Life T7 – Descente aux enfers
Le tome précédent engageait une montée de la tension impressionnante autour du personnage de Manami. Complètement aveuglée par la haine, elle décide ici de se venger d’Ayumu de la pire des façons et, tenez-vous bien, s’en prend même à son chéri Katsumi pour arriver à ses fins. La première termine kidnappée et séquestrée dans une bâtisse à l’abandon alors que le second se fait rouer de coups et humilier sans savoir que sa petite Mana est l’instigatrice de tout cela. La spirale de la folie commence à tourner la tête de la jolie blonde et, pour le moment, personne ne semble en mesure de lui barrer la route.
Le virage dans le glauque est désormais bien engagé et l’histoire s’éloigne quelque peu du cadre scolaire. Le lecteur suit par exemple Manami chez elle en plein trip égocentrique, persuadée que tout lui est dû et que le monde entier doit être à ses pieds. Les flatteries de son nouvel amant ne font que conforter ce sentiment de surpuissance. Quant à Ayumu, elle commet l’erreur de se rendre sur le lieu de travail de Miki. Les deux amies se retrouvent donc à la merci des sbires de Manami envoyés en filature.
Le changement le plus inattendu concerne cependant Katsumi qui entre dans le cercle des victimes. On le savait déjà sous l’emprise de son père tyrannique mais cette fois on aurait presque pitié de lui. L’ancien bourreau se retrouve en bien mauvaise passe… Comment réagira-t-il s’il apprend la terrible vérité ? Une alliance avec Ayumu reste très improbable mais… pourquoi pas finalement ?
Pour la première fois, le rythme de l’histoire s’accélère notablement, instaurant un véritable suspense. Le devenir d’Ayumu et de Miki reste difficile à prédire tant on connaît le penchant de l’auteur pour les situations embarrassantes voire cruelles. On se soucie donc réellement des deux héroïnes qui n’ont encore jamais été confrontées à un danger pareil, celui d’un viol collectif (!). Un cliffhanger aussi osé qu’efficace…
Disponible depuis le 2 juillet 2009 chez Kurokawa. Prix : 6,50 euros.
4 commentaires
Je me demande si l'auteur va oser faire violer son héroïne , ce serait quand même assez balèze à lire pour le coup... Surtout que Miki ne peut pas trop la sauver ce coup ci ^^''
J'adore le visuel de l'image de Manami, une vraie psychopathe pour son âge :p
C'est dur, sadique, cruel... on dirait une sorte de récit autobiographique poussait à l'extrême... ou du moins je l'espère pour l'auteur ^^'
Life pourrait presque piqué le slogan d'Orangina Rouge : Mais pourquoi sont-ils aussi méchants? :p
J'ai vu le drama en entier (et perso j'ai adoré, peut-être le meilleur drama qui soit) c'est pour sa que j'ai pensé à commencer cette série shojo au plus vite, et ces résumés mon conforté dans l'idée que c'est un bon manga ^^