Rosario + Vampire Saison II T7 – Bis repetita placent
Un titre éloquent qui me permet d’éviter de vous dire à quel point j’aime les couvertures des tomes de Rosario + Vampire ainsi que ses pages en couleurs. Oups ! C’est visiblement trop tard. Pourquoi une telle appellation ? Tout simplement car ce tome nous emmène tout droit dans l’arc actuellement en cours au Japon. S’il n’y avait que ça … Mais non ! Il nous permet aussi d’en apprendre bien plus sur le passé de notre héroïne principale : Moka.
A la fin du sixième tome, le rosaire de Moka avait un sérieux problème et pas des moindres. Alors que nous avions affaire à Moka vampire, celle-ci ne put retrouver sa place dans le rosaire comme à son habitude. Ainsi, après une courte discussion avec nos nouveaux amis du précédent tome, toute la petite troupe décide de se rendre à Hong Kong. Pourquoi ? Tout simplement pour rencontrer celui qui a appris l’art des sceaux à notre cher principal. Nul besoin de garder le secret plus longtemps. On l’apprend dès le début de ce tome : cette personne est l’un des trois seigneurs des ténèbres. (le principal du lycée en est un, je tiens à le rappeler)
Néanmoins, il faut s’en douter. Rien ne se passe comme prévu et l’arrivée d’un gremlin n’arrange en rien les choses. Enfin, cela dépend du point de vue. Voir Moka vampire en sous-vêtement, ça n’a quand même pas de prix. Sauf celui de se prendre des baffes dans la figure. Bien que l’atterrissage soit assez « violent », notre groupe d’amis arrive alors à Hong Kong en un seul morceau, ce qui est le plus important. Il est temps alors de retrouver la famille de notre Yasha et de notre Jiang Shi, qui je le rappelle une nouvelle fois, dirige une mafia.
Autant dire que le retour à la maison de nos deux adolescents ne se fait pas sans mal. L’accueil est même plutôt … assez sympathique en soi. Disparitions en série, monstre tentaculaire, homme à la machette, tout y passe. Mais c’en est trop pour Tsukuné et son nouvel ami Fangfang. Ils sont alors prêts à tout faire sauter, eux y compris jusqu’à ce que l’on découvre enfin que tout ceci n’est qu’une mascarade de très mauvais goût. Néanmoins, l’histoire avance et nous permet alors de rencontrer le second seigneur des ténèbres sous les traits d’un vieil homme de petite taille.
Nul besoin de se douter que malgré la forme peu avenante du vieillard, il vaut mieux se méfier de lui. Et pour cause ! Ses premiers actes et paroles contrastent avec le rang qu’il porte. Et oui ! Notre vieil homme est un otaku pur souche, amateur des filles en deux dimensions mais aussi de cosplay. D’ailleurs, il est bon de le féliciter à ce sujet. Réussir à faire mettre à Moka vampire un costume de Lamu relève de l’exploit. Néanmoins, si nos héros sont là, ce n’est pas pour parader avec divers apparats mais pour un sujet beaucoup plus grave. Un sujet sur lequel le second seigneur des ténèbres va s’attarder.
S’attarder au point de non-retour. Le sceau ayant plus de soucis que prévu, une partie de nos héros vont alors se retrouver dans le passé. Mais pas n’importe lequel : celui de Moka ! Ainsi, au bout de dix-sept tomes, nous pouvons enfin découvrir qui sont les parents de cette merveilleuse vampire si puissante. Autant dire que l’on n’est pas déçu par eux, surtout pour la mère qui ressemble étrangement à quelqu’un que l’on a déjà vu. Mais si seulement, c’était tout ce que ce tome pouvait contenir. Or, ce n’est pas le cas ! Ce passé nous permet aussi de découvrir la dernière et aînée des sœurs Shuzen : Aqua. Une jeune demoiselle qui laisse aussitôt un aperçu de sa puissance pour conclure ce volume.
En conclusion, ce tome me conforte dans l’idée que le scénario avance et à grand pas. Alors que le sixième tome nous permettait déjà d’entrevoir ce qui allait se passer, je ne suis guère déçu de l’avancée assez fulgurante du septième. Connaître la famille de Moka était un point plutôt important dans l’histoire. Maintenant, pour une fin de tome, on peut difficilement faire mieux. Le sauvetage de Moka par Aqua qui fait preuve d’une grande violence contre ses adversaires est plus que plaisant. Lorsque l’on sait que la troisième des sœurs (Kahlùa) fait partie de Fairy Tale, on est en droit de se poser une question : Aqua est-elle aussi dans cette organisation ? Nous la connaissons dans le passé mais nous ne savons guère ce qu’elle est actuellement, comme les parents de Moka. Le mystère reste entier à la fin de ce volume.
Un commentaire
Ahlàlà, je sens que je vais jeter un oeil sur cette série pour finir :)