The Anime-Kun Awards 2016
The nominees for the Anime-Kun Awards 2016 are…
Alors que l’on entame l’année 2017 avec des espoirs renouvelés, il est temps de se poser pour jeter un dernier regard sur l’année écoulée. C’est autour d’une table imaginaire que se sont réunis les membres les plus éminents d’Anime-Kun (en tous cas les plus éminents qui étaient disponibles) pour livrer leurs impressions finales sur 2016, l’année de la mort et de la fraise.
Le palmarès d’Afloplouf
Ah, 2016. Annus Horribilis à en lire certains. Je n’en garderai pas un souvenir aussi vilain mais côté animation japonaise, je manque un peu d’enthousiasme. Entendons-nous bien, beaucoup de séries m’ont tapé dans l’œil mais aucune ne m’a collé une baffe magistrale. Au mieux je m’attendais à leurs qualités et elles ne m’ont pas déçu, c’est déjà pas si mal. Voilà donc dans le désordre le quinté gagnant.
Alors même que je joue les blasés, je commence pourtant par une plaisante confirmation. J’avais mes doutes sur Mob Psycho 100. Le manga n’a pas les mêmes dessins flatteurs de One Punch Man donc je craignais un peu un retour de flamme. Homme de peu de fois que je suis ! Bones a relevé le défi avec brio et une animation flamboyante dont ils ont le secret. Leur talent a surtout été de porter à l’écran le style si particulier du manga ; loin de l’ignorer ils se le sont appropriés pour mieux le sublimer, un exemple d’adaptation à la fois fidèle et osée.
Ma deuxième surprise prendra peut-être de court ceux qui me connaissent : la suite de Hibike ! Euphonium. Fâché depuis des années avec Kyoto Animation, je me suis rappelé qu’il n’y a que les idiots pour ne pas changer d’avis. Grand bien m’a pris de ne plus les prendre de haut ! Euphonium a été une véritable montagne russe d’émotion. Oui c’est du drame lycéen mais justement, la série a parfaitement conscience de sa portée : leurs problèmes sont simples (et serait si facilement résolus s’ils en parlaient) mais pour ces adolescents, ils représentent beaucoup de choses. Encore enfants, faisant semblant d’être adultes, ils grandissent en même temps que leur groupe de musique a progressé et cette évolution a été un bonheur à suivre. J’en regrette presque que KyoAni n’ait pas détaillé plus en avant la partie compétitive. En tout cas, me voilà réconcilié avec eux, même si j’étais fâché tout seul.
La troisième série que je retiens a eu un buzz énorme et j’en suis presque déçu. Soyons clairs : Yuri on Ice est une excellente série. Elle aborde avec intelligence l’homosexualité (entre autres thèmes) sans que ce soit sa raison d’être, même si ça trop grande pudeur a pu brouiller son message au début. Mais en quoi est-ce une surprise ? Sayo YAMAMOTO n’a plus à prouver que c’est une grande réalisatrice. Depuis Michiko e Hatchin, on a eu la certitude qu’elle n’était pas seulement là en guise de caution féminine. Son talent et le vent de fraîcheur qu’elle fait souffler sur l’animation japonaise devraient déjà faire figure d’autorité. Je suis ravi qu’elle est enfin droit à la consécration qu’elle mérite ; je suis déçu qu’elle ait du attendre aussi longtemps. Je garde une petite crainte pour la suite qu’ils ont rajouté un peu en précipitation quand ils ont perçu l’ouragan du succès. YAMAMOTO a l’habitude de prendre son temps et j’ai peur qu’on la presse pour un résultat qui ne sera pas à la hauteur de son travail habituel.
A l’inverse, je suis surpris que March Comes in Like a Lion ne fasse pas plus de bruit. Les pisse-froids (celle-là elle est pour toi Deluxe) diront que c’est du tire-larme pour faire pleurer dans les chaumières et ils n’auront pas totalement tord. Mais quelle insensibilité ! Voir ces personnages avec la peau à vif réapprendre à vivre fait chaud au cœur. La compétition et surtout l’humour bonifie le plat. Je n’en attendais pas moins de la nouvelle adaptation d’un manga de Chica UMINO.
Enfin et sans surprise, mon coup de cœur revient à la troisième saison de Haikyu. Elle s’est rapidement imposée comme l’une de mes séries sportives préférées, alors même que c’est mon genre favori. J’attendais avec délice l’adaptation de cette finale d’anthologie et mes souhaits ont été comblés. La team Tsukishima a pris son pied.
Comme quoi, en faisant le bilan, cette année a été plus que solide. Et encore, je n’ai pas encore eu la chance de voir Your Name qui explose tous les records au box office. J’ai presque entamé ce texte à reculons, pour ne pas laisser tomber les copains malgré un enthousiasme. Me voilà tout requinqué !
Afloplouf
La rétrospective de Benja
De tout ce que j’ai pu voir cette année, et j’en ai vu beaucoup plus que les autres années, le cru 2016 a vraiment été d’une excellente qualité. Autant l’année dernière j’ai dû me casser la tête pour trouver un nombre suffisant d’animes, cette année c’est tout le contraire… ou presque.
Faisons donc un bond d’un an en arrière et commençons par la saison d’hiver 2016. De mon point de vue, du lourd ! L’excellentissime Erased a été tout bonnement bluffant de par la profondeur de son histoire. Probablement un des meilleurs animes de l’année ! Mais le plus étonnant dans tout ça, c’est que le studio d’animation A-1 Pictures, nous sort en même temps Grimgar. Cet anime est probablement à ce jour la référence en matière d’anime de fantasy. Fini le comique, on peut aussi marier fantasy et drame et Grimgar en est la preuve. Et pour rester dans la fantasy, KonoSuba. Cette anime est mauvais mais qu’il est drôle. Pour plus de détails, allez voir ma critique, le prix du caractère est cher cette année.
La saison de printemps fut toute aussi canon que la précédente. Je suis obligé de parler de Re:Zero kara Hajimeru Isekai Seikatsu, honnêtement j’ai bien failli arrêter plusieurs fois. J’ai enchaîne d’un coup quinze épisodes et j’ai bien failli aller me pendre. Le héros prend cher. Très cher. Mais encore une fois quelle histoire ! Fan d’animation, foncez !
Un autre anime m’a fait un grand plaisir, c’est la suite et fin de Ushio & Tora. Un anime de qualité c’est rare. Mais un anime de qualité avec une fin alors là, c’est un trésor. Cet anime a été une vraie bouffée d’air frais autant en 2015 qu’en 2016, ultra étonnant venant d’un manga datant d’il y a plus de vingt ans. Comme quoi avant c’était mieux. Parfois… Petit clin d’œil a trois animes qui m’ont envoyé du rêve durant cette saison : Joker Game, Kuromukuro et Boku no Hero Academia. Ces trois là sont vraiment très très bons et méritent d’être vu.
Sans transition l’été se ramène, et franchement quelle saison de merde. Mis a part Tales of Zestiria the X qui était sympathique et surtout graphiquement balèze, y’a pas grand chose à dire. La suite de Food Wars mais c’est vraiment pour en citer un autre.
Et là c’est la fin. 2016 finit mal. Et avait pourtant si bien commencé. Quelle déception. Les petits salauds que sont l’hiver et le printemps ont pris toute la bonne camelote pour eux et ont laissé que très peu de bonnes choses pour les autres. Ainsi quelle ne fut pas ma déception de voir la qualité médiocre de mon anime tant attendu : All Out. J’en attendais tellement plus sur un anime ayant comme sujet mon sport préféré depuis toujours. J’ai préféré regarder les trois saisons d’Haikyuu qui ont réussi à me faire donner envie à jouer au volley. All Out n’a pas réussi à procurer ce sentiment et c’est décevant.
Pour rester dans le domaine du sport, on ne peut pas ne pas parler de Yuri on Ice. J’étais pas fan à la base, fuyant le yaoi comme la peste mais j’ai décidé suite à la lecture de la critique de notre ami Deluxe de me lancer dans l’aventure. Franchement j’ai été ultra surpris. Cet anime est d’une rare qualité artistique. Ici aussi j’avais limite envie d’aller patiner. Le yaoi n’est pas dérangeant ici. Parfois présent parfois pas du tout, au point que ça m’est parfois passé au dessus la tête. Franchement une belle découverte.Et voilà, nous arrivons déjà à la fin de mon bilan. Pour en revenir à mon introduction, oui l’année 2016 a été excellente… Pendant les deux premières saisons. La suite à été moyenne, bien que sauvée par quelques challengers non-attendu ainsi que des suites.
En vous souhaitant donc une bonne et heureuse année 2017 et en espérant évidemment, comme d’habitude, que cette année nous proposera des animes encore meilleurs que l’an passée.
Benja
La sélection Deluxe
2016 est encore une année où il aura fallu privilégier la qualité à la quantité. Plein de nouvelles séries sont sorties, trop même : l’animation japonaise bat des records de productivité tandis que les ventes battent de records de médiocrité. Beaucoup d’animes pour peu de spectateurs ; il est donc essentiel pour nous autres fans de séparer le bon grain de l’ivraie, de laisser à la postérité un témoignage de ce qu’il fallait regarder et de ce qu’il fallait oublier.
L’anime de l’année 2016, et peut-être même de 2017, est Le Rakugo ou la Vie. Une série qui raconte le parcours d’un artiste de rakugo au cours du XXe siècle, et la transmission de son savoir-faire à un disciple sale gosse. Un récit d’une finesse et d’une émotion rare, qui fait penser à ces films à Oscars que personne ne va voir au ciné mais qui raflent toutes les récompenses à la fin parce que ce sont quand même des putains de bons films, malgré leurs airs chiants. La deuxième saison est en cours de diffusion, ce serait un crime de ne pas s’y mettre maintenant.
L’autre gros morceau est Diamond is Unbreakable, l’adaptation du manga de Hirohiko ARAKI. Un shônen comme vous n’en verrez pas tous les jours, d’une inventivité et d’une drôlerie à toute épreuve. La direction artistique suinte l’amour du staff pour leur sujet, pour un résultat qui restera comme une des meilleures adaptations du genre jamais produites.
La dernière marche du podium est attribuée à Joker Game du studio Production IG. Un récit d’espionnage situé dans les années 1930, qui raconte avec force détails et documentation les méthodes des services secrets dans la guerre que livrait alors le Japon au reste du monde. Un coup de cœur pour un public à même d’apprécier ce genre de séries thématiques.
D’autres animes auront retenu mon attention cette année, parmi lesquels Yuri on Ice du studio MAPPA. Un phénomène international qui aura fait couler beaucoup d’encre, et m’aura fait couler quelques larmes. Une vraie série sportive sur une discipline méconnue (le patinage artistique) qui mérite amplement tout le foin qu’il y a autour. L’autre phénomène de l’année est le long-métrage Your Name de Makoto SHINKAI, qui est d’ores et déjà un des plus gros succès du box-office japonais de tous les temps. Et le pire c’est que le film est une réussite, aussi beau à regarder que les sentiments des protagonistes qui s’aiment à travers le temps et l’espace. SHINKAI a-t-il remporté le trône laissé vide par la mort de Ghibli ? Vu la concurrence, il a clairement ses chances.
Ainsi se conclut mon bilan court mais intense, sachant que pour ceux qui veulent en savoir plus j’ai rédigé au cours de l’année des critiques pour tous ces animes et même d’autres. Bonnes lectures, bons visionnages, et bonne année.
Deluxe
Le top de Down
Cette année, je dois bien avouer n’avoir pas grand chose à dire, parce que je n’ai pas regardé tant de choses que ça. Ce qui, j’en reste persuadé au contraire des grands pessimistes, est plus dû au fait que je n’ai pas pris la peine de m’intéresser autant que d’habitude à ce qui sortait, et pas à une quelconque baisse de niveau de la production en général. L’année 2016 marque un nouveau record dans le nombre de séries diffusés à la télévision japonaise, bien au-delà du précédent pic ayant eu lieu 10 ans plus tôt, et au milieu de cette masse impossible à suivre dans son intégralité il se trouve comme toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Quand à savoir si l’on crée encore aujourd’hui des séries pouvant rivaliser avec nos classiques, je pense que seule une longue décantation et digestion nous le dira.
Puisqu’on ne se refait pas, je vais commencer par parler un peu de la série Precure qui s’est terminée en février 2016, Go! Princess Precure. La franchise connaît évidemment des hauts et des bas, dont le caractère est assez difficile à prévoir: autant la patte « Heartcatch 2.0″ de Happiness Charge Precure avait laissé espérer une nouvelle série d’exception – espoir plutôt déçu malheureusement – autant pas grand chose ne laissait penser que GoPri serait une série aussi excellente qu’elle a été. Elle a été menée avec brio par Yuuta TANAKA, grand amoureux de la franchise qui a démontré ici ses talents de réalisation. Mais aussi sa capacité à réunir une équipe d’animateurs, scénaristes et directeurs d’épisodes capable de mener à bien la difficile tâche de créer une longue série pour enfants homogène, divertissante et à la qualité relativement constante.
Un autre de mes dadas après les magical-girls, c’est le « slice of life », la tranche de vie. Et quoi de mieux que de la tranche de vie adaptée d’un manga de Kozue AMANO, déjà bien connue pour Aria, une des meilleures tranche de vie de l’animation japonaise. Amanchu! ne se hisse pas au même niveau que son aînée, mais il s’agit d’une série feel good délicieusement apaisante. Le thème de la plongée aurait peut-être pu être un peu plus exploité, mais ce n’était pas non plus le propos le plus important de la série, qui repose surtout, comme la plupart des séries de ce genre, sur ses personnages et son atmosphère.
J’ai aussi vibré devant la troisième saison de Haikyuu. Dix épisodes pour un seul et unique match de volley qui ont permis à la série de se surpasser en terme de tension et de faire briller chacun de ses personnages, en faisant un anime sportif parmi les meilleurs du genre. On peut regretter un peu de faiblesse au niveau de l’animation par rapport aux précédentes saisons, avec toujours un grand usage des stock footages, mais tout le reste est là.
Enfin, je dois mentionner ma série coup de cœur de l’année: la seconde saison de Hibike! Euphonium. Il y a eu des déçus par cette seconde saison, je n’en fais pas partie. Kyoto Animation nous délivre à nouveau une série qui brille par la finesse de son animation, la beauté de ses décors, et le talent de ses réalisateurs. Euphonium se décentre un peu de son personnage principal et développe ici diverses sous-intrigues qui continuent d’explorer les vies de ces lycéens musiciens. Il est remarquable de voir à quel point la série arrive à sonner juste dans son ton, dans les émotions qu’elle décrit, ce qui, on ne le répètera jamais assez, ne tiens pas juste à son écriture mais aussi à sa réalisation et son animation bien plus soignée que la moyenne de l’industrie, ce qui lui permet de maintenir un niveau constamment très élevée au lieu de se réserver pour quelques scènes clés comme c’est habituellement le cas lorsque l’on parle d’un studio qui n’est pas Kyoto Animation.
En bref, même de mon point de vue plus restreint que d’habitude, ce fût une bonne année.
Down
Les choix de Nuits
Le mois de janvier s’installe doucement, avec lui, l’envie de se retourner un peu sur l’année passée pour mieux s’élancer vers celle qui s’annonce. En termes d’animation japonaise, le rythme effréné de production, qui ne semble pas vouloir ralentir, me rendent incapables de voir tout ce qui me fait envie. Cependant, j’ai pris l’habitude, grâce à AK et à sa communauté, de toujours garder un œil sur les diffusions saisonnières.La saison hivernale a été placée pour moi sur le signe de la mélancolie et du froid glaçant de la neige avec deux séries très différentes : Erased et Le Rakugo ou la vie. La grande réussie d’Erased, série des studios A-1 Pictures c’est en effet son atmosphère glaciale et glaçante. Perpétuellement, une ombre semble roder sur nos protagonistes, et charger l’atmosphère d’une pesanteur parfois peu supportable. La série développe une histoire haletante, qui mêle voyages dans le temps, thriller et introspection. Elle traite de sujets parfois durs, comme la maltraitance, et développe avec finesse le thème de l’enfance. Le scénario est peut-être abusivement compliqué et se perd un peu au dernier tiers. Toutefois, la série vaut le détour, pour cet équilibre entre rythme cadencé du thriller et phases introspectives bien menées.
Cependant, la plus belle réussite de la saison hivernale, voire de l’année est Le Rakugo ou la vie. Racontant l’histoire croisée de deux générations de maîtres de rakugo au XXème et XXIème siècle, l’animé développe une intrigue riche. Les trajectoires des personnages s’inscrivent sur une toile de fond historique passionnante. L’ensemble est d’une harmonie et d’une finesse rare : une perle.Enfin, au détour de mes errances, j’ai récemment visionné le film Dôkyûsei, que je vous recommande. Là encore, tout est histoire d’ambiance. Il s’agit en effet d’une histoire d’amour assez classique dans son propos, bien qu’il s’agît d’un amour homosexuel. Tout la beauté réside la manière épurée de traiter le sujet et le choix d’une esthétique presque impressionniste, où les personnages ne sont parfois que des silhouettes.
En parlant de traitement intéressant et non stéréotypé de l’homosexualité, je reviens bien sûr sur le phénomène Yuri on Ice du studio MAPPA. Même si cela est loin d’être le seul point fort de cet animé, la série développe une très belle histoire d’amour, au-delà des clichés, que cela soit ceux de la masculinité ou ceux des boys love. Portant sur patinage artistique, la série traite sérieusement et sans se dérober la question de la féminité, de la sensualité et c’est très réussi. Pour le reste, cela a été déjà souligné mais il s’agit d’une belle série sur le sport qui, à travers le patinage, sait développer à la fois la dimension artistique et la dimension compétition-dépassement de soi.
Pour continuer sur les séries sportives, la troisième saison d’Haikyuu m’a encore complètement emportée. Dix épisodes pour un match, une musique épique à souhait… C’est trop ? Non. L’ensemble fonctionne toujours aussi bien grâce à une réalisation toujours soignée et une gestion du rythme aux petits oignons. Encore une belle saison qui donne envie de continuer à suivre notre équipe de volley préférée.
Parmi les séries qui m’ont vraiment séduite cette année, il y la deuxième saison de Hibike! Euphonium de la Kyoto Animation. On y suit toujours notre fanfare lycéenne, qui prépare d’arrache-pied le concours entre lycées. Si le déroulement de la série demeure assez classique, cette deuxième saison marque une nouvelle fois par sa justesse (comme une bonne fanfare quoi). L’animation splendide, la réalisation et l’écriture permettent le développement des personnages et des intrigues d’une manière posée mais harmonieuse. C’est toujours aussi agréable à suivre.
Enfin, dernière série de mon cœur : la cinquième saison de Natsume Yūjin-Chō. On retrouve ce qui fait pour moi le charme de cet animé depuis ses débuts : une atmosphère mystique et douce, des personnages toujours aussi attachants et une ambiance musicale envoutante. J’attends la prochaine saison, prévue dès cette année, avec ravissement !
J’aurais aimé citer Orange, l’adaptation du manga de Takano ICHIGO, avec plus d’enthousiasme mais je dois avouer que cette adaptation animée m’a laissée sur ma faim. L’animation n’est pas mal, la série suit fidèlement l’intrigue du manga… Pourtant, il manque ce petit quelque chose qui fait l’étincelle. Dommage.
En termes de long métrage, j’ai été charmée par Your Name, le dernier SHINKAI. Un projet plus ambitieux, dont le succès dépasse aujourd’hui les rêves les plus fous du réalisateur. On y retrouve les thèmes phares de SHINKAI : la rencontre, l’alchimie qui lie l’homme et son environnement, la tradition. L’intrigue est bien menée et le film va plus clairement au bout de ses présupposés. Grâce à une réalisation toujours soignée et un travail impeccable sur le décor, l’ensemble apparaît comme un conte poétique et onirique, non dénué d’humour.En bref, l’année 2016 a été pour moi l’occasion de belles découvertes, malgré un emploi du temps chargé et une production pléthorique. Elle marque aussi mon premier bilan sur AK et ça, c’est plutôt chouette non ?
Nuits
Le podium de Sakura Yukiko
Pour moi 2016, c’était plutôt un bon cru. Pourquoi ? Les shôjos, les amis ! Quand les animes sortent, première chose que je vérifie : s’il n’y a pas d’adaptation d’un shôjo.
L’hiver 2016 fut très pauvre sur à niveau-là. Bon j’avoue que Nijiro Days était pas mal. J’avais déjà lu le manga et j’avais passé un bon moment. L’histoire est particulière mais ça change de ce qu’on voit dans les shôjos classiques : on suit un groupe de quatre amis qui racontent leurs peines d’amour. C’est très gros et ça reste dans le comique, parfois un peu lourd.
Qu’est-ce qu’on a eu de beau au printemps 2016 ? 12-Sai, A little Heart. Mouais une histoire d’amour dans un collège. Ça sent bon les hormones et les gamineries, mais je n’ai pas adhéré au design à la Kilari. Au même moment sortait le génial, que dis-je l’excellentissime Zutto Mae. Franchement c’est un avis purement subjectif d’une fan de Honeyworks de la première heure, mais ce film est énorme. Moi qui connait quasi toutes les music novel, j’ai adoré. Presque tous les personnages sont là, je les connaissais déjà mais de les voir enfin tous ensemble, j’avoue que j’en ai pleuré.
A côté de ce long métrage exceptionnel pour la fan que je suis, il y a un monstre de l’animation japonaise : Makoto SHINKAI… Comment vous dire à quel point j’aime ses films ? 5cm par seconde, Garden of the Words, et maintenant Your Name. L’histoire est agréable (même si j’ai un peu l’impression de déjà-vu, Patema peut être) les personnages attendrissants et le chara-design soigné.
Je souhaite ensuite citer Orange ou RE-Life. Quelle est le point commun entre un adulte qui prend dix ans de moins et une lycéenne qui reçoit des lettres d’elle du futur ? Le thème du regret. Je pense que ces œuvres s’adressent davantage à un public jeune qu’à un public mature, c’est dommage. Une touche plus adulte aurait donné davantage de cachet à ces animes (au moins pour RE-Life, Orange sur ce plan fait mieux). Enfin mieux vaut prévenir que guérir. Moralité de l’histoire : en amour comme au travail, mes amis n’hésitez pas et vivez votre vie à fond.
J’ai littéralement dévoré le manga Boku no Hero Academia, mais l’anime est d’une lenteur exaspérante. Mais point bonus pour l’opening et la bande son qui déchirent. A l’inverse Diamond is Unbreakable suit la trace de ses ancêtres : toujours dans le rythme, une bonne intrigue, des persos complément déjantés, des bastons qui balancent, un opening pop rétro que j’adore.
Ensuite un petit tour côté sport avec Days, un anime de foot avec un héro casse-pied qui s’excuse tout le temps, qui adore ses amis et des personnages secondaires qui passent bien. Le rythme est bon et, comme tout anime de sport qui se respecte, met un peu de suspense.Il est temps d’aborder 2017 sereinement ! Avec de l’amour et du sport !
Sakura Yukiko
Les récompenses de ShiroiRyu
Cette année 2016 a été riche en animés provenant de light novel. Oui, on sait bien que c’est maintenant une habitude depuis déjà quelques temps mais voilà, certaines adaptations sont avec plus ou moins de réussite que d’autres.
Heureusement, pour cette année, on va plus pencher la balance vers le premier coin que le second. Pour autant, en première position, que cela soit en adaptation tirée d’un light novel ou un animé original, je ne vais pas l’être par mon choix. Re:Zero prend aisément la première place. Il faut dire que lorsque l’on se permet d’avoir la plus belle déclaration d’amour depuis une bonne dizaine/quinzaine d’années ainsi qu’un personnage merveilleusement attachant (Rem) ainsi qu’un synopsis loin d’être déplaisant, ben tout ça réunit, ça fait un excellent animé. En plus, lorsque l’on sait qu’Ofelbe nous emmène le Light Novel en juin 2017, on dit youpi !
D’autres adaptations réussies ? On pourrait citer Grimgar ou KonoSuba, deux autres séries sorties en 2016, encore sur le principe du monde alternatif bien que le premier ait un aspect bien plus sérieux que le second. D’ailleurs, en parlant d’adaptation, celles issues de manga ne sont pas en reste bien que la majorité de ceux qui m’ont marqués concernent principalement la tranche de vie ou la comédie. Ainsi, que dire de l’humour ravageur de Sakamoto pour vous Servir ou celui de Saiki Kusuo no Psi Nan. D’ailleurs, on remarquera que pour chacun, les lunettes sont présentes. Coïncidence ? Je ne pense pas. On peut aussi dire « Merci ! » à Galko-chan (Oshiete ! Galko-chan) pour nous instruire sur le corps féminin tandis que j’attendais avec impatience la sortie de ReLife en animé. Impatience qui a été plus que comblée.
Par contre, alors que beaucoup disent du plus grand bien de Mob Psycho 100, adaptation du manga éponyme de l’auteur de One Punch Man, j’avoue une certaine indifférence à son égard. Et ce n’est pas sa plausible arrivée en manga chez nous qui va améliorer les choses. Il en est de même pour Big Order mais il vaut mieux ne pas trop évoquer ce qui ne nous convient pas pour plutôt se concentrer sur des choses bien plus plaisantes. C’est pourquoi, pour les mangas en France, l’année 2016 a été très accueillante. J’en parlais plus haut mais ReLife est sorti chez nous, en couleurs, en « grand » format, pour une lecture encore plus merveilleuse. Bien que l’animé m’a laissé sur ma faim, c’est aussi l’introduction de Boku no Hero Academia dans notre contrée. Plus personnellement, mon cœur a chaviré pour Black Clover, un shônen qui aura aussi une adaptation animée mais pour 2017. Malgré son scénario assez basique, le dessin est de loin des plus plaisants. Je pourrais vous parler de One Punch-man qui est sorti chez nous au tout début de l’année mais non, je suis plus du genre En Scène ! Qui nous montre quelques jolis rats d’opéra. Oui, derrière cet amateur de fortes poitrines, bat un cœur pour la danse classique. D’un autre côté, je ronge mon frein, croisant les doigts pour une venue en 2017 du Light Novel de The Rising of The Shield Hero dont le manga m’a déjà fait un bien bel effet au milieu de l’année 2016.
Dans l’idéal, cette année 2016 a plutôt bien débuté. Il faut aussi se dire que les éditions Ofelbe ont continué de produire de l’excellent travail et que je ne suis pas mécontent des nombreuses sorties de cette année en manga. Oh bien entendu, j’avoue avoir du mal à saisir le concept d’un « Anus Beauté » qui, il paraîtrait, est bien plus vendeur que Monster Musume no Iru Nichijou, qui, n’est toujours pas sorti chez nous. Si cela continue, il me faudra complètement ignorer le marché français pour les Monster Girls. Ce n’est pas comme si Monster Girls Encyclopédia, premier du nom, était sorti aux États-Unis. Néanmoins, il ne faut jamais dire jamais. Avec une belle surprise de dernière minute en 2016, où j’ai commencé la série Kaitou Joker (qui a déjà 4 courtes saisons de 13 épisodes chacune), qui sait, en croisant les doigts, je peux peut-être espérer avoir quelques mangas de Monster Girls chez nous ? Pour l’heure, je vais me « contenter » du manga d’Overlord, de celui de Re:Zero ainsi que de sa version Light Novel et de diverses autres sorties en 2017. Une année se termine, une nouvelle commence.
ShiroiRyu
Les lauréats de Zankaze
Cette année, une fois n’est pas coutume, j’ai la bonne résolution de ne pas me plaindre. Évidemment, ça n’a pas tenu une heure, mais je promets solennellement dans ce bilan de restreindre les plaintes au minimum et à la fin. Juré.
Je vais même commencer par un sacré point positif : deux films d’animation que j’ai vu cette année étaient vraiment géniaux. Vraiment, vraiment. Le premier a relativement fait l’unanimité : Il s’agit de Your Name de Makoto SHINKAI. On retrouve tout les thèmes habituels, mais cette fois, l’humour est une addition bienvenue qui je pense a définitivement ouvert la chose au grand public. Pour le reste, c’est toujours des décors magnifiques et des personnages qui font « vrais ».
Le deuxième est plus un plaisir coupable : Garô Divine Flame conclut magistralement la série Garô Honoo no Kokuin avec un film qui essentiellement résume tout ce qu’elle a de meilleure. Ça a le parfum délicieux des séries d’action/aventure à l’ancienne avec des chevaliers, des combats épiques et une OST géniale. Mais surtout y a cette idée d’honneur et de transmission des valeurs très bien mise en valeur.
Cet automne, je suis passé volontairement à côté de Yuri on Ice à cause de mon désamour des animes sportifs. Visiblement, les faits m’ont donné tort. Il va falloir réparer ça rapidement. J’admets également m’être trompé sur mon à-priori de Re:Zero kara Hajimeru Isekai Seikatsu. Je pensais qu’il s’agirait d’une habituelle daube saisonnière, et même si ça ne vole pas forcément dans la stratosphère, j’ai passé au final un bon moment devant. Voir le héros désespérer et se remettre en question était assez rafraîchissant, surtout ajouté à un personnage principal féminin peu à la ramasse pour une fois.
Toujours au rayon des surprises auto-infligés, je me suis par contre éclaté devant Boku no Hero Academia. C’est du shônen basique, certes, mais bien fait et vraiment sympathique. Les fulgurances d’animation lors des moments clés ne gâchent rien et les personnages assurent tous le spectacle à leur niveau. N’attendez plus : si vous vous croyez au dessus d’un petit anime aussi cool, vous faites la même erreur que moi.
Au rayon des francs coups de cœur, je commence par Mob Psycho 100. Animation et technique parfaite, personnages drôles et ambiance perchée garantie, et tout ça sans sans nuire au propos parfois plus profond qu’il n’y paraît. C’était moins hypé que One Punch Man pour des raisons évidentes, mais c’est au final probablement un cran au dessus. Chapeau bas.
Continuons avec Le Rakugo ou la vie qui raconte une époque et un art avec une maestria proche de la perfection. L’humain est au cœur de la série, et les mots me manquent honnêtement pour décrire le génie de la mise en scène et du développement des personnages. J’espère que la deuxième saison sera à la hauteur, mais cela risque de s’avérer difficile.
Joker Game est lui plus difficile à appréhender, mais la qualité, si elle n’est pas au même niveau, est pourtant bien là. Le choix d’une histoire par épisode est audacieux et nuit certes à l’empathie envers les personnages, même si c’est sûrement moins grave pour un anime d’espionnage. On termine en se disant que le Lieutenant Colonel Yuki est un peu trop fort pour être crédible, mais on ne peut qu’admirer la construction des épisodes.
Terminons par un autre plaisir coupable : Drifters. Je suis fan du manga est l’anime est sans doutes un cran au dessous, mais voir ça (moyennement, certes) animé et avec d’excellent doubleurs a suffit à mon bonheur. Mention spéciale également à l’excellent opening, qui met tout de suite dans l’ambiance. Bref, du fun sans complexe même si le tout ne crève pas le plafond.
Finissons par les mauvais points. Même avec tout l’enthousiasme du monde, les déceptions sérieuses existent, et D-Gray Man Hallow en fait partie. Contrairement à l’infâme adaptation de Berserk en CGI, j’en attendais vraiment quelque chose. C’est animé avec les pieds, l’ambiance géniale du manga en est totalement absente et globalement le fait qu’un type trouve ça suffisant pour être diffusé me dérange profondément. L’abandon de la quatrième saison de JoJo’s Bizarre Adventure (Diamond is Unbreakable) m’a également gêné, ne serait-ce qu’à cause du fait que j’en avais adoré le début. Certes, c’est assez drôle, mais bon sang, qu’est-ce que ça traîne. Et savoir que les saisons du manga d’ARAKI sont justement de plus en plus longues au fil du temps, ne me rassure pas vraiment pour la suite. J’ai également laissé tomber 91 Days au bout d’un moment pour une raison similaire : la réalisation m’a parue bien plate et longuette pour un sujet qui pourtant promettait. J’en retire un certain sentiment d’occasion manquée.
Au final, essayer de voir les choses en blanc plutôt qu’en noir est un sacré bon exercice. Je rentre dans l’année 2017 en espérant que les bonnes surprises seront aussi nombreuses que l’année dernière, et je vous souhaite vous-même une sacré bonne année!
Zankaze
BILAN DE L’ANNÉE 2016
Ainsi se concluent les impressions individuelles de chacun de nos estimés membres sur la production de l’année écoulée. Des sentiments que l’on pourrait quantifier sous la forme de ce top qui institue les treize animes à retenir de 2016 :
- Haikyuu (4 nominations)
- Your Name (4 nomnations)
- Hibike Euphonium (3 nominations)
- Joker Game (3 nominations)
- Le Rakugo ou la Vie (3 nominations)
- Re:Zero (3 nominations)
- Yuri on Ice (3 nominations)
- Boku no Hero Academia (2 nominations)
- Erased (2 nominations)
- Diamond is Unbreakable (2 nominations)
- Grimgar (2 nominations)
- KonoSuba (2 nominations)
- ReLife (2 nominations)
Ce top vous paraît injuste et scandaleux ? Vous êtes ulcéré de ne pas avoir pu faire partie de l’élite d’Anime-Kun ? Tant pis pour vous ! Vous vous rattraperez l’an prochain. En attendant n’hésitez pas à incendier les commentaires avec vos tops respectifs et à nous faire partager vos coups de cœur et coups de gueule animés. Et encore une fois, bonne année 2017.
6 commentaires
C’est la mode les Anime Awards en ce moment…
Personnellement je suis globalement en accort avec votre top.
91 days, joker games, erased, konosuba et natsume sont des serie qui m’ont beaucoup plus.
mais celle qui m’ont le plus marquer sont:
– grimgar: pour sont style graphique et son sujet vue et revue mais rarement traiter avec ton aussi sérieux et mature le rendant ainsi presque inédit
-RE zero: pour ses cliffhanger exceptionnel qui mon tenu en alène du début a la fin.
-yuri on ice: Michiko & Hatchin et samurai champloo font partit de mes série préférer.
Abenobashi, Space Dandy, Texhnolyze sont toute des série que j’ai beaucoup apprécier et dans chacune d’entre elle Yamamoto Sayo a participer a la réalisation tout comme pour yuri on ice.
autant dire que je l’attendais et l’attente était tellement grande que je suis déçu.
alors, ca ne veux pas dire qu’il est mauvais loin de la c’est un des rare anime traitant de l’homosexualité que j’ai supporter (et même carement apprécier une première dans l’animation japonaise me concernant) tant le sujet est aborder avec finesse
-Le Rakugo ou la Vie : pour moi c’est l’anime de 2016, je ne connaissaient pas le rakugo et si cette anime ne ma pas rendu fan de cette art (proche de celui de conteur) il me la toute foi fait apprécié. ce qui ma vraiment plus c’est la relation entre les personnage, la façon dont celle ci nous est narrer et l’ambiance « feutrer » retransmise tout au long de l’anime.
et enfin, puisque cela a été expressément demandé, mon coup de gueule:
Tanaka-kun wa Kyou mo Kedaruge! je suis déçu de ne pas le voir car au même titre que kono suba il est drôle, un peut moins drôle certes mais en plus il est reposant, relaxant et sont ost jazzy renforce ce ressenti.
bref elle n’est pas exceptionnel mais c’est une série de qualité qui je pense aurai mérité ça place ou au moins d’être mentionner :)
je ne suis pas un grand écrivain, mon orthographe est même déplorable mais je souhaitai vous donner mon avis et vous remercier pour votre travail sur ce site qui ma permis de découvrir de nombreuse de série.
merci
Félicitations à tout le monde pour vos bilans, mais je tiens surtout à saluer celui de Shiroi pour avoir pointé du doigt tous les animes et tous les licenciements intéressants que j’avais moi-même repéré cette année.
Au niveau des animes, j’avoue juste avoir été étonné de la présence de Galko-chan car cette série est passée relativement inaperçu à sa sortie et même au long de l’année. J’avais bien apprécié son coté « pédagogique » sous couvert d’humour mais ça restait trop vide. Au moins être cité comme ça dans un bilan ça lui donne un peu de visibilité.
Je vais pas être incendiaire, je suis juste un peu déçu de ne pas voir Flip Flappers plus apprécié
J’ai eut trop de mal avec Flip Flappers que je n’ai pas terminé, j’avoue !
Dant : Heureux de rendre service, je suis un gros consommateur et je traîne mes oreilles et yeux partout … Donc j’aime beaucoup me renseigner sur les nouvelles licences qui arrivent chez nous.
Et oui, Galko-chan, j’aime beaucoup (et pas que pour le design de l’héroïne !). ^^ L’opening était plaisant.
Grimgar est largement sous-estimé, à mon avis.
Les histoires traitant de monde alternatif se font légion depuis quelques années, mais très peu (voire aucun) ne prenne la voie du drame, comme Grimgar le fait si bien.
Généralement, les personnages de ce genre d’histoires sont transportés dans un autre monde avec des talents et des dons spéciaux, mais Grimgar rompt la tradition. Nous avons ici des jeunes gens normaux, qui sont balancés dans un univers hostile, sans aucun cheat, aucun. Avec toute la merde qui existe, il est rafraichissant de constater ce petit bijou de scénario.
Sinon, en accord avec votre classement dans la globalité. Sauf que Flip Flappers est passé en dessous des radars, tellement le début peut sembler space.