We Never Learn : Dur dur d’être intello

Nariyuki est un éternel second. Oh, ce n’est pas qu’il est mauvais élève, qui le serait en arrivant second au lycée ? C’est simplement que dans chaque matière, une demoiselle lui vole la première place et cela avec une facilité déconcertante. D’un côté, nous avons Rizu qui est plus que douée en mathématiques et en sciences. De l’autre, Fumino, experte en littérature. Nariyuki travaille dur pour les dépasser mais surtout obtenir une bourse d’études, lui qui vit dans la précarité avec sa famille. Mais Ô joie et Ô liesse, sa bourse est acceptée… mais à une condition ! Il va devoir superviser les études de deux personnes : Rizu et Fumino ! Le souci ? C’est que Fumino veut faire des études supérieures de sciences tandis que Rizu veut partir vers les études supérieures de littératures. Le second problème ? C’est qu’elles ne sont clairement pas douées dans ces domaines respectifs.

We Never Learn en est déjà à son huitième tome au pays du Soleil-Levant. Nouvelle comédie romantique du Shonen Jump dans un univers lycéen, la série est généralement au milieu du classement du magazine, ayant donc une place plus ou moins permanente dans ce dernier. L’auteur, qui est aussi dessinateur, Taishi TSUTSUI n’en est pas à son premier manga ! Pour les adeptes de Nisekoi, il est le dessinateur derrière le spin-off de Magical Pâtissière Kosaki-Chan, ce qui fait donc qu’il connaît déjà le domaine étudié dans son nouveau manga. Il est aussi derrière d’autres séries comme Missile to Plankton ou Esprit bien qu’elles ne soient jamais arrivées jusqu’à nous.

Soyons brefs mais concis : We Never Learn ne brille pas par son originalité. Une nouvelle comédie romantique lycéenne shônen ? Pas besoin de chercher une quelconque trace d’originalité Oui, nous avons même le cliché de la meilleure amie d’enfance qui est amoureuse du héros, et qui rejoindra le groupe à la fin du premier volume car oui, mademoiselle est très douée en natation mais est complètement nulle en anglais, ce qui poserait un sérieux problème pour son cursus scolaire.

Mais voilà, un manga cliché est-il forcément mauvais ? Non, loin de là. We Never Learn reste des plus plaisants, par son trait graphique mais aussi par ses petites scènes d’humour. Oui, ce n’est pas très frais, mais c’est divertissant, c’est joli et ça se lit facilement. Après, on ne tiendra pas le manga de l’année mais est-ce vraiment à cela que l’on s’attendait en lisant le synopsis ? Non, il faut prendre We Never Learn pour le manga qu’il est. Il n’y a pas tromperie sur la couverture, ni sur le contenu.

Premier volume disponible depuis le 12 septembre 2018 aux éditions Kaze Manga. Prix : 6,79 €