Prison School T1 : Qu’il est bon d’être en prison !
(A gauche : Couverture Française. A droite : Couverture Japonaise)
Ahlala ! Prison School, Kangoku Gakuen de son vrai nom, ne fait pas dans la dentelle, sauf celle de ses dames. Car oui, la couverture choisie par les éditions Soleil est beaucoup moins sage que celle de la version originale, qui laissait planer un doute sur l’œuvre en elle-même. Oui, c’est ecchi, érotique, pervers, ça ne s’en cache pas et nous avons affaire à un niveau élevé dans le domaine. Néanmoins, s’il n’y avait que ça, qu’est-ce qui rendrait alors ce manga différent d’un autre ? Mais surtout, pourquoi un tel nom ? Commençons par le commencement, diantre !
Tout d’abord, parlons de l’auteur en quelques mots : Akira HIRAMOTO est connu dans nos contrées à travers « Me and the Devil Blues ». Stoppé au bout de quatre volumes, du moins signalé en « pause » depuis déjà quelques années, ce précédent manga abordait le genre du drame et de l’action. Contrairement à son prédécesseur, Prison School se base plus sur l’érotisme, la comédie et quelques petits bouts de suspense. Car oui, il y a bien un scénario dans ce tome et le titre est bien vite expliqué après les premiers méfaits de notre groupe de cinq adolescents plongés en pleine puberté.
Brièvement, chaque garçon a sa propre personnalité : Kiyoshi, le héros un peu timide et plus normal que ses confrères, Shingo plus ouvert et extraverti tout en étant premier sur les mauvais coups, Gakuto pour qui « Les Trois Royaumes » est toute sa vie, Jô souvent malade et toujours encapuchonné pour enfin finir sur André plus enveloppé et qui adore les mauvais coups mais sur sa propre personne. Ainsi, ces cinq personnalités ne vont pas tarder à comprendre qu’être dans un lycée nouvellement ouvert à la mixité n’est pas forcément une bonne chose. Les filles refusent de leur parler et cela pour une raison obscure.
Une raison qui ne tarde pas à se révéler lorsque le groupe décide d’aller espionner les charmantes demoiselles pendant l’heure du bain. D’après une loi promulguée par le conseil officieux des élèves, personne ne doit parler avec un membre du sexe opposé sous peine de graves répercussions. Pourtant, notre héros, Kiyoshi, s’est lié d’amitié avec Chiyo, une fille fan comme lui de sumo. Et comme si cela ne suffisait pas, notre groupe s’est fait repérer par le conseil officieux des élèves pendant leur excursion jusqu’aux douches féminines. C’est ainsi que l’on peut alors comprendre l’origine du titre.
Prison School : une prison dans une école. Bien que cela bafoue toutes les règles élémentaires des droits de l’homme (sans le H majuscule), cette prison à l’intérieur même du lycée sera la nouvelle demeure de Kiyoshi et ses amis. Et autant dire que les ennuis ne font que commencer : la vice-présidente (plantureuse) est une dominatrice, la secrétaire est une sadique tandis que la présidente est une manipulatrice qui hait les hommes. Quoi de mieux pour nos héros ? Et pourtant, Kiyoshi a fait une promesse à Chiyo : ils iront voir un combat de sumo ensemble. Autant dire que cela risque d’être très difficile avec des barreaux entre eux.
Mais dans l’idée, qu’est-ce qui peut nous faire accrocher à ce manga ? La première chose serait le style graphique utilisé : Les demoiselles sont belles, très belles et les plastiques sont bien mises en valeur. On sent que le mangaka a voulu attirer le lecteur par le plaisir visuel en priorité. Un peu comme les éditions Soleil en fin de compte (avec leur fameuse couverture). Cependant, un manga avec de jolies filles, c’est bien, avec une histoire, c’est mieux ! Et dans l’idée, Prison School arrive à faire fort dès le départ : Oui, ici, on est dans le domaine des grands. L’humour érotique est assez relevé, que ça soit déjà dans le langage crû utilisé par nos héros (ici, on parle de nichons, pas de seins) ou alors dans les mises en scène suggérées. Les plans culotte, c’est démodé, c’est pour les enfants. On fait place aux plans f… Ahem ! Sans détails, bien entendu. Ainsi, l’humour est pour un public adolescent voire jeune adulte bien que souvent douteux et porté au-dessous de la ceinture.
Prison School, c’est beaucoup de n’importe quoi, beaucoup d’érotisme, et des personnages qui marquent très rapidement les esprits. Avec ce nouveau manga et si les éditions Soleil modifient les couvertures des prochains tomes, il y a de fortes chances qu’elles acquièrent un bon public avec Prison School. Oh, de mon côté, je suis ravi de voir cette licence arriver jusqu’à chez nous. Bien entendu, avec déjà treize volumes, bientôt quatorze au Japon, nous avons un certain retard à rattraper mais voilà, souffrir pour avoir du plaisir comme le dirait André, c’est à la portée de chacun !
Disponible depuis le 16 juillet 2014 aux éditions Soleil. Prix : 7,99€
15 commentaires
Dossier très intéressant (bien qu’un peu court) mais néanmoins sympathique pour quelqu’un qui voudrais se lancer dans ce manga . Bon travail !
Pas vraiment un dossier (bien que ça aurait put vu qu’il y a déjà pas mal de tomes) mais plus une courte review du premier tome. :)
Il se peut que je rajoute un paragraphe d’après quelques conseils internes. ^^
Merci !
C’est marrant, le synopsis de la fiche me fait penser à une version trash de « Girls of the Wild’s ». Un pauvre gars qui se retrouve dans une école où les filles peuvent être relativement dangereuses si on ne fait pas attention.
Cela-dit, j’aimerais comprendre une chose: quel est l’intérêt de faire une école mixte, si c’est pour n’accepter qu’une poignée d’élèves masculins, et leur interdire tout contact avec leurs camarades féminins?
« Hiramoto Akira », ce nom est la raison numéro 1 m’ayant poussé vers ce premier tome (un peu surpris de le voir là, mais bon). L’autre raison c’est que j’attendais un titre qui puisse me donner envie de tester ce genre de came, une fois ou deux dans l’année il m’arrive de guetter la bonne occasion (parfois ça ne fait pas de mal, bien au contraire. xD). Bref, je suis tombé sur Prison School ! Bingo, c’est sans aucun regret(s). Ce premier tome m’a fait passer un très bon moment ^^ Alors ok c’est la fête aux clichés, aux ficelles usées, à l’ecchi, etc. Grosso modo il y a pas mal de nawak, faut le dire ! Mais bizarrement ça passe très bien ici. Bon, certains gags sont pourris mais d’autres sont de véritables petites perles. **Toussote** Cela-dit, sait-on jamais, je rappelle que c’est réservé à un public averti… Donc voilà. :D
A vrai dire je suis emballé par cette bande de pervers et de bras cassés qu’on nous présente, c’est qu’z’ont du potentiel les mecs ! La situation du personnage principal est intéressante, c’était cocasse de le voir tiraillé entre ses nouveaux potes (bad influence) et son propre désir de vivre une relation amoureuse des plus normales (noble dessein). Il y a un coté un peu convenu, sinon c’est un peu olé-olé et bien débile (rien de trop trash pour l’instant ). Au final j’en retiens surtout le coté amusant, plutôt drôle et parfois même hilarant ^^. Enfin c’est très agréable à la rétine, le style de l’auteur est soigné et son coup de crayon vaut le détour (Ah oui et je me permet même d »insister sur ce dernier point). :)
Ma seule inquiétude concerne le contexte (celui de la prison). Disons que ça me semble limité… Et limite un peu « casse gueule » si ça ne devait tourner qu’autour de ça. Là c’était kool, mais c’est parce qu’on en est encore qu’au tout premier tome (à l’heure de la première incarcération, des premières punitions, etc). Donc ok, mais la suite ça sera quoi ? Je me le demande tiens. ~
J’ai également pris note qu’il y avait 14 tomes de parus au Japon. :p j’espère seulement que l’auteur ne me lassera pas avec cette histoire. Du coup j’ai hâte de savoir ce que la suite nous réserve (non je n’irai pas scan). :)
Et bonne présentation de ce premier tome. Comme d’hab c’était plaisant à lire, merci Shiroi. ;)
@Nakei : je ne veux pas te spoil mais la réponse à ta question est expliqué dans le premier tome (il y a un passage relatant les faits qui ont amené cette école a prendre la décision de ne s’ouvrir qu’à une poignée de garçons). ;)
Oui, j’ai lu les premiers chapitres…
Curieux mélange entre mauvais goût (totalement assumé cela-dit) et gros délires complètement WTF.
Comment résumer mon impression en quelques mots: « Prison Break (ou La grande évasion, au choix) et pervers bras-cassés au pays de tous les fantasmes… »
Si ton inquiétude est basée sur le fait que l’on risque de rester dans la prison, tu n’as pas à t’en faire.
Il y a pas mal de scènes qui se passent HORS de la prison et ne t’en fait pas non plus. :)
Et oui l’humour est parfois très douteux.
Oui, Shiroi, c’etait ma plus grosse inquiétude mais là tu me rassure, merci c’est kool. Alors je serais des vôtres et donc de la partie pour suivre cette aventure ! \o/
Mode wtf : ON ! :D
Et zou, j’ai rajouté un paragraphe pour espérer que les gens comprendront mieux pourquoi j’ai apprécié ça !
C’est l’avant-dernier. ^^
Merci beaucoup pour l’article, c’est toujours un plaisir de te lire Shiroy. Je te connais plus par tes contributions que tes posts sur le fof mais t’as l’air d’être un type qui a du goût et pas celui lambda, qui ne concerne que les titres dont les bons d’AK discutent ! Non, tu sors généralement de grosses perles, dans le genre en dessous de la ceinture, t’es un peu l’hunter orfèvre d’AK pour moi XD
Bref, cette découverte me fait poster mon premier message sur le webzine ! Et s’il y avait une chose, concrète, pour laquelle je ne devrai pas regretter d’avoir lu tous les tomes, c’est bien la scène avec le directeur. Elle est tout juste géniale.
Pis mine de rien, le WTF, oui ! Mais l’histoire propose de très bons moments de tensions, avec en plus un découpage des cases, souvent particulièrement habile ! Et comme tu dis, la plastique ce n’est pas le plus important mais quand c’est aussi bien dessiner, pourquoi s’en priver ! =D
Bref, j’en suis aussi !
Pour ceux qui veulent voir à quoi ressemble le manga !
Et oui, le Directeur …
Tout sérieux, tout calme …
Et encore, vous avez pas tout vu de ce personnage. XD
Bon ben, encore un manga à rajouter à ma « wishlist » (en effet, l’article donne pertinemment envie d’tester ce dernier)!
^__^
Je viens de finir les 76 premiers chapitre, et j’aime bien. Sérieusement, il y a de gros délires bien trash, et des citations véritablement épiques…
Par contre, j’ai pas encore décidé laquelle des 3 geôlières est la plus flippante… Entre la dominatrice SM ultraviolente, la psychopathe aux airs d’ange et la présidente… Il y a du choix…
J’adore la psychopathe aux airs d’ange !
Elle est clairement au-dessus des deux autres niveau personnalité. XD
Et les derniers chapitres la font encore plus adorer !
Tout comme Nakei je viens de finir les 76 premiers chapitres.
Ce truc est vraiment tordu de chez tordu.
Mais j’aime bien, mais purée que c’est tordu !