Manga 10 000 images, numéro 2 – Osamu Tezuka : dissection d’un mythe
Dissection d’une revue…
La presse spécialisée dans le manga paraît sinistrée. Infantile, criarde, cultivant la paraphrase, cela fait maintenant longtemps qu’elle a dû abandonner l’illusion de pouvoir à la fois plaire et instruire. Dans ce contexte, la parution de la revue semestrielle Manga 10 000 Images a de quoi intriguer. Pour se la procurer il faut payer cher, attendre longtemps (sauf si vous avez la chance de la trouver en librairie), pour s’apercevoir en la voyant qu’il s’agit plutôt d’un livre… Et les annonces diverses ont été si scandaleusement peu relayées qu’on a vite fait de flairer l’arnaque. Commençons ici par dire les choses clairement : Hervé Brient nous a donné l’exemplaire que nous chroniquons, et nous l’en remercions. Cela ne nous empêchera pas de dire ce que nous en pensons, parce que les avis les plus sincères sont les plus utiles, et nous ne voyons pas vraiment l’intérêt de faire de la publicité déguisée…
Cette revue surprend de bout en bout ; son organisation est bonne mais elle a parfois quelques petits flottements, et sa formule thématique risque de la cantonner à un public très restreint, et très irrégulier, qui pourrait bien être tenté de n’acheter que le numéro portant sur le sujet qui l’intéresse. Grosso modo, la meilleure façon de décrire l’objet serait de le comparer aux dossiers mensuels que propose Positif en deuxième partie de numéro (en beaucoup plus gros), ou de dire plus simplement qu’elle reprend le format de la revue Europe, qui propose elle aussi des numéros thématiques. Elle ressemble aussi, curieusement, à ce que devraient être les actes d’un colloque portant sur Tezuka, s’il devait avoir lieu un jour… La couverture, en dépit d’une illustration très réussie, fait un peu fanzine, surtout au niveau de la police ou du quatrième de couverture, totalement vierge. C’est une première impression mais elle pèse lourd. Bref, on ne sait pas au premier abord si cette revue s’adresse au grand public ou aux connaisseurs les plus exigeants ; cette impression sera d’ailleurs confirmée par la suite, probablement parce que Manga 10 000 images cherche précisément à plaire à tous sans transiger.
Sachant que le premier coup d’œil est toujours ingrat, nous dirons que d’entrée de jeu il y a trois pages qui choquent : à quoi bon placer de la publicité pour Manganews et Mangaverse ? Les gens qui achètent la revue connaissent probablement déjà ces sites, qui sont plus facilement trouvables que Manga 10 000 images. Par ailleurs, leur aspect à la fois « cheap » et tape-à-l’œil déçoit par rapport à la sobriété du reste ; on croirait voir une pub Tonkam à la belle époque des premières éditions de Video Girl Aï. La troisième page concernée pose quant à elle un problème plus important, dans la mesure où elle cherche (et c’est bien légitime pourtant) à faire de l’autopromotion en vantant les mérites du numéro 1, qui portait sur l’homosexualité dans le manga. Et pour le coup, le placard est digne d’une annonce pour les pilules du diable : « la presse unanime ! », c’est-à-dire Coyote, Animeland, ActuaBD, mais aussi Manga-news (publicité légèrement consanguine), Onirik.net, etc. Bref, pas vraiment Le Monde, Lire ou même Madame Figaro (c’était une blague)… Assuré que ce numéro est une « référence », que la revue est « essentielle », que le sujet est « parfaitement traité », le lecteur n’a bien entendu qu’une seule certitude : Manga 10 000 images est à éviter… Parce que, bien entendu, il est compréhensif qu’économiquement on ne puisse pas se passer de publicité, mais il y a quand même quelque chose de dommageable à devoir être recommandé par des « rivaux » qui, en terme de contenu, boxent parfois dans la catégorie poids plumes. L’accès à cette nouvelle revue souffre ainsi d’un parasitage qui n’est pas de son fait, mais qui n’encourage pas à franchir le pas et à l’acheter.
En terme de contenu, la revue est passionnante à plus d’un titre, même lorsqu’il s’agit de ses imperfections. Soyons puants : Tout ce qui y est écrit est valable, et la plupart du temps très bon. Ceci dit, elle passionne aussi pour son agencement. Hybride, elle ne parvient pas à se positionner par rapport à son lectorat, pour la bonne raison qu’elle n’en a aucun de défini, qu’elle tente même de le définir elle-même. Ainsi, on lit parfois sans s’en rendre compte un article typiquement universitaire (celui de Xavier Hébert, précis, érudit), tandis que d’autres articles évoquent plutôt les jeux de mots faciles de revues comme Animeland (le sympathique « Tezukamasutra : de l’art ou du cochon », de Sébastien Kimbergt). L’unité de ton n’est pas encore acquise, et la ligne éditoriale n’est pas encore rôdée. Mais peut-être aussi que le but est de laisser le rédacteur libre de choisir son style.
Les rubriques paraissent précisément délimitées mais elles restent pourtant flottantes, entre démarche typique d’une revue grand public (proposer des chroniques de manga, des planches de BD), et volonté de s’adresser aux autres, à cette audience dont on n’est finalement pas sûr qu’elle existe, celle qui vit dans l’ombre et qui cherche – ou fait semblant de chercher – des ouvrages de qualité. La bibliographie en fin de volume est d’ailleurs représentative de cette difficulté à se situer : proposer une bibliographie implique que l’on s’adresse à un lecteur curieux d’approfondir les choses (et c’est aussi un passage obligé de tout ouvrage scientifique), mais son contenu est plutôt limité, comme si l’équipe avait craint de nous effrayer en nous proposant des textes trop pointus (malgré un ou deux incontournables). De même, l’article (ou dossier) « Tezukamasutra » de Sébastien Kimbergt a dû poser problème, dans la mesure où il se retrouve un peu bizarrement en toute fin de volume, après les interviews d’éditeurs. C’est d’autant plus étonnant qu’à moment donné le rédacteur se livre à des analyses de planches, démarche déjà adoptée par X. Hébert en début de volume. Pourquoi ne pas l’avoir mis avec les autres articles ? Probablement parce que l’article « Tezukamasutra » est scindé en une multitude de sous-parties qui en font presque une revue dans la revue, avec son sommaire et son style propre. Ensuite, il n’obéit pas à la progression chronologique des articles précédents. Nous y reviendrons.
Certaines « paroles d’éditeurs », celle de Pierre-Alain Szigeti surtout, font aussi occasionnellement double emploi, dans la mesure où l’on n’a plus vraiment besoin de « quelques repères sur la vie et l’œuvre extraordinaires de Tezuka » une fois qu’on a lu les 178 pages précédentes. C’est très dommage, d’autant plus que M. Szigeti n’est pas le premier venu en matière de manga ; et l’on se demande s’il n’a pas manqué d’informations sur le contenu de ce numéro pour rédiger un texte qui entre un peu en concurrence avec l’article écrit par Hervé Brient, qui frôle quant à lui la maniaquerie dans le sens du détail (vous saurez tout sur les voyages en avion de Tezuka !), mais qui satisfait aussi précisément pour cette raison.
Dans tous les cas, l’équipe mise en place pour la revue semble avoir été triée sur le volet, ce qui rassure d’entrée de jeu : voir notamment au sommaire un nom connu tel que celui de J.-P. Jennequin est un gage de qualité indéniable. On compte des membres du Manga Network parmi les rédacteurs, ce qui achève de crédibiliser l’entreprise tout en lui donnant une allure de revue universitaire. Quoi qu’il en soit, ce ne sont pas de vulgaires pigistes qu’on lit, et l’on regrette d’ailleurs que leurs noms ne soient pas plus mis en avant, avec notamment une petite biographie de quelques lignes en fin de volume. Le système un peu fastidieux des notes montre lui aussi que la démarche des rédacteurs est hétérogène. Il faut franchement être un habitué de la RHLF, ou un lecteur émérite de Masters divers et variés, pour ne pas sursauter face aux 87 notes de l’article de Xavier Hébert, d’autant plus qu’elles sont toutes réunies en fin d’article, ce qui est très dommage car on a un peu la flemme d’aller les consulter. Il y a ici encore un petit manque de coordination puisque les autres articles dépassent rarement les 10 notes (ce qui est déjà beaucoup pour une revue grand public). Certains articles n’en comportent aucune, preuve que la démarche de Manga 10 000 images est duale, lorgnant parfois sur une méthode scientifique exigeante, parfois sur une approche volontairement plus grand public.
Si certains articles vulgarisent (et ils le font très bien), d’autres vont très loin dans l’analyse et dépassent les enjeux d’une revue de base. C’est d’ailleurs tout ce déséquilibre qui rend la revue si vivante, si passionnante : la pluralité des démarches, la diversité des styles, les rubriques diverses, laisseraient presque espérer que le monde scientifique et le grand public peuvent cohabiter sans problèmes. Certains rédacteurs font, de façon masquée, de la critique génétique, mobilisent des outils propres à la critique littéraire, ou lorgnent directement du côté de la sémiologie. En ce sens, les deux réussites les plus éclatantes de ce numéro sont incontestablement l’article de J.-P. Jennequin sur l’une des œuvres fondatrices de l’histoire du manga, et celui de Xavier Hébert, qui, en connaisseur très pointu, décortique très précisément et avec beaucoup de finesse certaines planches de Tezuka, prenant le temps qu’il faut dans ce long article pour définir ce qui fait la spécificité du style du mangaka. Voilà deux textes qui vous arment définitivement pour aborder d’un œil critique n’importe quel manga, et qui contribuent à merveille à éduquer le regard et à forger une solide culture de base. C’est l’une des raisons pour lesquelles cette revue devrait être lue aussi bien par les lycéens que par les vieux routards ou les néophytes soucieux d’apprendre vite et bien. Il est par ailleurs fort bien vu d’avoir organisé les quatre premiers articles selon une logique à peu près chronologique, cela donne un cadre précis au lecteur tout en lui permettant d’aborder divers aspects de l’œuvre de Tezuka : le rapport avec Disney y est enfin précisément déterminé, les influences du mangaka et l’impact qu’il a eu sur le manga en général, les continuations diverses, tout cela se voit développé de façon remarquable, et l’on en ressort avec une vision un peu plus objective de Tezuka.
La première moitié de volume réalise un sans faute, et l’on est assez heureux, au sortir de ces quatre articles, de pouvoir mesurer ses connaissances dans le texte d’Elodie Lepelletier, qui tend, de façon didactique mais pas du tout ennuyeuse, un pont entre l’œuvre de Tezuka et le manga actuel. Une seule remarque peut-être concernant ces articles : après les avoir lus, on ne sait pas si Tezuka est d’un pessimisme sans bornes ou s’il est un humaniste confiant en ses lecteurs (probablement les deux, mais ce n’est pas dit clairement). C’est encore un petit problème de concertation, mais rien de méchant, le lecteur peut très bien faire lui-même la déduction.
Bien évidemment, D’autres rédacteurs tirent un peu la courte paille, surtout lorsqu’il faut en passer par la récapitulation de toutes les œuvres disponibles en VF… Anne Demars s’en tire néanmoins très bien, en restant à la fois brève et complète. Elle permet par ailleurs de relativiser la déception que l’on éprouve face à l’absence de certaines chroniques (Barbara par exemple). Les chroniques, puisqu’on en parle, sont enfin à la taille qu’il faut, elles dépassent les trois mots traditionnels, et si elles peuvent parfois paraître un peu inégales (la lassitude du lecteur aidant), elles constituent néanmoins un guide de lecture sûr, qui refuse de se faire trop partisan du mangaka, à tel point peut-être que l’on se demande quand même un peu si le désir d’être nuancé n’a pas contraint les rédacteurs à être trop sévères envers la plupart des oeuvres chroniquées. Les « paroles d’éditeurs », de même, paraissent de prime abord moins intéressantes (sauf pour le passionné d’histoire de l’édition des mangas en France), mais c’est sans compter sur les réelles connaissances que possèdent notamment J.-L. Gauthey (Cornélius) et Dominique Véret (Tonkam, puis Akata), qui, avant d’être des éditeurs, sont des connaisseurs de première force, même si leur sensibilité paraît très différente. Toutefois, M. Gauthey adopte une attitude un peu problématique par rapport à certains de ses éventuels clients, en disant que le lecteur « lambda » de manga est « très content de lui, de ce qu’il est, [et qu’il] ne veut pas être curieux et s’en satisfait, voire en est fier. » On grince un peu des dents devant cette généralité, même si on comprend à peu près que certains éditeurs puissent éprouver de la rancœur ou du mépris devant une certaine frange de « fans hardcore » ou d’activistes aigris. C’est d’autant plus dommage que le reste de l’analyse est remarquablement juste : « c’est un monde plein d’a priori qui est entretenu aussi bien par les gens qui n’aiment pas le manga que par les fans. » Chose qu’on entend trop peut souvent.
Bref, alors qu’on croit en avoir terminé avec l’ouvrage, et que l’on s’apprête à lire les deux courts mangas publiés à la fin, on tombe sur cet étrange dossier, « Tezukamasutra : de l’art ou du cochon ». Un peu disparate, un peu rapide, tronçonné en une multitude de paragraphes couturés de titres cherchant le plus souvent à être humoristiques au détriment de leur compréhensibilité, ce texte souffre du traitement que lui a imposé Sébastien Kimbergt, occasionnellement épaulé de Julien Bouvard, et l’on est d’autant plus déçu de cette lecture que certains points sont très intéressants, mais se noient dans le vertige des titres et des jeux de mots. On reconnaît ici la méthode Animeland, efficace dans le cadre d’un papier court, mais exténuante pour un article de cette envergure. Evidemment, rédiger un article n’implique pas que l’on fasse vœu d’austérité, mais ici, le ton tranche énormément avec tout le reste de l’ouvrage. C’est d’autant plus vrai que la fin du dossier devient trop hétéroclite, on ne sait plus s’il s’agit de classer et d’analyser des motifs selon un thème, s’il s’agit de faire un classement chronologique, ou s’il s’agit de juxtaposer des parties n’ayant pas d’autre lien que l’érotisme (probablement les trois). En fait, le sujet est tellement vaste qu’il aurait nécessité à lui tout seul un numéro de la revue, et c’est une tâche impossible que de le traiter en si peu de pages : nul doute que Bouvard et Pécuchet, ou plutôt Kimbergt (après tout, vive les jeux de mots moisis) ne soient compétents, notre critique ne porte pas sur ce point ! Simplement, le décrochage que représente le texte sur la « trilogie érotique », tant au niveau du style que de la démarche critique, affaiblit un peu l’ouvrage, et c’est un peu agacé que l’on referme ce très bon numéro : les remarques très justes sur la vision « étriquée » de Tezuka quant aux films d’animation pour adultes rejoignent parfois les jugements de valeur expéditifs, d’autant plus irritants qu’ils ne sont pas justifiés par de l’analyse. Pourquoi parler de « tragédie scénaristique » pour Kanashimi no Belladonna, et que signifie vraiment cette expression ? Que le scénario est mauvais, ou que l’histoire est tragique ? Et comment ne pas s’énerver lorsqu’on voit qu’à seulement huit lignes de la fin, l’ouvrage bascule dans la critique lapidaire, abandonnant d’un coup toute la démarche scientifique ou le véritable esprit critique développé précédemment, y compris dans l’article « Tezukamasutra » ? Comment ne pas manifester sa déception face à cette phrase : « si on peut se demander pourquoi ces longs-métrages ne sont jamais sortis chez nous, il suffit de les voir pour en comprendre les raisons. Absurdes, dénués d’originalité et sans grand intérêt, ils ne sauraient trouver chez nous un public suffisamment large pour s’y intéresser et les rentabiliser, à part peut-être Belladonna. Peut-être. » Le tout en cadence majeure, pour enfoncer le clou. Ici, l’excellence du style alimente l’agacement du lecteur (surtout quand le lecteur en question n’est pas d’accord). Et que penser de cette étrange conclusion : « Surtout, faire l’impasse sur leur existence permet de maintenir intacts les mythes du génie et de l’humanisme de Tezuka que ce genre d’expériences visuelles remet sérieusement en cause. » Ici, la justesse de l’analyse (autour de la question du « mythe ») côtoie le jugement de valeur (« ce genre d’expériences visuelles »), ce qui décrédibilise le critique, qui semble plus donner son avis personnel qu’analyser des faits. Bien évidemment, relativisons : huit lignes décevantes sur plus de 200 pages, c’est un miracle, et l’on est déjà bien cruels de s’attarder si longtemps sur ça ! Disons que si nous nous acharnons bêtement, c’est que la revue le mérite, parce qu’elle propose pour la première fois un contenu comme on en a presque jamais vu en France dans le domaine de la presse.
Manga 10 000 images fait vraiment œuvre d’utilité publique, en proposant enfin des textes intéressants, didactiques, érudits et documentés. Pour cette raison, cette revue a tout ce qu’il faut pour devenir une référence, et il y aurait un grand intérêt à pouvoir la trouver dans les bibliothèques et les CDI.
Les amateurs et les fans les plus aigris, ceux qui sont les premiers à déplorer que les revues spécialisées sont nulles, n’ont aucune excuse pour ne pas se procurer cette revue qui a de quoi combler tout le monde. C’est à nous désormais de plébisciter cette entreprise, et le prix est tout à fait justifié pour ce genre d’ouvrage, qui tire peu et qui doit aussi amortir son coût de lancement (et les livres de ce type tournent souvent autour de 15 euros). Il faudrait vraiment que l’on soit de mauvaise foi pour continuer à se plaindre sans avoir jamais ouvert cette revue qui ne peut qu’aller de l’avant… si elle survit.
Manga 10 000 images, numéro 2 :
Rédacteurs et intervenants: Hervé Brient, Jean-Paul Jennequin, Xavier Hébert, Elodie Lepelletier, Sébastien Kimbergt, Anne Demars, Vincent Monnoir, Karen Merveille, Xavier Guilbert, Laurent Lefebvre, Stéphane Beaujean, Namtrac, Hadrien de Bats, Pierre-Alain Szigeti, Julien Bouvard.
Editeur : Editions H (vente directe à cette adresse)
Année : 2009
Nombre de pages : 257
Dimensions : 21 x 14 cm
Prix : 18 €
ISBN : 978-2-9531781-1-1
A noter qu’une partie de la revue est consultable sur le site des Editions H.
4 commentaires
je comptais aussi faire la promo du bouquin, mais sur mon forum, et après avoir fini de rediger mon compte rendu de la japex sud.
En tout cas, il m'a été instructif.
par contre, je reviens sur les pub, je ne critiquerai pas, faut se poser la question si mangaverse/manga-news a payé et si ce sont clopinettes prix d'ami, car je sais que hervb traine chez mangaverse.
En même temps, est-ce que c'est vraiment un problème ? Par exemple le premier numéro sur l'homosexualité dans les mangas ne m'intéresse pas. Tandis que celui-ci - et peut-être le suivant s'il traite de la place des femmes dans les mangas comme j'ai cru l'entendre - titillent ma curiosité.
L'hétérogénéité de l'ensemble me chagrine un peu mais peut-être est-elle nécessaire pour assurer la viabilité de ce "magazine". Je pense en tout cas me procurer ce numéro, Tezuka est une figure obligée pour tout amateur de manga.
[…] La conférence était assurée par Hervé BRIENT, à qui nous devons entre autre la revue Manga 10 000 images. C’est un peu un habitué du festival, puisqu’il était déjà intervenu au moins en 2009 pour […]