The Anime-Kun Awards 2021
Nous sommes déjà bien avancés dans l’année 2022 mais la communauté d’Anime-Kun trouve toujours un peu de temps pour faire le point sur l’année écoulée. En 2021, près de deux cent cinquante nouveaux animes ont été diffusés tous formats confondus, auxquels on ajoute ceux qui datent d’encore avant mais qui se sont poursuivis ; incorporez-y les mangas et vous êtes vite débordés. Pour vous aider à y voir plus clair, nos membres les plus talentueux ont posé leurs pokéballs sur la table et vous proposent leur bilan de l’année 2021.
Le bilan de Benja | Le palmarès Deluxe | |
Le pavé de Matchoss | La rétrospective de RadicalEd | |
Conclusion |
Le bilan de Benja
L’une de ces perles fut indéniablement l’adaptation de Mushoku Tensei. Véritable chef d’œuvre de l’isekai à mes yeux, l’adaptation a suivi son support d’origine pour nous proposer un véritable bonheur visuel, tant dans l’aspect technique que dans la fidélité au support d’origine. Merci au Studio Bind, sur qui je n’aurais pas parié une cacahuète.
L’hiver 2021 nous a aussi proposé deux autres adaptations de LN style Isekai. Le controversé Redo of the Healer et So I’m a Spider, So What ? Le premier est un classique du genre Revenge où notre héros, ou plutôt notre anti-héros, n’hésite pas à devenir le plus bel enculé du monde pour assouvir ses désirs personnels et son besoin de revanche contre les autres protagonistes. C’est un style délicat, on aime ou on n’aime pas mais, il faut laisser que les quelques scènes classées +18 n’ont pas aidé. J’ai moi-même visionné cet anime sans la censure et il faut dire qu’il y va fort. Cela n’en reste pas moins un de mes animes du top 2K21. Le second anime est nettement plus gentil. On suit une sympathique petite araignée sur le chemin de la puissance intersidérale, sans que celle-ci s’en rende vraiment compte. J’ai eu du mal à ne pas faire un parallèle avec un autre anime mettant une scène un Slime dont je ne citerai pas le nom tout de suite. Mais bien que l’ambiance générale soit presque similaire, l’approche des deux est totalement différente et c’est plutôt appréciable.
Pour revenir à notre sympathique petit Slime, qui n’est plus si petit après cette nouvelle saison de Moi, quand je me réincarne en Slime, on ne peut qu’être satisfait de celle-ci où l’on voit notre cher Rimuru devenir on ne peut plus badass. Je ne sais plus si une suite est déjà au programme mais je peux vous assurer que je suivrai cela avec attention ! Notons également que cette adaptation de LN semble également suivre le chemin de la fidélité à son support d’origine et ce n’est pas pour me déplaire, vous vous en doutez.
Ensuite, cette fin d’année nous a proposé quelques petits animes plutôt sympathiques. J’ai plutôt apprécié The Faraway Paladin, même si j’ai eu un goût de trop peu avec le dernier épisode. Une suite ne sera pas de refus. Je vous invite également à consulter ma critique de The World’s Finest Assassin pour avoir un avis un peu plus complet. Je terminerai par citer Muv-Luv Alternative. Peu de gens le savent, mais mon premier anime, m’ayant donné goût à ce monde, en dehors des classiques Dragon Ball et autres Yu-Gi-Oh ! a été la première série anime du monde de Muv-Luv, Muv-Luv Alternative – Total Eclipse. J’étais donc obligé de regarder cette nouvelle série et je ne suis pas déçu. Le studio Graphinica a fait le bon choix en sautant la première partie de l’histoire du manga, car dans celle-ci le héros ne faisait rien d’autre que penser à sa joie de vivre. Ainsi on arrive directement dans la partie intéressante de l’histoire où tout se joue. Une suite a déjà été annoncée et le pop-corn est déjà prêt.
Enfin, je ne pouvais pas ne pas citer la production de Netflix qui m’a clairement bien fait marrer malgré son côté on ne peut plus WTF : Record of Ragnarok. Franchement, le pitch semblait pas mal mais je ne suis toujours pas remis du chara-design d’Aphrodite. Grosse vanne.
Voilà voilà, ceci conclut mon très léger bilan. J’en profite pour souhaiter le meilleur à vous, chers et chères habitués d’AK ou vous, qui êtes tombé par mégarde sur ces quelques lignes, pour cette nouvelle année.
Benja
Le palmarès Deluxe
Une fois n’est pas coutume, du moins me concernant, commençons par parler mangas. J’en lis très peu et ne suis pas fin connaisseur du milieu, mais quelques évènements majeurs ont tout de même marqué l’année de ce point de vue. Le plus important sans aucun doute est le décès soudain de Kentarô Miura en mai 2021, dont l’annonce a choqué la sphère culturelle internationale. L’auteur de Berserk, figure iconique de la dark fantasy et de la bande-dessinée japonaise, laisse derrière lui une œuvre culte qui restera à jamais légendaire. Surtout, il nous rappelle à quel point toutes ces productions, quel que soit leur niveau, restent des créations d’hommes qui peuvent nous quitter du jour au lendemain.
D’autres mangas de légende ont marqué l’actualité ; Détective Conan a atteint son centième tome cette année, tout comme One Piece dont la popularité ne fait que grandir de jour en jour, affirmant s’il y en avait besoin sa position de roi indétrônable du shônen manga.
Revenons aux animes mais restons dans le shônen, car l’année 2021 fut prolifique de ce point de vue. Nous avons eu notamment la deuxième moitié de Jujutsu Kaisen chez Mappa, qui s’est imposé sans difficulté comme une nouvelle valeur sûre du genre avec son ambiance résolument sombre et un ton inhabituellement cynique. D’autres séries ont jalonné l’année telles que la deuxième saison de Dr. Stone chez TMS, la cinquième saison de My Hero Academia chez Bones, et la fin d’année nous a offert les premiers épisodes de Jojo Stone Ocean chez David Production, ainsi que la très attendue suite de Kimetsu no Yaiba chez Ufotable. Cependant, le shônen que je souhaite retenir c’est World Trigger de la Toei, qui a fait un retour inespéré plus de cinq ans après la première adaptation. L’anime retient ses qualités venues du manga, son écriture détaillée et ses combats tactiques, mais il profite d’une production d’un niveau sans commune mesure avec la précédente série ; preuve que la réalisation ça compte pour beaucoup. On n’en dira pas tant de la seconde saison de The Promised Neverland, qui montre que le travail d’adaptation n’est pas une science exacte.
S’agissant des adaptations au-delà du shônen, deux d’entre elles ont retenu mon attention. Mushoku Tensei provient des recoins les plus suspects des sites japonais de fanfictions, mais l’adaptation ambitieuse du nouveau studio Bind sublime totalement le matériel pour en faire un des animes de fantasy les plus immersifs que l’on ait vus récemment. Ajoutez-y un ton volontairement provocateur sur les thèmes de l’exclusion et de la sexualité, et vous avez la série qui aura sans doute le plus attiré l’attention du fandom cette année. Eighty-Six chez A-1 Pictures aurait pu se hisser à ce niveau, profitant d’être une série de real robot à une époque où le genre a été éradiqué des écrans, mais cette série est vite rattrapée par son écriture de light novel lourdingue. Dans un registre totalement différent, Komi-san wa Commu-shô est parvenu à m’arracher quelques rires grâce à des gags rythmés et un humour bienveillant ; tout le contraire de Nagatoro qui est plus cringe que réellement amusant.
Le niveau de l’animation japonaise s’évalue d’abord et surtout par ses séries originales et 2021 a proposé quelques belles pièces. SSSS.Dynazenon du studio Trigger est probablement la série qui m’a plus passionné cette année ; ce mélange toujours aussi particulier de malaise adolescent et de robots géants qui tirent des lasers rappelle l’animation des années 90 mais dans un écrin tout en modernité. Pareillement, Sonny Boy reprend le flambeau des séries expérimentales de Madhouse du début des années 2000, avec ce récit post-moderne où l’univers se fait abstrait et absurde pour mieux faire ressortir les émotions. Heike Monogatari est certes vaguement adapté du célèbre récit historique du même nom, mais c’est surtout un tour de force artistique qui allie le goût esthétique de la réalisatrice Naoko Yamada et le talent des équipes du studio Science Saru. J’aurais aimé dire autant de bien de Megalobox 2 chez TMS, suite de l’excellente série de 2018, mais cette histoire beaucoup plus pesante et sérieuse m’a moins emballé, même si cela reste d’un très haut niveau.
On pourrait également parler de quelques collaborations internationales notables, telles que Star Wars Visions qui réunit plusieurs studios pour un omnibus qui donne autant de perspectives sur la licence de Lucasfilm que sur l’animation japonaise actuelle. En revanche, la collaboration de Netflix et Mappa sur Yasuke tentait de rappeler le bon temps des OAV mais ne restera pas dans les mémoires.
Terminons ce petit tour d’horizon avec les longs-métrages. Fortement impacté par la crise sanitaire plus que le milieu des séries, le domaine des films d’animation est encore en convalescence. On a certes eu droit à la sortie de Evangelion 3.0 + 1.0 qui apporte le point final d’une saga qui dure depuis des décennies, tandis que Kimetsu no Yaiba Mugen Train capitalise sur la hype d’un phénomène commercial. En réalité, j’attends beaucoup de certains films sortis au Japon en 2021 mais qui n’arriveront sur nos écrans que l’année suivante tels que Inu-Oh de Maasaki Yuasa, Shika no Ô de Production IG ou encore Jujutsu Kaisen 0 de chez Mappa.
Ainsi se conclut mon bilan sur 2021 qui aura été, finalement, assez riche en qualité. Pour les détails, je vous invite à consulter mes critiques, et vous souhaite une bonne année.
Deluxe
Le pavé de Matchoss
Avant de démarrer, vu que j’ai débarqué en mars sur AK, vous devez savoir que je suis quelqu’un de plutôt bon public qui s’attache plus aux qualités qu’aux défauts. J’ai visionné environ 70 séries cette année, un record pour moi. Cela vient probablement du fait que 2021 a bénéficié des reports de l’année précédente et a pu nous proposer de nombreuses séries avec une qualité supérieure à ce que l’on a connu ces dernières années. Il y en a pratiquement pour tous les goûts à l’exception des animes de sports peu enthousiasmants cette année.
L’un des grands pourvoyeurs d’anime a de nouveau été la fantasy et les isekai. Parmi eux, deux mastodontes ont éclipsé le reste. D’un côté, la saison 2 de Re:Zero a su relever la barre après une première saison qui ne m’avait pas totalement convaincu, en développant ses personnages principaux et les enjeux de l’histoire tout en accentuant la tension. De l’autre, nous avons la nouveauté controversée Mushoku Tensei qui, malgré son héros volontairement détestable, possède l’un des univers les plus développés du genre, un chara-design recherché et une animation des plus impressionnantes de l’année, notamment pour les scènes de combats. Derrière, j’ai envie de placer La sorcière tueuse de slime depuis 300 ans et un bon petit casting avec une bonne dynamique de groupe, c’est un de mes petits plaisirs coupables de cette année.
En parlant de comédie, il est dur de ne pas parler de la nouvelle saison de Kobayashi’s Dragon Maid. Cette saison approfondit le personnage de Tohru et sa relation avec Kobayashi, tout en conservant l’esprit de la première saison et en délivrant au passage l’une des meilleures scènes de combat de cette année. A côté, nous avons Komi Cherche Ses Mots avec une production de très bonne qualité également pour une comédie. La série peine toutefois à retranscrire son humour au format animé.
Du coup, côté romance, le pilier Fruits Basket propose une dernière saison qui vient clôturer d’une belle manière l’histoire de Tohru et de la famille Soma. Je garde quelques réserves sur le personnage d’Akito, mais le visionnage fut plus qu’agréable et on a une fin ! On pourrait également parler du très bon The Duke of Death and His Maid ou encore du mignon Taishou Otome Fairy Tail voire du réputé Horimiya qui sont tous des animes que je conseille vivement.
Le slice-of-life est également bien présent. Tout d’abord, la seconde saison de Laid-Back Camp continue sur sa lancée et fait un petit tour au bord de mer. Son voisin Super Cub l’accompagne gentiment dans la région. Nous avions également Mashiro no Oto qui, sous des airs d’anime musical, était peut-être en fait le meilleur anime de sport de l’année avec sa compétition de Shamisen. L’un des gros points forts de cette série est qu’elle laisse jouer les morceaux entiers plutôt que des extraits comme trop souvent dans le genre musical. Dans un autre univers, Kageki Shojo a marqué l’année avec Sarasa, son personnage principal solaire et avec le traitement de thèmes sérieux liés au monde du spectacle, qui pour autant ne pèsent pas trop sur l’ambiance de la série.
Cette année en termes de drame, je n’ai pas vu mieux que The Heike Story. C’est l’histoire de la chute complète d’une dynastie féodale japonaise. C’est empreint de poésie et d’émotions, un petit bijou avec une direction artistique particulière et une narration maîtrisée. To Your Eternity avec son début excellent peine à transformer l’essai sur la longueur.
Au niveau du mystère, nous avons été servi également. La seconde saison de Moriarty The Patriot vient conclure la série avec panache. J’ai apprécié les clins d’œil à l’histoire et à la pop-culture qui parcourent cette saison. Série la plus sous-côtée de l’année, Odd Taxi est portée par sa narration et son rebondissement final excellent et maîtrisé. Mais, certaines intrigues me semblent un peu superflues et les introvertis ne sont pas des personnages que j’apprécie. Shadows House a par contre été une bonne surprise. C’est beau, mystérieux, original et avec un personnage principal adorable. Il faut juste que je fasse la sourde oreille aux lecteurs du manga qui sévissent sur le forum avant que je les rejoigne dans leur frustration du final…
Allez, place à la baston, aux shônens, aux trucs de vrais bonhommes quoi. Tokyo Revengers, la série qui mélange loubard et voyage dans le temps, avec son héros pleurnichard et plein de courage, nous donne une belle brochette de personnages badass. Une meilleure écriture et une meilleure réalisation en ferait un incontournable. Eighty-Six débarque pour sauver les fans de méchas avec un univers dur et original, des personnages qui vivent avec la mort et des méchas aux designs non conventionnels. Dommage que les difficultés de production aient repoussé la conclusion de la série au mois de mars.
Par contre, au niveau bataille et stratégie, on aura pas fait mieux que la saison 3 de Kingdom cette année. Après un délai dans sa production, la série est revenue pour nous proposer l’adaptation d’un des meilleurs arcs du manga. Nos héros sont repoussés jusque dans leurs derniers retranchements. C’est riche en émotion avec des combats badass, tout ce qu’on aime.
Il faut cependant reconnaître que le maître de la baston cette année a sans doute été Jujutsu Kaisen. Des chorégraphies au top, une animation au top, des pouvoirs plutôt originaux font de ce titre le meilleur shônen de cette année.
Pourtant ce que je retiens cette année et ce qui fait sa spécificité par rapport aux précédentes, c’est la quantité et la qualité d’animes originaux. Nous avons eu l’intriguant et très beau Wonder Egg Priority qui faiblit sur la fin. Dans la même veine, Sonny Boy est un anime contemplatif qui lance des concepts, navigue entre ses personnages et ses mondes parallèles. On s’y perd un peu, on ne voit pas trop vers où on se dirige. Par contre, cette fin, cette course finale, c’est probablement la scène la plus marquante de l’année pour moi.
J’ai aussi eu le droit à mon petit anime fait juste pour moi qui mélange pseudo-science, complotisme, gros monstre, mécha grotesque et film catastrophe : Godzilla S.P. C’était fun, mon second plaisir coupable de l’année. Il manquait juste un peu de Godzilla. Vivy est lui un projet d’envergure qui reprend beaucoup de concepts SF, qui a une histoire qui s’étend sur des années, une héroïne classe qui chante bien et une animation au top niveau. Il manque cependant un regard novateur ou un message fort pour qu’il reste mémorable.
En conclusion, cette année reste pour moi d’une richesse assez rare avec sa variété. Il y a encore bien d’autres titres dont j’aurais pu parler. Le plus important et ce qu’il faut retenir avant tout de cette année : regardez Ranking of Kings dont je parlerai l’année prochaine et surement pendant quelques années encore. C’est le meilleur, il n’y a pas de débat.
Matchoss
La rétrospective de RadicalEd
Au niveau des séries, je retiendrai en premier Mushoku Tensei qui a su monter la barre d’une adaptation de light novel. La réalisation, le niveau de détail, l’animation de certains passages ont parfaitement montré que même les isekai, en général produits à la chaîne, pouvaient prétendre à se retrouver tout en haut de l’affiche. Impression d’ailleurs confortée par la diffusion de la seconde partie de la saison 2 de Re:Zero en même temps cet hiver. Même si cette dernière m’a un peu moins convaincu que précédemment avec l’accumulation de flashback qui saccadent le rythme, elle a su également porter les couleurs de l’isekai avec classe.
Ensuite, j’ai été agréablement surpris au niveau science-fiction par Vivy et son dentifrice au fluor, co-écrite par Nagatsuki Tappei, l’auteur de Re:Zero précédemment cité. Elle m’a surpris principalement car je m’attendais à une vieille série d’idol mâtinée de SF et ce n’était pas le cas. Donc, se retrouver avec une véritable série de SF comportant une narration un peu originale quant à la gestion temporelle, s’est révélé une très bonne expérience. Même si la série se révèle un peu simpliste et bateau dans son aspect cyberpunk, ça faisait plaisir de retrouver une œuvre originale dans un genre qui n’est plus en vogue.
Également en SF, la série Eighty-Six avec ses mechas araignées et son ambiance crépusculaire a réussi à me convaincre. La série présentant une dystopie raciste, et une situation de siège oppressante a réussi progressivement à me faire entrer dans son jeu et ce n’était pas gagné. Partant d’un premier contact dubitatif – des drames qui me passaient au-dessus, des personnages peu convaincants et des combats de mecha rouillés sur fond de musique épique de Sawano qui semblait en faire des tonnes, la série m’a fait accrocher de plus en plus à ces enjeux et personnages. Malheureusement la fin est décalée à cause des soucis de production qui commencent à être récurrents dans cette industrie.
Dans les adaptations de mangas qui m’ont le plus marqué cette année, il y a d’une part la fin de Jujutsu Kaisen sur lequel je ne vais pas m’étendre car tout le monde l’a suivi, et les adaptations de To your Eternity et Shadows House dont les suites ont été annoncées, comme par hasard. To your Eternity adapte proprement le manga que j’apprécie et a su communiquer l’intensité dramatique. On peut regretter que les arcs plus longs, adaptés dans la seconde partie, aient pu lasser une partie du public, mais de mon côté j’ai apprécié le voyage et attend la suite avec impatience. Concernant Shadows House, l’ambiance et le côté mystérieux de la série m’ont conquis. Le côté candide et volontaire de l’héroïne contrastant avec les aspects plus sombres de ce manoir m’ont rappelé les bons souvenirs de The Promised Neverland et m’ont également servi de thérapie après le pire truc de l’année. Oui, car ça m’amène à mon coup de gueule de cette année : la saison 2 de TPN qui n’aurait jamais dû exister, du moins sous cette forme. L’histoire a été sabrée pour proposer une fin en accéléré faisant coller des bouts de scénario sans aucun contexte, avec des infos dump ridicules, des personnages incohérents et des téléportations digne d’un Game of Thrones en phase terminale. Vous l’aurez compris, son existence est à effacer.
Pour finir la liste, au niveau long métrage, ce sera surtout l’année de la fin de Rebuild of Evangelion, attendue depuis presque une décennie. Avec cette troisième fin, Hideaki Anno semble vouloir tourner définitivement la page. Le film est sympathique, on nous explique bien tout pour pas qu’on soit perdu ou abandonné à nos interprétations, on a un super face à face Gendo/Shinji et on intègre les deux précédentes fins. Tout le monde est content et peut rentrer chez lui. Vous l’aurez compris, le film marque surtout qu’Anno en a fini avec la licence et veut que tout le monde passe à autre chose en essayant d’éviter de s’aliéner à nouveau des fans irrationnels. Ça me va très bien, je n’ai pas envie d’attendre encore 20 ans une quatrième fin… J’ajouterais également que 2021 fut l’année où l’on a pu enfin voir Fate/Stay Night : Heaven’s Feel III, sorti en 2020 au Japon et que niveau animation c’était une sacré grosse claque qui faisait plaisir à prendre, une très belle façon d’achever cette trilogie en beauté.
En conclusion, l’année s’est montrée prolifique si un semestre seulement m’a permis de lister tout ça, mais entre les soucis de production réguliers et la tendance à faire beaucoup de suites, je crains que l’année qui s’annonce soit un peu moins riche et réserve moins de bonnes surprises. J’attends de voir ce que 2022 nous proposera avec impatience.
RadicalEd
Conclusion
Avant de terminer, voici quelques listes établies par certains de nos plus estimés membres. En effet, les Anime-Kun Awards sont ouverts à tous, mêmes aux feignasses qui n’ont pas été capables d’écrire un bilan en bonne et due forme !
- Top Anime 2021 de Afloplouf
- Top Anime 2021 de Kael
- Top Manga 2021 de Shadow
- Top Manga 2021 de Davenne
Tous nos efforts ne suffiraient pas à couvrir l’intégralité de la production de 2021, et c’est là que vous intervenez, chers lecteurs. La section commentaires ci-dessous est disponible pour vous exprimer, donner votre opinion sur les animes et mangas de 2021 et combler notre mauvais goût. En attendant de vous lire, le staff d’AK vous souhaite nos meilleurs vœux pour l’année à venir.
8 commentaires
Toujours marquant de revoir cette image de Guts symbole de la triste nouvelle de 2021. Merci à Deluxe d’ailleurs de l’avoir évoqué, honteux que je suis et surtout une grosse faignasse de ne pas avoir fait de bilan non plus cette année.
En tout cas merci à vous quatre pour le Bilan. Bon de voir des titres comme Megalabox, Sonny Boy, Mushoku Tensei ou Komi évoqués
Great Job !!
Bravo pour vos bilans !
Je les trouve tous intéressants même instructifs, j’ai pu noter quelques titres ou apprendre deux trois trucs. J’aurais aimé être des votre, c’était prévu, mais je me suis manqué (en prévoyant les derniers jours pour m’y mettre, une somme d’imprévus est malheureusement venue à ma rencontre pour m’y empêcher). C’est la vie tant pis.
Un Spécial Remerciement au staff pour tout le travail accompli et les initiatives réalisées afin de faire vivre / perdurer Anime-Kun. Enfin il y a la communauté, très précieuse, à qui j’adresse mes sentiments les plus sincères. Bref, à tout le monde sur terre, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. ;)
Merci aux braves et courageux membres qui ont fait le devoir bilantesque !!
Encore du super boulot de leur part et de la part du staff.
#teamfeignasse
En fait pour pouvoir apprécier un tant soit peu Promised Neverland 2 comme moi, il ne fallait pas avoir lu le manga :D (bon j’avoue même comme ça j’ai vu qu’il y avait un truc chelou)
Merci à tous les participants à cet article, cela fait chaud au coeur =}
Beaux bilans 2021 ! Merci :)
Merci pour les bilans de 2021.
Toujours un plaisir de lire les bilans des copains !
Je compte sur vous, lecteurs, pour proposer votre bilan l’année prochaine :D
Longue vie à AK !
Merci pour vos bilans ! :)