Make me up ! : Make me smile !
Une petite comédie romantique dans un lycée, ce n’est pas l’originalité qui étouffe ! Mais le sujet a néanmoins la petite particularité de se vouloir différent. Car oui, notre héros est tout ce qu’il y a de plus banal. Kobayakawa n’apprécie pas tout ce petit monde autour de lui. Basé sur le superficiel et les apparences, il ne se sent qu’à sa place dans le club d’art où il peut laisser libre court à ses talents au dessin. Mais voilà, un jour, il apprend la vérité sur Hoshino, l’une des plus belles filles du lycée et parmi les plus populaires : celle-ci, sans son maquillage, est fade, habillée en survêtement et surtout … se sent incapable d’être aimée correctement. Via une connaissance commune, Kobayaka va devoir maquiller Hoshino tous les jours pour que celle-ci continue de se sentir bien dans sa peau.
Et voilà ! Derrière ce manga, on a un mangaka et son cercle. Kouhei NAGASHII fait partie du cercle Nobita Graph, cercle qui a déjà oeuvré sur quelques doujinshis hentai d’Aikatsu et Pretty Cure. Néanmoins, leur premier manga n’est pas Make me up ! (Hoshino, Me o Tsubutte) mais Houkago Sword Club, qui était basé sur trois volumes. Outre cela, il est bon de préciser que le manga s’est terminé récemment à son treizième volume. Ni trop court, ni trop long mais maintenant, focalisons-nous sur l’oeuvre en elle-même.
La première chose que l’on pourra remarquer, c’est qu’on part sur un duo de personnages masculin-féminin, sans qu’il n’y ait une relation amoureuse au préalable. Non, Hoshino n’aime pas Kobayakawa et inversement. D’un côté, nous avons un héros replié sur lui-même, qui ne veut pas être le centre d’attention, alors que de l’autre côté, l’héroïne est très spontanée, prête à défendre la veuve et l’orphelin, quitte à mettre souvent son maquillage en péril, ce qui donne presque l’impression d’une double personnalité.
Graphiquement, on est plutôt dans du grand classique. On appréciera quand même la différence clairement visible entre Hoshino « décontractée » et Hoshino « lycéenne », rien qu’au niveau du visage. Bien entendu, comme il faut s’en douter, elle n’est pas le seul personnage féminin dans ce volume et on remarquera deux autres éléments « prometteurs » entre les gyarus et une certaine demoiselle à lunettes.
Make me up ! commence doucement mais sûrement. Ce premier tome se veut être celui de la présentation et de la mise en scène de la ligne directrice du récit. Bien qu’Hoshino soit l’héroïne principale, on sent que le manque de sociabilité de Kobayakawa sera souvent mis en avant. Dans les faits, comme la série est terminée en treize volumes, il n’y aura donc pas à s’inquiéter qu’elle soit trop tirée en longueur. Ainsi, Make me up ! se veut être un manga appréciable avec un peu d’innovation sans pour autant prendre trop de risques.
Premier volume déjà disponible depuis le 13 juin 2018 aux éditions Pika. Prix : 6,95 €
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