Shikabane Hime : Kuro – Episodes 1,2 & 3

*** Ne pas lire ce texte si vous n’avez pas terminé Shikabane Hime : Aka ***

Shikabane Hime : Kuro se place dans la continuité directe de Shikabane Hime : Aka. La trame principale – amorcée dans l’épisode 10 de la saison précédente avec l’arrivée du Shichisei – continue donc son petit bonhomme de chemin. Les « simples » shikabane ne reviennent qu’à la fin de l’épisode 3.

Alors qu’Ouri s’entraîne aux côtés d’un prêtre pervers connecté à deux hime différentes (cf. plongeur ci-dessus), Makina souffre énormément de la mort de Keisei. Rongée par le remord et la haine, elle refuse finalement de devenir la partenaire d’Ouri, bien qu’ils soient connectés de fait. Elle décide carrément d’exploiter sa malédiction héritée du prêtre défunt… à ses risques et périls. Après une première saison trop stagnante, Makina évolue enfin. Sortez le Champomy !

Un autre changement m’a sauté aux yeux : la part plus importante donnée à l’humour ecchi. Bon, il y en avait déjà avait mais là c’est un festival. Il faut dire que l’arrivée de la nouvelle shikabane hime blondo-anglophone n’arrange pas les choses et il en va de même pour son prêtre aux yeux baladeurs. Sans rire, qu’est-ce que ça vient faire dans un anime dramatique à base de démons, de malédiction et de revanche sanglante ? Ca a beau être amusant (ouais je reconnais), le décalage m’a paru encore plus flagrant que dans la saison 1. Par contre les séquences au lycée sont passées à la trappe… pour l’instant.

En résumé, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que la série continue de développer le personnage de Makina tout en exploitant la trame principale avec le Shichisei. Hokuto est toujours aussi flippante (« mushiiiii ! »). La mauvaise, c’est que le contraste drame / vannes ecchi est poussé à l’extrême. Le résultat de ce mélange ? Une série divertissante mais très peu immersive.