Overlord – Hello Dark Fantasy – My Old Friend

Le résumé pour Overlord en Light Novel ne diffère guère de celui du manga. Ainsi, Momonga reste toujours le chef de la guilde Ainz Ooal Gown, l’une des plus puissantes du jeu Yggdrasil. Le MMORPG signera toujours sa dernière heure et Momonga sera toujours plongé dans un autre monde au lieu de quitter le jeu et finalement les PNJs (Personnages Non-Joueurs) de la base de la guilde sont maintenant dotés de vie et d’une personnalité plus ou moins propre. Oui, dans les faits, ils restent toujours aussi scriptés et complètement sous les ordres de Momonga mais on va dire que leur mode de pensée reste très sommaire. Ainsi débutent les aventures d’un ancien joueur dans un monde ressemblant étrangement à celui d’Yggdrasil.

Oui, l’histoire n’a pas changé depuis la présentation du manga du même nom. Le créateur non plus d’ailleurs ! Pour autant, comme bien souvent avec l’oeuvre originale mais surtout le format roman, les événements sont bien plus nombreux et détaillés que dans la version animée ou manga. Comme le veut le genre qu’il arbore, Overlord est un mélange de High Fantasy et Dark Fantasy. Plus porté sur le premier que le second, qu’est-ce que cela veut dire ? La High Fantasy narre les aventures épiques de héros (ou non) contre des créatures de légendes, mythiques, des nations entières et autres ! Ainsi, les dragons, cyclopes, géants ne sont pas des illusions. La Dark Fantasy ? Et bien, c’est plus dans les détails et dans les scènes que l’on peut apercevoir le côté Dark. C’est pour cela que, sans forcément évoquer les moindres faits et gestes, les tortures, viols, meurtres à outrance, l’ambiance en elle-même, tout cela est bien moins joyeux que dans la majorité des récits de fantasy.

Le premier volume des éditions Ofelbe compile les deux premiers tomes japonais. Ainsi, outre l’arrivée de Momonga dans ce nouveau monde, le premier tome français se termine avec l’arc qui nous présente la fameuse Clémentine. C’est même grâce à ce personnage au caractère si « particulier » que l’on pourra constater la différence entre la version animée et le roman. Oui, dans le roman, ses actions sont plus détaillées mais aussi le résultat de son passage. La finalité du personnage a aussi le droit à une comparaison guère flatteuse. Ainsi, on pourrait citer tellement de scènes qui ne sont guère dans les autres médias mais pour l’occasion, une seule suffira. Imaginez donc la délicieuse Albedo dans le lit vide du seigneur Momonga pendant son absence. Imaginez-là avec comme seul habit sur sa peau le drap en tissu. Imaginez-la se rouler sur le lit pour imprégner ce dernier de son odeur. Tout cela dans le but de prendre l’avantage dans la course menant au coeur (inexistant) du mort-vivant maître de la guilde. Bien entendu, il n’y a pas que ce genre de scène qui est rajouté.

Avec l’arrivée d’Overlord parmi ses licences, les éditions Ofelbe arborent un côté plus sombre des light novel japonais. On ne peut pas dire plus « adulte » puisque Log Horizon et Spice & Wolf restent tous les deux des œuvres qui ne sont pas forcément à la portée du premier lecteur venu. Bien que DanMachi nous montre aussi que la vie d’aventurier n’est pas très rose, Overlord part vers un registre au-dessus, se targuant d’intéresser plus les jeunes adultes que les adolescents. Ainsi, avec une telle œuvre dans son registre, on est en droit d’espérer que pour l’année 2018, Ofelbe aille piocher dans d’autres séries du genre comme … Re:Monster ou Goblin Slayer ? Bon, à défaut d’avoir Kumo no Desu Ga ou Slime Tensei. En conclusion, Overlord en roman est le genre de complément nécessaire aux fans de la série animée ou du manga. Le genre de complément qui est bien plus imposant que le plat principal.

Premier volume disponible depuis le 11 mai 2017 aux éditions Ofelbe. Prix : 21,90€