Critique de l'anime Boys Be...

L’adolescence ! Une période ambigüe où on désire être considérer comme un adulte, où on découvre de nouveaux sentiments, de nouvelles émotions, où l’on voit l’autre d’une manière différente. C’est l’ambigüité des émotions, cette découverte de l’amour que met en scène Boys be…

KANZAKI Kyoîchi adore peindre. Depuis l’enfance il est l’ami de NITTA Chiharu qui fait partie du club d’athlétisme et a pour objectifs d’être la meilleure athlète lycéen. Yoshihiko est un sportif fainéant et pourtant, s’il s’en donnait les moyens, pourrait avoir une brillante carrière dans le baseball. Makoto est un obsédé croyant tout connaître sur les filles grâce à un livre et un logiciel informatique et pourtant il ne connait rien. La pétillante Yumi et l’excentrique Aki en ont assez de leur vie de célibataire.

Cette série courte peut paraître, aux premiers abords, destinée à un public masculin par son fan service. En effet Makoto possède des techniques afin d’observer les dessous de ses camarades féminins sans être vu (en théorie bien entendu), par les dialogues entre les trois personnages masculins principaux sur, par exemple, la poitrine de leurs camarades et aussi par les interludes. Et pourtant, la suite change radicalement cette première impression. Bien plus poétique est destiné à tout un chacun.

Cette poésie se ressent durant les treize épisodes qui constituent cette série par un monologue en début d’épisode nous donnant des indications sur le thème de ce dernier. Ils peuvent se visionner séparément malgré un fil conducteur à travers la relation entre Kyoîchi et Chiharu.

On y découvre les élans amoureux à travers un baiser fugace, une relation d’amitié qui évolue progressivement, ou bien des sentiments amoureux qui ressurgis suite à la rencontre d’un ex. Et aussi la douleur lorsque l’être aimé semble avoir des vus sur un autre. Tous ces sentiments que l’on découvre durant l’adolescence et qui nous serre le cœur. Impossible de pouvoir encore les comprendre. Il faut du temps et peut-être que l’on comprendra, trop tard, ce que l’on ressentait.

Visuellement Boys bee… est très réussit. Le chara design des personnages est varié, les décors sont magnifiques, l’animation est de qualité même à l’heure d’aujourd’hui (la série date de 2000).

Musicalement les thèmes collent parfaitement à l’action. Le générique d’ouverture et de fermeture sont magnifiques et s’écoutent sans lassitude.

Boys be… fait partie des œuvres de lancement de l’éditeur Anima. Avec cette série, et d’autres tel que Higurashi, Rumbling Hearts, Dokuro cahn, il prouve que même les licences peu connues recèlent des pépites en son sein.

Comme à son accoutumé, Anima propose une VF réussit et à un prix très attractif là où de grands éditeurs proposent des œuvres deux voir trois fois plus chers.

Mon avis : Coups de cœur

J’ai découvert Anima en 2006. À cette époque j’avais acheté toutes les licences qu’Anima proposait. Ce fût Boys be… qui me marqua. Rien qu’à l’évocation de ce moment, j’en ai le cœur qui se serre.

Véritablement un coup de cœur encore aujourd’hui. Les histoires, qui peuvent se visionner séparément, sont très bien mises en scènes. Chacun de nous se retrouvera dans, au moins, une des scènes. Moment poignant qui ne peut laisser indifférent. Enfin pas moi.