est à compter parmi les chefs d’œuvres du genre et qu’il suffit à faire de 2013 l’une des années fastes de l’animation.

Mentionnons également Pyscho-Pass, de production I.G., parmi les réalisations d’ampleur de la saison (débuté en 2012, achevé en 2013). Et si la société future n’était pas celle d’un totalitarisme technologique et eugénique ou celle d’une lutte des classes sans merci, clichés désuets qu’aime à perpétuer le cinéma hollywoodien, mais au contraire, une société plus juste, plus sûre, où la violence serait apparemment éradiquée grâce à la technologie ? Un monde plus contrôlé, certes, mais aussi plus civil : en un mot, cette société du care qu’appellent de leurs vœux bien des intellectuels et politiciens ? La science-fiction japonaise est pionnière dans cette réflexion – certes préalablement évoquée par K. Dick, mais non centrale dans son œuvre – notamment via l’excellent « Harmony » de Project Itoh (lauréat du prix Seiun). Et le monde de l’animation n’est pas en reste, puisque, outre un excellent divertissement animé avec maestria, Psycho-pass est également et surtout une exploration de ce thème, remarquable de nuance. Un défaut cependant qui l’empêche de se hisser au niveau de ses illustres prédécesseurs, les films et les deux séries de Ghost in the Shell : la lourdeur de ses références culturelles, qui donnent un côté pédant parfois insupportable à l’ensemble, comme si l’anime voulait à tout prix gagner ses lettres de noblesses en invoquant la culture « légitime » (au sens de Bourdieu) à la moindre occasion. Convoquer Proust parce qu’un personnage trempe une madeleine dans son thé, vraiment ?

Moins prétentieux, moins ambitieux aussi, mais divertissant en diable, L’Attaque des Titans, le grand anime du printemps qui a scotché à leurs écrans tant les amateurs éclairés d’animation qu’un public bien plus large. Que dire qui n’ait déjà été dit sur cette série, commentée à loisir en tant d’autres lieux et occasions si ce n’est : du grand spectacle !

PSYCHO-PASS-02

À chaque été son summer fling : ancien nageur de compétition j’ai naturellement cédé aux sirènes, sans mauvais jeux de mots, de Free!, la sulfureuse production des studios Kyoani dont l’esthétique shônen-ai affichée avait déchainé les foudres de certains otakus avant sa sortie. Loin de la polémique stérile, il s’agit d’abord d’un pari réussi d’aborder un sport particulièrement difficile à rendre en animation, la natation, tant une succession d’allers retours n’est pas, a priori, propre à passionner les foules. En jouant la carte du Slice of Life Free! parvient donc à proposer des scènes de nages réussies, une intrigue plaisante et une esthétique yaoi si poussée à l’extrême qu’elle en est hilarante (point cristallisé de fort belle manière dans son fameux ending). Malgré son raffinement esthétique et son univers intrigant, j’ai arrêté en cours de route Kami-sama no Inai Nichiyoubi dont les personnages, bien qu’ils ne déméritassent pas, n’avaient, sans que je puisse très bien expliquer pour quoi, que peu retenu mon attention.

Enfin, pour l’automne, je me suis soigneusement tenu à l’écart du phénomène Kill La Kill , dont j’ai trouvé les premiers épisodes brouillons, confus et somme toute relativement mal réalisés et sans grande imagination –  à l’inverse d’un Gurren Lagann qui portait un véritable propos esthétique mais également éthique, dans son hommage au giant-robot et à ses valeurs. À l’inverse, j’en ai profité pour regarder une autre production Kyo Ani, Beyond the Boundary, qui, malgré un début laborieux, a fini par tenir toutes ses promesses, proposant un univers fantastique intéressant à défaut d’être original, un scénario dont je ne suis pas certain que la cohérence supporte un examen approfondi mais qui comporte tout ce qu’il faut de twists pour être divertissant, un humour parfois lourd et tendancieux dans les premiers épisodes mais qui s’avère globalement plaisant et surtout, une histoire touchante entre les deux protagonistes (sans compter une scène de danse qui restera dans les mémoires).

Voilà donc pour 2013 une année qui m’aura permis de découvrir un chef d’œuvre poétique comme le dernier des bobos, de m’empiffrer de pop-corns devant des scènes de combats épiques comme le dernier des otaku, de réaffirmer ma fidélité sans faille au studio Kyoani comme le dernier des fan boys et d’hurler, à l’unisson de Kaname (mais seulement après m’être assuré que personne ne me regardait) « Kogami-saaaaaaan ! » comme le dernier des détectives en détresse. Pas si mal, en fin de compte.

sugawara

gin

Le bilan de Zankaze qui saigne à la pointe de l’épée

zankazeComme la plupart des années, 2013 fut marquée pour moi de succès et des déceptions. L’avantage, c’est qu’au fur et à mesure des saisons qui passent, j’en viens à sélectionner de plus en plus durement ce que je regarde, évitant ainsi les déceptions à répétition qui constituent la majorité des nouveautés. Revers de la médaille, il semble du coup que je passe à côté de nombreux succès, comme en témoigne le fait que je n’ai toujours pas vu Chihayafuru, par exemple… (Pas taper!) Mais tout va bien, ma wishlist est là pour atténuer ma culpabilité en laissant pourrir plein d’animes à voir dans un coin !

Côté films, puisqu’il me reste toujours à voir Albator, Kaze Tachinu, Bayonetta et plusieurs autres, parlons de deux en particulier : The Garden of Words et celui de Gintama, Yorozuya yo Eien ni Nare. Le premier est un chef d’oeuvre de beauté et de retenue, d’éthéré parfois, la raison même pour laquelle j’ai adhéré pratiquement tout de suite aux films de Makoto Shinkai quand j’ai commencé à les regarder. Comparativement, celui de Gintama est magistral lui aussi : parvenant à conserver tout ce qui fait le secret de la série dans un format différent, à la fois un crescendo d’humour absurde, de moments épiques et de bons sentiments, il pourrait presque servir de conclusion à la série, comme il en donne d’ailleurs l’impression. Enfin, quand on connaît les facéties de cette licence, on peut en douter…

Pour les courts métrages et les stand-alones, j’ai surveillé de près le projet annuel Anime Mirai, ce fond qui vise à donner de l’argent aux studios pour financer des animes en un épisode dirigés par de jeunes réalisateurs. Les vainqueurs en sont sans aucuns doutes possibles Madhouse et Trigger avec respectivement Death Billiards et Little Witch Academia. Death Billiards bénéficie d’une ambiance soignée et constitue une œuvre à part entière tandis que le projet de Trigger fait jubiler par la qualité de son animation, de son graphisme et de sa bonne humeur. Certes, ce ne sont pas des débutants, mais quand même. Voir qu’ils ont réussi à collecter bien assez d’argent par un Kickstarter pour lui assurer une suite fait plaisir à voir. En dehors de ces deux-là, deux autres ont retenu mon attention : Masaaki Yuasa réussit avec Kick-Heart, financé lui aussi par Kickstarter, un délire psychédélique tendre et drôle, portant clairement sa patte. Un autre aurait également mérité plus d’attention : Otona Joshi Anime Time 2, qui montre en trois épisode la vie de trois femmes du Japon contemporain. Les thématiques sont variées, et plutôt atypiques à côté des récits de sauvetage du monde habituels. Et quand en plus c’est réalisé avec simplicité et sensibilité, ça vaut définitivement le coup d’œil.

kick

Terminons par le gros morceau : les séries. Là, c’est un festival de bonne surprises : l’anime de Zettai Karen Children, cette adaptation plutôt réussie d’un excellent manga s’offre avec Hyoubu Kyousuke The Unlimited un spin-off/sequel à la technique superbe bien qu’au scénario moyen. Mais bon, vu qu’honnêtement c’était surtout pour avoir le plaisir de revoir les personnages, c’est une franche réussite. Parions sur une saison 2 adaptant la suite du manga, avec un peu de chance ! De son côté, Magi continue de prouver que le shonen n’est qu’un genre et non une fatalité en offrant chaque semaine avec sa saison 2 une narration soignée, et des enjeux suffisamment riche et complexes pour ne pas prendre ses spectateurs pour des abrutis. Allié avec des combats bien animés et des personnages charismatiques, on ne passe pas loin du sans-faute.

Après 2 séries d’ONA’s assez… déroutantes mais aux personnages attachants, Toei animation offre sinon enfin à Kyousougiga une adaptation satisfaisante avec la série de cette année. C’est beau, fantasmagorique, touchant et plein de couleurs, de bruit et de mouvements, une vraie réussite. Le fait qu’on prenne aussi l’histoire par le début contribue aussi à la réussite, certes. L’adaptation de L’Attaque des Titans qui s’annonçait génialissime a en partie rempli ses promesses. Certes il est pourvu d’une animation qui décoiffe et d’une OST excellente, mais il se fait voler sa place d’anime de la saison et de l’année suite à quelques problèmes de rythme et à une fin quelques peu étrange pour ceux ayant lu le manga.

Le vainqueur de la saison été s’appelle du coup Uchoten Kazoku : frais, sympa, doté de persos fantasques et touchants, il fait mouche grâce aussi à une écriture sobre et sensible et à un univers coloré et proche du spectateur. Un must pour une tranche de vie. Quant au King of the Hill, au Roi du Pétrole, au Seigneur des Série, bref à l’Anime de l’Année, Trigger s’arroge le titre en défiant la concurrence, avec un Kill La Kill même pas fini mais fort en gueule, à la fois caricatural et original et à la réalisation irréprochable. Jubilatoire, épique, badass et absurdement drôle, il a tout du succès Gainaxien.

Voilà, c’est tout pour cette année. Pas de coup de gueule, car les rares nominés n’en valent honnêtement pas la peine, ni de mangas, car pas assez de places pour trop de titres, mais on se retrouve j’espère l’année prochaine ou sur le forum !

Zankaze

GATCHAMAN

Le bilan d’allbrice, le survivant

allbricePeu de temps additionné à un manque de motivation, j’ai été peu consommateur d’animés et encore moins de mangas précdemment. Néanmoins, 2013 s’est révélée être une année assez satisfaisante eu égard quelques déceptions.

Ma plus belle surprise est sans aucun doute Gatchaman Crowds, dernière itération de Kenji NAKAMURA – n’ayant pas encore vu Tsuritama. On retrouve donc ici la griffe visuelle si particulière de ce réalisateur dans une ambiance délicieusement fun mais tout aussi distrayante sur la face de son propos et le rayonnement de son héroïne (Hajime) un peu déjantée. En outre, l’assistanat musical du très expérimenté Taku IWASAKI constitue une valeur appréciable dans le résultat final. Une valeur sympathique assurément.

D’ailleurs, en parlant musique, si 2013 se résumait à un unique nom d’artiste associé à cette tache, ce serait celui de Hiroyuki SAWANO. C’est actuellement pour moi le compositeur musical le plus talentueux (et accessoirement populaire) sur la scène de l’animation japonaise. Dans la droite lignée de ses ainés, j’ai l’impression que quasiment tout ce qu’il fait se transforme en or. Lors de la diffusion de Guilty Crown, il y a quelque mois déjà, nous étions quelques uns à évaluer son travail comme étant l’aspect le plus remarquable de la production. Il signe récemment la somptueuse bande originale pétaradante de la série L’Attaque des Titans qui, malgré ses faiblesses, vaut réellement la dimension populaire et le succès qui sont siens.

basket

Du côté des sorties TV qui me font grincer les dents, j’aurais aimé ne pas signaler Kill La Kill. Malheureusement, le contenu diffusé jusqu’alors ne lui est pas suffisamment favorable malgré un net regain d’intérêt sur ces derniers épisodes. La crainte d’un Star Driver bis n’est pas très loin … Dans le jardin du désastre, je mentionnerais aussi ces productions qui naissent avec pour seul intérêt de surfer sur le buzz d’un précédent animé. En l’état, Day Break Illusion se manifeste aisément comme meneur de ce postulat sur la saison écoulée. C’est aussi pourquoi je vois d’un très mauvais œil l’annonce d’une nouvelle production reliée à SAO
Néanmoins, si je devais désigner l’animé à qui reviendrait l’award de la catastrophe; mon doigt pointerait sans aucun doute sur Valvrave. Comment un studio tel que Sunrise a pu tomber aussi bas dans ce ramassis de clichés incendiaires ? Une calamité.

Toujours sur cette période écoulée, le cinéma quant à lui ne demeure pas en reste puisqu’il m’a offert une fabuleuse rencontre avec Lettre à Momo qui marque ainsi le retour de Okiura Hiroyuki (Jin Roh) à la réalisation depuis 7 ans. Et après Les Enfants Loups l’année dernière, je n’imaginais pas être ému de sitôt par une production japonaise. La teinte surnaturelle de ce métrage ne fausse aucunement le magnétisme que dégage son histoire et son animation réaliste. Le classeur cinématographique se serait porté mieux si seulement Albator était resté inactif dans l’espace intersidéral. Il a fallu qu’une association Toei et Shinji ARAMAKI le fassent sortir de l’ombre pour spolier sa renommée dans une histoire au bord de l’illisibilité, des dialogues insipides et un casting qui vous laisse de marbre.

Restent les valeurs refuges, garanties d’un divertissement quasiment assuré, qui entretiennent la flamme de cet attachement à la japanimation. On y retrouve les productions sportives confirmées (Kuroko’s Basket et Chihayafuru) ou prometteuses (Ace of Diamond) ainsi que les séries se déclinant en continu ou sur plusieurs saisons comme Magi.

Finalement, c’est pas si mal comme état des lieux et cela confirme une nouvelle fois que la japanimation a de la ressource malgré le tassement périodique qu’on peut parfois ressentir. Puisse 2014 faire au moins aussi bien que l’année écoulée. Banzai !

allbrice

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Le bilan de Bryynlol qui a oublié de balbutier

bryynlolUne année sympathique que fut cette année 2013, la plupart des sorties était plutôt modestes mais sympa : comédie, nekketsu, shôjo, S-F, tous firent leurs job, certains débarquèrent en faisant plus de vagues que d’autres, l’écho de leurs noms résonnant un peu plus longtemps que la moyenne. Une année avec son lot de flops et chefs d’œuvres. Déception et réjouissance furent aussi au rendez-vous. Une année ordinaire, en somme, ou presque car quelque chose de plus est visible cette année, c’est l’avancée technologique au niveau de l’animation. Des designs plus beaux : des personnages en passant par les décors, le tout est plus agréable à l’œil et ça fait plaisir, bien que l’année 2012 et les précédentes regorgeaient déjà de perle visuelle.

En parlant de ça, L’Attaque des Titans, le blockbuster de cet été, fait partie de ces chefs d’œuvres d’animation mais pas que, son scénario travaillé, son ambiance maîtrisée et sa bande son divine couplée aux charismes des protagonistes lui a permis une ascension de popularité fulgurante dans le monde de l’animation japonaise mais pas seulement. À la fin de son édition sa reconnue était mondiale. Du spectateur lambda à la personne calée dans le domaine, cette série a fait l’unanimité, ce qui n’est pas étonnant vu les moyens investis et les personnes engagées. Mais gardons de vue le plus important, l’Attaque des Titans est un des animes les plus énormes de ce qu’on a pu voir, chaque scène de combat, où plus précisément, chaque scène où les personnages usent leur équipement tridimensionnel est extrêmement « badass », du vrai fun en barre comme jamais. Selon moi, L’Attaque des Titans est un chef d’œuvre absolu, tout ce que j’espère est que la saison 2 soit à la hauteur.

Hajime-no-Ippo-Rising

Le gong retentit, il est temps pour moi de parler d’une série tant attendue par ses fans. Hajime No Ippo Rising, troisième saison, c’est beaucoup vous me direz, et c’est pourtant à la traîne comparé à la version papier. Pour cette nouvelle cargaison d’épisode, la recette de notre série de boxe ne change pas : toujours aussi rythmés, des combats plein de tension, explosifs et originaux (certaines feintes et techniques sont assez rares voire même plus d’usage dans les vrais matchs de nos jours, mais cela ne gâche en rien notre visionnage car ces coups sont plutôt réalistes et jouent dans notre degré d’immersion pour ladite série), de l’humour très présent et une évolution de personnage comme on le voit rarement. D’ailleurs, la seconde saison s’était défocalisée du jeune héro pour approfondir les personnages secondaires, ce qui avait été grandement appréciable, mais je ne pense pas que l’on puisse encore désigner ces seconds couteaux comme tels, tant leur importance est grande. Ce troisième opus reste dans cette optique de « vision générale » de la série, chaque personnage aura son tour, ce qui est une force, chaque combat est différent car les boxeurs ont chacun leur manière de se démener sur le ring, ce qui apporte une sensation de légèreté à l’anime et lui permet d’éviter de faire les mêmes combats (peu ou très semblable). On retrouve les mêmes émotions avant, pendant et après le match que dans les saisons précédentes, objectif atteint. Rising est donc une grande réussite, les fans peuvent être contents.

Je parlais de déception tout à l’heure, la voici, la voilà, Higurashi No Naku Koro Ni Kaku : Outbreak (ou Higurashi Outbreak, ce qui est déjà plus humain à prononcer). Ce serait trop facile de dire : « Higurashi, c’est fini », mais c’est pourtant le cas. La saison 2 (Kai), suite directe et complémentaire de la saison 1, avait déjà beaucoup démystifiée la série, mais restait dans les mêmes tons en plus d’apporter les réponses aux mystères laissés par son prédécesseur. Alors que dire d’Outbreak, c’est encore plus que ça, à tel point qu’on ne reconnait même pas les personnages. L’ambiance glauque, les récits flippants de malédiction, les histoires de fantômes, de meurtre, tout ce qui faisait la série tant aimée a disparu totalement. À la place on a le droit à des combats absolument pas réalistes ni intéressants, le peu de scénario auquel on a droit est tiré par les cheveux en plus d’être… banal. Au final, évitez Higurashi Outbreak, même si aviez adoré ses débuts, ce qu’il est devenu n’est qu’une bouillie commerciale, méprisant les fans.

J’en reviens au sport pour finir, car j’ai été très étonné de trouver, en regardant le premier épisode d’un anime de base-ball, une série que je peux aisément qualifier de géniale : Ace of Diamond. Je partais dessus très simplement, sans avoir lu aucun avis, simplement parce qu’il me fallait ma dose de base-ball, la plupart des animes sur ce thème sont souvent réussis, mais celui-ci est différent, plus accrocheur, du fait de son rythme rapide, et plus cool grâce au personnage principal qu’ils nous ont confiés, Eijun, fier descendant de la lignée des grands héros de Nekketsu, dont la définition est : « sang bouillant », ce qui caractérise parfaitement ce garçon.

Bryynlol

chihaya

Le bilan de Down qui ne vous laisse pas tomber

downDeuxième année passée à défricher, chaque saison, les nouveautés qui arrivent. Année pleine de déceptions, même si nombre d’animés se révélèrent très sympathiques : au final, c’est sur une suite, un reboot, et un animé pas encore terminé qu’il faut se diriger pour trouver le meilleur de 2013.

Parmi tout le moyen et le bon de l’hiver, on trouve un animé qui était attendu et hypé par un noyau de fanboys et fangirls hardcore. La deuxième saison de Chihayafuru a délivré tout ce qu’on en attendait. Au moins aussi excellente que la première, sinon meilleure, elle maintient dans mon cœur Chihayafuru comme la meilleure de toute les séries sportives. Outre sa capacité à créer une tension inouïe pendant ses matchs, la série s’appuie sur son réalisme et sa brochette de personnages tous plus excellents et charismatiques les uns que les autres pour se hisser à cette place. À la fois éminemment sympathique et plein de tension, d’excitation et d’émotions, chaque vendredi ne pouvait arriver assez tôt, chaque épisode ne pouvait durer assez longtemps.

Le printemps fut la vrai saison des déceptions. Tant de hype, si peu de résultats : même le meilleur de la saison, L’Attaque des Titans, a eu ses hauts et ses bas. Parlons plutôt de celui qui est passé plus ou moins sous le radar : Majestic Prince. Resté égal à lui-même tout du long, cette sympathique série s’en sort finalement mieux que ses concurrents dans la catégorie des gros robots. Une équipe de bras cassés attachants pour héros, une bonne dose de combats, certes en 3D mais d’excellente facture, et une histoire qui n’aura pas inventé la poudre mais qui assure le nécessaire sans se casser la gueule. Au milieu de toutes ces séries trop ambitieuses ou trop peu, trop vendues ou simplement trop nulles, on en demande pas plus pour assurer le divertissement.

On passe à l’été, et c’est Uchouten Kazoku qui m’y aura le plus marqué. Adapté d’un roman écrit par l’auteur de Tatami Galaxy, il s’agit d’une tranche de vie dans un univers de fantasy urbaine légère, un cocktail détonnant de personnages hauts en couleurs, de comédie, et d’un fil rouge plus sérieux. La série est de plus très bien écrite, ce qui la rend des plus plaisantes à suivre. Pas grand chose à lui reprocher, si ce n’est d’être un peu courte.

Kill-la-Kill

2013, c’est aussi l’année qui vit la diffusion sur les télés japonaises d’Uchuu Senkan Yamato 2199, reboot de la cultissime série des années 70. Une valeur de production exceptionnelle, un staff de folie, et à la clé un résultat qui n’a pas déçu. À part peut-être sur la fin, Izubuchi remet la série au goût du jour avec brio, éliminant les éléments faibles, ajoutant plusieurs très bons personnages et effectuant quelques modifications bien senties de scénario. On obtient ainsi une épopée spatiale épique, incluant batailles spatiales, drame et coups de théâtres: sans aucun doute un des meilleurs animés de ces dernières années.

L’automne arriva, et parmi tous les bons animés anticipés, un d’entre eux faisait l’objet d’une hype particulièrement importante. On attendait Trigger au tournant, ils n’ont pas déçu. Le studio, fondé par des échappés de la Gainax, n’avait pratiquement rien fait d’autre que de l’obscure sous-traitance jusqu’ici: leur première série se devait d’être à la hauteur. Kill La Kill oscille entre les bonnes trouvailles et l’ultra-cliché. Pleine de perversité assumée et de badassitude qui renvoient à de vieux mangas des 70, mais ayant une vraie identité bien à elle. Entre une excellente bande-son et une utilisation ingénieuse de l’animation limitée, la série est pleine de qualités et compte d’ores et déjà de très très bons épisodes, qu’ils soient comiques ou badass. On ne peut encore rendre de jugement final, puisqu’elle n’en est qu’à sa moitié, mais les jeudis des mois à venir continueront à être attendus avec impatience.

Pas de gros coup de gueule à pousser cette année, puisque tous ces animés qui ont déçu ou n’ont jamais été bons sont tranquillement tombés dans l’obscurité et sont pour la plupart déjà oubliés. Mais pas de gros coup de cœur non plus, puisqu’à peu près toutes les très bonnes séries étaient finalement attendues en tant que telles. Si j’avais un voeu pour 2014, ce serait une découverte à la fois excellente mais aussi complètement inattendue. Un peu comme l’a été la première saison d’un certain animé.

Down

procephy

Le bilan de Sacrilège la blasphématrice

sacri2013 a été pour moi un renouveau en matière de japanimation, face aux années précédentes où j’avais complètement laissé tomber ce domaine. Non à cause de crus médiocres, mais plutôt d’un désintérêt de passage qui m’a totalement fait oublier les animes et mangas.

Je n’ai aucun coup de gueule à exploiter pour cette année 2013 car tout ce que j’ai pu voir ou lire m’a plu (excepté le premier épisode de Kill La Kill qui m’a laissé de marbre mais je ne souhaite pas rentrer dans ce débat là).

Fidèle à moi-même, je me suis dirigée vers des animes à tendance glauque et un manga titillant un certain aspect geek et rebelle. Mes choix se sont donc portés sur trois titres m’ayant laissé un assez bon souvenir et me permettant de renouer tranquillement avec la japanim’.

Je voue une grande admiration à L’Attaque des Titans, ayant pourtant pris le train en marche. J’ai mis du temps à me laisser convaincre de regarder cet anime, qui n’était pour moi qu’une énième série bourrée de testostérone avec des combats dans tous les sens. Au bout de quelques épisodes, j’étais déjà conquise par cette série qui a mis à mal tous les clichés que je pensais apercevoir. L’attaque des Titans nous tient en haleine de A à Z, grâce à une bonne intrigue et un design recherché. Le travail est soigné, aussi bien au niveau des protagonistes que des scènes d’action. Sans dévoiler la fin, j’ai toutefois été déçue de ne pas avoir eu de réponses à mes questions. Car pour moi, une bonne saison doit également se suffire à soi-même, sans avoir besoin de faire appel à des saisons suivantes, même pour cette excuse que l’on appelle « suspense ».

dangan_ronpa

Restons dans le domaine des animes, avec Danganronpa The Animation. Remix des 10 Petits Nègres, Danganronpa est une série qui carbure à fond la caisse. Des meurtres, du sang, des meurtres, des enquêtes, des accusations, des meurtres et des exécutions : voilà qui résume à la perfection l’anime. Pas une minute n’est perdue ici, tant les éléments s’enchainent sans temps mort. Il en est de même pour les dialogues, où il convient de s’accrocher si l’on ne souhaite pas passer à côté de l’intrigue. Bien que marchant sur les plates-bandes d’un scénario vu et revu, Danganronpa est un bon anime qui se vit dans le feu de l’action, et où l’on peut tenter de résoudre les énigmes en même temps que les protagonistes.

Trilogie dont les deux derniers tomes sont sortis en 2013 en France, Prophecy est la troisième et dernière œuvre m’ayant fortement plu. Mélange d’enquête de cybercriminalité et de meurtres commis « dans la vraie vie », Prophecy s’ancre dans la société du XXIème siècle, pour mettre en avant ses débordements et ses travers. L’avancée policière est traitée avec professionnalisme et détails, ce qui permet une immersion du côté de la loi, comme du côté des coupables. Le manga se révèle être efficace assez rapidement et ne tombe pas dans le piège d’être une série longue à rallonge. Bon point également, tout n’est pas manichéen : les méchants ne sont pas foncièrement des méchants, et les gentils le sont selon un point de vue particulier. On ne met pas sur un piédestal une vérité toute faite, mais on essaye de comprendre les motivations des parties qui s’opposent. Prophecy se lit avec simplicité et sans fioriture.

N’ayant pas beaucoup vu/lu de mangas/animes cette année, mon plaidoyer n’est pas forcément représentatif de ce qui a pu se faire récemment. Ai-je bon goût ? Suis-je trop clémente ? À vous d’en juger !

Sacrilège

Shin Sekai Yori

Le bilan de Skidda qui ne joue pas aux dés

skiddaUne nouvelle fin d’année passée, il est l’heure de prendre le temps de regarder en arrière afin de réfléchir quelques instants à ce que l’on a fait ces douze derniers mois. L’occasion de déprimer, de rire et de passer à l’année suivante.

De même en termes d’animés, il nous revient de dresser un bilan. Plus que de parler du goût douteux de chacun, c’est surtout l’occasion de se rappeler et de partager un parcours personnel. Comme je le répète souvent, je n’ai pas la prétention d’être un guide en matière de séries animées : à regarder les sélections de chacun, j’observe des chemins différents, des approches étonnement variées, avec pour résultat des enthousiasmes tout aussi probants malgré les déceptions récurrentes.

J’ai vu une année 2013 commençant par une saison d’hiver extrêmement pauvre, mais portée par la continuation et l’escalade en puissance de Shin Sekai Yori, une perle rare de la science-fiction, guidé par un scénario hors pair et à l’impact final subtil mais retentissant. L’hiver était de plus l’occasion du grand retour de Chihayafuru, qui malgré ses lourdeurs en cours de route, n’a eu aucun mal à raviver notre affection pour tous ces joueurs passionnés de karuta.

Le printemps était la saison de l’énergie avec beaucoup de séries d’actions qui bien souvent ont échoué à atteindre l’excellence. Typiquement, Suisei no Gargantia a perdu son souffle en cours de route pour ne devenir qu’une série passable en fin de compte. Finalement, L’Attaque des Titans a dominé cette période de l’année, malgré une bataille de Trost interminable. Seul Aku no Hana aura réussi à attirer également l’attention, bien souvent en mal de par son visuel, mais aussi par des avis plus favorables devant son caractère « unique » ainsi que pour nous avoir offert l’une des scènes les plus éblouissantes de l’année.

Kyousogiga

La saison estivale a été surprenante. Silver Spoon par le même auteur que Full Metal Alchemist s’inscrit dans un registre très différent mais toujours avec talent : c’est avec impatience que l’on attend Hachiken revenir pour continuer avec cœur de construire son futur dans son école d’agriculture. Uchouten Kazoku est une autre bonne surprise de cet été, une œuvre qui nous transporte dans une ville de Kyoto remplie de folklore, d’humour et de personnages attachants. Plus controversé, Watamote offre une comédie singulière, imparfaite mais foutrement étonnante à bien des égards.

Enfin, la saison d’automne s’est illustrée par un grand nombre de projets attractifs. Si aucune série ne s’est imposée comme le fleuron à suivre par tous, bon nombre d’entre elles ont été plaisantes à suivre semaine après semaine, à l’image de Non Non Biyori, petite série tranche de vie extrêmement sympathique, ou de la douloureuse romance de White Album 2, sans oublier le chimérique, très brillant et trop méconnu Kyousogiga. L’automne a été en outre la saison sous le signe du sport, avec des séries pour tous les goûts, amateurs de séries shônens ou admiratrices de jeunes sportifs. Pas de bilan pour ces dernières car elles continuent toutes en 2014, il sera intéressant de voir comment elles évoluent.

À travers cette année, une série particulière sera restée dans l’ombre, Uchuu Senkan Yamato 2199. Sûrement parce que les gens du net sont devenus des citoyens respectables et ne piratent plus autant. Ironie et facteurs extérieurs à part, cet anime s’impose comme mon anime préféré de cette année. Un superbe ouvrage qui témoigne de l’amour de ses artisans. Une aventure space-opera captivante, à la réalisation soignée et au rythme irréprochable.

Je préfère ne pas m’étendre au niveau des mangas et des films, mais je peux dire que 2013 semble avoir été une bonne année pour les longs-métrages et il me tarde de voir Kaguya Hime no Monogatari ainsi que Kaze Tachinu.

L’un dans l’autre, 2013 ne changera ni nos vies, ni nos habitudes. Un cycle qui se répète, avec ses noirceurs et ses éclats de génie, ses coups de gueule et ses coups de coeur. Pour ceux qui ne s’en sont pas encore lassés, joignez moi pour une nouvelle année. Il y a toujours de bonnes choses à découvrir.

Skidda

uchoten

Le bilan de Yuki Usagi qui est sortie de son trou

yukiLes saisons passent, les animes défilent, et comme chaque année, on regarde bien plus de séries qu’on ne s’en remémore.  Que retiendra-t-on de 2013 ? Que c’était une année bien remplie qui, sans être exceptionnelle, a su proposer des productions de qualités dans des genres très variés.

En attendant que les deux nouveaux films du studio Ghibli (Kaguya Hime d’Isao Takahata et Le vent se lève d’Hayao Miyazaki) ne débarquent dans nos contrées, et en contenant ma frustration de ne pouvoir me jeter immédiatement sur Persona 3 The Movie et Sakasama no Patema, je m’aperçois que peu des films sortis en 2013 que j’ai visionnés ont su me marquer. Je retiendrai néanmoins The Garden of Words de Makoto Shinkai, qui nous prouve une fois encore sa maîtrise de la poésie et des couleurs ; les jeux de lumière y sont magnifiques alors qu’une grande partie du film se déroule par temps de pluie. Le film est court, plus court que la moyenne, et la romance évoquée n’est peut-être pas bien originale, mais la poésie est là, et on passe sans conteste un très agréable moment.

Histoire de se réveiller un peu, on s’offrira volontiers une dose des blockbusters de l’année, L’Attaque des Titans et Kill La Kill. Difficile de me prononcer sur ce dernier puisqu’il est toujours en cours de diffusion et n’a, à mon avis, pas dévoilé tout son potentiel. Mais on y trouve déjà de la bonne baston et un humour efficace pour qui n’est pas allergique à la touche Trigger, nouveau studio formé par des anciens de chez Gainax.
Dans Shingeki no Kyojin, ou l’Attaque des Titans chez nous, on rigole moins : menacée d’extinction par des prédateurs gigantesques, l’humanité a dû se cloîtrer derrière des murs géants et prétendument impénétrables. Mais quelque part dans le district de Shiganshina, notre petit groupe de héros est bien décidé à repousser l’envahisseur.

Avec sa bande-son épique à souhait et son animation à couper le souffle, on comprend pourquoi la série a rapidement gagné un immense succès sur la toile. Ce qui n’est pas sans rappeler un certain Free!. Animée par Kyoto Animation, cette série de natation mettant en scène de beaux jeunes hommes a d’abord bien fait jaser. Mais ceux qui ont décidé de lui laisser sa chance, ou bien de la regarder pour rire, ont pu s’apercevoir que Free était une série sportive tout à fait honnête, avec une animation de très bonne facture entre deux sous-entendus shônen-ai. Côté sport, on notera aussi la saison 2 de Chihayafuru – mais si, vous savez, cet anime où on tape sur des cartes – toujours plus intense et pleine d’émotion, même si elle a été trop prise par ses tournois pour développer ses nouveaux personnages. À quand une saison 3 ?

aku

En parlant de suites, n’oublions pas les animes débutés fin 2012 qui se sont achevés en 2013. Ce serait faire l’erreur d’oublier, dans deux genres très distincts, Shin Sekai Yori et Ixion Saga DT. Shin Sekai Yori nous plonge dans un futur où l’humanité, maintenant dotée de pouvoirs psychokinétiques, est contrôlée et surveillée en permanence. Avec son ambiance inquiétante quand elle n’est pas carrément malsaine, Shin Sekai Yori est une série que je recommande chaudement aux amateurs du genre. J’en profite pour parler d’Aku no Hana, anime très étrange à bien des égards à commencer par son animation rotoscopiée. Le rythme est lent, l’ambiance lourde et pesante. Une expérience atypique.

Changement de registre avec Ixion Saga DT. En pleine mode de « l’anime de jeu vidéo », cette série parodie les codes du genre. C’est débile, pas prise de tête pour un sou, et on rigole bien. Dans le même genre, on retrouve Senyuu, qui parodie aussi les codes du genre dans un format plus court, et avec un héros qui fait un excellent tsukkomi, à défaut de servir à autre chose.

Passons maintenant à mon coup de cœur de l’année : Uchouten Kazoku. Cette série à l’ambiance urbano-folklorique nous fait partager le quotidien d’une famille de tanukis vivant à Kyoto, et plus particulièrement de Yasaburo, jeune tanuki tiraillé entre son attachement pour les traditions familiales et son amour des humains. Avec ses personnages attachants et son scénario plus présent qu’il n’y paraît, Uchouten Kazoku fut pour moi une très bonne surprise, qui détend et met le sourire aux lèvres. Kyoto est également le théâtre de Kyousogiga, autre série atypique dont l’univers coloré et absurde vaut le détour.

N’oublions pas non plus les formats plus courts, avec les projets de l’Anime Mirai. Cette année, j’aurai retenu Little Witch Academia, de Trigger, et Death Billiards de Madhouse. Les pokéfans auront aussi noté la sortie de Pokémon Origins, série de quatre AOV venus titiller nos petits cœurs de fans nostalgiques avant la sortie de Pokémon X et Y sur 3DS. Si ça a bien marché pour moi, on ne pourra quand même que regretter le format choisi, beaucoup trop court pour résumer l’histoire de la première génération de jeux, et qui a forcé les scénaristes à faire quelques raccourcis saisissants.

En bref, 2013 m’aura surtout marquée par la variété de ce qu’elle a eu à offrir, que ce soit en terme de gros blockbusters que de petites perles atypiques.

Yuki Usagi

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Le bilan d’Afloplouf qui se jette à l’eau

afloEn ces temps-ci, l’heure est au champagne et au foie gras. J’aime la bouffe ce n’est pas un secret mais toute cette sophistication me passe au dessus de la tête. Cependant mon humeur en cette période de fêtes de fin d’année tient plus à la température qu’autre chose. À moins de 5 degrés, je ne suis pas à prendre avec des pincettes. Fort heureusement, au moment de faire la rétrospective de l’année, je pense tout de suite à l’été : regarder le sport à la télé avec une petite mousse fraîche ou bien s’enfermer dans la climatisation d’une salle obscure pour regarder un gros blockbuster avec une bonne glace. Cette métaphore pleine d’inspiration (après une introduction aussi laborieuse, j’estime mériter des félicitations) illustre à merveille mon sentiment sur l’actualité manganimesque 2013.

Côté sport, on a été très bien servis cette année. Les séries d’animation sportives ont débarqué en nombre et en qualité. Les morsures hivernales ont été radoucies par la passion chaleureuse et communicatrice de Chihayafuru. Le manga, récemment publié pour la première fois en France, est un josei, pas un shônen, mais il mélange avec intelligence les caractéristiques des deux catégories. D’un côté, l’entraînement, le travail d’équipe et l’affrontement. De l’autre les amours adolescentes toujours aussi délicates, changeantes ou même le simple passage à l’âge adulte.

Le quatuor des séries sportives de cet automne n’a également pas à rougir. La plus décevante est malheureusement un modèle du genre : Hajime no Ippo. Les débuts ont été précipités. Par chance, en lecteur du manga de MORIKAWA, je sais que deux des meilleurs combats de la série pointeront leur nez cassé dans l’hiver à venir. La plus classique est Yowamushi Pedal. Elle ne réinvente pas le genre mais reste toujours aussi résolument efficace. À l’inverse, Ace of Diamond est l’une des plus innovantes. La plupart des séries sur les sports collectifs se construisent sur la saine émulation des membres d’une même équipe tendue vers un objectif commun. Or cette image d’Épinal n’est pas réaliste car la plus féroce compétition est bien la titularisation dans l’équipe première. C’est justement le ressort qu’exploite la coproduction de Madhouse et Production I.G. Enfin, le dynamisme et l’opposition de caractères de Kuroko’s Basket a déjà conquis suffisamment de cœurs pour que je n’aie pas besoin de les mettre plus en avant.

Yowamushi-Pedal

Ce fut également une année de gros titres. LE blockbuster de 2013 est indéniablement L’Attaque des Titans. La qualité n’est pas toujours constante ; les passages dialogués ont une technique minimaliste pour pouvoir garantir des combats fluides. Mais la musique enlevée et le rythme épique compensent largement ces petites baisses de régime. Une harmonie que je ne retrouve pas dans l’autre série qui fait le buzz : Kill La Kill. Je reconnais que l’animation est pour le moins dynamique mais elle est vide de sens, vulgaire, hors de propos et confuse. Le CV du staff me laisse une lueur d’espoir qu’ils se reprennent avant la fin mais elle faiblit de plus en plus. J’ai réussi à pardonner Melody of Oblivion à Gainax mais j’ai mis le temps et le studio Trigger est loin d’avoir la même respectabilité. C’est d’autant plus dommageable que dans le domaine du détournement et du grand n’importe quoi Manglobe a signé un coup de maître avec une série que je n’avais pas du tout vu venir, ce qui, malheureusement, a tendance à se raréfier. Samurai Flamenco m’a assis. L’animation est le plus souvent aux fraises mais la série compense par l’étonnement permanent qu’elle provoque. D’une semaine sur l’autre, je n’ai pas la moindre idée de ce qu’il va se passer l’instant d’après. Et c’est fascinant. Je me demande encore comment ils vont pouvoir retomber sur leurs pattes, je suis même pour le moins dubitatif qu’ils y arrivent, mais je veux le découvrir.

Tant qu’on est à parler du bizarre (et oublier complètement le plan que j’ai présenté au début de ce bilan), je voudrais mettre en avant deux titres dont je n’ai pas assez parlés cette année. Le premier ne surprendra personne quand on connaît mon fanboyisme pour YUASA. Kick-Heart est un retour aux sources du réalisateur tout autant que ce que j’espère être une révolution de l’animation japonaise : le financement participatif pour permettre l’éclosion de projets anormaux. Le deuxième point que je veux mettre en avant est la parution française de Sket Dance. Je n’ai que peu d’espoir sur la réussite de ce manga par chez nous : il est trop bizarre et l’adaptation est déjà terminée. Néanmoins, je vous assure que cette comédie complètement loufoque vaut le détour même si les gags sont parfois d’une qualité inégale. De plus, je me plais à espérer une diffusion prochaine de la série en France.

Enfin, mon coup de cœur absolu est sans conteste Uchuu Senkan Yamato 2199. Avec sa diffusion en ordre dispersé, je n’ai pas l’impression qu’il a su fidéliser une large base de fans, sans compter que c’est un remake d’une vieille série. Mais la réalisation technique qui met des étoiles dans les yeux, le générique d’intro qu’on chante comme un hymne et ses personnages certes archétypaux mais si intéressants offrent une sacrée belle balade dans le vide glacé.

Il a pu arriver que je doute de la possibilité de l’animation japonaise à bouger encore et même si de nombreux titres que j’ai cités sont des adaptations, les séries sont variées et tout le monde peut trouver de quoi se divertir. Oui, elle me fait toujours bander.

Afloplouf

jojo

Le bilan de dregastar revenu des étoiles

zankaze-2La fin de l’année est propice aux bilans et on fait le sien, chacun à notre tour et à notre façon. Yeah ! C’est l’occasion de se confier, de se lâcher et même de se prendre pour Le glaive de La Justice Divine. M’enfin, je précise que cette dernière option est réservée à ceux qui auraient craqué leurs neurones en cours d’année ou se prennent trop au sérieux. Relax Max, l’humour est toujours de mise au moment de coucher noir sur blanc les titres les plus importants de son année. Avant de commencer notez que mon année était déjà faite grâce à la 2ème partie anime de Jojo’s Bizarre Adventure et à son manga (voir mon bilan 2012).

En cette année 2013 la quantité comme la diversité étaient bien au rendez-vous. Par contre au niveau de la qualité je serai moins catégorique. J’ai trouvé cette année en dessous de la précédente alors que j’y ai pris du plaisir et consommé davantage. À mes yeux il y a eu beaucoup d’argent de dépensé par-ci par-là, dont un paquet pour des titres qui au final ne méritaient pas un seul centime.

Ceci-dit venons-en à ce que j’ai retenu de l’animation en 2013 : Uchoten Kazoku, parce qu’il y a un vrai début, une vraie fin et que entre les deux il s’y passe beaucoup de choses. De même que l’on y retrouve de vrais personnages, un propos assez mature, un humour bien présent, de la mélancolie et un univers des plus prenants. Immergé dans la ville où se déroule l’action, avec le côté folklorique bien ancré tout le long, cette histoire m’a pris au cœur. Et c’est le seul anime qui m’ait touché de la sorte. C’est un Perfect ! Ensuite il y a la doublette suivante : The Garden of Words + Dareka no Manazashi, parce qu’ils sont très beaux. Nan c’est plus que cela encore : ils sont vraiment sublimes. Assurément du haut de gamme, d’ailleurs c’est en partie pour ça que j’apprécie la Japanime et la vie sur cette bonne vieille Terre. Sans oublier que le reste suit derrière avec deux histoires aussi touchantes l’une que l’autre. On continue avec Aku no Hana, parce qu’il est culotté, que son visuel atypique en fait hurler plus d’un et que les personnages comme la bande sonore sont des plus marquants. Je n’oublie pas L’Attaque des Titans, parce que c’est du show et que c’est l’anime dont les gamins d’aujourd’hui se rappelleront peut-être encore lorsqu’ils seront les vieux de demain; et qu’à leur tour ils en reparleront aux plus jeunes. Là je viens de vous citer les animes pour lesquels j’investirai de ma poche sans aucune hésitation (coffrets DVD/BR).

ace_of_diamond

Par ailleurs j’ai pris note de Kyôsôgiga, le come-back gagnant avec un scénario haut perché dans lequel évoluent des personnages de caractère. J’y ajoute le sport avec Yowamushi Pedal et Ace of Diamond (en cours de diffusion) sur lesquels je parie un beau billet. En effet, dans deux styles assez différents l’un comme l’autre font dans cette efficacité que j’approuve. Oh my god ! Dans un autre registre il y a Watamote qui délaisse sa trame pour miser exclusivement sur son perso principal. C’était risqué mais n’empêche que c’est bien grâce à lui que cette comédie gagne sa place sur mon bilan. Je pourrai ajouter Kill La Kill (en cours de diffusion) vu qu’il m’a mis d’entrée dans sa poche. Cela grâce à une direction artistique des plus décomplexée et un design racé ; le tout saupoudré d’un ton décapant. C’est un peu olé-olé mais comme ce genre de came court de moins en moins les rues c’est donc « adjugé vendu ! ». Il y a également Silver Spoon qui a su apporter une certaine fraîcheur avec un sujet sortant de l’ordinaire. Ou encore Blood Lad qui était ni bon ni mauvais mais qui a su m’apporter la dose syndicale de bonne humeur via son lascar de héros. Sachez que si j’évoque ces deux œuvres en fin de bilan c’est parce que je les préfère avant tout sur leur « version papier ». Puis dans le genre d’anime pas trop mal avec une bonne idée et un bon univers à la base, j’ajoute Psycho-Pass. Ce dernier profite aussi du fait que ça faisait un bail que je n’avais pas goûté au genre auquel il appartient.

Avant de conclure je donne un bon point à Little Witch Academia dont beaucoup de monde a parlé en bien. À juste titre car même si ce n’est pas à la façon d’un Disney je l’ai trouvé enchanteur. Death Billards que j’apprécie encore plus parce qu’il te plante en plein milieu d’un cadre stylé aussi austère que feutré avec une atmosphère dégageant un quelque chose de louche. Otona Joshi no Anime Time 2 qui fait un peu moins bien qu’en 2011 mais qui excelle à mettre en scène de façon particulière la vie d’adultes, les femmes, l’amour, la solitude, etc. Chez moi ces anime font tous « carton plein ». Le tour de force étant de le réussir sur un format aussi restreint. Je crois que c’est tout pour moi même si avant de pouvoir boucler 2013 il me restera encore quelques films à voir et deux séries à terminer (Samurai Flamenco et surtout Uchuu Senkan Yamato 2199 qui m’a impressionné en à peine trois épisodes). Cette fois j’ai fini de faire le tour et assez usé de mon temps de parole.

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Le bilan de Sirius qui n’a pas perdu le Nord

siriusCette année encore, j’ai lu des mangas, j’ai regardé des animes. La passion est toujours là et ne devrait s’éteindre de sitôt même si je trouve de moins en moins le temps d’en parler. Comme en principe j’évite soigneusement les nids de poule, parlons coups de cœurs. Et comme mon bilan anime se résumerait à une apologie du dernier Gintama, parlons plutôt mangas.

Globalement, nos éditeurs ont pris beaucoup de risques et d’initiatives en publiant des titres que je n’espérais pas voir dans nos contrées tellement ils semblent voués à l’échec. Mais quand Pika annonce Space Brothers et Chihayafuru, je n’arrive plus à être enthousiasme car un seul volume s’est ajouté à mes Nodame Cantabile cette année. J’ai déjà très peur pour Moonlight Act en pensant aux remous chez Kaze. Et quand je vois les problèmes chez Tonkam, je ne peux pas non plus me lancer dans l’achat des Jojo’s Bizarre Adventure…

Commençons par un éditeur que j’apprécie de plus en plus : Ki-oon. On a eu droit à un séjour régulier sur l’île qui a accueilli Seishu avec Barakamon. Après 7 tomes, je ne me lasse pas de cette comédie pétillante de vie et d’exotisme, un concurrent sérieux à Yotsuba car beaucoup plus varié. Adaptation imminente ! L’éditeur nous a également offert le dernier fleuron de Fuyumi SORYO, Cesare, une superbe fresque de la Renaissance peinte autour du personnage le plus complexe de l’époque. Avis aux amateurs d’histoire et d’intrigues politiques !

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Kana a également fait deux bonnes pioches. Les lecteurs déçus par le manque de rythme de Billy Bat peuvent se consoler avec Master Keaton, œuvre cosignée Hokusei KATSUSHIKA et Naoki URASAWA. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je suis les périples de Taichi Keaton. Chaque volume contient une dizaine d’aventures de qualité inégale mais éclectiques, mêlant enquête, archéologie et famille avec des chutes souvent très marquantes. Un vrai régal. Avec à Kamakura Diary, c’est la crème de tranche de vie qui nous est servie autour de quatre sœurs très attachantes. Mais j’en ai déjà parlé.

En 2013, il y a aussi eu des titres qu’on attendait et qui ne sont pas vraiment des surprises étant donné le succès de leurs adaptations. Je pense à L’Attaque des Titans publié chez Pika et dont l’adaptation n’apporte à mon sens strictement rien au manga si ce ne sont quelques lourdeurs dans le rythme et la mise en scène. La lecture du manga se veut beaucoup plus nerveuse, entraînante, rendant à l’aventure toute sa fibre épique. Sentiments plus mitigés avec Kids on the Slope, sorti chez Kaze, car le manga n’a pas toute la fraicheur, la simplicité et surtout les morceaux de jazz de son adaptation. Le titre n’en reste pas moins incontournable : l’alchimie entre les personnages et le fond rétro sont toujours là.

Parlons enfin des deux one-shot qui se sont démarqués cette année. Les éditions Sakka nous ont fait le grand plaisir d’éditer Bye bye, my brother, un récit empli d’humanisme et dessiné à la façon d’un conte avec des chats comme protagonistes. J’ai beaucoup apprécié le trait fin et épuré de l’auteur, les expressions qu’il prête à ses félins personnages et la sensibilité de son histoire. Glénat a ajouté à son catalogue vintage une superbe Anthologie de Moto HAGIO. Cette œuvre contient son fameux récit de science-fiction, Nous sommes onze, un huis-clos dans une navette spatiale qui mêle humour, suspense et réflexion sur les genres. L’anthologie compte aussi quelques poignantes nouvelles autour de la rêverie et de l’être humain qui abordent des thèmes souvent très ambigus.

Des attentes pour 2014 ? Des surprises de la part de nos éditeurs (un petit Terra e, une réédition d’Aria ?) et une adaptation réussie de Jojo’s Bizarre Adventure – Stardust Crusaders.

Sirius

silver

Sur ces bonnes paroles et conseils, nous vous souhaitons une bonne année 2014 et plein de neige pour regarder tout ça.

5 commentaires

L’année a été belle quand même, je retiendrais Uchoten Kazoku et Uchuu Senkan Yamato 2199. L’attaque des titans, bien que très bon est en dessous des deux précédents. Quelques belles surprises comme Gatchaman Crowds étaient également agréable à regarder. Reste à voir comment vont finir Kill la Kill et Samurai Flamenco, jeudi chargés en perspective.
Sinon en film, le Albator était visuellement impressionnant même si on ne sait pas trop quoi en faire à la fin. Le 2ème film Gintama était génial par contre, du pur Gintama, épique, loufoque et absurde sans oublier d’être attachant, bref, à quand la reprise de l’anime?

Super article ! Merci, ça nous laissera toujours quelque chose sous la main au cas où on serait à sec xD. Pour ma part, il est vrai que cette année a plutôt été fructueuse niveau anime depuis 2,3 ans je vivais une désillusion sans nom à chaque début de saison tellement les trailers et synopsis étaient alléchants mais que les animes n’étaient pas au niveau…. Cette saison à plutôt été homogène et intéressante, j’espère sincèrement que celle de 2014 le sera aussi. Garden of Words a vraiment été LE film et franchement je le conseille à tous tellement il est magnifique, dommage qu’il ne dure qu’une cinquantaine de minute. Vivement ce nouveau cru!

Je pensais voir Zetsuen no Tempest et Shin Sekai Yori beaucoup plus plébiscités dans quelques bilans, notamment le tien, Aflo'. J’avoue être un peu surpris vu les faveurs que ces deux séries ont récolté sur le forum…

J’en avais (comme d’autres) déjà parlé l'année dernière. Je te rassure, si je les avais cité cette année, Zetsuen no Tempest serait toujours ma série de l’année (quelle baffe putain !) et Shin Sekai Yori son dauphin (ex æquo avec L’Attaque des Titans). Mais les mots m’étant comptés, et ayant déjà beaucoup de titres à mettre en avant (preuve s’il n’en est que l’année dernière a été un sacré cru), je n’ai pas cité les titres à cheval sur le réveillon.

Bel article, avec de nombreux bilans d’où une certaine tendance se dégage.
En 2013 j’ai commencé à regarder moins d’animes pour me concentrer sur ce qui m’intéresse vraiment, et je vais continuer sur cette méthode. Ainsi les séries que j’ai complétées m’ont dans l’ensemble plu : Yamato 2199, Free, Shingeki no Kyojin, Psycho-Pass ou même les deux premiers GiTS Arise. Cela dit je trouve quand même que la qualité commence à se diluer dans la quantité. Il y a bien trop de productions pour que toutes puissent être réussies. Heureusement j’ai regardé pas mal d’oldies pour compenser !

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