Tales of The Wedding Rings – Marié, cinq femmes promises dans un monde fantasy

Avant toute chose, commençons par les présentations. Pourquoi cela ? Car c’est le premier argument de vente de Kana pour cette nouvelle série nommée Tales of The Wedding Rings. L’auteur ou plutôt le duo d’auteurs est MAYBE. Non, aucun rapport avec du maquillage mais plus avec un autre manga qui avait marqué par son histoire et son dessin ces dernières années. Son petit nom ? Dusk Maiden of Amnesia, mettant en scène une demoiselle morte devenue fantôme et un lycéen qui est le seul à la voir. Avec ses rebondissements et révélations couplés, le manga n’était pas passé inaperçu.

Mais ici ? Et bien, on rentre dans le domaine du plus classique. Sato est amoureux d’Hime, son amie d’enfance depuis des années. S’étant fait une promesse de mariage lorsqu’ils étaient enfants tous les deux, il s’avère qu’il n’a jamais eu le courage de confirmer ses sentiments. Passant une belle soirée pendant un festival, armant son coeur de courage, il s’apprête à déclarer son amour à Hime mais voilà que celle-ci lui annonce qu’elle déménage dès le lendemain. Qu’à cela ne tienne. Quitte à ne pas avoir de regrets pour le reste de sa vie, Sato se présentera à l’heure du départ, là où ils s’étaient fait cette fameuse promesse. Un halo lumineux créé par le grand-père d’Hime, une téléportation dans un monde fantasy, une attaque de démon, un baiser pour sceller leur union et voilà que des anneaux de mariage apparaissent avec un pouvoir magique offert en prime. Le souci ? C’est qu’un seul ne suffit pas à redonner les pleins pouvoirs au nouvel héros intronisé. Il en faut quatre autres … et donc quatre mariages, pour faire comme les cinq doigts de la main.

Oui, il faut être sincère : l’histoire est moins invitante et enivrante que celle de Dusk Maiden of Amnesia pour rester dans le domaine du classique. D’ailleurs, ce premier volume peut paraître un peu long à se mettre en place, l’explication sur la véritable portée des pouvoirs issus de l’anneau de mariage ne se faisant qu’à la fin. Heureusement pour le lecteur, le dessin si agréable de MAYBE qui plaisait tant dans Dusk Maiden of Amnesia est de retour dans ce premier volume de Tales of the Wedding Rings. Les personnages sont tout aussi appréciables, mention spéciale au prince qui ne s’est pas marié avec Hime. On aurait pu s’imaginer un rival pour Sato, il n’en est rien. De quoi surprendre dans le bon sens.

En conclusion, il faut se poser une question en voyant la couverture en magasin : cherchez vous une histoire du même style que Dusk Maiden of Amnesia ? Appréciez-vous principalement son style graphique ? Si la réponse est positive à la première question, vous risquerez d’être déçu. Pour la seconde, vous marcherez en terrain connu. Après, même si MAYBE ne vous dit rien comme mangaka mais que vous aimez les jolies demoiselles, vous serez satisfait. Attention néanmoins, bien que la couverture peut être « invitante », l’histoire n’a rien d’ecchi avec des situations humoristiques et douteuses. Au final, comme pour vous faire une fleur, Kana s’est même décidé à vous vendre le volume 1 à moindre prix : 5,95€. De quoi inciter à faire le premier pas.

Tome 1 disponible depuis le 3 février 2017 aux éditions Kana. Prix : 5,95€ (1^er tome, les suivants seront à 7,45€)