Fade to Black...si à l'avenir on me ressortait encore ce groupe de mot, j'espère que seule la chanson de Metallica me viendra à l'esprit, et non ce film Bleach.
Scénario basique, Rukia a été enlevée, et la Soul Society a de gros soucis parce qu'il y a encore des méchants qui peuvent pas les blairer. Ce genre d'ennemis est redondant dans Bleach !
Mais il y a quand même de l'idée puisqu'il ne s'agit pas que d'un simple enlèvement physique, mais est également émotionnel; personne, sauf Kon et Ichigo, ne se souvient de Rukia.
Kurosaki va donc débarquer dans une Soul Society en partie ravagée et en mode alerte, en quête de retrouver son amie. Mais il est accueilli comme un intrus par les Shinigami qui semble souffrir d'une certaine défaillance mnémonique.
Alors autant le dire tout de suite, les personnages et notamment les capitaines, sont complètement bâclés.
Ils sont là pour faire joli on dirait. Y a qu'à voir leur façon d'agir, les facultés intellectuelles sont sur OFF, et les pulsions meurtrières sont en revanche bien activées. Rien à faire malgré les tentatives de dialogue d'Ichigo, ils foncent sans relâche vers lui dans le seul but de le découper et en gueulant "enfoiré".
Seul Byakuya reste raisonnable et se sert de son cerveau.
Et pour revenir à Ichigo, il est quelque peu mollasson, ou a l'air dépressif, bref son côté sanguin a disparu...
Quant aux 2 "méchants", même si leur histoire apporte un petit plus à l'univers de Bleach, ils sont quelque peu ridicules.
Visuellement, rien de bien top mis à part quelques effets graphiques et attaques, les dessins sont irréguliers (Rukia a des yeux trop gros au début...on dirait un alien), et les couleurs sont soit trop vives, soit trop sobres. A noter le visage horrible d'un des "méchants".
Par contre, niveau bande-son, en dépit de 2-3 seiyuu atroces à l'oreille, les musiques sont pas mal et surtout apparaissent au bon moment. Bonne synchronisation donc.
Bref, je me suis bien ennuyé, les personnages m'ont bien déçu. Je n'ai pas reconnu l'ambiance Bleach.
Le fan service est toujours présent, c'est toujours trop, et ça empiète sur la qualité; on en fait des masses mais finalement ça sert à rien.
Mouais, moi qui comptais me remettre à l'animé...c'est rappé.