Witchcraft Works T1 – Viens à mon secours, ma sorcière bien-aimée !

Honoka Takamiya le dit lui-même : il est un lycéen des plus normaux. Ayaka Kagari, sa voisine de classe est, quant à elle, d’une beauté à couper le souffle, au point d’avoir son propre fanclub (très belliqueux envers quiconque s’approche d’elle) au lycée. Stéréotype pour stéréotype, tout change au moment où notre lycéen trouve dans les ordures un lapin en peluche qui lui annonce qu’une pluie de bâtiments scolaires va lui tomber sur le crâne. À ne pas prendre au sens imagé puisque véritablement, l’horloge du lycée lui tombe en plein dessus, mettant alors un terme sa vie.

Du moins, ça aurait pu se finir comme ça mais on s’en doute : Ayaka Kagari n’est pas n’importe qui. Lui sauvant la vie tout en l’appelant « princesse » d’un air taciturne, Ayaka est en fait une sorcière des ateliers, chargée de protéger Takamiya des sorcières des tours. Jusqu’ici, rien d’anormal, on va encore avoir droit à un héros lambda complètement inutile ? Hum, pas totalement. Même s’il ne comprend pas tout de suite toute la situation, notre héros est motivé et n’hésite pas à vouloir devenir l’assistant de la demoiselle qui le protège. Le premier volume se termine sur l’annonce logique que nos premières adversaires n’étaient que des sbires d’une entité plus puissante.

Mais voilà, dans le fond, qu’est-ce que manga a à nous offrir ? Tout d’abord, une petite précision. Le second épisode de l’animé en cours au Japon se conclut au même point que le premier volume en France. Maintenant, parlons bien, parlons sérieusement. La première chose qui frappe dans Witchcraft Works, c’est la poitrine de l’héroïne. Est-ce donc une énième comédie avec un harem douteux qui débute ? Non, non. Oui, la demoiselle est rembourrée mais non, on se focalise pas sur ça. Par contre, en termes de dessins, on vise la marche haute.

Car oui, Witchcraft Works est beau, c’est même la première chose qui m’a marqué quand j’ai commencé le manga. Il est pas uniquement beau, il est aussi rempli de petits détails des plus appréciables comme le petit lézard enflammé sur le chapeau de l’héroïne ou alors le chaton sur son pistolet. Witchcraft Works n’est pas uniquement beau, il est aussi drôle. Comment ne pas sourire devant le stoïcisme de Kagari qui met au bûcher le groupe des cinq sorcières des tours qui venaient à peine de s’inscrire à l’école ? Et les personnages ? Sont-ils attachants ? En un volume, difficile à dire. Néanmoins, on ne peut pas rester de marbre devant l’opposition entre le calme apparent de Kagari et ses actes comme lorsqu’elle fait flamber les repas de tout le monde. Pareil pour les adversaires, qui, à leur façon, arrivent à nous enchanter.

En conclusion ? Ben achetez-le ! Oui, oui, achetez ce manga ! Je vous laisse pas le choix ! Comme ça, vous vous faites plaisir vidéoludiquement avec l’animé disponible sur ADN et aussi papieriquement (ah bon ça n’existe pas ?) avec le manga disponible aux éditions Kana. En plus, il s’agit d’un jeune auteur, Ryuu MIZUNAGI (avec seulement un oneshot à son actif), plus que prometteur ! Quoi demander de plus ? Sept volumes en cours et ça semble être loin d’être terminé.

Disponible depuis le 10 janvier 2014 aux éditions Kana. Prix : 6,85€