Monster Musume no Iru Nichijou – Une attente comblée
Pour les deux du fond qui ne savent pas ce qu’est Monster Musume no Iru Nichijou, une piqûre de rappel s’avère nécessaire. Monster Musume no Iru Nichijou est un manga ecchi seinen slice of life. Oui, ça fait beaucoup de genres en un mais qu’importe. Ainsi, le côté seinen du manga est là pour une raison :lLes poitrines sont détaillées et l’humour ainsi que certaines scènes sont en-dessous de la ceinture … ou alors au début de la queue d’une lamia. Car oui Monster Musume no Iru Nichijou nous narre la vie de tous les jours de Kimihito Kurusu, un jeune homme bien sous tous rapports. Depuis 3 ans maintenant, de nouvelles lois ont permis d’établir un climat de paix entre les humains et des êtres hybrides, comme des sirènes, des centaures et autres. Ainsi, il existe ce que l’on appelle des familles d’accueil. Ces personnes hébergent des hybrides pour leur apprendre à s’acclimater à la vie humaine. C’est le cas, plus ou moins contre son gré, de notre héros qui hébergera la délicieuse Miia, une demoiselle serpent (lamia) avec plein de charmes. Et ça, ce n’est que le début !
Car oui, en deux volumes, nous avons déjà là cinq demoiselles qui vivent sous le même toit que notre héros. Miia la lamia, Papi l’harpie (femme-oiseau), Cerea la centauresse (femme-cheval), Suu la slime (femme-gluant) et enfin Meroune la sirène (femme-poisson). Oui, ça en fait des demoiselles de tous les genres. Principalement connu chez nous grâce à son adaptation animée de 2015, il faut comprendre que les bases de la série datent de 2009 sous la forme de 4-Koma et autres, dessinés sous le crayon d’Okayado. C’est lui, en 2012, qui a réussi à se faire « adopter » par le magazine Comic Ryu de l’éditeur Tokuma Shoten pour donner la forme que nous avons entre les mains, la série continuant toujours d’exister à ce jour.
Mais Monster Musume no Iru Nichijou, ce n’est pas que ça. Au Japon, on peut le dire concrètement : c’est ce manga qui est à l’origine de la popularité des Monster Girls depuis maintenant plus de cinq ans, aidé par la création de diverses œuvres (parfois pornographiques comme Monster Girl Quest, célèbre en son genre aussi). Et aux Etats-Unis où le manga est traduit depuis déjà quatre ans ? Toujours en tête des ventes à chaque nouveau volume, l’éditeur Seven Seas s’en frotte les mains, ayant sorti divers autres mangas basés sur les Monster Girls comme My Girlfriend is a T-Rex, Jitsu wa Watashi Wa, 12 Beast (d’Okayado) ou même Centaur’s Worries.
Alors pourquoi est-ce que Monster Musume no Iru Nichijou était attendu par votre serviteur mais aussi bon nombre d’autres fans ? Est-ce pour son côté érotique avec un sens du détail des plus appréciables ? Signalons d’ailleurs qu’il n’y a pas de censure chez nous, oui, les demoiselles ont tout ce qu’il faut, là où il faut (pas de nuage de vapeur disgracieux). Son humour léger ? Le fait que le héros, malgré son caractère passif, n’est pas un pervers libidineux et a même quelques scènes bien appréciables ? Ou alors, tout simplement pour le nombre de demoiselles à moitié-humaines qui composent ce manga et qui titillent notre fantaisie lubrique ? Sûrement un peu de tout ça à bien y réfléchir.
En même temps, difficile de ne pas apprécier chaque demoiselle. Si une Monster Girl ne vous plaît pas, une autre vous conviendra sûrement, c’est ça la magie de Monster Musume. Et puis, chaque demoiselle a son petit trait de caractère comme Papi et sa cervelle de moineau ou alors Cerea et son côté chevaleresque (avec la diction qui colle, s’il vous plaît). Pour les amateurs de la série animée, les deux premiers volumes n’introduisent pas encore Rachnera et Lala, il nous faudra encore patienter un peu pour cela, c’est bien dommage mais on fait avec. La lecture est facile, les dessins agréables, les personnages sont intéressants, qu’est-ce que le peuple peut demander de plus ? Et bien, plus de mangas avec des Monster Girls.
En conclusion, Monster Musume No Iru Nichijou s’est fait désirer. Monster Musume no Iru Nichijou s’est fait attendre. Mais bon sang, qu’est-ce que cela fait du bien d’avoir ENFIN après tout ce temps le volume relié entre les mains. Un volume en français, pas une version américaine ! Et quand on sait qu’au Japon, ils en sont à déjà treize volumes, on a de quoi bien patienter avant de rattraper les parutions japonaises. Avec Demi-Chan (Freaky Girls) et Monster Musume pour 2017, on peut déjà dire que le cahier des charges de Monster Girls est rempli … mais espérons que ces deux mangas ouvrent les portes à bien d’autres pour 2018 ! Entre eux et les nombreux mangas isekai (Slime Tensei, Re:Zero), mes genres préférés ont le vent en poupe … et ce n’est pas pour me déplaire.
Deux volumes déjà disponibles depuis le 3 novembre 2017 aux éditions Ototo Manga. Prix : 7,99€
3 commentaires
– Il y aura il une saison 2 de MONSTER MUSUME ??
Et
-Est-ce que My Girlfriend is a T-Rex ET 12 Beast
serons un jours diffuser en animé ??
Merci
Malheureusement, je ne peux pas répondre à la place des éditeurs japonais.
Ca serait bien pour chacune des séries.
Sachant que T-Rex est terminé au Japon … ^^
D’accord merci quand même ^^