NozokiAna T1 – Voyeur, voyeuse, voyelle
Attention, contenu érotique, interdit aux – de 16 ans
Tout d’abord, il faut parler un peu de l’auteur de NozokiAna. Cela sera bref et court puisqu’il est inconnu au bataillon. Son petit nom est Wakou HONNA. Mais NozokiAna n’a pas que cela comme particularité. Oui, ce manga est publié tout d’abord … sur portable ! Moba Man est une application pour les portables et non un magazine de prépublication comme on en voit bien souvent. Peut-être que le format papier est révolu ? Mais ce n’est pas le sujet évoqué dans cet article.
NozokiAna, c’est quoi ? NozokiAna, c’est l’histoire d’un étudiant qui arrive à Tokyo dans son nouvel appartement. Ici, pas de lycéen prépubère, notre héros a déjà la vingtaine. Mais jeune adulte ou non, on reste un enfant avide de surprise lorsque l’on tente de regarder dans le trou d’un mur de son appartement. Sauf que de l’autre côté de ce trou, notre héros Tatsuhiko Kido peut apercevoir une jeune femme dans une position des plus équivoques. Prêt à tout pour s’excuser, il ne pensait pas pour autant tomber dans le piège d’Emiru Ikuno, sa voisine aux intentions les plus perverses.
Chantage, chantage. Emiru propose une solution à Kido pour qu’elle garde le silence. Un jour sur deux, sauf le dimanche, l’un peut espionner l’autre par le trou dans le mur, même dans ses moments les plus intimes. Bien que grandement réticent à cela, Kido n’a pas vraiment le choix. Comble de malchance ! Emiru est dans la même université que lui. Ainsi, en plus de l’avoir sur le dos chaque soir, il l’a aussi pendant la journée. Bien entendu, ce petit pacte est un secret et leurs camarades de classe ne sont pas au courant qu’ils sont voisins.
Au départ, dès les premières pages, on se demande : est-ce que ça sera juste une petite comédie érotico-romantique ? Quand on voit que les poitrines sont détaillées et les parties génitales masculines sont représentées malgré le blanc qui les floute, on peut s’interroger. Rajoutons aussi les nombreuses scènes sexuelles et on est au bord d’un manga hentaï. Mais … quel est le but de NozokiAna ? Simplement émoustiller la gente masculine ? Pourquoi ce surplus de sexe ? Lorsque l’on débute ce premiers volume, les aprioris sont nombreux.
Et pourtant, ce n’est pas de l’excitation que l’on ressent mais plutôt un malaise indéniable. Que cela soit à cause de Yuri qui a tout d’une nymphomane aux tendances possessives ou alors d’Hoori qui tente tout simplement d’abuser d’Emiru et de la violer, le sexe n’est pas que plaisir. Ainsi, pour conclure, le premier tome de NozokiAna a tout pour plaire. Une touche graphique qui fait que même moi, j’apprécie le physique d’Emiru, une histoire bien plus intéressante qu’au départ et une touche d’érotisme comme on aimerait en voir plus souvent dans des œuvres portées sur la chose.
PS : Notons la sublime couverture des éditions Kurokawa qui est explicite : « Déshabillez-moi. » Retirez-là pour une petite surprise.
Disponible depuis le 13 septembre 2012 aux éditions Kurokawa. Prix : 7.95€
8 commentaires
C'est aussi le seul manga de ce type parmi les 20-25 oeuvres que j'ai. :)
Voila. Alors si ce n'est pas trop-trop-trop explicite et qu'il y'a vraiment une histoire, alors ça pourra m'aller.
Par contre, c'est très ecchi et érotique, peut-être pas du même genre que Zetman par contre.
Enfin tu liras.
Suffit de lire le reste du volume pour comprendre. :)