Pour éviter de faire perdre du temps à beaucoup de gens, je vais mettre ma conclusion dans mon introduction : finalement, malgré une bonne idée de départ qui m'avait attiré, Boku wa Tomodachi ga Sukunai se révèle être un bête harem de bas basiquement platonico pas intéressant. Par contre, pour ceux qui ont un peu de temps libre devant eux je vais développer pour quoi il y a eu tout de même déception.
Commençons par le commencement. Il faut l'admettre, c'est plutôt joli dans l'ensemble. Les graphismes sont agréables, il y a beaucoup de mouvements qui rendent le tout assez vivant et même s'il n'y a rien pouvant pousser l'animation dans ses retranchements (sauf peut-être pour les mouvements de seins de Sena, dépourvus de gravité et en ce moment sujet de recherches poussées dans une université du Michigan pour une éventuelle utilisation dans des transports futuristes), il n'y a rien, pas même les décors ou les "PnJ", qui fassent défaut. Mais bon c'est un peu comme un bonbon à l'alcool : le joli papier rouge et brillant trompe les petits n'enfants innocents.
NB: Nous savourons cette infect sucrerie avec pour fond sonore du piano, du synthé et des sonneries d'écoles, la base quoi.
La décrépitude
Au début j'étais tout de même parti pour mettre un bon 7 bien généreux, content que je suis d'alimenter les polémiques (cf. School Days). La base de l'histoire, l'idée du Club pour se faire des amis, avait quelque chose de prometteur. Si j'ai beaucoup apprécié des animés humoristiques sans prétention scénaristique (joli!), c'est uniquement à cause des personnages déjantés qu'il y avait dedans. Alors je me suis dit : des mecs sans amis, doit y avoir une bonne raison, ils se doivent tous d'être de grands malades!
Bon quand j'ai vu le seins de Sena, blondasse trop populaire pour avoir des amis (nieuh?), j'ai douté. Son surnom m'a fait sourire alors j'ai persévéré.
Après quand je me suis rendu compte qu'il n'y avait que des filles bordel! j'étais déjà trop loin dans ce piège infâme pour prendre mes jambes à mon cou : il était trop tard! (et au moins je pourrais m'amuser à le démonter)
Il suffit d'énumérer quelques trucs pour bien comprendre.
Dans les personnages féminins (à savoir que le personnage masculin ne sert absolument à rien) je cite:
- La tsundere pseudo-sadique avec son ami imaginaire qui passe sont temps à lire et à martyriser les gens tellement que ça en devient insupportable (surtout quand ça prend la moitié de l'éipsode).
- La blondasse débile à gros seins (elle ne voit pas ses orteils) perverse qui pourtant est populaire super intelligente mais qui ne joue qu'à des eroge et galge toute la journée (et on ne sait pas ce qu'elle vient foutre là.
- La bonne soeur de dix ans, je passe, je coupais le son à chaque fois qu'elle parlait.
- La petite soeur relou avec un GROS problème aussi bien sentimental que psychologique.
- Le mec/fille qui se transforme en maid et qui finalement n'apporte rien de rien.
- La scientifique (qui donc a des lunettes et une blouse blanche) détraquée sexuelle qui apportait enfin une petite touche de drôle.
Dans les lieux communs visités je cite :
- Une piscine (fois deux)
- Une plage
- Une école (normal)
- Une maison où le héros habite seul avec sa soeur pour éviter de dépenser des frais pour des parents qui au final n'apporteraient rien.
- Un festival avec les yukatas, les poissons, les takoyakis, les feux d'artifice (et l'autre on sait pas pourquoi elle est pas contente mais on s'en tape...)
- Des vacances d'été avec des criquets et où il fait chaud (donc ils vont à la plage, à la piscine et ya un festival à la fin).
- Il ne manquait plus que les sources chaudes et le festival culturel quel dommage!
Donc du coup on passe 12 épisodes avec des blagues fadasses qui trainent sur la durée dans un univers médiocre où il ne se passe rien et où personne ne fait rien. Le fond sentimentaliste qu'ils ont ténté d'insérer et qui aurait pu apporter une réflexion intéressante sur l'amitié fille/garçon (j'ai eu un espoir insensé sur ce coup là j'avoue) est parti en cacahuète. Et puis quand même, elles sont toutes pseudo-amoureuses de Kodaka : moi aussi je veux ne pas avoir d'amis et ressembler à une racaille pour que toutes les filles se jettent sur moi!
Bref.
Je penchais pour un 4 bien mérité au début (ce n'est tout de même pas une grosse crotte) mais l'épisode final (à moitié résumé à moitié "oukélélafin?" m'a fait profondémment réfléchir sur quelque chose d'important auquel je ne pense pas assez : 12*20=240 minutes soit quatre heures. C'est fou tout ce que j'aurais pu faire en quatre heures.
Donc voilà.