Yuna de la pension Yuragi : Viendez chez nous !

L’histoire de Yuragi-sou no Yuuna-san ne vole pas très haut. En même temps, au vu de la couverture mais aussi du synopsis, on pouvait s’en douter. Ainsi, Kogarashi, exorciste à ses heures perdues, résout les problèmes de fantômes avec des coups de poing. Généralement, c’est efficace mais le truc, c’est que cela ne nourrit pas son homme. Alors, quand il lit qu’un appartement sera donné à vie à celui ou celle qui arrive à faire disparaître le fantôme qui possède le bâtiment, il ne peut pas laisser passer cette occasion ! Le souci dans tout ça, c’est que le fantôme, nommé Yuna, est une jolie demoiselle aux délicieuses courbes et qui ne ferait pas de mal à une mouche. Difficile alors pour Kogarashi de résoudre l’exorcisme à sa façon habituelle. Pour l’occasion, il s’est décidé ! Il aidera Yuna à retrouver les cieux en trouvant la cause de ses regrets et en les résolvant.

Ce manga est assez récent : avec presque une centaine de chapitres, cela veut dire qu’il a un peu moins de deux ans au Japon, cela qui n’a pas empêché les éditions Pika de venir récupérer la licence. Ce manga est le travail d’un seul homme : Tadahiro Miura. Deux one-shots et deux courts mangas à son actif, Yuna est donc sa première œuvre qui dépassera la dizaine de volumes pour le mangaka qui est dans ce monde depuis à peine six petites années. Mais maintenant, attardons-nous plus longuement sur ce premier volume.

Soyons clairs, brefs et concis : Yuna de la pension Yuragi ne volera jamais très haut, à contrario de la demoiselle qui emmène parfois notre héros à plusieurs dizaines de mètres de hauteur à cause de son sommeil très lourd. Oui, nous sommes là dans le shônen ecchi au ton très léger et aux mœurs qui le sont toutes autant. Vous y verrez de la petite culotte, de la poitrine dénudée (et détaillée !) et ainsi de suite. Sans aller jusqu’à un Monster Musume no Iru Nichijou car il ne faut pas oublier que la série est pré-publiée dans le Shonen Jump (Black Clover, Seven Deadly Sins, One Piece), la série porte clairement sur l’érotisme et les demoiselles en partie humaine. Car oui, on apprend très vite que Yuna n’est pas l’unique particularité de cette pension entre l’oni alcoolique ou la zashiki warashi (esprit de la maison portant chance), nous sommes servis bien que nous ne soyons pas dans un degré « d’hybride » comme une Centorea ou Miaa de Monster Musume, c’est à dire avec une bonne partie du corps à moitié animal.

Dans ce premier volume, on peut donc déjà établir des bases « seines » pour les personnages qui seront récurrents. Ne vous en faites pas, il y a aussi une humaine qui, on s’en doute, tombera rapidement sous le charme de notre héros. On ne dira pas que ça sera le manga de l’année, que cela soit en termes d’ecchi ou même sur divers autres points. Oh, à côté, tout n’est pas si moyen, les graphismes sont simples mais très jolis, les demoiselles sont charmantes et même si pour l’heure, le fil rouge est très fin et on peut se demander s’il sera réellement travaillé dans les prochains volumes. Au vu du type de manga dont est issu Yuna, il ne faut pas trop avoir d’espoir. Néanmoins, pour ceux qui cherchent une comédie érotique légère après la fin de To Love Trouble Darkness, Yuna de la Pension Yuragi est une œuvre qui palliera ce manque à combler.

Premier volume déjà disponible depuis le 7 février 2018 aux éditions Pika. Prix : 6,95€